ANTIBIOPROPHYLAXIE - PowerPoint PPT Presentation

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ANTIBIOPROPHYLAXIE

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Qui touche la peau, les muqueuses, les tissus situ s au dessus de l'apon vrose ... Ecoulement purulent de l'incision ou du drain. Micro-organisme isol par culture du ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: ANTIBIOPROPHYLAXIE


1
ANTIBIOPROPHYLAXIE
Pr. Ch. RABAUD DU Antibiothérapie Besançon le 4
Mars 2005
2
Différents aspects de lantibioprophylaxie
  • Antibioprophylaxie chirurgicale
  • Antibioprophylaxie en endoscopie
  • Antibioprophylaxie et soins dentaires
  • Antibioprophylaxie en médecine
  • Antibioprophylaxie de lendocardite infectieuses
  • Antibioprophylaxie chez le patient ventilé
  • Antibioprophylaxie chez limmuno-déprimé
  • .

3
PREVENTION DES INFECTIONS DU SITE OPERATOIRE
4
Infections survenant dans les suites dune
intervention
  • Infections de plaie opératoire
  • Infections à distance du site opératoire
  • respiratoires, urinaires, septicémies,
  • cathéters

Intervention
5
  • Infection superficielle de lincision
  • Survenant dans les 30 jours suivant
    lintervention
  • Qui touche la peau, les muqueuses, les tissus
    situés au dessus de laponévrose
  • Avec au moins lun des signes suivants
  • Ecoulement purulent de lincision ou du drain
  • Micro-organisme isolé par culture du liquide
    produit par une plaie fermée ou un prélèvement
    tissulaire
  • Ouverture délibérée de la plaie par le
    chirurgien pour douleur, tuméfaction rougeur ou
    chaleur localisée, (sauf si la culture des
    prélèvements réalisés à louverture est négative)
  • Diagnostic établi par le chirurgien (ou le
    médecin)

6
  • Infection profonde de la plaie opératoire
  • Survenant dans les 30 jours suivant
    lintervention (12 mois si matériel prothétique)
  • Qui touche les tissus mous profonds (au niveau
    et/ou en dessous de laponévrose)
  • Avec au moins lun des signes suivants
  • Ecoulement purulent provenant de la partie
    sous-aponévrotique (drain, )
  • Déhiscence spontanée de la plaie
  • ou Ouverture délibérée de la plaie par le
    chirurgien pour tgt38C ou douleur localisée
    (sauf si culture négative)
  • Abcès (découverte per-opératoire ou
    radiologique)
  • Diagnostic établi par le chirurgien (ou le
    médecin)

7
  • Infection de lorgane, du site ou de lespace
    (séreuse, )
  • Survenant dans les 30 jours suivant
    lintervention (12 mois si matériel prothétique)
  • Qui touche lorgane, du site ou de lespace
    (séreuse, )  ouverts ou manipulés  durant
    lintervention
  • Avec au moins lun des signes suivants
  • Ecoulement purulent provenant de lorgane ()
    (drain, )
  • Micro-organisme isolé par culture dun
    prélèvement de lorgane ()
  • Signes évidents dinfection intéressant lorgane
    () (découverte per-opératoire ou radiologique)
  • Diagnostic établi par le chirurgien (ou le
    médecin)

8
Incidence des infections nosocomialesen chirurgie
"Hôpital propre 1990" NNIS/CDC
1978 Infections "post-op" 3,9 1,6
Infections pulmonaires 1,6 0,8 Infections
urinaires 2,3 1,9 Toutes infections 9,8 4,8

9
Coût des infections du site opératoire ISO
25 des I.N. ? 60 des journées dhospit.
supplémentaires dues aux I.N. (DMS suppl. moyenne
/ ISO 10 jours) ? 40 du coût induit par les
I.N. (1500 - 15000 / ISO)
10
Plaies opératoires agents responsables
EPIIC European prevalence of infection in
intensive care AIRHH Association internationale
pour la recherche en hygiène hospitalière
11
Voies de contamination
  • Contamination pré-opératoire
  • Plaie souillée traumatique
  • Contamination per-opératoire
  • Endogène
  • Exogène mains, phanères, rhinopharynx des
    membres de l'équipe soignante, air ambiant
  • Contamination post-opératoire
  • Drains, pansements

12
Facteurs généraux
  • Malnutrition - obésité - âge extrême
  • Diabète
  • Immunodépression
  • Etat de choc
  • Traitement antibiotique prolongé
  • Hospitalisation pré-opératoire prolongée

13
Facteurs locaux
  • Nécrose tissulaire
  • Sérosité
  • Corps étranger - implant
  • Inoculum bactérien important
  • Mauvaise vascularisation

14
Facteurs opératoires
  • Durée de l'intervention
  • Chronologie de l'acte dans le programme
    opératoire
  • Nombre de personnes dans la salle
  • Expérience de l'opérateur
  • Ré-intervention
  • Contexte d'urgence

