Introduction aux relations internationales - PowerPoint PPT Presentation

1 / 27
About This Presentation
Title:

Introduction aux relations internationales

Description:

Dans les armes de guerre, on distingue deux grandes cat gories : les armes non ... les armes nucl aires, chimiques et biologiques) et les armes conventionnelles ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:194
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 28
Provided by: SOPH87
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Introduction aux relations internationales


1
Introduction aux relations internationales
  • IEP Aix-en-Provence
  • 2ème année
  • Sophie Daviaud

2
Introduction
  • Définie de façon simple comme  absence de
    menace  (B. Buzan) et de façon subjective comme
     absence de peur que les valeurs centrales ne
    fassent lobjet dune attaque  (A. Wolfers), la
    notion de sécurité est lun des concepts
    fondamentaux des relations internationales.
  • Dans les armes de guerre, on distingue deux
    grandes catégories  les armes non
    conventionnelles (à savoir les armes nucléaires,
    chimiques et biologiques) et les armes
    conventionnelles (toutes les autres armes).

3
  • Plan de la séance
  • Section 1  armes conventionnelles, armes
    biologiques et chimiques
  • Section 2  La menace des armes de destruction
    massive, les risques de prolifération nucléaire
    et montée en puissance du terrorisme
  • Section 3  Sécurité internationale-sécurité
    humaine

4
Section 1  La menace des armes conventionnelles
  • A) Quelques considérations générales concernant
    les dépenses en armement
  • Le considérable accroissement du budget de la
    défense de la puissance dominante.
  • La remontée globale des dépenses des grands
    acteurs étatiques ou plus exactement linversion
    de la tendance à la baisse qui avait caractérisé
    limmédiat après GF.
  • Les pays consacrant la somme la plus importante à
    leur budget militaire se situent plutôt au nord 
    pays développés occidentaux en majorité alors que
    les conflits ont lieu dans les pays du SUD

5
B- Armes légères, destructions massives
  • a) Qu'appelle-t-on armes légères et armes
    portatives?
  • Les armes légères sont conçues pour un usage
    individuel tandis que les armes portatives sont
    manipulées par une équipe. Les revolvers, les
    pistolets à chargement automatique, les fusils,
    les mitraillettes, les fusils d'assaut et les
    mitrailleuses légères se classent parmi les armes
    légères.
  • b) Une menace mondiale pour la sécurité
  • Avec plus de 700 millions darmes légères en
    circulation et une production exponentielle
  • Elles ont été l'arme de prédilection dans 46
    des 49 grands conflits que la planète a connus
    depuis 1990 et ont causé la mort de 4 millions
    de personnes, dont 90 de civils et 80 de
    femmes et d'enfants.

6
  • c) Des armes à petit prix, mais un commerce
    florissant
  • Les trafiquants trouvent dans le commerce
    illicite des armes légères une activité très
    lucrative ils n'ont ni impôts ni taxes
    douanières à acquitter et les marges
    bénéficiaires sont énormes. Aggravant encore le
    danger, l'ampleur de l'offre contribue à faire
    baisser le prix des armes dans certaines
    régions, un fusil d'assaut AK-47 se vend au prix
    d'un sac de maïs, c'est-à-dire entre 20 et 30
    dollars des États-Unis.

7
  • - Principaux vendeurs  Les cinq membres
    permanents du Conseil de Sécurité (Etats-Unis,
    Grande-Bretagne, Russie, France, Chine) sont, à
    eux seuls, responsables de 85 des ventes d'armes
    mondiales.

8
C- Labsence de mécanisme de réglementation
multilatéral
  • a) Des initiatives régionales
  • LUnion Européenne a adopté en juin 1997 - à
    linitiative des Pays Bas - un programme pour la
    prévention du trafic illicite darmes
    conventionnelles et la lutte contre ce trafic. Et
    elle a adopté un Code de bonne conduite le 25
    mai 1998
  • b) Les plus grandes lacunes/mécanismes de
    régulation nationaux ou régionaux
  • La vente dune arme est interdite, mais pas celle
    des pièces qui la composent
  • La vente darmes est interdite à certains
    endroits mais pas à dautres  

9
  • C) La pression des ONG/ pour une convention
    internationale sur le commerce des armes  la
    campagne CONTROL ARMS
  • ObjectifUn Traité international sur le commerce
    des armes efficace qui nempêcherait pas la
    production et la vente responsable darmes
    destinées à la défense, à la sécurité et au
    maintien de la paix.
  • Il créerait des règles du jeu claires
    permettant à tous les exportateurs darmes de
    participer à ce commerce, conformément aux
    responsabilités effectives des États et au droit
    international en vigueur. Si un tel traité était
    convenablement mis en oeuvre, les armes ne
    seraient plus vendues à ceux qui les utilisent
    pour commettre de graves violations des droits
    humains et du droit international humanitaire,
    aggravant ainsi les conflits et la pauvreté.

