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Responsable D

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Module 2 : Pr parer et conduire une n gociation ... C est donc le moment d en envisager les cons quences dans un contexte De n gociation commerciale! – PowerPoint PPT presentation

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Title: Responsable D


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Responsable Développement CommercialTitre II
Session 2012/2013
  • Bloc B  Mener des négociations commerciales
    complexes 
  • Module 2 Préparer et conduire une négociation

Aurélie Ogoudjian Petit - aogoudjian_at_cfa-bourges.
fr
2
Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • - La préparation est un préalable indispensable
    on ne part pas  la fleur au fusil , au
    contraire, on prépare méthodiquement ses actions.
  • - Se préparer investissement (vs  perte de )
    en temps, gagnant car générateur de bénéfices!

Bénéfice defficacité
Bénéfice dimage
Bénéfice de confort
Perte de temps
Image perso. professionnalisme
imprévus
Erreurs - oublis
assurance
Image de lentreprise
Dispersion
anticipation
3
Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • On se prépare en répondant à différentes
    questions telles que
  • Pourquoi contacter tel client (ou prospect) ?
  • Cest-à-dire
  • Pour quel objectif allons-nous lui porter intérêt
    et lui consacrer du temps, de lénergie ?
  • Attention on parle dobjectifS au pluriel on
    ne se fixe pas quun seul objectif sinon on
    senferme dans une stratégie de succès (obj.
    atteint) ou déchec (obj. Non atteint)!

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Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • Vous partez voir un acheteur centrale grande
    distribution avec comme objectif de lui vendre
    tout un semi de fourniture (ambitieux!)
  • or objection majeure il est en situation de
    sur stockage
  • vous avez prévu ce risque donc vous lui proposez
    une seule palette dun nouveau produit (réaliste)
  • or seconde objection le produit lintéresse
    mais il nest pas référencé chez lui
  • vous rentabiliser votre visite en vous repliant
    sur un objectif plus modeste (minimum) qui
    consiste à obtenir toutes les informations qui
    vous aideront à obtenir ce référencement .
  • vous nêtes pas en échec et vous pouvez
    valoriser les informations que vous avez pu
    recueillir!

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Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • on imagine donc plusieurs objectifs !

Objectif n 1
ambitieux
Stratégie de repli
Objectif n 2
réaliste

Objectif n 3
minimum
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À lentreprise Sa vocation Sa gamme de produits et services Son secteur dactivité Sa culture Son appartenance à un groupe Ses filiales éventuelles
À ses performances Son organisation Ses chiffres clés
A ces circuits de décision Organigramme Décideurs, prescripteur, utilisateurs Recherche des influences
À ses fournisseurs Lesquels Quel profil commun Historique, fidélité Niveau de satisfaction
Mais où trouver toutes ses informations ?
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Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • Quand le contacter ?
  • Période la plus propice (saisonnalité) ?
  • Moment de la semaine ?
  • Quel est le cycle de vente/achat ? Où en est le
    client dans son cycle de vente/achat ?
  • Où le rencontrer ?
  • Se déplacer sur son site ?
  • linviter sur le nôtre (démonstration par exp.)
  • chez un client fidèle
  • sur un salon

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Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • Comment appréhender, anticiper la situation ?
  • Il sagit dun travail stratégique danticipation
    puisquil sagit de
  • Repérer ses forces et ses faiblesses
  • préparer des questions pertinentes
  • préparer les réponses précises aux questions
    quil risque de poser
  • préparer son argumentation
  • Rassembler les preuves des arguments avancés
  • Repérer les avantages que le client retirera de
    loffre
  • connaître la concurrence (points forts et points
    faibles)
  • connaître son offre !!!!! Avoir un book
    client!!!!!
  • un outil lAIH (Atouts, Inconnus, Handicaps)

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Les bonnes préparations font les bonnes
négociations
  • Etape 1 je récence tous les éléments

Etape 2 je les classe en 3 catégories AIH
Atout () - - -
Inconnu (?) - - -
Handicaps (-) - - -
Etape 3 de ce diagnostic, je construis
plusieurs types doutils
Les objections probables
Mes arguments clés
Ce que je dois découvrir
Plan de découverte AHOS ( activité, hommes,
objectifs, solutions)
CAP - SONCAS
Tactiques de réfutation
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Stratégies et tactiques de négociation
  • Stratégie, tactique et technique ?

Attention au bloubiboulga !
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Un exemple
  • pour vous messieurs !

Un entraineur dune équipe sportive va établir,
échafauder une stratégie reposant sur lexamen
des vidéos de léquipe adverse, sur lanalyse de
ses forces et faiblesses et va construire et
mettre en place un plan stratégique destiné à
conduire son équipe à la victoire. Cest sa
stratégie. En cours de match, en fonction de la
situation ou de lévolution du jeu, il va changer
un ou deux joueurs, replacer certains autres,
peut-être modifier son schéma de jeu, rendre son
équipe plus offensive ou plus défensive, cest
son sens tactique.
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Stratégies et tactique de négociation
Fonctions Valeurs mobilisées
Stratégie Quelles orientations? Quels objectifs ? Comment atteindre ses objectifs ? Esprit visionnaire Réflexion Sens de lanticipation Sens de la préparation
Technique Quel savoir-faire ? Quels outils mobiliser ? Connaissance Entrainements
Tactique Quelles actions entreprendre en réponse à une situation ponctuelle ou à une opportunités ? Improvisation Réactivité Opportunisme
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Stratégies et tactique de négociation
  • 8 phases de négociation
  • Phase 1 le négociateur instaure un climat de
    confiance. Il positionne son image et celle de
    son entreprise mise en situation
  • Phase 2 le négociateur se fait explorateur et
    découvre les besoins, les attentes, les
    motivations, les insatisfactions de son
    interlocuteur identification

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Stratégies et tactique de négociation
  • Phase 3 de cette exploration, le négociateur va
    récolter des informations, il va en faire un
    résumé, une synthèse diagnostic
  • Phase 4 à partir de ce diagnostic, le
    négociateur se fait conseiller, il va suggérer
    une solution proposition
  • Phase 5 le négociateur va sattacher à
    démontrer que cette solution est adaptée, pour ce
    faire, il prouvera les avantages de la
    proposition argumentation

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Stratégies et tactique de négociation
  • Phase 6 le négociateur affirme et valide son
    offre, cette offre est complète et globale
    intégrant tous les paramètres financiers directs
    et indirects valorisation
  • Phase 7 le négociateur engage son client et
    sengage sur un accord réciproque et équitable
    conclusion
  • Phase 8 le négociateur conforte, sattache à
    confirmer ses engagements et à laisser ainsi une
    image positive et professionnelle au moment de
    prendre congé consolidation

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Pourquoi respecter scrupuleusement ces phases ?
  • toujours pour vous messieurs!