15
cf. 100 RECOMMANDATIONS (60- )
La prévention des infections du site opératoire
commence dès la période pré-opératoire (1). A)
La durée du séjour hospitalier avant
lintervention est limitée au maximum et les
explorations pré-opératoires sont réalisées, si
possible, en ambulatoire B) En cas dinfection
(cutanée ou urinaire par exemple), lintervention
est reportée chaque fois que possible sauf si
linfection est le motif réel de lintervention.
Cette infection est traitée préalablement à
lintervention.
16
La prévention période pré-opératoire (2) C)
La préparation de lopéré, selon un protocole
précis, est effectuée sous le contrôle de
linfirmier(ère). Sa réalisation est enregistrée
dans le dossier du patient à laide, par exemple,
dune fiche pré-établie. D) Si nécessaire, la
dépilation de la zone opératoire est réalisée
avec une préférence pour la tondeuse ou pour la
dépilation chimique (un test de sensibilité ayant
été réalisé préalablement, par exemple lors de la
consultation de chirurgie). Le rasage est
proscrit. Dans les cas exceptionnels où le rasoir
est utilisé, le rasage est limité à la zone de
lincision opératoire et est fait le plus près
possible de lintervention avec un savon de la
même gamme que lantiseptique utilisé au bloc
opératoire
17
Comparaison Dépilation/Tonte/Rasage
Seropian, Am J Surg 1971 121 251-4 Alexander,
Arch Surg 1983 118 347-52 C.CLIN Sud Est. ISO
Sud Est Résultats 1999-2001 . Rapport
2001 Labsence de dépilation de la zone
opératoire, comparée à la dépilation, quelle que
soit le méthode, saccompagne des taux dISO les
plus faibles !!! (7 étude dont 3 significatives).
18
La prévention période pré-opératoire (3) E)
Une douche antiseptique est pratiquée la veille
de lintervention, et renouvelée, si possible, le
matin de lintervention. Elle concerne la
totalité du corps (y compris les cheveux), en
utilisant un savon de la même gamme que
lantiseptique utilisé au bloc opératoire (2
douches gt 1 !) F) Le nettoyage et lantisepsie
de la zone de lincision opératoire sont réalisés
avec un savon et un antiseptique de même gamme en
respectant, pour lantiseptique, un temps de
séchage entre deux applications. On peut utiliser
les produits à base de chlorhexidine alcoolique
ou de polyvinylpyrrolidone iodée (ou tout autre
produit defficacité prouvée) en respectant leurs
contre-indications respectives.
19
La prévention période pré-opératoire (4) G) En
chirurgie ambulatoire, il est nécessaire
dadopter une démarche similaire. Une information
des patients concernant notamment la préparation
cutanée (douche, dépilation) est réalisée lors de
la consultation pré-opératoire ou anesthésique
par exemple. Le lavage chirurgical des mains et
la procédures dhabillage sont codifiés et
écrits. () Les matériaux utilisés pour le champ
opératoire et les tenues des opérateurs sont
étudiés par les services acheteurs et
utilisateurs, en référence aux normes existantes,
notamment pour les gants.
20
Lenvironnement du bloc opératoire fait lobjet
dune maintenance rigoureuse. Lobservance des
règles générales dhygiène est primordiale
respect des techniques dentretien concernant le
matériel utilisé (stérilisation ou désinfection
de niveau adapté au risque) et les locaux
(avant,, entre et après les interventions),
respect des tenues vestimentaires et des circuits
établis (personnes, matériel, eau, air, déchets
). Le comportement des personnels joue un rôle
important (éviter les présences inutiles, les
déplacements inopportuns et les bavardages). Il
est recommandé de filtrer et climatiser lair du
bloc opératoire, et dassurer un taux de
renouvellement de lair adapté (chirurgie
orthopédique propre flux laminaire ). Des
contrôles réguliers permettent de vérifier le bon
fonctionnement des installations de traitement de
lair.
21
Concept dasepsie progressiveau bloc opératoire
Zone 0 Zone 1 Zone 2
Zone 3 Zone 4 Zone
5 Incision Equipe Salles
Préparation Circulation Extérieur
opératoire dopérations chirurgiens
Bureau PC du bloc Table
à Pré- instruments
anesthésie Arsenal
stérile
22
CONFERENCE DE CONSENSUS
Société Savante loi 1901
GESTION PRE-OPERATOIRE DU RISQUE INFECTIEUX
5 mars 2004 - Institut Pasteur Paris
QUESTIONS AUX EXPERTS 1 - Quels dépistages
systématiques et quelles stratégies préventives
appliquer pour réduire le risque infectieux ? 2 -
Quelles mesures d hygiène, de désinfection
cutanéo-muqueuse et de décontamination sont
efficaces vis-à-vis du risque infectieux ? 3 -
Quelle organisation pratique et assurance-qualité
mettre en œuvre pour réduire le risque infectieux
?
JURY sous la Présidence de Jean-Pierre MIGNARD
GROUPE BIBLIOGRAPHIQUE piloté par Serge AHO,
Bruno GRANDBASTIEN
23
(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
33
Classe d'Altemeier Risque d'infection au site
opératoire en fonction du type de chirurgie
34
  • I Chirurgie propre / Aseptique propre / clean
  • Taux d'infection Sans antibioprophylaxie
    1-5 Avec antibioprophylaxie lt 1
  • Incision primitivement fermée, non drainée.
  • Pas de traumatisme.
  • Pas d'inflammation.
  • Pas de rupture d'asepsie.
  • Pas d'ouverture de viscère creux
  • (oro-pharynx, T.D., voies génitales ou urinaires).

