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Rappels sur l

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D tecteurs IR D tecteurs infrarouge Un d tecteur de rayonnement IR transforme ce rayonnement incident en un signal lectrique. – PowerPoint PPT presentation

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Title: Rappels sur l


1
Rappels sur lInfrarouge

2
Comparaison entre images visible et infrarouge
3
Intérêt de lInfrarouge
  • Principe fondamental
  • Tous les corps émettent du rayonnement thermique
    (Loi de Planck)
  • Deux corps différents placés à la même
    température se distinguent par leur émissivité
  • Caractéristiques naturelles
  • Latmosphère est transparente aux rayonnements IR
    dans trois gammes spectrales
  • Les spectres démission de nombreuses molécules
    sont situés dans lIR

4
Conséquences
  • Dans les systèmes
  • Fonctionnement journuit en mode passif
  • Excellente capacité de détection
  • Bonne résolution spatiale
  • Discrétion
  • Dans les mesures
  • Capacité de mesure et de contrôle sans contact
    (Thermographie)
  • Existence de phénomènes à une longueur donde
    donnée ( Analyse de gaz)

5
Le corps noir
  • Un corps noir est un objet capable dabsorber
    totalement tout rayonnement incident, quelque
    soit sa longueur d onde. Il existe deux
    réalisations pratiques du corps noir
  • La cavité presque entièrement fermée,
  • Le revêtement absorbant parfait.

6
La loi de PLANCK
  • Lémission spectrale du corps noir est décrite
    par la loi de PLANCK établie à partir de
    considérations thermodynamiques statistiques
  • dR(?,T) 2 ? h c2 ?-5 (En W/m².µm)
  • d ? exp hc - 1
  • ?kT
  • Ou encore sous forme dun flux de photons en
    divisant par lénergie du photon hc/?
  • d?(?,T) 2 ? c ?-4 (En
    photons/s.m².µm)
  • d ? exp hc - 1
  • ?kT

7
Emittance du CN dans une bande
Emittance spectrale
?2
?
dR(?,T) d ? d ?
?1
Longueur donde
?1
?2
8
Tableau de valeurs
9
La chaîne radiométrique
  • Chaîne radiométrique ensemble des phénomènes
    qui se produisent depuis lémission par la source
    de rayonnement jusquà labsorption par le
    récepteur.
  • Flux cest la valeur instantanée dun débit de
    rayonnement, il sexprime en W. Il peut sagir du
    débit émis par une source, transporté par un
    faisceau, ou reçu par un récepteur. Le flux se
    conserve lors de la propagation dans les milieux
    homogènes non absorbants.

10
Détecteurs IR

11
Détecteurs infrarouge
  • Un détecteur de rayonnement IR transforme ce
    rayonnement incident en un signal électrique. On
    distingue deux types de détecteurs
  • Les détecteurs thermiques qui ne sont sensibles
    quà lénergie du rayonnement
  • Les détecteurs quantiques qui transforment les
    photons incidents en charges électriques

12
Types de détecteurs
  • Détecteurs de flux
  • Ils suivent les variations temporelles du
    rayonnement incident
  • Ils intègrent spatialement le rayonnement sur
    leur surface sensible
  • Ce sont des détecteurs individuels ou les
    éléments de petites mosaïques
  • Détecteurs dimagerie
  • Ils intègrent pendant une durée dimage ou une
    fraction de celle-ci (temps de pose) le
    rayonnement incident et délivre un échantillon à
    la cadence image
  • Ils intègrent spatialement le rayonnement sur
    leur surface sensible
  • Ce sont les éléments dune rétine

13
Réponse dun détecteur
  • On appelle réponse dun détecteur le rapport
    entre la grandeur de sortie, courant I ou tension
    V, et le flux énergétique incident F
  • RI I/F (en A/ W) ou RV V/F (en V/ W)
  • Pour un détecteur quantique, on parle de
    rendement quantique nombre moyen de charges ou
    de paires de charges créée par photon reçu
  • ? ltNchargesgt/ltNphotonsgt (?lt1)

