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PATHOLOGIE DES GALNDES SURRENALES

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Title: PATHOLOGIE DES GALNDES SURRENALES


1
PATHOLOGIE DES GALNDES SURRENALES
  • Dr Anne-Lise Lecoq
  • Service dEndocrinologie-Diabétologie-Nutrition
  • (Pr M. MARRE)
  • GH Bichat-Claude Bernard)

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LES INSUFFISANCES SURRENALIENNES
  • LENTES Périphérique (Maladie dAddison)
  • Centrale (Corticotrope)
  • AIGUES URGENCES

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La maladie d'ADDISON Insuffisance surrénalienne
lente périphérique
  • Destruction de la surrénale par un processus
    infectieux, tumoral ou auto-immun
  • Le déficit hormonal devient symptomatique quand
    au moins 90 de la glande sont atteints.
  • Cette maladie est caractérisée par sa
    progressivité, sa latence, sa révélation

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SIGNES PHYSIQUES
  • Le signe physique le plus précoce est
    l'acquisition d'une pigmentation de type bronzage
    prédominant aux régions découvertes, sur les
    muqueuses, les plis de flexion, les cicatrices et
    les mamelons.
  • MELANODERMIE

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(No Transcript)
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LA CRISE AIGUE
  • C'est l'évolution naturelle de l'insuffisance
    surrénalienne lente, elle survient plus ou moins
    rapidement
  • favorisée par un stress infection, traumatisme
    Elle peut aussi survenir d'emblée dans des
    formes qui détruisent la surrénale très
    rapidement.

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C'est un patient qui arrive en urgence avec
  • Hypotension et choc par hypovolémie
  • Déshydratation globale pli cutané, bouche
    sèche, yeux cernés
  • Fièvre en dehors de toute infection
  • troubles digestifs, douleurs abdominales qui
    peuvent faire évoquer une urgence chirurgicale
  • Hypoglycémie
  • C'est une URGENCE MEDICALE à traiter au moindre
    doute après avoir fait les prélèvements hormonaux
    et sans attendre leurs résultats

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DIAGNOSTIC POSITIF
  • Secteur glucocorticoïde
  • Cortisol effondré à 8h, ACTH élevé
  • Dans les formes frustes où la sécrétion de
    cortisol reste conservée on s'aidera du test au
    synacthène immédiat qui montrera l'absence de
    riposte surrénalienne à la stimulation par le
    fragment biologiquement actif de l'ACTH.
  • Secteur minéralocorticoïde
  • Aldostérone effondrée,
  • Activité Rénine Plasmatique ou rénine active
    (fragment protéique actif de la rénine) élevée
  • Secteur des androgènes plus anecdotique SDHA basse

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DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
  • TUBERCULOSE SURRENALIENNE
  • RETRACTION CORTICALE

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La tuberculose surrénalienne
  • S'exprime tardivement des années après la
    primoinfection,
  • D'autres localisations sont possibles
    pulmonaires, osseuses.
  • Le bilan consiste à chercher les signes
    d'infection tuberculeuse, celle-ci laisse des
    séquelles à type de calcifications au niveau
    surrénalien
  • Les autres localisations de la tuberculose
    doivent être recherchées poumons, os, arbre
    génito urinaire.
  • Le plus souvent un traitement anti-tuberculeux
    sera proposé, si possible quand le germe aura été
    isolé et caractérisé.