35
  • II Chirurgie propre contaminée /
    clean-contaminated
  • Taux d'infection Sans antibioprophylaxie 10 à
    20 Avec antibioprophylaxie 7
  • Ouverture d'un viscère creux avec contamination
    minime et absence dinfection en cours au niveau
    de ce viscère (oropharynx, tube digestif haut,
    voies respiratoires, appareil urinaire et
    génital, voies biliaires).
  • Rupture minime d'asepsie.
  • Drainage mécanique.

36
  • III Chirurgie contaminée / contaminated
  • Taux d'infection Sans antibiothérapie 20 à 35
    Avec antibiothérapie 10 à 15
  • Traumatisme ouvert de moins de 4 h.
  • Chirurgie sur appareil urinaire et génital et/ou
    voies biliaires infecté(es).
  • Contamination importante par le contenu digestif.
  • Rupture majeure dasepsie.
  • Intervention en présence dinflammation aiguë.

37
  • IV Chirurgie sale / dirty
  • Taux d'infection Sans antibiothérapie 20-50
    Avec antibiothérapie 10-35
  • Infection bactérienne avec ou sans pus.
  • Traumatisme ouvert datant de plus de 4 h et/ou
    corps étranger et/ou tissus dévitalisés.
  • Contamination fécale.
  • Viscères perforés.

38
Calcul du score NNISS (National Nosocomial
Infections Survey System)
  • Trois facteurs de risque indépendants sont
    retenus
  • Classe ASA 3, 4 ou 5 1 point
  • Classe d'Altemeier 3 ou 4 1 point
  • Durée d'intervention supérieure
    à un temps "T" 1 point

39
Classe ASA(American Society of Anesthesiologists)
  • ASA 1 Patient n'ayant pas d'affection autre
    que celle nécessitant l'acte chirurgical
  • ASA 2 Patient ayant une perturbation modérée
    d'une grande fonction
  • ASA 3 Patient ayant une perturbation
    grave d'une grande fonction
  • ASA 4 Patient ayant un risque vital imminent
  • ASA 5 Patient moribond

40
Durée des actes chirurgicaux au delà de laquelle
le risque d'infection post-opératoire augmente
(d'après le NNISS)
  • Intervention Temps
  • (h)
  • Gastrique 3
  • Cholecystectomie 2
  • Biliaire, hépatique 4
  • Chir. pancréatique 4
  • Grêle 3
  • Appendicectomie 1
  • Colectomie 3
  • Intervention Temps
  • (h)
  • Pontage coronaire 5
  • Cardiaque 5
  • Cardio-vasc. autre 2
  • Vasculaire 3
  • Thoracique 3
  • Laparotomie 2
  • Splénectomie 2

41
Durée des actes chirurgicaux au delà de laquelle
le risque d'infection post-opératoire augmente
(d'après le NNISS)
  • Intervention Temps
  • Chirurgie du rachis 3
  • Crâniotomie 4
  • Dériv. ventriculaire 2
  • Autre neurochir. 2
  • Larynx, pharynx 4
  • Oreille, nez 3
  • Prostatectomie 4
  • Néphrectomie 3
  • autre urologie 2
  • Chir. endocrin. ou opht. 2
  • Intervention Temps
  • Hystérectomie vaginale 2
  • Hystérectomie abdo. 2
  • Césarienne 1
  • Obstétrique autre 1
  • Fracture ouverte 2
  • Prothèse articulaire 3
  • PTH temps centile 75 110
  • PT genou centile 75 130
  • Amputation 1
  • Autre chir. ortho. 2

42
Risque infectieux en fonction du score NNISS
Score NNISS (points) Risque
infectieux () 0 1,5 1 2,6 2 6,8
3 13,0
43
(No Transcript)
44
SURVEILLANCECirculaire de 1995
  • Mise en place dun recueil dindicateurs
    pertinents permettant de juger de lévolution de
    la fréquence des Infections Nosocomiales
  • Surveillance générale de lensemble des services
    comportant au minimum
  • enquête de prévalence
  • surveillance des bactéries multirésistantes

45
SURVEILLANCECirculaire de 1995
  • Stratégie spécifique de surveillance dans les
    services à risque élevé
  • incidence en continu pendant 3 mois au minimum
  • dans les services de réanimation
  • dans les services de chirurgie (plaies
    opératoires)

46
(No Transcript)
47
(No Transcript)
48
(No Transcript)
49
(No Transcript)
50
Recueil des données ISO avant/après la sortie du
patient
225 lits DMS 4.4 - 4.8 j Chir. classes I et II
1995 6045 1996 6992 50 chirurgiens
65.3
68.2
ISO déclarées
Fields, AJIC 199927158-64
51
(No Transcript)
52
Recueil des données ISO avant/après la sortie du
patient
  • Mertens, ICHE 1994 15171-9 Ferraz, AJIC 1995
    23290-4
  • Entre 80 et 85 des ISO sont diagnostiquées dans
    les 3 premières semaines de la surveillance
    post-opératoire
  • Holtz, AJIC 199220206-13 Mangram, AJIC
    19992797-134
  • Diminution régulière de la durée
    dhospitalisation après intervention chirurgicale
    dans les services de chirurgie
  • Augmentation régulière de la proportion dISO
    méconnues après la sortie du patient 12 à 84
    des ISO non diagnostiquées si le patient nest
    pas revu après sa sortie