Un homme entre dans une concession automobile et
sattarde auprès dun nouveau modèle, une petite
citadine un jeune et fringant commercial
accourt et argumente  comme un fou  sur la
maniabilité, la praticité, lesthétique, la tenue
de route, le freinage etc. Quand (enfin!) notre
homme a un soupçon despace pour sexprimer,
cest pour lui dire  je me suis approché de ce
véhicule par curiosité, mais vous savez jai 5
enfants alors parlez-moi plutôt de votre
monospace! 
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Phase 1 la mise en situation
  • Pendant la négociation, cest un moment bref
    dobservation durant lequel les acteurs vont se
    photographier et cette photographie va
    influencer psychologiquement la suite de la
    relation. Il convient donc dinstaurer un climat
    de confiance.

Nous avons déjà abordé cette mise en situation
en partie I communiquer dans le but de
persuader analyser, faire preuve dempathie, de
cohérence, la synchronisation, lécoute active,
la communication non verbale Cest donc le
moment den envisager les conséquences dans un
contexte De négociation commerciale!
Une poignée de main ferme et le plus souvent à
linitiative de linterlocuteur
Attendre pour sasseoir dy être invité
Un regard droit et franc
Mais attention il ne sagit pas dun défi !
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Phase 1 la mise en situation
  • Quelle place occuper ?
  • A quelle notion vue en partie I la place
    vis-à-vis du client (utilisation de lespace)
    fait-elle référence ?

Préférez une posture de face, une prise de notes
confortable et Transparente (cest-à-dire
visible sur le bureau / la table), autrement dit
une occupation équitable de lespace.
Client
Limite fictive à ne pas dépasser
Fournisseur
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Phase 1 la mise en situation
  • Et si vous avez un ordinateur portable ?

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Phase 1 la mise en situation
  • Cest un moment-clé de la prise de parole. Il
    sagit den avoir linitiative et de se présenter
    et de présenter son entreprise de façon
    synthétique et précise, dannoncer clairement
    lobjet de lentretien dans le respect dun temps
    imparti quil convient de préciser. Au-delà du
    fond, la forme aussi est importante.
  • Tous les enseignements de lexpression orale
    (voix-langage-terminologie) doivent sappliquer
    (voir le chapitre dédié à ce sujet, le sourire,
    le tonus sont des atouts supplémentaires).

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Phase 1 la mise en situation
22
Phase 1 la mise en situation
23
Phase 1 la mise en situation
  • Ce qui implique donc en terme de documents et
    supports
  • Ils doivent être disposés de façon calme, posée
    et organisée. Linterlocuteur se rendra
    immédiatement compte que vous nêtes pas venu les
    mains dans les poches, en touriste. L outil
    primordial est le bloc-notes, car la prise de
    notes est un atout essentiel dont les principaux
    avantages développés ci-après.
  • Vous valorisez votre interlocuteur puisque vous
    lui prouvez que ce quil va
  • vous dire est important (cest la preuve de
    lécoute active).
  • Vous allez capitaliser un maximum
    dinformations utiles pour développer
  • ensuite votre argumentation.
  • Vous allez vous faciliter la tâche car la
    mémoire a ses limites.
  • Vous allez donner une image positive de
    professionnalisme.
  • Il faut organiser la prise de notes en préparant
    à lavance une trame, un canevas, des repères,
    soit pour ne rien oublier, soit pour se
    constituer un guide dentretien structuré et
    chronologique (AHOS)

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Phase 1 la mise en situation
  • Bien sûr le maître mot est aussi de sadapter,
    réagir en fonction du contexte (sens tactique)
  • linterlocuteur na quune minute ou deux on
    oriente très vite lentretien sur une prise de
    RDV
  • Linterlocuteur dispose de plus de temps mais un
    temps court tout de même on oriente lentretien
    sur lidentification, la découverte

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Phase 2 lidentification (ou découverte)
  • Cest elle qui conditionne la réussite ou léchec
    dune négociation.
  • Lidentification, cest lessence même de
    largumentation. Sans découverte, largumentation
    deviendra aléatoire, hasardeuse, elle sera sans
    consistance tout simplement parce que cest
    lidentification qui permet dobtenir la matière
    du négociateur.
  • Que faut-il découvrir ? Tout, cest-à-dire
    lentreprise, son organisation, les attentes, les
    enjeux, les projets de linterlocuteur, ses
    besoins et ses motivations, ses insatisfactions
  • Or le temps imparti au négociateur nest souvent
    ni conséquent, ni extensible, il sagit donc de
    poser les bonnes questions au bon moment.

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Phase 2 lidentification (ou découverte)
  • Sappuyer sur une structure de questionnement et
    approfondir la connaissance de lentreprise pour
    amener conseil et valeur ajoutée dans loffre.
  • Ne pas se perdre dans le lot dinformations à
    collecter et de rester souple et à lécoute du
    client.
  • Ne rien oublier (4 cases à parcourir) et se
    rendre compte en un clin doeil de la répartition
    des questions dans lentretien et décider
    immédiatement des thèmes à approfondir.
  • Ne pas aller trop vite aux produits et services
    que vous négociez, mais de comprendre les
    objectifs quils doivent satisfaire. L activité
    dune entreprise entraîne des projets qui
    correspondent à des tâches qui entraîneront des
    décisions dachat déquipement. Il est donc
    déterminant de comprendre ces interrelations.
  • Faire une prise de note en croix qui permettra
    une bonne synthèse des besoins.

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(No Transcript)
28
Phase 2 lidentification (ou découverte)
  • Une enquête rapide et facile à retenir LES 3C
  • CONTEXTE (photographie de lentreprise)
    marché/projets/saisonnalité/groupe/effectifs
  • CONSOMMATION DE prévision des besoins/raisons
    des choix/avantages et inconvénients/moment
    dachat/attentes
  • CIRCUIT DE DECISION qui décide de quoi en
    matière de

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Phase 2 lidentification (ou découverte)
  • Le sens dun entretien commercial est contenu
    dans la réponse aux questions suivantes
  • quels sont aujourdhui vos objectifs
    prioritaires ?
  • quelles sont les contraintes qui vous empêchent
    de les atteindre ?
  • que pouvons-nous entreprendre pour vous
    permettre dy parvenir ?