14
Définitions de NEP et D
  • On appelle puissance équivalente au bruit notée
    NEP, la puissance du flux signal incident sur le
    détecteur de surface Ad qui donne un rapport
    signal sur bruit unité observé à la fréquence de
    mesure f dans une bande passante ?f.
  • On appelle détectivité spécifique D, la grandeur
    normalisée par lexpression
  • (en W-1.cm.Hz 1/2)

15
Détectivités pic et corps noir
  • En rayonnement monochromatique, on peut donner
    une valeur de détectivité pour chaque longueur
    donde. La détectivité est souvent donnée pour la
    longueur donde du maximum de réponse du
    détecteur ?pic
  • En rayonnement total corps noir à la température
    T dans une bande spectrale donnée la détectivité
    ne dépend que de cette température et de la bande
    spectrale

16
Relation entre détectivités pic et corps noir
  • Le détecteur voit un corps noir à la température
    TCN avec une étendue géométrique G

17
Détectivité limite ou  BLIP 
  • Un détecteur IR voit toujours un fond ambiant à
    la température T, dans un angle solide ?v. (Pour
    un détecteur refroidi cet angle est limité par un
    diaphragme froid, pour les détecteurs non
    refroidis cet angle solide est égal à 4 ?.)
  • On appelle détectivité limite ou  BLIP  la
    valeur obtenue en considérant que la seule source
    de bruit est la fluctuation du fond ambiant.
  • BLIP Background limited Infrared Detector

18
Largeur de la bande spectrale
  • En labsence de filtre, cest la bande définie
    par la réponse spectrale du détecteur r(?)
  • En présence dun filtre, cest sa transmission T
    (?) qui détermine la bande. (On remplace dans les
    expressions précédentes r(?) par r(?).T (?) ou
    ?(?) par ?(?).T (?) )
  • Attention les transmissions sont souvent données
    en fonction du nombre donde 1/ ?.

19
Bruit des détecteurs
  • Bruit des détecteurs quantiques
  • Le bruit blanc provenant des mécanismes de
    génération et de recombinaison des charges créées
    par les photons incidents ou par la température
    du détecteur.
  • Le bruit thermique de la résistance du détecteur,
    cest aussi un bruit blanc.
  • Le bruit en 1/f dû aux imperfections
    technologiques et à la polarisation du détecteur.
  • Bruit des détecteurs thermiques
  • Les fluctuations déchanges thermiques entre le
    détecteur et lenvironnement ambiant

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Expressions des différents bruits des détecteurs
  • Bruits dans une photodiode
  • Bruit de courant de fond
  • Bruit de courant dobscurité
  • Bruit de la résistance shunt
  • Bruit en 1/f
  • Bruit dun photoconducteur
  • Bruit de la résistance
  • Bruit de génération/recombinaison
  • Bruit en 1/f
  • Bruit dun détecteur thermique

21
Température et émissivité du fond
  • Du point de vue photométrique, l idéal est le
    corps noir, attention cependant à ce que la
    température soit bien contrôlée!
  • Regarder les objets dun laboratoire ou un vrai
    corps noir étendu peut se traduire par une
    variation de quelques dizaines de sur le flux.
  • Attention aussi à labsorption et donc lémission
    par le gaz carbonique dans les bandes étroites
    autour de 4,3 µm

22
Pourquoi refroidir un détecteur Infrarouge?
  • Pour réduire linfluence du fond ambiant
    diaphragme froid
  • Pour réduire la génération thermique dans les
    semi-conducteurs à faible gap
  • On place le détecteur IR dans un cryostat pour
    réduire son bruit et augmenter sa détectivité

23
Besoins en cryogénie des détecteurs IR
  • Fonctionnement à température ambiante
  • Détecteurs visibles ou proche IR
  • Détecteurs thermiques
  • Fonctionnement à température intermédiaire 200 à
    250K
  • Certains détecteurs 3- 5 µm (PC)
  • Fonctionnement à 77K (Azote liquide)
  • La très grande majorité des détecteurs
    performants en 3-5µm et 8-12µm
  • Fonctionnement à très basse température ( 4 à
    30K)
  • Certains détecteurs à longueur donde de coupure
    élevée (?lt12µm)
  • Applications spatiales à faible flux de fond

24
Angle de vue du fond ambiant (1)
  • Langle de vue du fond ambiant est délimité par
    le diaphragme froid.
  • Sans ce diaphragme, le détecteur voit le
    rayonnement émis dans tout le 1/2 espace situé
    devant lui. Des rayonnements parasites réfléchis
    ou diffusés peuvent sajouter.
  • Pour une barrette de détecteurs ou une matrice,
    les détecteurs de la périphérie et du centre
    nont pas le même angle de vue géométrique ni le
    même éclairement à cause du cosinus de langle
    que fait laxe du faisceau avec la normale à la
    surface du détecteur.