53
Recueil des données Niveau de formation des
enquêteurs

p 0.0013
p 0.003
Identificat. correcte
p 0.003
p 0.45
Simonds, AJIC 199725202-8
54
Recueil des données Niveau de formation des
enquêteurs
  • Enquêteur plus performant si
  • Formation spécifique à lhygiène
  • Expérience professionnelle dau moins 2 ans dans
    une unité dhygiène
  • ou activité professionnelle temps plein en
    hygiène dans un hôpital dau mois 200 lits,
    affilié à une faculté de médecine

Larson, AJIC 199119259-67
55
Lincidence des ISO est-elle un indicateur de
qualité ?
  • Le suivi de lincidence des ISO doit être un
    moteur de la qualité
  • Indicateur de qualité et outil de comparaison
     externe  ?
  • /- mais à condition
  • dutiliser des définitions standardisées
  • de ne sintéresser quau cas avec un index NNISS
    à 0 ou 1
  • quil ne sagisse pas dintervention de classe
    III ou IV
  • quil ne sagisse pas de patient de classe ASA
    3, 4, ou 5
  • et quune stratification soit réalisée sur les
    autres facteurs de risque non maîtrisables (age,
    terrain sous jacent, ...)
  • (Infections nosocomiales comment interpréter
    les taux ? Lexemple des infections du site
    opératoire. ANAES Mars 2003)

56
Etude de lincidence des ISO Recherche de
 facteurs de risque 
57
(No Transcript)
58
(No Transcript)
59
  • Analyse univariée
  • - Score ASA (p 0.046)
  • - Durée intervention (p 0.01)
  • - Présence au bloc opératoire du chirurgien A (p
    0.049)
  • - Présence au bloc opératoire de lIBODE B (p
    0.007)
  • ? urgence, durée séjour hospitalier
    pré-intervention, provenance, existence d'une
    infection pré-opératoire, Altemeier, salle, ordre
    dans le tableau opératoire, antibioprophylaxie,
    mise en place de matériel en per-opératoire,
    SSPI, Réa, lieu d'hébergement.
  •  
  • Analyse multivariée
  • Présence au bloc opératoire de lIBODE B (OR
    2.78 1.67-19.40),
  • Présence au bloc opératoire du lIA C (OR 2.41
    1.28-11.01)
  • Présence au bloc opératoire du chirurgien A (OR
    2.40 1.29-11.93)

60
ANTIBIOPROPHYLAXIE CHIRURGICALE
61
ANTIBIOPROPHYLAXIE Définition
  • Administration d'antibiotiques
  • Avant la contamination bactérienne potentielle
  • Du fait d'une situation à risque
  • Durant un geste opératoire

62
Garlock et Seeley (Surgery, 1939) injection
pré-op de sulfonilamide réduit lincidence des
infections de paroi après chirurgie
colo-rectale Puis phase euphorique
antibiothérapie à tout va, post opératoire gt
résultats décevants, sélection de
résistance 1955 Altemeier principes de
lantibioprophylaxie raisonnée.
63
Définition
L'antibioprophylaxie a un but précis prévenir
ou réduire en fréquence et en gravité un risque
d'infection hypothétique mais précis, relevant
d'une bactérie (ou groupe de bactéries) définie,
en inhibant la croissance de ces bactéries dès
leur pénétration dans l'organisme, grâce à une
antibiothérapie adaptée à ces bactéries,
prescrite avant la contamination de l'organisme.
64
Principes
  • analyse rétrospective des bactéries à l'origine
    de l'infection que l'on veut prévenir
  • analyse des effets secondaires possibles de
    l'antibiothérapie
  • analyse du rapport coût / efficacité
  • fréquence importante, même si peu grave
  • Justification
  • gravité, même si peu fréquente
  • - De plus, l'antibiotique
  • . sera également choisi en fonction de sa
    concentration au niveau du site de l'infection
    potentielle (tx tissulaire/CMI 90 gt 3)
  • . aura le spectre le plus étroit possible

65
  • Une antibioprophylaxie par voie parentérale est
    indispensable dans deux types de situation.
  • intervention chirurgicales propres (type I) pour
    lesquelles la survenue dune infection a des
    conséquences graves, mettant en jeu le résultat
    fonctionnel de lintervention ou le pronostic
    vital implantation de prothèse en chirurgie
    orthopédique ou vasculaire, chirurgie
    cardio-vasculaire, greffe et transplantation
    dorganes, neurochirurgie.
  • interventions de chirurgie propre contaminée
    (type II) lorsque le risque dinfection est élevé
    tube digestif, appareil génito-urinaire, voies
    biliaires, appareil respiratoire notamment.
  • Les interventions de chirurgie contaminée et sale
    (types III et IV) ne relèvent pas dune
    antibioprophylaxie mais dune antibiothérapie
    curative.