10
  • La campagne Contrôlez les armes, coordonnée par
    Amnesty International, Oxfam et le Réseau
    daction international sur les armes légères
    (RAIAL)

11
(No Transcript)
12
  • d) Lavancée des discussions aux NU
  • La Conférence des Nations Unies sur les armes
    légères et de petit calibre New York, 9-20
    juillet 2001
  • Un accord pour élaborer un traité dici 2012 (15
    octobre 2009)
  • c) lavenir  vers un traité en 2012

13
Section 2  La menace des armes de destruction
massive, les risques de prolifération nucléaire
et montée en puissance du terrorisme
  • A- Que sont les ADM ?
  • Dans une définition stricte, seul le nucléaire
    constitue une ADM mais experts et opinions
    publiques sinterrogent de plus en plus sur
    lavènement dun terrorisme doté darmes non
    conventionnelles (radiologiques, chimiques ou
    biologique) et pouvant causer des destructions
    massives.
  • a) Armes biologiques
  • - Les armes biologiques sont des armes qui
    délivre des micro-organismes susceptibles de
    provoquer une maladie chez lhomme, les plantes
    ou les animaux.

14
  • Le terme darme chimique désigne des substances
    solides ou liquides qui sont pulvérisés dans
    lair sous forme de particules extrêmement fines.
    Une arme chimique libère une substance chimique
    qui a pour effet de tuer ou dincapaciter
    temporairement un homme.

15
B) Le système de réglementation des armes
chimiques et biologiques  un échec relatif
  •  convention sur linterdiction de la mise au
    point, de la fabrication et du stockage des armes
    biologiques , 10 avril 1972 .
  • convention sur linterdiction des armes chimiques
    du 13 janvier 1993

16
C) Les armes biologiques susceptibles de devenir
des armes de destruction massives ?
  • Désormais, les armes biologiques et chimiques
    sont assimilées à des armes de  destruction
    massive  qui pourraient devenir des instruments
    redoutables entre les mains des groupes
    terroristes. Ce terme est retenu par plusieurs
    traités internationaux et par des résolutions de
    lONU.
  • Le 20 mars 1995 eut lieu la première attaque
    chimique terroriste denvergure contre les
    populations civiles  attentat par la secte
    japonaise AUM qui fait 12 morts et plus de 5000
    blessés. Dans le sillage du 11 septembre, les cas
    de charbon pulmonaire et cutané survenus en
    Floride et à Washington, à NY et dans le New
    Jersey qui firent 5 victimes sont le résultat
    dactes criminels perpétrés à laide de poudre
    contenant de grandes quantité dAntrhax
    disséminée par voie postale.

17
  • Débat/vers un terrorisme de destruction massive?
  • Il semblerait que le terrorisme de destruction
    massive soit encore un phénomène virtuel mais ses
    effets sont déjà réels puisquils font planer un
    sentiment de peur.

18
D) Les mesures de maîtrise de larmement
nucléaire, les risques de prolifération
  • a) Le principe organisateur  la dissuasion
  • b) Le TNP (Traité sur la non prolifération des
    armes nucléaires adopté le 1er juillet 1968)
  • - Objectif  Vise à interdire la diffusion des
    armes nucléaires vers les pays qui nen disposent
    pas, à promouvoir un processus de désarmement
    pour les pays dotés de larme nucléaire et à
    garantir à tous les pays laccès aux techniques
    nucléaires à des fins pacifiques. La surveillance
    de sa mise en uvre est assurée par lAIEA
    (Agence Internationale de lénergie atomique). Le
    TNP a été signé par 188 pays.
  • Nen sont pas parties lInde, le Pakistan et
    Israel. La Corée du Nord sest retirée le 11
    janvier 2003. LIran menace de se retirer depuis
    février 2006.

19
  • Acquis du TNP
  • Le système anti-prolifération (AIEA/ONU) a
    jusquici plutôt bien fonctionné puisquaucun
    Etat signataire du TNP ne sest encore doté dune
    arme nucléaire opérationnelle 
  • LES LIMITES
  • - son absence duniversalité
  • - Il relève dune vision ambiguë des armes
    nucléaires. Dun côté, il souligne que la
    prolifération augmenterait le risque de guerre
    nucléaire (art 6) mais dun autre il laisse
    clairement la possibilité aux Etats de se retirer
    (art 10).