25
Angle de vue de fond ambiant (2)
26
Types de détecteurs infrarouge
  • Détecteurs thermiques
  • Les radiations IR incidentes élèvent la
    température du détecteur et modifie ainsi une
    caractéristique physique de celui ci
  • Bolomètre, variation de conductivité
  • Pyro-électrique, modification de la polarisation
    électrique
  • Thermo-voltaïque, apparition dune tension
  • Thermo-pneumatique, effet mécanique dû à la
    dilatation dun gaz
  • Détecteurs quantiques
  • Les photons IR dénergie suffisant créent des
    porteurs dans le matériau selon quatre processus
  • Absorption intrinsèque
  • Absorption extrinsèque
  • Photo émission par un métal
  • Puits quantiques
  • Trois modes dutilisation des porteurs
  • Photoconducteurs, variation de résistance
  • Photovoltaïque, apparition dune tension ou
    génération dun courant
  • Photomagnétoélectrique, apparition dune tension

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Réponse dune photodiode à un rayonnement
monochromatique (1)
  • A chaque longueur donde ? est associée une
    valeur du rendement quantique ?(?). Le courant
    élémentaire di(?) délivré par la photodiode en
    réponse au rayonnement monochromatique reçu Fr(?)
    de largeur spectrale d? est
  • q est la charge de lélectron, hc/ ? lénergie
    des photons

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Réponse dune photodiode à un rayonnement
monochromatique (2)
  • Pour calculer la réponse RI(?), de la
    photodiode, il nous faut calculer le flux
    énergétique élémentaire reçu par le détecteur
    émis par un corps noir à la température T dans la
    bande d?, vu sous angle solide ?S
  • soit
  • On appellera réponse normalisée r(?) R(?)/
    R(?pic.),

29
Réponse spectrale dune photodiode (3)
r(?)
1
0,5
?
0
?pic
?cut on
?cut off
30
Mesure du rendement quantique
  • Connaissant la réponse du détecteur R(?pic), on
    peut calculer le rendement quantique par la
    formule
  • Avec hc/q 1,25 la formule devient

31
Réponse polychromatique dune photodiode (1)
  • Pour un rayonnement polychromatique occupant la
    bande ?1,?2, lexpression du courant élémentaire
    doit être intégrée sur cette gamme spectrale

32
Réponse polychromatique dune photodiode (2)
  • Pour calculer la réponse RI(T,?1,?2), de la
    photodiode, il nous faut calculer le flux
    énergétique reçu par le
  • détecteur
  • soit

33
Flux de fond ambiant incident sur un détecteur et
courant (1)
  • Le flux de fond incident Fbg sexprime en
    fonction de la luminance du fond L(Tbg,?1,?2), de
    l angle solide de vue ?v et de la surface Ad
  • Doù le courant de fond I (Tbg) RI(Tbg)
    .L(Tbg,?1,?2), daprès les relations précédentes

34
Flux de fond ambiant incident sur un détecteur et
courant (2)
  • Le courant dépend des paramètres suivants
  • Surface sensible du détecteur
  • Rendement quantique dans la bande spectrale
  • Largeur de la bande spectrale
  • Angle de vue du fond ambiant
  • Température et émissivité du fond

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Rendement quantique
  • Il dépend de la longueur donde par le
    coefficient dabsorption du matériau et la
    recombinaison en surface
  • ? gt ?c, pas dabsorption, ?(?) 0
  • ? lt ?c, absorption totale, ?(?) lt1 car une
    partie des photons sont réfléchis par la surface
    et une partie des porteurs créés en surface par
    les rayonnements aux courtes longueurs dondes se
    recombinent avant d atteindre la jonction.