66
Recommandations pour la pratique
del'antibioprophylaxie en chirurgie Actualisation
1999 Actualisation des recommandations issues de
la conférence de consensus de Décembre
1992  Groupe d'experts Coordonnateur C. Martin
(Marseille) F. Andrivon (Paris)
Anesthésie-Réanimation H. Botto (Suresnes)
Chirurgie urologique G. Boulard (Bordeaux)
Anesthésie-Réanimation F.E. Dazza (Paris)
Chirurgie digestive N. Desplaces (Paris)
Microbiologie O. Garraffo (Nice) Pharmacologie F.
Gouin (Marseille) Anesthésie -Réanimation M.
Kitzis (Clichy) Chirurgie vasculaire M.J. Laisne
(Paris) Anesthésie-Réanimation M. Lambert
(Marseille) Pharmacie
Y. Lecomte (Massy) Chirurgie cardiaque A.
Lortat-Jacob (Boulogne) Chirurgie
orthopédique M.H. Nicolas-Chanoine (Boulogne)
Microbiologie T. Pottecher (Strasbourg)
Anesthésie-Réanimation J-L Pourriat (Paris)
Anesthésie-Réanimation M. Revol (Paris) Chirurgie
plastique E. Reyt (Grenoble) Chirurgie ORL B.
Schlemmer (Paris) Réanimation médicale J.P. Stahl
(Grenoble) Maladies infectieuses
67
Principes de lantibioprophylaxie (1)
  • Début de lantibioprophylaxie
  • Stratégie de choix au moment de linduction
    anesthésique. Elle permet des concentrations
    tissulaires dantibiotiques suffisantes dès le
    début de lacte.
  • (Chirurgie osseuse sous garrot
  • gt injecter ATBp suffisamment tôt !)
  • Voie dadministration
  • La voie intraveineuse est la voie optimale pour
    avoir des taux dantibiotiques fiables et
    adéquates pendant lintervention

68
Influence du délai de linjection dantibiotique
par rapport à lincision chirurgicale sur le taux
dinfections post-opératoires (daprès Classen)


Temps Incision Temps après incision
(heures) avant incision
69
Principes de lantibioprophylaxie (2)
  • Doses
  • La dose utilisée est volontiers au niveau des
    doses unitaires curatives les plus fortes (voire
    2x). La tolérance des antibiotiques utilisés dans
    ces conditions (durée brève) est habituellement
    bonne. Si lintervention est longue, le principe
    général est de ré-administrer lantibiotique
    toutes les deux demi-vies à demi dose (si
    ladministration initiale a comporté une dose
    unitaire forte) pendant lintervention.

70
Influence de la concentration tissulaire
dantibiotique sur le risque infectieux
post-opératoire
Infection Taux moyen (mg/l) de
cefalotine dans loreillette oui
6 non 13
  • p lt 0.05
  • 58 de bons résultats si taux tissulaire/CMI90 gt
    3
  • (Seulement 17 de bon résultats si taux
    tissulaire/CMI90 gt 1)

71
Principes de lantibioprophylaxie (3)
  • Durée de lantibioprophylaxie
  • Il ny a pas lieu de débuter ou de poursuivre
    une antibio-prophylaxie en dehors de la période
    per-opératoire, sauf indication précise
    justifiant sa poursuite jusquà 24 heures le plus
    souvent et jamais plus de 48 heures.Il ny a pas
    lieu, même lorsque les drains ou cathéters
    restent en place, de prolonger lantibioprophylaxi
    e, ou de pratiquer des réinjections lors de leur
    ablation.

72
Nécessité de maintenir des taux antibiotiques
jusquà la fermeture
Taux sérique dantibiotique d infection
lors de la fermeture indétectable
27 (3/11) détectable 0.01
(2/175)
p lt 0.05
73
Principes de lantibioprophylaxie (4)
  • Choix de lantibiotique
  • Lantibiotique sélectionné doit être actif sur
    les bactéries les plus fréquemment responsables
    dinfections du site opératoire. Le principe est
    de préférer les antibiotiques ne favorisant pas
    rapidement lémergence de résistances
    bactériennes. Il est souhaitable de choisir des
    antibiotiques non utilisés en curatif dans le
    même service.

74
Principes de lantibioprophylaxie (5)
  • Les protocoles d'antibioprophylaxie sont établis
    localement (chir., anesthésistes, réa.,
    infectiologues, microbio., pharm.) Pour chaque
    cas est précisée la molécule retenue et son
    alternative en cas d'allergie. Les malades à
    risque infectieux élevé font l'objet d'une
    antibioprophylaxie particulière que l'on peut
    dire "personnalisée" (ou "à la carte"). Les
    protocoles sélectionnés doivent être écrits,
    validés puis affichés en salle d'intervention.
  • Lefficacité est régulièrement réévaluée par une
    surveillance des taux d'infections
    postopératoires et des microorganismes
    responsables chez les malades opérés ou non.
  • Le cycling peut être envisagée.