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La rétraction corticale par maladie auto immune
  • C'est actuellement la cause la plus fréquente de
    la maladie d'Addison.
  • Les surrénales sont atrophiques au TDM.
  • On retrouve des associations fréquentes à
    d'autres pathologies auto immunes spécifiques
    d'organes thyroïdites chroniques, diabète de
    type 1, insuffisance ovarienne primaire,
    vitiligo, maladie de Biermer

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Autres étiologies
  • Les tumeurs
  • Les infections en dehors de la tuberculose
    certaines mycoses, le virus HIV peuvent être en
    cause.
  • Les hémorragies bilatérales (thrombose veineuse,
    complication des traitements anticoagulants et
    certaines infections (méningocoques)). Ici
    linsuffisance surrénale est aiguë demblée, sans
    pigmentation.
  • Les formes iatrogènes
  • Après surrénalectomie bilatérale
  • Effets secondaires de traitements anti
    cortisoliques
  • Les formes génétiques lanomalie moléculaire la
    plus connue est l'atteinte d'un enzyme de la
    stéroïdogénèse responsable d'une hyperplasie
    surrénalienne congénitale (bloc en
    21-hydroxylase).

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TRAITEMENT DE LINSUFFISANCE SURRENALE LENTE DE
L'ADULTE
  • Cest un traitement hormonal, substitutif, à vie.
    Une éducation du patient est nécessaire.
  • Posologie chez ladulte
  • Hydrocortisone 20 à 40 mg/j à adapter sur la
    clinique (disparition de lasthénie, contrôle du
    poids, absence de signes de surdosage).
  • Le traitement est réparti en au moins 2
    prises par jour 2/3 le matin, 1/3 à 12 h.
  • Fludrocortisone (substitution minéralocorticoïde)
    50 à 150 µg/j dose minimum permettant de
    normaliser la rénine sans provoquer d'HTA ni
    d'oedèmes ni dhypokaliémie
  • Donner une carte d'Addisonien

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Traitement de linsuffisance surrénalienne aiguë
  • Compenser le déficit hormonal en cortisol par
    voie IV à forte dose
  • Corriger en parallèle la déshydratation,
    l'hypovolémie, le déficit électrolytique,
    lapport hormonal est souvent un pré requis pour
    pouvoir corriger lhypotension
  • Hémisuccinate dhydrocortisone 200mg/j en
    perfusion continue après une dose de charge
  • Perfusion sérum salé physiologique glucose 4 à
    6 l le 1er jour
  • Correction et traitement d'une cause déclenchante
  • Diminution progressive de lhydrocortisone, en
    général de moitié tous les jours quand le stress
    est contrôlé, introduction de la fludrocortisone
    par voie orale, adaptation des perfusions
  • Passage au traitement oral après quelques jours

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Prévention de linsuffisance surrénalienne aiguë
  • Par ladaptation chez laddisonien de la
    posologie de lhydrocortisone au stress
  • en cas de fièvre, traumatisme, extraction
    dentaire doubler ou tripler la dose,
  • passer à une forme injectable en cas
    dintolérance alimentaire,
  • traiter comme une insuffisance surrénale
  • aiguë en cas de stress majeur
  • Manger normalement salé, éviter les diurétiques.

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LES SYNDROMES DHYPERCORTICISME
  • GLUCOCORTICOIDE
  • HYPERCORTISOLISME
  • Syndrome de CUSHING
  • MINERALOCORTICOIDE
  • HYPERALDOSTERONISME
  • Syndrome de CONN (Primaire)

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1. HYPERCORTISOLISME OU SYNDROME DE CUSHING
26
  • LES GLUCOCORTICOIDES
  • Le cortisol / zone fasciculée
  • - Action hyperglycémiante
  • de la gluconéogenèse par les AA
  • - l'utilisation périphérique du glucose
  • assurer le maintien de la glycémie en cas de
    stress
  • Action protéolytique
  • action inhibitrice sur l'activité du tissu
    collagène

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  • Effet immunodépresseur par diminution des
    lymphocytes
  • immunosuppresseur mais favorise les infections
  • Effet anti-inflammatoire et effet
    anti-allergique
  • par diminution de la libération des médiateurs
    proinflammatoires,
  • prostaglandines, interleukines
  • par diminution de la libération des éosinophiles
  • et de lhistamine