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Conduire la négociation
  • On va se focaliser sur le processus dachat
  • cela nécessite plus de préparation et
    dopportunisme
  • cette approche permet déviter les  ils nont
    besoin de rien! ,  trop tard il viennent juste
    de changer de fournisseur! 
  • lapproche permet également de savoir se
    positionner et gérer la relation client sur TOUT
    le processus dachat.

Lancer un opération de prospection
Emporter la décision
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Conduire la négociation
  • Le processus dachat met en avant cinq phases
    incontournables pour un prospect
  • ?Il na pas de besoin.
  • ?Il a identifié un besoin, mais plusieurs
    solutions sont possibles.
  • ?Il est prêt à acheter une solution mais il nen
    est pas encore
  • complètement sûr.
  • ?Il est sûr de sa solution, il doit maintenant
    retenir un fournisseur.
  • ?Il met en place la solution.
  • À chaque étape, le prospect attend concrètement
    quelque chose de la part du vendeur.

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Lhorloge de la prospection
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Conduire une négociation
  • le processus de décision peut être comparé à une
    journée nous lappelons lhorloge de la
    prospection.
  • Dans cette course contre la montre, le
    prospecteur repère chaque étape dans le processus
    dachat, adopte la bonne stratégie, en alternant
    des rôles aussi variés que ceux de médecin,
    consultant, stratège, négociateur ou encore
    formateur.

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Conduire une négociation
  • Pour chaque étape de la prospection, on peut
    distinguer 5 phases clés à respecter
  • 1. ce que dit le prospect ou ce quil pense
  • 2. le levier dinfluence le plus utile dans ces
    moments
  • 3. le rôle du vendeur
  • 4. le plan de vente adéquat
  • 5. quelques conseils à faire/à éviter.

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Il est 8h, il ny a pas de besoin
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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • À cette heure-ci, il y a inadéquation entre
  • Le vendeur déterminé à vendre pour atteindre ses
    objectifs
  • le client satisfait de sa situation actuelle
    (frs actuel) donc situation déquilibre pas de
    besoin.
  • Pourtant, arriver très tôt constitue un avantage
    incontestable pour découvrir le prospect et
  • créer un véritable réseau relationnel.

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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • Ce que dit le prospect ou ce quil pense
    pourquoi changer ?
  • Je nai besoin de rien
  • À elle seule cette phrase résume la situation. Le
    prospect trouve un équilibre entre le besoin
    quil a éprouvé dans le passé et la solution mise
    en place par le fournisseur quil a retenu.
  • Est ce un problème qui mérite daller plus
    loin?
  • Ici il sagit dun autre état desprit. Acheter
    est un acte difficile. Cette fois la véritable
    motivation du prospect est de minimiser ses
    efforts même si la solution actuelle nest
    évidemment pas parfaite.
  • Changer pour gagner quoi?
  • Ne rien changer apparaît comme la solution sage,
    car elle ne
  • risque pas de révéler une éventuelle erreur
    passée. Cest aussi la solution
  • de facilité pour éviter dassumer seul la
    responsabilité dun échec avec
  • un nouveau fournisseur.
  • Combien ça coûte?
  • Si le prospect demande des prix dès le début de
    lentretien, cest soit
  • pour gagner du temps car il sait déjà ce quil
    veut acheter (et avec qui), soit pour vérifier
    quil a bien acheté. Dans les deux cas,
    lacheteur quil
  • est, comme lindividu, cherche à se conforter
    dans son choix. Il nest pas
  • prêt à écouter et à dialoguer. Il se livre peu.
    Il énonce des faits, et donne
  • des informations générales.

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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • On doit lamener à se poser la question suivante
    Que se passe-t-il si je ne change rien?
  • on a su linterpeller dès les premiers instants.
    En réalité, le prospect accepte lui même de
    rompre sa situation déquilibre. Le bon vendeur
    est celui qui amène le prospect à se poser cette
    question.
  • À 8 heures, le prospect nest donc pas conscient
    de ses besoins. Il nest
  • pas sensible à une proposition. Entre la
    nécessité de changer et le confort de ne rien
    changer, son choix est fait. Pourtant, le
    prospect a accepté le dialogue. Il veut toujours
    au minimum se rassurer sur son choix a-t-il
    bien acheté? La solution en place chez lui
    est-elle toujours la plus rentable ou la plus
    appropriée? Son fournisseur actuel est-il
    toujours au dessus de ses concurrents? Il nous
    rencontre pour sen assurer.

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Il est 8h il ny a pas de besoin
4 types de prospects à cette heure-ci 4 types de prospects à cette heure-ci
Le client  projets  -il exprime ouvertement ses projets il reconnaît volontiers que sa solution actuelle est insuffisante Il recherche une solution La probabilité de faire des affaires est forte! Le client  problème  Il a des problèmes et de linsatisfaction vis-à-vis dune solution qui nest pas idéale. Mais  quand  sera-t-il prêt à faire quelque chose ? Les probabilités daffaires restent correctes mais il va falloir gonfler les conséquences négatives dune attente!
Le client  arrogant  Il nous reçoit pour se conforte r dans ses choix et nous prouve quil fait beaucoup mieux que ce quon pourrait lui offrir. Les chances de business sont nulles! Il faut éviter ce type dindividu et écourter la conversation ( perte de temps) Le client  pas de besoin  Tout va bien pour lui Les chances daffaires sont minces. 2 possibilités soffrent à nous Changer dinterlocuteur chez le prospect - Arriver à le déstabiliser, à leffrayer (retard pris sur les concurrents, risques pour son poste, son entreprise, etc.). Cest une carabine à un coup en général, mais que risque-t-on ? De ne pas faire de business avec quelquun avec qui on nen fait pas de toute façon ?
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Il est 8h il ny a pas de besoin
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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • Le levier dinfluence le plus utile la
    sympathie
  • La qualité relationnelle est prépondérante dans
    cette étape avec le prospect qui na pas encore
    su exprimer ses besoins. En réalité, il recherche
    une personne capable de lécouter, de le
    comprendre et de laider à évaluer sa propre
    situation.
  • Le physique
  • la similarité (trouver rapidement des points
    communs avec son interlocuteur pour faciliter le
    relationnel et la mise en confiance (Internet,
    observation du bureau, livrer des choses sur soi
    lors de sa présentation, synchronisation)

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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • Le rôle du vendeur le médecin
  • Quelle est la différence entre un mauvais, un bon
    et un très bon médecin ?
  • Tel un médecin, le prospecteur doit sintéresser
    à lenvironnement
  • général (externe et interne) du prospect et
    identifier les processus dachats (centralisé ou
    décentralisé?). Pour progressivement arriver à ce
    diagnostic, sans éveiller la méfiance, le
    prospecteur doit alterner des questions dordre
    général (lhistoire de la société, par exemple)
    puis mettre en confiance en demandant les
    avantages de la solution actuelle. Puis seulement
    des questions plus dérangeantes sur les
    insatisfactions ou les préoccupations avant
    daller encore plus en avant et faire découvrir
    les conséquences néfastes dun non changement.