36
Caractéristiques des détecteurs IR, Détectivité
37
Barrettes et matrices de détecteurs infrarouge
  • Un seul détecteur nest généralement pas
    suffisant pour répondre aux besoins,
    laugmentation du nombre déléments sensibles
    pose les problèmes suivants
  • Nombre de sorties du cryostat, les pertes
    thermiques augmentent avec ce nombre
  • Coût des préamplificateurs et des chaînes de
    traitement des signaux
  • Conclusion il faut multiplexer!

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Multiplexage Pour multiplexer les signaux il
faut au préalable les avoir amplifiés, filtrés
puis échantillonnés et bloqués (EB) pendant une
période à lintérieure de laquelle les
échantillons sont placés successivement.
EB
Filtre
Av
Det 1
Det 2
EB
Filtre
Av
Signal Vidéo
Mux
EB
Filtre
Av
Det i
EB
Filtre
Av
Det n
39
Multiplexage dans le plan focal
  • Pour effectuer les fonctions nécessaires au
    multiplexage dans le plan focal il faut que le
    signal à multiplexer soit intégré pendant le
    temps de pose T . Le détecteur de flux associé à
    cet élément intégrateur devient un détecteur
    dimagerie.
  • Un intégrateur remplit les fonction
    damplification, de filtrage passe bas et de
    blocage, le signal échantillonné est
  • S(t) est le signal délivré par le détecteur, un
    courant ou une tension.

40
Détecteur dimagerie FPA et ROIC
  • On appellera une barrette ou une matrice de
    détecteurs dimagerie FPA ( Focal Plane Array)
  • Le circuit électronique qui permet, dans le plan
    focal, deffectuer lintégration et le
    multiplexage des signaux issus des détecteurs de
    flux sappelle ROIC (Read Out Integrated Circuit)
  • Dans le visible, les détecteurs et le ROIC sont
    en silicium, on peut combiner les deux sur la
    même puce.
  • En IR, les matériaux détecteurs sont différents
    du silicium et il nest généralement pas possible
    de combiner les deux sur la même puce. Il devient
    nécessaire dhybrider deux puces.

41
Spécifications du ROIC et performances système
Performance du ROIC Influence système Commentaires
Bruit en Nbre de Charges Sensibilité Minimun pour S/B
Puissance dissipée Temps de mise en froid, poids, durée de vie Par lintermédiaire des spécif. du cryogénérateur
Dynamique Signal max. à saturation Perte de signal
Diaphonie FTM du système Entre éléments
Réponse en fréquence FTM du système Rémanence
Impédance dentrèe Linéarité , bruit Changement de point de fonctionnement
Reproductibilité de la linéarité Calibration Bruit spatial fixe
Gain Sensibilité Au dessus du plancher de bruit du système
Impédance de sortie Sensibilité , MTF EMC, diaphonie
42
Principe des circuits ROIC
  • Circuit dentrée détecteur quantique
  • Organisation d un TDI CCD
  • Circuit dentrée détecteur bolométrique
  • Organisation des matrices (snap shot et rolling)
  • Temps dintégration et limites actuelles
  • Comment augmenter le temps dintégration?
  • Conséquences

43
Technologies des FPA
  • Problématique
  • Détection et traitement sont séparés (matrice de
    détection et ROIC silicium)
  • Hybridation (connecter chaque pixel IR à une
    cellule dentrée du ROIC)
  • Fonctionnement à basse température
  • Conséquences
  • Éclairement face arrière
  • Dilation différentielle