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1.1 /Signes cliniques
33
  • Troubles de la répartition des graisses
  • - prise de poids variable, souvent modérée
  • - surcharge adipeuse facio-tronculaire (visage
    arrondi, bouffi, adiposité du tronc)
  • - dépôt graisseux à la base de la nuque bosse
    de bison
  • absence de surcharge adipeuse des bras, des
    jambes
  • Atrophie musculaire
  • - souvent majeure, avec faiblesse musculaire
    (signe du tabouret) et même parfois impossibilité
    de se tenir debout
  • - diminution des fessiers (fesses plates)

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  • Atrophie cutanée
  • - peau fine, fragile
  • vergetures, rosés ou pourpres, larges (gt 1 cm),
    sur l'abdomen, les cuisses, les seins
  • ecchymoses (par fragilité capillaire) au moindre
    traumatisme ou prélèvement veineux
  • Hypertension artérielle
  • modérée ou sévère, résistante aux thérapeutiques
  • Retentissement psychiatrique
  • - euphorie avec parfois délire, manie
  • - syndrome dépressif avec idées suicidaires

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  • Catabolisme osseux
  • - douleurs, surtout rachidiennes
  • - ostéoporose avec tassements vertébraux
  • fractures spontanées
  • Action androgénique du cortisol
  • - folliculite, acné, séborrhée
  • - hirsutisme
  • tendance à l'alopécie avec golfes frontaux
  • Atteinte vasculaire et hématologique
  • - érythrose du visage parfois de l'ensemble du
    corps (par polyglobulie et vasodilatation)

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Anomalies biologiques
  • Intolérance au glucose
  • Polyglobulie, hyperleucocytose
  • Hypokaliémie
  • hypertriglycéridémie

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1.2 Etiologies des hypercorticismes
42
  • - dorigine surrénalienne adénomes,
    carcinomes, hyperplasie des surrénales
  • sécrétion indépendante de lACTH
  • - dorigine hypophysaire sécrétion dACTH en
    excès qui va stimuler la surrénale
  • sécrétion dépendante de lACTH
  • On parle dans ce cas de maladie de Cushing
  • parfois la sécrétion dACTH est dorigine
    tumorale
  • (cancer pulmonaire à petites cellules,
  • tumeurs neuro-endocrines
  • On parle dans ce cas de cushing ectopique ou
    paranéoplasique

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Les moyens du diagnostic
44
Les moyens de diagnostic
  • Dosage de lACTH
  • Bas ACTH indépendant
  • Elevé ACTH dépendant
  • Freinage fort 2mg de DXM toutes les 6h pendant
    2 j gt le CLU doit diminuer dau moins 50.
    Freinage partiel maladie de Cushing. Freinage
    négatif sécrétion ectopique dACTH ou syndrome
    de Cushing ACTH indépendant
  • Test à la métopirone
  • Test au CRH

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(No Transcript)
46
Imagerie
  • Syndrome de Cushing ACTH dépendant IRM
    hypophysaire, scintigraphie à la somatostatine
    marquée
  • Syndrome de Cushing ACTH indépendant TDM ou IRM
    surrénalienne

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Traitement
  • Maladie de Cushing chirurgie par voie
    trans-sphénoïdale, anti-cortisolique de synthèse
    accompagnés dun traitement hormonal substitutif
    par hydrocortisone et fludrocortisone,
    radiothérapie, surrénalectomie bilatérale
  • Tumeur surrénalienne chirurgie /-
    anti-cortisolique de synthèse

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HYPERCOTICISME MINERALOCIRTICOIDE
  • Hyperaldostéronismes Augmentation de la
    sécrétion d'aldostérone pouvant correspondre
  • - à une hypersécrétion autonome (HA primitif)
  • liée à
  • . un adénome
  • . une hyperplasie de la glomérulée
  • - à une cause secondaire (HA secondaire).