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Il est 8h il ny a pas de besoin
  • Arriver en amont dun projet de changement est un
    réel avantage car
  • cest loccasion de découvrir le prospect.
  • Pour augmenter les chances de trouver des
    besoins, il peut être utile
  • de se focaliser sur les utilisateurs.
  • Mais avant de sintéresser à déventuels besoins,
    dans la vente de services il est essentiel de se
    focaliser sur les enjeux du prospect. Quelle est
    sa problématique actuelle? Quelles sont ses
    contraintes? Quelle est son obsession
    actuellement? Quel est le sujet dont tout le
    monde parle dans lentreprise? En effet une
    proposition dun fournisseur sera toujours mieux
    écoutée ou regardée si elle est en phase avec les
    priorités de lentreprise. Lart du prospecteur
    est de comprendre finement ces priorités par une
    bonne écoute. Cest en sappuyant sur ces enjeux
    que lon pourra mieux dramatiser.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Ce que dit le prospect ou ce quil pense Changer
    pour quoi?
  • Changer, pourquoi pas?
  • Ne prendre aucune décision coûte cher ou encore,
    changer est générateur déconomie. En réalité,
    tout ne fait que commencer car prendre conscience
    du besoin est une chose, trouver la meilleure
    solution en est une autre.
  • Comment font les autres qui ont connu la même
    situation?
  • Cest la situation refuge par excellence. Cette
    question permet au prospect de garder la maîtrise
    de lentretien, sans prendre de grand risque. En
    fait, les rôles sont inversés. Cette fois, le
    prospect a intérêt à apprendre grâce à son
    interlocuteur.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Je suis bien avancé maintenant. Quelles sont
    les solutions possibles? ou comment mettre en
    place les solutions ?
  • Cest un sentiment étrange de frustration
    quéprouve le prospect. Il a, à la fois, le
    sentiment davoir progressé avant il ne
    percevait même pas la nécessité de changer tout
    en étant désarmé car il ne sait pas quoi faire.
    Écouter le vendeur qui la aidé à y voir plus
    clair, cest certainement la solution de
    facilité, mais est-ce la seule solution? En fait
    le prospect est perdu mais il ne doit pas le
    laisser paraître à son interlocuteur.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le prospect vient de reconnaître explicitement le
    désir de changer. Il est demandeur.
  • Ici, il a besoin de gagner du temps car il na
    pas la moindre idée des solutions ou de la mise
    en place possibles. Sa priorité est alors
    didentifier les bons critères de choix.
  • Retenir les bons critères dachat est une
    obsession pour un acheteur. Les comprendre est
    lobsession du vendeur.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Attention critères dachat besoin !!!

Vous avez besoin dune voiture pour aller au
travail
Acheter cette voiture en Fonction de sa
marque, Son prix, le S.A.V
En acheter une répond à un besoin qui
disparaît fois la voiture achetée
on se conforte avec des critères pour justifier
sa décision. Les critères perdurent même après
avoir pris sa décision. Ces critères sont un
mélange de motivations irrationnelles,
émotionnelles, de valeurs, de croyances. Il
semble même que lon vend davantage sur ces
critères que sur des besoins rationnels.
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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le levier dinfluence le plus utile la preuve
    sociale
  • la priorité pour le vendeur est à présent de
    consolider le sentiment de confiance. Cest par
    une attitude rassurante et en partageant son
    expérience avec le prospect que le vendeur peut
    progresser. Le levier de la preuve sociale est
    alors un atout puissant.
  • On considère souvent que la vérité cest les
    autres ou que ce qui est bien, cest ce que font
    les autres (exp en voiture lorsque lon ne
    connaît pas le chemin).
  • Ce levier alors repose sur linconscient
    collectif. Cest finalement plus rassurant de
    sen remettre à lavis des autres car en cas
    derreur, on nest pas tout seul à assumer.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le levier dinfluence le plus utile la preuve
    sociale
  • Le prospect est dans le même état desprit. Il a
    besoin, à travers le vendeur, de se constituer un
    référentiel. Savoir comment dautres clients ont
    géré une situation comparable, devient un
    objectif. Le prospect est alors demandeur de
    références, non pas de références prestigieuses
    ou renommées mais de références proches de ses
    préoccupations. Le prospect na que faire de la
    liste des clients qui ont acheté telle solution
    ou tel produit, il veut, en fait, des références
    de clients qui sont, ou ont été, dans la même
    situation que lui, avec les mêmes problèmes et
    les mêmes besoins à gérer.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le levier dinfluence le plus utile la preuve
    sociale
  • Le moindre détail peut susciter une
    identification lappartenance à un secteur
    dactivité, la taille de lentreprise,
    lorganisation. Le prospect veut pouvoir dabord
    bénéficier de lexpérience des autres pour
    identifier un concept de solution. Ensuite il
    sélectionne les bons critères dachat pour
    envisager la solution à mettre en place.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le levier dinfluence le plus utile la preuve
    sociale
  • Doù lintérêt de connaître ses clients pour être
    en mesure de faire part de lexpérience quils
    ont pu acquérir grâce aux solutions quon leur a
    vendues.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Dans cette deuxième étape du processus de
    prospection, le prospect arrive rapidement à un
    concept de solution. Ce concept reprend tous les
    avantages de sa solution actuelle, améliore ses
    points dinsatisfaction ou les failles
    identifiées tout en garantissant un excellent
    retour sur investissement!

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Plus la vente est à valeur ajoutée, plus les
    interlocuteurs seront nombreux. En effet, changer
    revient à prendre des risques et il est hors de
    question dassumer seul les conséquences sur
    certains dossiers. Le moyen de se rassurer
    consiste donc, pour le prospect, à impliquer
    dautres acteurs du processus dachat.
  • Parce quun concept reste une idée générale,
    floue, il faut sintéresser aux objectifs non
    encore avoués par le prospect et aux luttes
    dinfluence dans lentreprise ou lorganisation.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Hormis les critères classiques (prix,
    après-vente, performances, etc.), il y a toujours
    des fondements plus profonds pour justifier le
    changement dune solution en place. Ces raisons
    profondes sont liées aux enjeux de lentreprise
    ou de lorganisation, donc à la politique
    générale, à la productivité, à la compétitivité,
    à la sécurité Pour cela, tel un consultant, le
    vendeur doit donc comprendre lenjeu pour le
    prospect qui peut être un enjeu pour lentreprise
    comme un enjeu pour linterlocuteur (enjeu
    personnel de pouvoir, de carrière, etc.).