75
Principes de lantibioprophylaxie (6)
  • Généralement, lusage des fluoroquinolones est
    déconseillé en antibioprophylaxie
  • L'usage prophylactique de la vancomycine est
    strictement réservé aux patients - présentant
    une allergie vraie aux céphalosporines
    (rare),- ou colonisés et / ou infectés par
    Staphylocoque doré résistant à la
    méthicilline,- et devant recevoir une
    antibioprophylaxie dirigée contre les
    staphylocoques (Chirurgie propre, classe I)

76
J Merrer et al , RICAI 2003, abstract 107 Intérêt
éventuel dune antibioprophylaxie par vancomycine
1g x 2 en 24 heures, chez les personnes âgées
victimes de fracture du col du fémur, arrivant à
lhôpital pour prise en charge orthopédique (PTH
25) et venant de maison de retraite (taux de
portage 15.6) FG Bert et al, ICAAC 2003 ,
abstract K-1400 Portage de S. aureus est un
facteur de risque dinfection post opératoire à
S. aureus chez les transplantés hépatiques si
portage SAMR risque dinfection est plus
important / (porteurs SAMS) risque dinfection
à SAMr est plus important linfection se
développe généralement plus rapidement (7j/14j)
77
Principes de lantibioprophylaxie (7)
  • Malades présentant un risque infectieux
    particulier
  • Sujets potentiellt colonisés par une flore bact.
    nosocomiale
  • sujets hospitalisés dans des unités à haut
    risque d'acquisition de ce type de flore réa,
    long séjour,
  • patients soumis à une ré-intervention précoce
    pour une cause non infectieuse.
  • gt DEPISTAGE
  • Porteurs d'une cardiopathie congénit. (sauf CIA)
    ou d'une prothèse
  • Si l'ABP pour un site chirurgical donné est
    antinomique avec celle prévue pour la prévention
    de l'endocardite, c'est cette dernière qui doit
    prévaloir.

78
I.P.O.Gynécologie obstétrique
  • Chirurgie propre contaminée flore vaginale
  • "Morbidité fébrile" sans antibioprophylaxie
  • 10 à 78 hystérectomie voie basse
  • 9 à 50 hystérectomie voie haute
  • 18 à 83 césarienne
  • Antibioprophylaxie
  • hystérectomie
  • césarienne après clampage du cordon

79
  • Règles de prescription de
  • lantibiothérapie en obstétrique
  • A doses efficaces
  • diminution de 20 à 30 de la concentration par
    hémodilution
  • diminution de la durée daction par augmentation
    du débit cardiaque
  • ATTENTION à la diffusion fœtale et dans le lait
    maternel

80
Chirurgie gynécologique
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Hystérectomie et Céfazoline 2g Dose unique
    interventions par (CEFACIDAL, KEFZOL)
    voie vaginale Allergie
  • Hystérectomie par Clinda 600 mg Dose unique voie
    abdominale genta 2-3 mg/kg
  • Chirurgie
  • mammaire
  • (Patey
  • Pose de gaines
  • de curithérapie
  • Reconstruction)

81
Chirurgie obstétricale
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Césarienne Céfazoline 2 g après clampage Dose
    unique
  • du cordon ombilical
  • Allergie
  • Clindamycine 600 mg ap clampage Dose unique
  • du cordon ombilical
  • Interruption
  • volontaire Doxycycline 200 mg per os 2 h avant
    et
  • de grossesse 12 h après

82
REVISION UTERINE et DELIVRANCE ARTIFICIELLE RPM
de MOINS de 18 heures et TERME SUP à 37
SA Aucune étude na validé lintérêt de
lantibioprophylaxie
83
I.P.O.Chirurgie digestive
  • Estomac
  • 6 à 25
  • facteurs de risque pH élevé, hémorragie
  • Voies biliaires
  • 40 en cas de biliculture
  • Côlon chirurgie contaminée
  • décontamination digestive pour la chirurgie
    réglée
  • antibioprophylaxie courte

84
Chirurgie digestive
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Chirurgie digestive Céfazoline 2 g préop. Dose
    unique sans ouverture (Protocole (réinjec
    tion si du tube digestif standard) durée
    gt 4 h)
  • gastroduodénale
  • biliaire allergie
  • pancréatique clinda 600 mg 4 heures
  • hépatique genta 2-3 mg/kg Dose unique
  • oesophagienne

85
Chirurgie digestive
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Colorectale Céfotétan 2 g préop. Dose unique
    (APACEF) (réinjection de 1 g si durée gt 3
    h)
  • Appendice non perforé Céfoxitine 2 g préop. Dose
    unique (MEFOXIN) (réinjection 1 g si durée gt
    2 h)
  • Intestin grêle AminoP IB 2 g préop. Dose
    unique (réinjection 1g si durée gt 2 h)
  • Plaie de labdomen Allergie
  • (48 heures) Imidazolé 1 g préop. Dose
    unique
  • genta 2-3 mg/kg Dose unique

86
I.P.O.Chirurgie prostatique
  • Chirurgie propre contaminée
  • En l'absence d'antibioprophylaxie
  • bactériuries 18 à 60 (sonde uréthrale)
  • pyélonéphrites 0,1 à 6
  • bactériémies 17 à 27
  • Prophylaxie
  • dose unique
  • 2e dose à l'ablation de la sonde à discuter