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LES MINERALOCORTICOIDES Laldostérone / zone
glomérulée qui seule possède lactivité 18
hydroxylase aldostérone-synthase Certains
précurseurs possèdent également une activité de
minéralocorticoïde (Déoxycorticostérone DOC) et
sont aussi secrétés par la zone fasciculée.
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  • action au niveau du tube rénal distal et du tube
    collecteur ( liaison avec un récepteur
    nucléaire aussi activé par le cortisol et la DOC)
  • réabsorption du sodium et excrétion du potassium
    et des ions H
  • rôle important dans lhoméostasie sodée et
    volumique. mécanisme dadaptation fin qui ne
    porte que sur une faible fraction du sodium
    filtré qui, pour sa plus grande part, est
    réabsorbé au niveau du tube proximal par un
    mécanisme non hormonal.

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Système rénine angiotensine aldostérone
  • Vasoconstriction
  • Prolifération cellulaire
  • rétention Na/H2O
  • activation sympathique
  • Sécrétion ADH

Voie non dépendante de EC(eg, chymase)
Angiotensinogène
AT1
Rénine
Angiotensine I
Angiotensine II
Enzyme de Conversion
AT2
Aldostérone
  • Vasodilation
  • Antiproliferation(kinins)

Toux Angio-edème
fragments Inactifs
? Bradykinine
Vasodilatation
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3.1 signes cliniques
53
  • Hypertension artérielle de degré divers,
  • Kaliémie inférieure à 3.5 mmol/l
  • avec alcalose et kaliurèse conservée.
  • le plus souvent asymptomatique,
  • parfois responsables de signes cliniques
    syndrome
  • polyuro-polydypsique, fatigabilité musculaire,
    paresthésies, voire accès paralytiques,
  • allongement de QT à 'ECG.

54
3.2 étiologies des hyparaldostéronismes primaires
55
Sécrétion tumorale daldostérone adénomes
surrénaliens ou hyperplasie nodulaire bilatérale
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A. L'hyperaldostéronisme primaire
  • 1. Le syndrome de Conn
  • L'étiologie est tumorale par adénome
    corticosurrénalien en régle bénin et de petit
    volume (quelques g) survenant plutôt chez la
    femme entre 30 et 50ans
  • Les signes cliniques comportent
  • - l'HTA, précoce et constante
  • - asthénie musculaire, prédominant aux membres
    inférieurs
  • - pseudo-paralysies paroxystiques parfois
    déclenchés par la prise de diurétiques durant
    quelques heures
  • - crises tétaniques avec paresthésies ou
    contractures des extrémités
  • - entre les accès, signes de Chvosteck ou de
    Trousseau
  • - syndrome polyuro-polydipsique modéré

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Bilan CONN
  • Le bilan biologique s'effectue à distance de
    tout traitement diurétique et d'IEC dans des
    conditions d'apports sodés et potassiques
    normaux.
  • - hypokaliémie et hyperkaliurèse
  • - alcalose hypokaliémique
  • - aldostérone élevée, non stimulable par
    l'orthostatisme (90)
  • - ARP basse, non stimulable par l'orthostatisme

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2) les HA primaires d'origine non tumorale
  • - correspondent à une hyperplasie bilatérale
  • - diagnostic parfois difficile par rapport au
    Conn
  • - stimulation habituelle de l'aldostérone en
    orthostatisme

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B. Les hyperaldostéronismes secondaires
  • 1) avec HTA
  • - Tumeurs rénales à rénine, rares
  • - HTA réno-vasculaire par sténose de l'artère
    rénale
  • - HTA idiopathiques
  • HTA maligne
  • HTA avec diurétiques responsables d'une
    déplétion sodée
  • - HTA et oestro-progestatifs

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B. Les hyperaldostéronismes secondaires
  • 2) sans HTA
  • les syndromes oedémateux
  • maladies rénales tubulopathies, syndrome de
    Bartter
  • - la grossesse