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Ce rôle de consultant comprend trois étapes.
  • Dans un premier temps, le vendeur-consultant doit
    envisager avec le prospect plusieurs scénarii
    possibles, puis sefforcer de reformuler les
    concepts de solutions envisagées afin de cerner
    lenjeu. Ainsi, le vendeur consolide la relation
    avec le prospect, lequel est encore plus ouvert
    car il doit se projeter dans le futur en
    envisageant des solutions, même les plus
    originales. Cette étape est très valorisante pour
    le prospect car cest une étape de construction
    de la solution.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Dans un deuxième temps, il convient de fixer le
    prospect sur un seul concept. Cette phase est
    très subtile car il sagit damener le prospect à
    définir un concept de solution dont les
    caractéristiques, et cest voulu, sont proches de
    celles de loffre quon commercialise. En fait on
    amène le prospect à définir une solution de A à Z
    dans le domaine quon maîtrise cest le
    principe du sur mesure!

58
À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Dans un troisième temps, enfin il faut passer du
    stade de concept à celui de solution
    opérationnelle. Cest la phase qui consiste à
    repérer et à hiérarchiser les critères dachats
    du prospect.

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À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Pour découvrir le projet dans sa globalité, il
    faut répéter ces questions ouvertes quest ce
    qui est le plus important dans ce projet? Et pour
    vous personnellement? ou que recherchez-vous
    exactement? ou encore quelles sont les
    priorités à respecter?

60
À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le rôle du vendeur le consultant
  • Le vendeur est comme un facilitateur qui vient
    aider le prospect à construire la solution en ne
    négligeant tout dabord aucune piste de
    réflexion, puis en passant de lébauche au cahier
    des charges. Le prospect est prêt à acheter.

61
À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Le plan de vente adéquat la méthode PULL ou
    faire parler le client
  • A 10 heures, on peut appliquer un plan de vente
    classique en quatre étapes
  • capturer lintérêt
  • cerner les priorités du prospect et le
    processus de décision
  • co-construire avec le client la solution
  • conclure.

62
À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Attention un concurrent a pu aussi arriver
    très tôt, en amont du processus dachat !
  • Quest-ce que le prospect retient et apprécie
    dans les solutions présentées par les
    concurrents?
  • Pour linstant le prospect est encore très
    ouvert, il na pas une idée précise de la
    solution mais juste des tendances. Il constitue
    son cahier des charges.
  • Apporter une idée nouvelle, une autre vision
    permet dentrer dans la course même si lon
    arrive en retard par rapport à dautres
    concurrents.

63
À 10 heures le besoin est identifié mais pas
les solutions
  • Cest le moment également
  • dappuyer là où ça fait mal, particulièrement à
    ce moment du processus où le client commence à
    envisager possible une alternative à sa solution
    et son fournisseur en place. Toute la stratégie
    du commerciale sappuie sur la malédiction du
    fournisseur en place !
  • Sétonner des insatisfactions (on encourage le
    syndrome du client qui sendort sur ses
    lauriers!)
  • Sétonner des conditions commerciales (on
    encourage ici le syndrome fournisseur qui
    profite et se paie sur notre sueur toujours
    très consensuel dans une entreprise)
  • Mettre lemphase sur les serpents de mer (on
    multiplie ses chances de faire basculer le client
    dans un effet de seuil ou dirréversibilité. Le
    syndrome de la goutte qui fait déborder le vase
    ).
  • - Jouer sur les ambitions personnelles
    (Personne na envie dapparaître comme acheté
    par le fournisseur en place ou compromis avec lui
    . La légitimité à lentreprise est toujours plus
    forte que lattachement à un fournisseur. Cest
    le syndrome du fusible .

64
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
65
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Ce que dit le prospect ou ce quil pense la
    solution envisagée est-elle la meilleure?
  • Que proposez-vous de plus?
  • - Cest la suite logique du processus dachat
    pour le prospect. Il vient de réfléchir avec le
    vendeur consultant et de réussir à définir les
    bons critères dachat, il a besoin de concrétiser
    un cahier des charges en solution opérationnelle.
  • - Il veut être sûr de ne rien avoir oublié. Le
    processus nest donc pas fini. En effet, une
    nouvelle fois le prospect est tiraillé entre deux
    sentiments soit il choisit la solution
    préconisée par le vendeur consultant et il
    conclut très rapidement, soit il veut aussi
    sassurer davoir les meilleures conditions
    commerciales et il doit alors entrer dans le
    processus de consultation de plusieurs
    fournisseurs pour avoir la possibilité de
    comparer plusieurs offres.

66
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Faîtes moi des propositions, je suis ouvert
  • Souvent le prospect consulte uniquement en vue
    dobtenir une simple remise en faisant jouer la
    pression concurrentielle.
  • Le prospect propose alors le cahier des charges
    quil a pu définir au préalable avec laide dun
    fournisseur arrivé très en amont du projet de
    changement.

67
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Comment faire le tri?
  • Les réponses des fournisseurs sont parfois
    difficilement comparables point par point. Le
    prospect établit alors une grille danalyse en
    fonction de ses critères dachats.
  • Cette approche normative est complétée par des
    entretiens visant à affiner la compréhension des
    offres mais aussi à négocier les conditions
    commerciales.

68
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Dans cette phase, le prospect procède comme dans
    une démarche de recrutement. Lorsquon a beaucoup
    de candidats pour un seul poste, on procède
    dabord par une étape négative (éliminer) dans le
    but détablir une short list ou liste réduite de
    candidats. Cest une manière de limiter le risque
    derreur. Ce nest quensuite que la démarche
    devient positive choisir le fournisseur.
  • Le prospect est disposé à tester les solutions
    proposées mais aussi à écouter le vendeur qui les
    défend. La préoccupation du prospect est de
    sassurer de la viabilité de la solution retenue
    à court, moyen et long terme.