87
Chirurgie urologique (urines stériles)
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Résection endoscopique Céfuroxime 1,5 g préop. 6h
    -gt 0,75 g
  • prostate et
  • tumeurs vésicales Céfamandole 1,5 g préop. 6h
    -gt 0,75 g
  • Traitement endoscopique Allergie
  • des lithiases Nétilmicine 200 mg Dose unique
  • Biopsie transrectale Fluoroquinolone Dose unique
  • de la prostate per os
  • Prostatectomie Pas d'ABP
  • Néphrectomie
  • Litotripsie

88
Chirurgie urologique(urines stériles)
  • Cystectomie
  • voir chirurgie digestive (protocole standard)
  • Urétrotomie et cystoscopie
  • prévention de l'endocardite à entérocoque
  • Chirurgie scrotale et incontinence urinaire
  • pas d'ABP

89
Chirurgie ophtalmologie
  • Acte chirurgical Produits Posologie Durée
  • Implant oculaire Fluoroquinolone Per os D. U.
    de seconde
  • intention
  • Cataracte chez
  • le diabétique
  • Plaie oculaire Fluoroquinolone IV 24 h
    fosfomycine
  • Autres types de chirurgie réglée Pas d'ABP

90
EVALUATION
  • Antibioprophylaxie 20 à 30 du coût
  • des antibiotiques utilisés à lhôpital
  • Evaluation de lintérêt économique
  • de lantibioprophylaxie est difficile à réaliser
  • Générerait un économie de 75 à 350 / acte

91
EVALUATION
  • (Franche-Comté )

92
  • 18 établissements 1 CHU, 10 CHG et 7 PSPH
  • Le nombre total de lits correspondant aux
    établissements représentés était de 4277 et
    variait de 33 à 177 pour les PSPH et de 86 à 1022
    pour les établissements publics.
  • 72 chirurgiens ont participé en collaboration
    avec les anesthésistes.
  • 37 services pratiquant les spécialités de
    chirurgie digestive, chirurgie orthopédique,
    chirurgie vasculaire et chirurgie urologique
    étaient représentés.
  • Linclusion des patients opérés a commencé début
    juillet 2000, et sest poursuivi pour chaque
    équipe chirurgicale sur une période courte
    correspondant à un maximum de 25 patients inclus.

93
  • 687 interventions

94
  • Cause de non conformité Nombre de cas n ()
  • Choix
  • ? spectre élargi 112 (70,89)
  • choix d'une FQ au lieu d'une céphalosporine 16
    (10,13)
  • ? autres cas 41 (25,95)
  • choix d'une C1G à la place d'une autre 8 (5,07)
  • poly antibioprophylaxie 21 (13,29)
  • choix d'une classe d'antibiotiques dont le
    spectre diffère 12 (7,59)
  • Durée
  • ? trop longue (en moy. 3,42 jours/patient) 80
    (87,91)
  • ? trop courte 11 (12,09)

95
(No Transcript)
96
S Gindre et al (Nice), Antibioprophylaxis kits
assessment in surgery, ICAAC 2003 abstract K
1294 Comparaison de deux périodes
successives(2002) 210 patients pas période
97
Guide dévaluation de lantibioprophylaxie en
chirurgie propre application à la prothèse
totale de hanche
  • ANAES Octobre 2000