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Traitement
  • 1. le syndrome de Conn
  • exérèse chirurgical de l'adénome
  • l'effet sur l'HTA peut être imparfait
  • 2. l'hyperplasie des surrénales anti-aldostérone
    (spironolactone ou modamide)
  • 3. en cas d'HA 2
  • traitement étiologique
  • à titre symptomatique, spironolactone

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PATHOLOGIE de la MEDULLOSURRENALE
  • PHEOCHROMOCYTOME

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LES CATECHOLAMINES adrénaline
noradrénaline dopamine
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TISSU EFFET RECEPTEUR Coeur Chronotrope,
Inotrope béta 1 Vaisseaux Vasoconstriction
alpha Vasodilatation béta
2 Bronchioles Dilatation béta
2 Adipocytes lipolytique (graisse brune) béta
3
65
2.1 signes cliniques
66
Les manifestation cliniques sont très variables
d'un sujet à l'autre, d'un moment à l'autre.
Elles dépendent aussi du type de secrétion.
La majorité des phéochromocytomes surrénaliens
secrète de l'A et surtout de la NA. Il existe
aussi des sécrétions de dopamine. Les
phéochromocytomes extra-surrénaux secrètent de la
NA.
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  • Symptômes paroxystiques
  • Peuvent être déclenchés par la compression de la
    tumeur
  • Variables dans leur fréquence, leur durée, leur
    intensité
  • - céphalées, palpitations, pâleur, sueurs
    profuses, refroidissement des extrémités
  • - anxiété, tremblements, parfois vomissements,
    troubles visuels, douleurs abdominales ou
    thoraciques
  • au cours de ces accès, la TA élevée.

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  • Symptômes chroniques
  • Par secrétion permanente de la tumeur émaillés de
    symptômes paroxystiques
  • HTA de niveau variable, résistante aux
    traitements habituels, accompagnée parfois
    d'épisodes d'hypotension orthostatique
  • Signes d'hypermétabolisme amaigrissement, train
    fébrile, thermophobie
  • Intolérance au glucose, voire diabète
  • - Hypovolémie par vasoconstriction chronique.

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En l'absence de diagnostic et de traitement, les
patients sont exposés - à des accidents
hypertensifs sévères, - accidents vasculaires
cérébraux, - oedème pulmonaire, - accidents
coronariens, - troubles du rythme, -
cardiomyopathies, - morts subites parfois à
l'occasion d'une anesthésie, d'un accouchement
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DIAGNOSTIC POSITIF
  • Dosages des catécholamines et de leurs
    métabolites
  • au niveau urinaire
  • - élévation des dérivés méthoxylés presque
    constante
  • - élévation des catécholamines urinaires (mais
    faux positifs)
  • au niveau plasmatique
  • - élévation des méthoxyamines plasmatiques de
    haute valeur sémiologique
  • - élévation des catécholamines plasmatiques
  • Signes indirects
  • polyglobulie
  • hyperglycémie

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Diagnostic topographique
  • détection aisée du fait de sa taille en cas de
    localisation surrénalienne
  • échographie abdominale
  • tomodensitométrie
  • Parfois du fait de la possibilité de formes
    multiples, il est utile de réaliser une
    scintigraphie à la MIBG marquée du fait d'une
    captation du produit spécifiquement par les
    cellules adrénergiques

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Traitement
  • Le traitement est en général chirurgical,
  • - l'intérêt d'une préparation médicale (
    alphabloquants qui normalisent la TA par
    vasodilatation et betabloquants qui réduisent la
    tachycardie) est discuté
  • - sous surveillance hémodynamique étroite risque
    de poussée d'HTA lors de la manipulation de la
    tumeur et de collapsus après son ablation.
  • - correction de la volémie
  • en cas d'HTA, alphabloquants,
    alphabetabloquants ou Ca-bloquants
  • Traitement médical
  • en cas de tumeurs malignes ou multiples non
    accessibles à la chirurgie
  • alphabloquants
  • alpha-méthyl paratyrosine
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