69
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Le levier dinfluence le plus utile la
    cohérence
  • Le prospect veut pouvoir rationaliser sa
    décision. Ce désir de paraître cohérent constitue
    un moteur sur lequel le vendeur doit jouer à ce
    moment précis du processus dachat.
  • De nombreux théoriciens considèrent que le désir
    de cohérence est un des moteurs essentiels de
    notre comportement. Linfluence incroyable
    quexerce la cohérence dans nos comportements
    sexplique par la grande estime que la
    collectivité accorde à la logique. Elle est
    tellement valorisée, quelle va de pair avec
    lintelligence et la force de caractère.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Une conséquence de cette image valorisante que
    lon se fait de la cohérence, est que lorsque
    lon a pris une décision, on a tendance à vouloir
    la maintenir même si elle na pas les résultats
    attendus.
  • Cest lengagement qui déclenche le déclic
    automatique de la cohérence. Si lon peut pousser
    quelquun à un engagement quelconque,
    cest-à-dire prendre position publiquement, on
    aura préparé le terrain.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Ce besoin de cohérence chez le prospect est
    aubaine pour le vendeur qui saura renforcer ce
    sentiment. En effet, comment un prospect peut-il
    renier une solution quil a lui même défini?
  • Outre lengagement, leffort est aussi un levier
    qui contribue à renforcer le sentiment de
    cohérence surtout dans les ventes à cycles longs.
    Plus le prospect a dû fournir des efforts tels
    que réunir plusieurs participants, faire des
    enquêtes qualité, rédiger un cahier des charges,
    plus il se doit de poursuivre sa logique. Dans le
    cas contraire, il aura limpression davoir fait
    tous ces efforts pour rien ce qui traduit un
    manque defficacité et nest jamais satisfaisant
    sur un plan personnel.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Le vendeur doit donc sefforcer, au maximum,
    dobtenir des engagements et des efforts de la
    part de son prospect, même minimes.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Le vendeur doit rencontrer plusieurs types
    dinterlocuteurs dans le groupe réel dinfluence
    et de décision. Après les utilisateurs, les
    prescripteurs, il est temps de rencontrer les
    décideurs pour mettre en avant les avantages de
    sa proposition.
  • Plus que vendeur, cest en stratège quil
    convient dagir. Dans un groupe de décision il
    est rare de faire lunanimité. Certains
    interlocuteurs sont des alliés, dautres sont
    neutres ou ont peu de poids dans la décision
    finale, tandis que dautres encore sont de
    farouches opposants.
  • Pour mener le projet à son terme, les alliés
    doivent neutraliser les opposants, et, au final,
    le projet doit apparaître comme le plus cohérent
    pour faciliter la prise de décision.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • En réalité plus on se rapproche de la décision,
    moins le vendeur a loccasion de défendre lui
    même son projet. Son rôle consiste à vendre
    pour revendre en faisant passer des messages à
    des interlocuteurs qui, eux, défendront le
    projet. Sassurer de la bonne compréhension,
    choisir son porte-parole, valider la bonne
    compréhension des arguments donner les réponses
    aux objections possibles constituent un facteur
    clé de succès.
  • Cest à cette étape que proposer plusieurs
    interlocuteurs au prospect peut-être judicieux
    pour lui montrer limplication de toute
    lentreprise.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Le plan de vente adéquat largumentaire
    comparatif
  • Bien évidemment une grande difficulté apparaît
    lorsque, en tant que vendeur, on arrive chez le
    prospect à 14 heures. Un autre vendeur la sans
    doute conduit dans une grande cohérence, celle de
    la solution retenue. Lintérêt est alors de
    surfer sur cette cohérence sans jamais la
    contrer mais en identifiant des services
    supplémentaires, non proposés, une valeur ajoutée
    plus pertinente.
  • Plus quun plan de vente, le vendeur a besoin
    dune véritable stratégie dargumentation tenant
    compte à la fois des critères dachat du prospect
    et des atouts de la concurrence. Une des grandes
    difficultés est alors de faire face aux
    objections du client, sans doute déjà séduit par
    un concurrent, ou déjà engagé dans sa cohérence
    de choix.

76
Traiter les objections
  • Attention si vous vous énervez ou vous dénigrez
    la concurrence, alors le prospect pensera quen
    cas de difficulté, vous ne saurez pas gérer la
    situation. Revenir sur la cohérence globale du
    projet est plus important que de se perdre dans
    les détails.
  • Dune manière générale une objection nest pas
    une attaque personnelle. Cest un signal quil
    convient de décoder. Cest déjà la preuve que le
    prospect a écouté.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Relativiser les critères
  • Si un vendeur arrive à ce stade du processus de
    décision, la priorité consiste à établir
    rapidement la hiérarchie des critères dachat. Si
    les concurrents sont mieux placés sur un critère
    important pour le prospect, la stratégie de
    contre argumentation ne sert à rien car elle
    risque dévoluer vers le dénigrement. En
    revanche, sefforcer de modifier lordre de
    certains critères est plus productif. Tout le
    talent de vendeur et les techniques de persuasion
    seront utiles pour faire revenir en arrière le
    prospect sur sa propre hiérarchisation.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Mettre des mines à la concurrence
  • Quand on arrive un peu tard sur laffaire, à ce
    stade du processus, il est certain que le client
    a déjà fait un bout du chemin avec un concurrent,
    soit avec le fournisseur en place soit avec un
    autre challenger arrivé avant nous.
    Largumentation différenciée est donc un point
    clé et on peut aller un peu plus en avant pour se
    démarquer en prenant plus de risques afin de
    renverser la situation. Une bonne proposition ou
    argumentation différenciée doit permettre
    damener du neuf par rapport aux autres
    compétiteurs.

79
À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • On doit donc avoir lobsession de se démarquer
    tant dans la forme de toutes nos présentations
    que sur le fond en lâchant quelques mines pour
    les confrères
  • insister sur un point de détail en le présentant
    comme très critique dans notre métier. Les
    concurrents nen parleront probablement pas et ne
    manqueront pas de se voir poser la question
    Et sur ce point que comptez vous faire ? . Avec
    un peu de chance, les concurrents napporteront
    pas de réponse pertinente (en tout cas beaucoup
    moins argumentée que la notre,) laissant au
    client un sentiment dà peu près. Gênant.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • On peut aussi remettre en cause une pratique de
    notre métier, commune à tous les compétiteurs, en
    la présentant de façon argumentée comme
    totalement obsolète, quévidemment on ne pratique
    plus pour notre part puis en rajoutant sur le ton
    du faux modeste Dailleurs ce nest pas propre
    à nous, il ny a plus un seul concurrent sérieux
    sur le marché qui ait encore cette pratique .
  • Les concurrents probablement diront pour leur
    part quau contraire ils la pratiquent et ne
    comprendront pas les sourires et remarques du
    client Et pourquoi vous noptez pas pour telle
    nouvelle pratique ? Avec un peu de chance, sur
    ce point non plus, ils napporteront pas de
    réponse pertinente (en tout cas beaucoup moins
    argumentée que la nôtre) laissant au client un
    sentiment de justification pour ne pas innover
    et se remettre en cause. Très gênant.