98
Méthodes d'amélioration de la prescription Mesure
s Créer les conditions les plus propices Mise en
œuvre de l'ATBP par l'équipe organisationnelles
à une administration respectant les anesthésique
au moment de l'induction horaires
dinjection Méthodes Diffusion passive des
conférences de Diffusion des recommandations de
la éducatives consensus SFAR et de leur
réactualisation Diffusion active des
conférences de Organisation de réunions de
formation consensus sur l'ATBP des différents
acteurs (médecins, chirurgiens,
pharmaciens, microbiologistes, infectiologues,
hygiénistes)
99
Méthodes d'amélioration de la prescription Mesure
s Élaboration de procédures écrites
par Rédaction par un groupe de travail
d'un éducatives service consensus local
s'appuyant sur les données de la
littérature Audit de prescription avec
restitution Période régulière d'audit avec
réunion des résultats de service pour discussion
des résultats Méthodes Ordonnance spécifique
Ordonnance pré-imprimée avec le restrictives
protocole d'ATBP du service Arrêt
automatique de prescription
100
Les audits Audit organisationnel Laudit
organisationnel a pour objectif de connaître
lorganisation actuelle dun service pour en
repérer les points forts et les points faibles.
Lorganisation actuelle sera comparée à une
organisation optimale, qui servira de
référence. Cet audit sera réalisé à partir dun
questionnaire standardisé qui contient une série
de questions relatives aux différentes
composantes et dimensions de lorganisation dun
service pour atteindre un objectif précis. Il
sagit habituellement de questions fermées, de
type oui/non. La réponse attendue pour chaque
question est oui , ce qui en facilite
lanalyse et linterprétation. Au total, cet
outil permet de faire un bilan rapide de la
capacité du service à atteindre un objectif,
didentifier les points faibles et de prendre
conscience de leurs éventuelles conséquences. Il
crée une opportunité pour réduire les points
faibles et valoriser les points forts existants.
101
Les audits PROPOSITION DE RÉFÉRENTIEL
DORGANISATION DE LATBP 1- Les responsabilités
et lorganisation sont clairement définies pour
la prescription de lATBP
ladministration au bloc opératoire des ATB
prescrits léventuelle prolongation de
prescription des ATB dans lunité de soins. 2-
Lorganisation de la prise en charge du patient
(consultations ) permet de connaître les risques
spécifiques à chaque patient, éventuellement de
réaliser un dépistage de SARM (Staphylococcus
aureus résistant à la méticilline) avant
lintervention, et dadapter la prescription de
lATBP. 3- Les protocoles dATBP sont élaborés
de façon pluridisciplinaire. Ils tiennent compte
des recommandations nationales et de lécologie
du service. 4- Les protocoles sont validés par
la commission des antibiotiques (ou le comité du
médicament) et le comité de lutte contre les
infections nosocomiales. 5- Les protocoles sont
diffusés et affichés. Les acteurs concernés sont
informés et formés.
102
Les audits PROPOSITION DE RÉFÉRENTIEL
DORGANISATION DE LATBP 6- Il existe une
prescription nominative écrite précisant, en plus
des éléments habituels de prescription, le nom du
ou des ATB, la dose, les réinjections
peropératoires, la durée de traitement. Une
ordonnance pré-imprimée peut être un moyen
facilitant la prescription nominative écrite. 7-
Lorganisation au bloc opératoire permet le
respect des horaires dinjection dATB ( 1 heure
avant lincision). 8- Toutes les données
concernant lATBP sont inscrites sur la feuille
danesthésie (manuelle ou saisie informatique) ou
sur le dossier médical afin dassurer la
traçabilité. 9- Une surveillance en continu des
ISO est réalisée au minimum 3 mois par an,
conformément à la circulaire n 17 davril
1995. 10- Les acteurs de lATBP reçoivent les
informations concernant lécologie microbienne du
service et de létablissement, et les résultats
de la surveillance des ISO. 11- Les pratiques
sont évaluées régulièrement et des mesures
correctives sont mises en œuvre le cas échéant.
103
Les audits Audit de pratique (audit clinique) Une
des principales justifications dun audit des
pratiques (audit clinique) est la présence dune
situation anormale comme une fréquence élevée
daffections iatrogènes. Après la mise en place
dun programme damélioration de la qualité des
soins, une situation stable ou défavorable doit
conduire à réaliser un audit. Celui-ci aura alors
pour objectif de vérifier si les pratiques
proposées dans le programme sont
respectées. Laudit des pratiques ne simprovise
pas, il doit être réalisé avec une méthode
précise et rigoureuse. Pour cela, il faut un
référentiel pertinent. Laudit sera le plus
souvent réalisé par une observation directe des
pratiques, à laide dune grille standardisée
contenant un nombre limité de critères évaluables
et pertinents. Un ou plusieurs auditeurs seront
chargés de la collecte des données. Ils devront
être crédibles, formés, motivés. La recherche
dune qualité optimale des données doit être une
préoccupation partagée par tous les acteurs de
laudit. La proportion dobservations complètes,
exploitables, est un bon indicateur de cette
qualité des données. La présentation de ces
résultats vise à repérer rapidement les écarts
constatés entre ce qui est fait et ce qui devait
être fait daprès le référentiel. Ensuite, il
reste à interpréter ces résultats et à élaborer
un plan daction qui définira les priorités, des
mesures concrètes damélioration et bien sûr un
calendrier de réalisation.
104
1er critère Les opérés programmés pour PTH de
première intention sans antécédent dinfection de
la hanche doivent recevoir une ATBP. Valeur
attendue 100 2e critère Lantibiotique
prescrit et administré est conforme à la
référence céfazoline, céfuroxime ou
céfamandole, vancomycine pour les exceptions
prévues. 3e critère Lantibiotique doit être
injecté par voie intraveineuse au moment de
linduction anesthésique à la dose préconisée.
Une ou plusieurs injections de demidoses doivent
être effectuées toutes les deux demi-vies de
lantibiotique si lintervention nest pas
terminée. 4e critère Lantibiothérapie
nest pas poursuivie au-delà de la durée prévue
sans justification et prescription écrite. La
durée est précisée dans chaque établissement, au
mieux limitée à la durée de lintervention. Elle
ne doit jamais dépasser 48 heures.
105
ANTIBIOPROPHYLAXIE PAR VOIE LOCALE
106
  • Décontamination colorectale par voie orale
  • Irrigation de la plaie opératoire
  • Antibiotique déposé dans la plaie opératoire
  • Lavage de la bouche en chirurgie ORL
  • Injection IV locale en amont dun garrot de
    membre
  • Prothèse vasculaire imprégnée dantibiotique
  • Ciment orthopédique imprégné dantibiotique
  • Bille de méthylacrylate imprégnées dantibiotique
  • Antibiotique délivré par des liposomes
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