44
CAMERAS THERMIQUES

45
Applications de limagerie thermique
COMMUNAUTÉ APPLICATIONS APPLICATIONS
Militaire Reconnaissance, navigation, pilotage de nuit, acquisition de cibles, tir Reconnaissance, navigation, pilotage de nuit, acquisition de cibles, tir
Commercial Civil Police, pompier, garde frontière
Commercial Environnement Mesure de pollution, ressources naturelles, réduction dénergie
Commercial Industrie Maintenance, contrôle de processus de fabrication, tests non destructifs
Commercial Médical Thermographie,
46
Spécifications de besoins
DOMAINE DE CONCEPTION MILITAIRE COMMERCIAL
Stabilisation de visée Nécessaire En général inutile
Traitement dimage Spécifique de lapplication (Détection, reconnaissance automatique de cibles) Options commandées par un menu
Résolution Résolution de cible à longue distance ou détail dans un grand champ de vue La distance permet de sadapter
Temps de traitement Temps réel Temps réel, pas toujours nécessaire
Signature de la cible et sensibilité A la limite de la perception, faible NETD En général le contraste est suffisant, NETD pas dominant
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Modélisation des systèmes
Contenu de la scène - Caractéristiques de la
cible - Caractéristiques du fond - Mouvements
- Textures
Transmission atmosphérique - Brume -
Brouillard - Pluie - Poussières
Expérience de l'observateur - Entraînement -
Fatigue - Charge de travail
Qualité d'image
Visualisation - Luminance - Contraste -
Distance de l'observateur
Performances du système - Résolution -
Sensibilité - Bruit - Fonction de transfert
Divers - Illumination ambiante - Bruit -
Vibrations
48
Systèmes dimagerie IR
  • Matrice fixe 3ème A balayage 1 ère et 2
    ème
  • génération génération

49
Fonctionnement dune camera thermique
  • Focalisation dans le plan du ou des détecteurs de
    limage de la scène par une optique IR
  • Analyse du champ total par balayage un ou deux
    axes du champ élémentaire vu par le (ou les)
    détecteurs
  • Ou échantillonnage par les éléments dune matrice
    de détecteurs
  • Une caméra se caractérise par
  • Son domaine spectral (3-5 µm ou 8-12 µm)
  • La configuration des détecteurs
  • Le principe de balayage
  • Et en termes de performances par
  • Lécart de température équivalent au bruit ou
    NETD
  • La résolution spatiale et son évolution avec la
    fréquence spatiale (MRTD)

50
Visualisation de la scène par une caméra thermique
  • Une caméra thermique visualise les objets grâce à
  • Leur contraste thermique par rapport au fond
    (bande 8-12 µm)
  • La combinaison entre leur contraste thermique et
    la réflexion solaire (de jour) en bande 3-5 µm
  • Conséquences
  • Les images  8-12 µm  de jour et de nuit sont
    très semblables
  • Les images  3-5 µm  de jour sont sensibles à la
    présence du soleil

51
Luminances du CN intégrées dans les différentes
bandes
52
Variations de luminances avec ?T intégrées dans
les différentes bandes
53
Équation du flux incident sur le détecteur
(Source étendue)
  • Le flux ?? reçu par le détecteur sexprime à
    partir de la luminance spectrale du corps noir
    L?(T) de la surface élémentaire découpée sur la
    cible par le cône de résolution du détecteur
    dangle solide ?r et de langle solide sous
    lequel loptique collectrice est vue depuis la
    source
  • ?? ?a ?o L? ?rR2 ?Do2/4R2 ?a ?o L?
    Ad?Do2/4F2
  • ?a et ?o sont respectivement la transmission de
    latmosphère sur la distance R et de loptique

54
Systèmes à balayage
  • Le temps de passage dune cible ponctuelle dans
    langle solide de vue dun élément détecteur,
    appelé  dwell time  ? est une caractéristique
    des systèmes à balayage
  • ? ? / Vb
  • Vb est la vitesse de balayage en mrd/s et ? a/F
    la résolution angulaire du détecteur en mrd.
  • La forme du signal analogique en tenant compte
    de la dimension de la tache optique au cours du
    balayage est une impulsion de largeur à mi
    hauteur égale à ? .