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À 14 heures une solution est identifiée mais
est-ce la bonne ?
  • Il ne sagit pas de dire ouvertement du mal de
    ses concurrents mais de faire en sorte que le
    groupe de décision puisse dire du mal du
    concurrent quand il débattra pour la décision .Il
    sagit donc dattirer lattention du client sur
    des points sombres du métier ou des faiblesses
    que lon connait des compétiteurs identifiés.
  • On gagne ainsi des affaires en semant le doute
    chez le client à un moment qui se rapproche de sa
    prise de décision et où la peur de mal choisir
    peut le tenailler.

82
À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
83
À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Ce que dit le prospect et ce quil pense
    comment et qui choisir?
  • Faites moi une proposition qui répond à ma
    demande.
  • Pour le vendeur qui est arrivé dès les phases
    précédentes, cela semble logique.
  • Pour le vendeur qui arrive à ce moment dans le
    processus de décision, il nen est pas forcément
    de même. Il se peut que son offre ne soit pas
    compétitive par rapport à la demande du client.
  • De plus, le prospect retrouve un rôle classique
    acheter, négocier. Son comportement peut donc
    être un peu arrogant ou désinvolte devant les
    fournisseurs quil sollicite. Le prospect se sent
    en position de force car il sait à ce moment
    précis quil reprend le pouvoir sur le vendeur.
  • Il napprécie plus les longs entretiens et les
    méthodes de vente classiques, de découverte des
    besoins du client qui sont particulièrement
    inadaptées.
  • Souvent le prospect se contentera dindiquer ce
    que dautres fournisseurs proposent pour obtenir
    du nouvel arrivant uniquement de meilleures
    conditions commerciales.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Dans tel contexte, est-ce que vous savez
    faire?
  • les rôles son inversés.
  • En phase de découverte cest le fournisseur qui
    avait besoin de connaître le fonctionnement du
    prospect pour identifier les besoins à cette
    étape cest le client qui souhaite savoir comment
    fonctionne le fournisseur.
  • Au-delà des critères lui servant à apprécier la
    solution proposée, le prospect a aussi besoin de
    critères pour apprécier le fournisseur potentiel.
    Tout est bon pour évaluer le process de
    fonctionnement du fournisseur réactivité,
    présentation des documents, clarté de loffre,
    traduction dans une langue étrangère.
  • Faites vite.
  • Le prospect doit gérer son choix en résistant à
    la pression liée à léchéance d la décision. À ce
    stade le prospect doit lui aussi respecter des
    délais pour que le projet sinscrive dans sa
    stratégie financière. Il est donc
    particulièrement pressé, désireux de passer à
    laction. Dans des circonstances exceptionnelles,
    ou avec certains acheteurs amateurs, il se peut
    que lunique choix du fournisseur soit celui qui
    sait tenir les délais. Le prospecteur peut avoir
    intérêt à jouer avec ce levier du temps.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Les leviers dinfluence les plus utiles la
    réciprocité et lautorité
  • Lors de cette phase de gestion de la sélection
    pour le prospect, on est confronté aux enjeux
    même de la négociation. Pour arriver à un
    compromis
  • gagnant - gagnant , il convient de faire des
    concessions de part et dautre, cest le principe
    même de la réciprocité.
  • Le levier de la réciprocité fonctionne à
    merveille car il provoque le sentiment dêtre
    redevable.
  • Dans une négociation, si lon fait un effort, on
    montre sa volonté de construire la décision mais
    on incite aussi lautre à agir de la sorte pour
    que le mécanisme de léchange fonctionne.
  • Dans le cas contraire, si lon refuse de faire un
    effort, cela est perçu comme une situation de
    blocage et on ne se sent pas redevable. Pousser
    lautre à se sentir redevable, cest le pousser à
    agir.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Cependant lorsque lon arrive à 16 heures, un
    autre levier est utile celui de lautorité.
    Nous apprenons depuis notre naissance que la
    soumission aux autorités compétentes est louable
    et la désobéissance condamnable. La religion,
    léducation y sont pour beaucoup.
  • Quelques outils permettent au vendeur de faire
    preuve dautorité particulièrement lors de cette
    phase. Les titres, les références sont des
    symboles dautorité très efficaces. La force des
    titres est telle quil peuvent même influencer la
    perception de la taille.
  • Dans une expérience menée en Australie, on
    présentait à cinq classes détudiants un visiteur
    en provenance de lUniversité anglaise de
    Cambridge. Son statut était présenté différemment
    dans chaque classe. Selon les classes, il était
    présenté comme étudiant, préparateur, lecteur,
    assistant ou encore comme professeur titulaire.
    Lorsquil quittait les classes on demandait à
    chaque classe destimer sa taille. Il apparut
    quà chaque degré franchi dans la hiérarchie,
    lhomme grandissait aux yeux des élèves de plus
    dun centimètre, si bien quen tant que
    professeur titulaire, il avait six centimètres de
    plus quen tant quétudiant.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Jouer des titres, se servir de positions de
    manager en sollicitant laide à lintérieur de
    son entreprise est particulièrement utile dans
    ces moments pour pouvoir être écouté.
  • De même, montrer son professionnalisme, en
    insistant sur sa qualité de leader du marché, ses
    références en utilisant un vocabulaire technique
    du jargon du client sont des moyens dasseoir son
    autorité.
  • Bien sûr cela ne doit jamais être de
    lagressivité, mais simplement de lassurance
    la force tranquille.
  • Lautorité professionnelle peut alors être utile
    pour effrayer le client sur la solution quil
    envisage et à revenir avec nous en amont sur
    létude de ses besoins. Cest le dernier joker,
    solidement argumenté pour faire capoter un appel
    doffre lorsque lon arrive trop tard sur une
    affaire comme nous le verrons plus loin.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Le rôle du vendeur négociateur
  • À ce stade, on a passé le cap de la vente et des
    stratégies dargumentation. La seule chose qui
    intéresse le prospect ce sont les conditions de
    loffre (prix, remise, délais de paiement, etc.).
  • Le prospect a maintenant un négociateur en face
    de lui.
  • Parce que le prospect a validé les bienfaits du
    changement dans les phases préalables, il lui
    reste seulement les enjeux financiers à
    maîtriser. Le vendeur doit être prêt à tout car
    lenjeu justifie pour le prospect davoir
    recours aux techniques de déstabilisation pour
    obtenir la moindre concession.
  • Cest certainement la phase où il convient dêtre
    très solide psychologiquement pour garder toute
    sa lucidité dans le processus de négociation
    obtenir la décision finale sans trop dégrader la
    rentabilité de lopération à cause de concessions
    dangereuses.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Le plan de vente adéquat Push
  • On peut préparer la négociation en respectant les
    étapes suivantes
  • ?Recenser les points de discussion.
  • ?Se créer des marges manœuvres
  • ?Préparer des arguments.
  • ?Lister et hiérarchiser les contreparties à
    demander
  • ?Lister et hiérarchiser les concessions à
    accorder
  • ?Faire des concessions décroissantes.
  • ?Sattendre au pire et ne douter de rien.
  • ?Conclure des accords partiels à chaque fois que
    cest possible.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Dans cette phase de négociation avec le prospect,
    le curseur du temps dans le rapport de force de
    la négociation est particulièrement utile.
  • Plus le prospect approche de sa décision, plus il
    est pressé. Si on arrive en retard par rapport à
    ses concurrents trois stratégies peuvent être
    mises en œuvre