20
  • Surtout, le traité cherche à satisfaire
    simultanément deux objectifs  empêcher la
    prolifération de larme nucléaire et promouvoir
    lutilisation pacifique de la technologie
    nucléaire. Or, sur le plan technique, la plupart
    des filières nucléaires peuvent avoir une double
    vocation
  • labsence de procédure de vérification inhérente
    au traité. Les Etats doivent conclure des accords
    de garantie avec lAIEA (agence internationale de
    lNRJ atomique) mais elles se sont révélées
    insuffisantes pour empêcher un Etat de tricher

21
  • c) Les risques de prolifération
  • Un risque subjectif lié à lirresponsabilité,
    limprévisibilité au caractère dictatorial de
    certains régimes dotés ou en passe de lêtre.
  • Un risque technologique lié au développement des
    armes, spécialement à leur miniaturisation qui
    permet de les utiliser sur un champ de bataille
    avec des dommages relativement circonscrits et
    qui donc élève la tentation dy recourir.
  • Un risque aléatoire enfin, du fait de la
    perspective de lacquisition de matériaux
    fissiles par des acteurs non étatiques, réseaux
    terroristes ou criminels, faisant de ces
    matériaux des instruments de terreur. Tous ces
    risques concourent au fait que lidée classique
    de larme nucléaire comme arme de dissuasion,
    arme stabilisante est profondément remise en
    cause.

22
  • Nombre dEtats proliférants, ou les acteurs non
    étatiques soupçonnés de la rechercher nont pas
    au premier chef une conception défensive de
    larme mais beaucoup plus une conception
    politique. Les motifs pour lesquels larme est
    désirable ne correspondent plus réellement à la
    perception dune menace grave contre laquelle
    seule des moyens extrêmes peuvent protéger.
    Larme nucléaire devient plus une arme de
    frustration que de dissuasion.

23
  • d) LIran en quête de puissance
  • Document du Monde
  • e) La nécessité dun renforcement des moyens de
    lutte contre la prolifération
  • 2 Choses 
  • Lordre du jour est donc au renforcement de
    luniversalité du TNP, à lamélioration des
    systèmes de vérification de lAEIA et à
    ladaptation du système de contrôle et de
    sanction. On a tenté de définir plus strictement
    le droit à lutilisation pacifique du nucléaire.
    Des propositions ont été faites pour élargir les
    compétences de lAIEA mais aucune na pu être
    réalisée.
  • Autres mesures contre la prolifération et le
    terrorisme.

24
  • f) Les instruments de lutte contre le terrorisme
  • Rôle particulier de lONU qui encourage la
    conclusion et lapplication des conventions
    internationales déjà signées, qui sinvestit dans
    la lutte contre les réseaux de financement et
    surtout, en légitimant, au nom de lensemble de
    la société internationale, le terrorisme comme
    moyen daction stratégique.
  • Instruments existant/NU 13 conventions
    spécifiques
  • En 2001, Le conseil de sécurité adopte la
    résolution 1373 sous le chapitre VII de la
    Charte, ce qui lui donne une force obligatoire
    pour tout État signataire.
  • Le Conseil de sécurité oblige tout États à
    pénaliser lassistance aux activités terroristes
    et à mettre fin à leurs supports financiers, et
    exige le partage obligatoire des informations sur
    des groupes planifiant des actes terroristes. La
    résolution 1373 exige aussi des États qu'ils
    mettent en place un contrôle strict des
    migrations, notamment en  sécurisant  les
    frontières, etc.

25
  • Projet dune convention nouvelle, globale contre
    le terrorisme
  • Laisse ouverte la question de la définition dune
    politique intégrée, complexe.

26
Section 3  Sécurité internationale, sécurité
humaine
  • A) La sécurité dans le paradigme réaliste
  • La sécurité est synonyme de sécurité nationale.
    Le référent de la sécurité est lEtat. Les
    valeurs centrales quil sagit de préserver sont
    la souveraineté étatique, lindépendance
    nationale, lintégrité territoriale  quant aux
    menaces quun Etat se doit dêtre capable de
    dissuader ou daffronter avec succès, elles
    concernent exclusivement la force armée.
  • B) La régionalisation de la sécurité
  •  complexe de sécurité   un groupe dEtats
    dont les soucis primordiaux de sécurité sont si
    étroitement liés que la sécurité de chacun deux
    ne saurait être séparée de celle des autres 

27
  • C) Lélargissement de la notion
  • La notion de sécurité a été élargie pour prendre
    en compte les dimensions non militaires dune
    sécurité désormais appréhendée sous un angle
    global.
  • La notion de  sécurité humaine .
  • Le référent de la sécurité nest plus lEtat,
    lhumanité toute entière est potentiellement
    sujet de la sécurité. Surtout, la société est
    considérée comme le référent de la sécurité.
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com