Spondylarthrite Ankylosante (SA) - PowerPoint PPT Presentation

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Spondylarthrite Ankylosante (SA)

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Spondylarthrite Ankylosante (SA) Dr Patrick KALFON M decin l giste, m decin du travail Expert pr s les Tribunaux Chef du service de m decine du travail du CH de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Spondylarthrite Ankylosante (SA)


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Spondylarthrite Ankylosante (SA)
  • Dr Patrick KALFON
  • Médecin légiste, médecin du travail
  • Expert près les Tribunaux
  • Chef du service de médecine du travail du CH de
    LAVAL

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S.A. Plan du Cours
  • Introduction Généralités
  • Étiologie Physiopathologie
  • Diagnostic et formes cliniques
  • Diagnostic radiologique
  • Évolution
  • Pronostic
  • Les traitements

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SA Définitions, généralités
  • Cest le plus fréquent des rhumatismes
    inflammatoires chroniques de ladulte après la PR
    (2ième rang derrière la PR)
  • Pelvispondylite rhumatismale (PSR)
  • Très rare évolution vers une invalidité
    importante contrairement à la PR
  • Reconnaissance précoce permet un traitement
    rapide et évite lévolution défavorable vers
    lankylose de larticulation en mauvaise position.

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SA Généralités (suite)
  • Cause de la SA inconnue mais facteurs
    favorisants génétiques et environnementaux
  • Touche essentiellement les sujets masculins
  • (9 hommes pour 1 femme)
  • Débute souvent vers 30 ans, mais parfois début
    dans lenfance (avec douleurs articulaires mal
    étiquetées)

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SA généralités (suite)
  • Fréquence diversement appréciée
  • 1 cas pour 1000 à 2000 habitants
  • Chez les patients porteurs de lantigène HLAb27
    20 vont présenter cette affection

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Étiologie
  • Facteurs génétiques
  • Il existe des familles porteuses de cette
    affection
  • Observation de cette affection chez des jumeaux
    homozygotes (vrais jumeaux)
  • Plusieurs gènes sont associés à la SA
  • Présence fréquente de lAntigène HLA b27

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Étiologie
  • Facteurs denvironnement
  • Plusieurs agents infectieux jouent un rôle
    déclanchant possible
  • Les agents infectieux entraînent une réaction
    inflammatoire dans la synoviale de
    larticulation ARTHRITES
  • Les manifestations articulaires peuvent être
    isolées ou associées à dautres manifestations
    cutanées, digestives,
  • Germes an cause Salmonelles, Shigelles,
    Yersinia, Campylobacter, Uréaplasma, Klebsiella,
    Clamydiae.

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SA Physiopathologie
  • Les cellules inflammatoires (lymphocytes T)
    stimulées par les agents viraux ou bactériens
    vont se mêler au liquide synovial et entretenir
    linflammation qui va abîmer progressivement la
    membrane synoviale articulaire.

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SA Diagnostic, le début
  • Début sous deux formes possibles
  • 80 Début pelvi rachidien avec signes situés dans
    la région lombaire et au niveau du bassin
  • 20 Début par un arthrite des membres.

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SA Atteinte pelvi rachidienne (80)
  • Douleurs lombaires, douleurs du bassin, survenant
    surtout le matin au réveil ou le soir, voire la
    nuit.
  • Douleurs indépendantes des efforts physiques
  • Lombalgies avec possibilité dirradiation
    sciatique ou crurale (difficultés diagnostiques)
  • Arrêt souvent vers le creux poplité
  • Douleurs et irradiations à bascule
  • Raideur rachidienne, dérouillage matinal
  • A lexamen, bonne souplesse du rachis, mais
    douleurs lors de la mobilisation des
    articulations sacro iliaques qui sont les mêmes
    que les douleurs spontanées

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SA Début Arthritique (20)
  • La maladie peut débuter par une arthrite des
    membres
  • Oligoarthrite moins de 4 articulations touchées
    asymétriques ou
  • Monoarthrite touchant les grosses articulations
    Atteinte coxo fémorale très classique et
    inaugurale mais engage le pronostic fonctionnel
    de larticulation, pouvant être source
    dinvalidité

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SA Diagnostic
  • A ce stade le diagnostic repose sur 3 examens
    complémentaires principaux
  • VS, très souvent augmentée à ce stade,
  • Radio des articulations sacro-iliaques Mais
    possible retard des signes radio / aux signes
    cliniques, si pas de signe radio REPETER
    lexamen. Sacro-iléïte (atteinte de linterligne
    articulaire)
  • Recherche de lAg HLA-B27. un résultat négatif ne
    doit pas faire rejeter le diagnostic.