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • Accélérer encore la prise de décision. Après tout
    le prospect sait exactement ce quil veut. Peu
    importe de découvrir les besoins ou dargumenter.
    Se mettre immédiatement daccord est la solution
    pour ne plus perdre de temps. Cest un moyen de
  • griller la concurrence. Cette stratégie est
    particulièrement adaptée pour des ventes simples
    où lon a accès au décideur signataire. Cela se
    fait avec des conditions tarifaires agressives ou
    un service supplémentaire inclus (après tout, on
    a économisé toute la phase amont et les démarches
    commerciales pour valider le besoin, on peut donc
    faire des efforts). Au pire si lon ne signe pas
    les concurrents seront obligés de descendre leurs
    prix Il faut toujours sassurer que lon a, en
    face de soi, le vrai décideur, si non cette
    stratégie est inutile.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • 2. Retarder léchéance de la décision. Reculer au
    maximum la date de décision en tardant sur ses
    réponses (avec de bons prétextes!), obligera le
    prospect à négocier au dernier moment dans de
    mauvaises conditions. Cette stratégie est
    particulièrement utile quand on sent que notre
    probabilité dêtre choisi est particulièrement
    forte car on répond le mieux au cahier des
    charges avec des avantages discriminants sur les
    concurrents.

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À 16 heures appel doffres, il faut faire le
choix du fournisseur
  • 3. Ajourner la décision. Cest souvent la
    stratégie la plus efficace mais aussi la plus
    difficile. Il sagit là deffrayer ou de faire
    peur au prospect sur la solution quil envisage.
    On remet complètement en question lanalyse du
    besoin faite par nos concurrents et le cahier des
    charges défini. Soit la solution envisagée est
    sous-évaluée par rapport à la problématique, soit
    elle est surévaluée. Dans les deux cas on dispose
    dun levier puissant. Il faut bien évidemment
    disposer ou se créer des failles importantes avec
    beaucoup dautorité. On oblige ainsi le prospect
    à refaire un tour dhorloge avec nous et à
    revenir à 10 heures. Et lon a marqué un avantage
    décisif en ayant empêché le prospect de partir
    sur une fausse piste. Beaucoup de conviction est
    nécessaire à ce moment-là pour créer le doute.

94
Plusieurs types de négociation
95
La vente perdante
  • Image négative
  • Vente manipulatrice
  • Recettes, trucs ficelles, etc..
  • Le meilleur vendeur est celui qui vend un
    produit dont le client na pas besoin
  • Vendeurs et clients adversaires
  • Vendeur gagnant, client perdant

96
La vente gagnante
  • Confiance du client
  • Client partenaire
  • Prise en compte réelle des objections
  • Recherche de solutions
  • Qualification
  • Gagnant-gagnant ()
  • Intérêt mutuel
  • Capitalisation sur le passé

97
La méthode basée sur le pouvoir. Méthode
Gagnant/Perdant
  • Ce procédé de résolution du problème se fonde sur
    lutilisation du pouvoir, du rapport de force
    pour imposer une solution.
  • Je dois accepter ta solution, mais je méprise
    ton utilisation du pouvoir contre moi et je
    trouverai bien une façon de gagner la prochaine
    fois.
  • Nous appelons ces méthodes de négociation des
    jeux à somme nulle. C'est-à-dire que ce que lun
    gagne, lautre le perd. Il ny a pas de
    maximisation des gains mutuels.

98
Deux styles fondamentaux de négociations
  • Le style COMPETITIF ou antagoniste.
  • Le style COOPERATIF ou collaboratif
  • Il est important de comprendre les facteurs qui
    influencent ces 2 différents styles. En les
    comprenant et donc en les contrôlant, vous pouvez
    choisir ou adapter votre style à la négociation.
  • Les attitudes compétitives engendrent des
    attitudes compétitives
  • Les attitudes coopératives conduisent à des
    négociations GAGNAN/GAGNANT

99
Une négociation réussie
  • Un accord gagnant-gagnant qui satisfait les
    attentes les plus importantes du client, du
  • chargé de clientèle et de leurs entreprises.

100
Un jeu de pouvoir
  • Le résultat de la négociation dépend des pouvoirs
    exercés par les acteurs en présence, de leur
    propension et capacités à les utiliser.
  • on distingue 6 facteurs stratégiques de pouvoir
    pour le client

101
Les 6 facteurs de pouvoir
  • Le poids
  • Ce pouvoir est d autant plus grand si ce que
    représente la décision de lautre dans les
    objectifs et enjeux du négociateur est important
    et lourd de conséquence.
  • Le choix
  • Le plus fort, dans une négociation est celui qui
    dispose de la meilleure solution de repli (Best
    Alternative To a Negociated Agreement). Ce
    pouvoir dépend de la différenciation ou de la
    normalisation des propositions, des concurrences
    possibles, de la capacité du client à produire en
    interne la prestation, mais aussi du carnet
    daffaires ou de commande du commercial.

102
Les 6 facteurs de pouvoir
  • L information
  • Celui qui détient le plus haut niveau
    dinformation (marché, techniques, méthodes,
    prestataires) réduit les marges de manœuvre de
    lautre.
  • Linfluence
  • Lensemble des relations du négociateur
    rep
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