55
Différentes configurations de balayage
56
Efficacité de balayage
Temps
période totale
  • Lefficacité de balayage est définie comme le
    rapport entre la durée de la partie utile du
    balayage et la période totale on parle
  • Defficacité de balayage ligne
  • Defficacité de balayage trame
  • Defficacité de balayage totale (produit des 2)

57
Compatibilité entre balayage IR et visualisation
  • Visualisation par DEL même balayage mécanique
  • Visualisation par monitor TV
  • Balayages IR ou du monitor adaptés
  • Reprise visu DEL par caméra TV (E-O Mux)
  • Mémoire dimage

58
Générations de Systèmes dimagerie IR 1/2
  • 2 ème Génération
  • Barrettes avec ou sans TDI avec un à quelques
    milliers déléments
  • Multiplexage dans le plan focal. ROIC à base de
    CCD
  • Balayage parallèle avec entralacement
  • Bande 8-12 microns
  • Optiques plus fermées F lt3
  • Machines cryogéniques moins puissantes
  • Traitements numériques
  • Visualisation sur écran
  • 1ère Génération
  • Petit nombre de détecteurs lt150
  • Balayage série ou série /parallèle avec ou sans
    TDI
  • Pré-amplificateurs analogiques
  • Traitement du signal analogique
  • Bande 8-12 microns
  • Optiques ouvertes F lt2
  • Machines cryogéniques puissantes gt1 W
  • Visualisation par LED (E/O MUX) ou écran avec
    conversion de standard

59
Imagerie IR à visu par LED(E-O MUX)
60
Imagerie IR à multiplexage électronique
61
Principe du  TDI 
N détecteurs
Det
Det
Det
Det
Balayage
PA
PA
PA
PA
Addition N entrées
Retard ?
Retard 2?
Retard 3?
  • TDI Time delay integration ou accumulation avec
    retard
  • Analyse successive du même élément de la scène
    par les N détecteurs dune ligne
  • Recalage des signaux à laide de lignes à retard
  • Addition des signaux en provenance des N
    détecteurs

62
Avantages du TDI
  • Rapport signal à bruit amélioré dun
    facteur (pour N lt8)
  • Les détecteurs équivalents lorsquil y a
    plusieurs lignes de TDI sont plus homogènes entre
    eux en termes de réponse et de détectivité
  • La présence dun détecteur  mort  dans une
    ligne nentraine pas de ligne noire dans limage
  • Bien que les sensibilités théoriques avec N
    détecteurs TDI et un balayage série ou N éléments
    sans TDI et un balayage parallèle soient les
    mêmes, en présence de bruit en 1/f la solution
    TDI est la meilleure
  • Le TDI fût utilisé de façon avantageuse dans la
    première génération avec les détecteurs
    photoconducteurs (PC) puis avec le SPRITE (
    Signal Processing in The Element).
  • La deuxième génération a profité de la
    technologie CCD pour intégrer facilement le TDI
    dans le ROIC.

63
Échantillonnage et détecteurs IR
  • Dans le plan focal du système optique, limage de
    la scène est échantillonnée spatialement dans une
    ou deux directions, selon le mode de balayage
    utilisé et la nature discrète des éléments
    détecteurs.
  • Dans un système à balayage, le signal de chaque
    détecteur est échantillonné électroniquement en
    relation avec la vitesse de balayage.
    Léchantillonnage spatial et léchantillonnage
    temporel sont dépendant lun de lautre dans la
    direction du balayage.
  • Dans un système matriciel, le temps de pose et la
    cadence de lecture seront les deux paramètres
    définissant léchantillonnage temporel.

64
Calibration pourquoi? comment? Limites
  • Pourquoi calibrer les détecteurs?
  • Comment effectuer la calibration?
  • Calibration un point
  • Calibration deux points
  • Calibration multipoints
  • Précautions à prendre
  • Bruit spatial fixe résiduel
  • Causes de dérive et limitations

65
Calibration Pourquoi calibrer les détecteurs?
  • La réponse et le niveau continu de chaque élément
    détecteur sont différents,le signal sécrit
  • Sij Rij ?ij Oij
  • Rij est la réponse de lélément ij
  • ?ij est le flux incident sur lélément ij
  • Oij est le niveau continu de lélément ij
  • Seul ?ij est variable avec le temps si limage
    bouge, Rij et Oij sont les deux paramètres du
    bruit spatial fixe

66
Calibration Comment effectuer la calibration?
  • Calibration un point Les détecteurs regardent
    un fond uniforme à une seule température T1, les
    niveaux continus sont corrigés mais il faut avoir
    une table de gains mesuré en usine
  • Calibration deux points Les détecteurs
    regardent successivement des fonds uniformes à
    deux températures T1 et T2. Les réponses Sij1 et
    Sij2 servent de référence pour la calibration
  • Calibration multipoints On utilise plus de deux
    températures pour les fonds de référence.