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SA Stade détat
  • Forme rachidienne
  • Douleurs lombaires chroniques, sans facteur
    déclanchant type lumbago
  • Irradiations ascendantes ou descendantes avec
    possibilités de douleurs dorsales ou thoraciques,
    limitation de lamplitude respiratoire,
    rachialgies cervicale, raideur globale du rachis
  • Indice de Schober diminué, ampliation thoracique
    diminuée. Tous ces chiffres seront précisément
    consignés et réétudiés plus tard, leur évolution
    permet de suivre lévolution de la maladie.

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SA Stade détat (suite)
  • Arthrites périphériques
  • Atteintes articulaires proximales inflammatoires,
    épaules, hanches, genoux et plus rarement pieds
  • Rarement atteinte des mains comme la PR
  • Atteintes tendinopériostées talalgies, douleurs
    des chevilles,
  • Manifestations viscérales
  • ŒIL très souvent touché, Uvéite antérieure
    (œil rouge, douloureux, diminution de lAV)
    souvent unilatérale, guérit en quelques semaines
    ou quelques mois.
  • Cette manifestation peut survenir à nimporte
    quel moment de laffection, peut être inaugurale
    de la maladie, elle existe dans 20 des SA
  • Insuffisance respiratoire liée à la rigidité de
    la paroi thoracique , survenue possible de
    fibrose pulmonaire,
  • Manifestations cardiaques classiques avec
    insuffisance aortique, troubles de la conductions
    AV avec un bloc électrique,
  • Manifestations neurologiques avec un syndrome de
    la queue de cheval par arachnöidite

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SA Signes radiologiques au stade détat
  • Déminéralisation des articulations
    sacro-iliaques, interlignes articulaires floues,
  • Érosions et géodes articulaires
  • Parfois disparition complète des interlignes
    articulaires
  • Images de ponts osseux
  • Ossification des ligaments rachidiens
  • Signes datteintes des disques inter vertébraux
    avec ostéophytoses inter vertébrales.

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SA Diagnostic différentiel
  • Maladie infectieuse Tuberculose osseuse
  • Lumbago, discarthrose
  • Polyarthrite rhumatoïde
  • Goutte.

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SA Évolution et Pronostic
  • Évolution intermittente dans 2/3 des cas
  • Possibilité dévolution continue, sans accalmie
  • Évolution parfois sur une dizaine dannées
  • Évolutions suraiguës possibles
  • Aboutissement vers les ankyloses articulaires en
    quelques mois
  • Le pronostic vital nest pas menacé mais
    possibilité dévolution dune insuffisance
    cardiaque ou respiratoire
  • Le pronostic fonctionnel dépend de lévolution de
    cette maladie inflammatoire et du moment de la
    prise en charge.
  • Malheureusement, évolution encore possible vers
    des ankyloses de certaines articulations en
    position vicieuse, Ex Grande cyphose dorsale
  • Le pronostic est fonction du stade du traitement.
    Précocité du traitement, pronostic fonctionnel
    est plutôt relativement bon.

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SA Stratégie thérapeutique
  • Purement symptomatique
  • Vise à limiter les phénomènes inflammatoires
    articulaires
  • Doit prévenir les attitudes en position vicieuse
  • Trois types de traitements complémentaires
  • Traitement médical
  • Traitement de rééducation
  • Traitement chirurgical

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Traitement médical
  • Repos physique et moral indispensable en période
    aiguë
  • AINS (Phénylbutazone 1g/24h) avec protection
    gastrique systématique. Traitement dentretien
    par la suite à doses moindres
  • Corticoïdes (Rarement utilisés car moins
    efficaces que les AINS)
  • TT de fond
  • Salazopyrine efficace sur les arthrites
    périphériques
  • Méthotrexate
  • Produits en général indiqués si échec des
    traitements AINS ou contre indication digestive.

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Traitement fonctionnel KINE
  • Hygiène de vie avec repos nocturne sur un plan
    dur et le plus à plat possible
  • Exercices de posture et de gymnastique qui
    permettent le maintient en rectitude du rachis
  • Exercices en piscine
  • Doivent être pratiqués par la suite tous les
    jours par le patient
  • Kinésithérapie respiratoire
  • Corsets plâtrés et attelles de posture pour
    diminuer les risques de position vicieuse
  • Orthèses plantaires (semelles)

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CHIRURGIE
  • Sadresse aux ankyloses articulaires en mauvaise
    position
  • Hanche Arthroplastie, mais les malades sont
    jeunes, risques infectieux non rares
  • Chirurgie rachidienne rarement indiquée
    ostéotomie du bassin ou du rachis.
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