67
Calibration deux points
  • Sur les fonds de référence les signaux sont
  • Sij1 Rij ?ij(T1) Oij
  • Sij2 Rij ?ij(T2) Oij
  • Le signal corrigé sécrit
  • Sijc AijSij Bij
  • Aij et Bij sont respectivement les éléments de la
    matrice de gain et de la matrice doffset. Ils
    sont déterminés à partir des signaux Sij1 et Sij2
    et de leur valeurs moyennes spatiales lt Sij1gt et
    lt Sij2gt doù finalement

68
CalibrationPrécautions à prendre
  • Le bruit du signal corrigé est augmenté du bruit
    des signaux servant au calcul et de limprécision
    des calculs, deux précautions sont à prendre
  • Le bruit des signaux de référence doit être plus
    faible que celui de la mesure, on moyennera
    plusieurs trames prises sur les fonds de
    référence
  • La précision de calcul sera choisie telle que la
    troncature soit inférieure au LSB du signal
    mesuré.
  • En pratique on prend au moins 64 trames et on
    effectue les calculs sur 16 bits

69
Calibration Bruit spatial fixe résiduel
70
Calibration Causes de dérive et limitations
  • Modification de loffset par
  • La température du plan froid, le courant
    dobscurité du détecteur varie avec la
    température
  • La variation des flux parasites par la
    température de la caméra et de son optique
  • Les dérives de la polarisation fournie par les
    circuits électroniques de commande
  • Modification du gain par
  • Léclairement (non linéarité du détecteur et des
    circuits de lecture)

71
Temps de pose limite
  • La technologie des ROIC limite les temps de pose
    par lintermédiaire de la dynamique des circuits
    analogiques (au maximum 80dB) et de la quantité
    de charges que lon peut stocker environ 30
    millions de charges pour une cellule au pas de 30
    µm.(On prend la moitié pour le fond ambiant)
  • Seule la conversion A/N au niveau de chaque pixel
    permettra de dépasser ces limites
  • Le temps de pose est déterminé en fonction des
    flux, donc des gammes de longueur donde, de la
    largeur spectrale, de langle de vue et du
    rendement quantique.

Variation de T avec F et ?
72
Mosaïques IR disponibles commercialement
73
Éclairement équivalent au bruit NEI (1)
  • Définition Cest la différence déclairement
    produit par deux sources étendues qui donnent un
    rapport signal sur bruit  vidéo  égal à un.
  • Remarque On suppose quil ny a pas dinfluence
    de la transmission atmosphérique, cest àdire que
    les sources sont au niveau de la pupille. Le
    bruit est le bruit RMS mesuré dans la bande
    passante utile de léquipement
  • Moyen de mesure Électrique

74
Éclairement équivalent au bruit NEI (2)
  • Expression
  • Détecteur
  • Surface sensible Ad
  • Détectivité dans la bande spectrale D
  • Optique
  • Transmission ?opt
  • Surface de la pupille Aopt
  • Exploitation du signal
  • Bande passante équivalente de bruit ?f

75
Éclairement équivalent au bruit NEI (3)
  • Éclairement de la pupille E
  • Puissance reçue par le détecteur
  • S/B P/NEP
  • Rapport S/B1, la puissance reçue par le
    détecteur est NEP et léclairement de la pupille
    est NEI doù

76
Différence de température équivalente au bruit
NETD (1)
  • Définition Cest la différence de température
    de deux corps noirs étendus qui donnent un
    rapport signal sur bruit  vidéo  égal à un.
  • Remarque On suppose quil ny a pas dinfluence
    de la transmission atmosphérique, cest àdire que
    les sources sont au niveau de la pupille. Le
    bruit est le bruit RMS mesuré dans la bande
    passante utile de léquipement
  • Moyen de mesure Électrique et corps noir
    différentiel

77
Différence de température équivalente au bruit
NETD (2)
  • Expression
  • Détecteur
  • Surface sensible Ad
  • Détectivité dans la bande spectrale D(?) .
  • Si TDI, multiplier par N1/2
  • Optique
  • Transmission ?opt
  • Nombre douverture F
  • Exploitation du signal
  • Bande passante équivalente de bruit ?f

78
Différence de température équivalente au bruit
NETD (4)
  • Lélément de la cible ?S à la température Tb ?T
    présente un
  • écart de luminance par rapport au fond
  • Loptique reçoit une différence de flux

79
Différence de température équivalente au bruit
NETD (5)
  • Le flux reçu par le détecteur à chaque longueur
    donde pour une bande spectrale élémentaire d?
    est
  • Le signal du détecteur sexprime sous la forme
  • La puissance équivalente au bruit sexprime par
  • Lorsque SNEP, ?Tb NETD doù
  • On remplace ensuite et
  • pour obtenir NETD.

80
Différence de température équivalente au bruit
NETD (6)
  • Expression limite pour une caméra à matrice fixe
    de détecteurs quantiques
  • Nmax Quantité de charge maximale stockable dans
    la capacité du ROIC
  • C?T Contraste thermique dans la bande spectrale
    considérée

81
Contrastes
82
Différence de température perçue équivalente au
bruit NETP
  • Définition Cest la différence de température
    de deux corps noirs étendus que lœil peut
    discerner sur lécran de visualisation.
  • Remarque On suppose quil ny a pas dinfluence
    de la transmission atmosphérique, cest à dire
    que les sources sont au niveau de la
    pupille.Tient compte de lintégration de lœil
  • Moyen de mesure Opérateur sur visu et corps
    noir différentiel
  • Expression
  • Ti temps dintégration de lœil
  • ?i Fréquence image
  • Sp(0) Seuil de S/B
  • r taux de recouvrement entre lignes

83
Différence de température minimale résolvable
MRTD(?) (1)
  • Définition Cest la plus petite différence de
    température entre les barres dune mire à la
    fréquence spatiale ? que lœil peut discerner
    sur lécran de visualisation de la caméra.
  • Remarque On suppose quil ny a pas dinfluence
    de la transmission atmosphérique, cest à dire
    que les sources sont au niveau de la pupille.
  • Tient compte de lintégration spatiale et
    temporelle de lœil
  • Moyens de mesure
  • Opérateur sur visu
  • Mire de température

84
Différence de température minimale résolvable
MRTD(?) (2)
  • Expression
  • Ti temps dintégration de lœil
  • ?i Fréquence image
  • Sp(?) Seuil de S/B tel que lobservateur ait
    une probabilité de 50 de reconnaître la mire à
    la fréquence spatiale ?
  • r taux de recouvrement entre lignes
  • MTF(?) est la fonction de transfert de modulation
    de tout léquipement, visualisation comprise

85
Critères pour déterminer les performances
(Johnson)
Cible Nombre de cycles dans la plus petite dimension pour Nombre de cycles dans la plus petite dimension pour Nombre de cycles dans la plus petite dimension pour
Cible Détecter à 50 Reconnaître à 50 Identifier à 50
Camion 0,9 4,5 8,0
Char 0,75 3,5 7,0
Chenillette 1 4,0 5,0
Jeep 1,2 4,5 5,5
Command car 1,2 4,3 5,5
Soldat 1,5 3,8 8
Canon de 105 1 4,8 6
Moyenne 1,0 ? 0,25 4,0 ? 0,8 6,4 ? 1,5
86
Méthodes graphiques
  1. A partir de lécart de température par rapport au
    fond ?T0 et de latténuation atmosphérique ?? (en
    Km-1) on détermine la courbe de température
    apparente ?T en fonction de la distance D (en km)
    par la formule
  2. On prend la plus petite dimension angulaire de la
    cible à la distance D pour graduer la courbe
    précédente en fréquences spatiales à partir du
    nombre de cycles nécessaires (voir critères de
    Johnson)
  3. On prend lintersection de cette courbe avec la
    courbe de MRTD pour déterminer la fréquence
    spatiale et la distance pour lesquels lécart de
    température apparente est égale à lécart de
    température de seuil

87
Variation de lécart de température apparent
88
Caractérisation dune caméra thermique
89
Détermination de la portée
90
Bibliographie
  • The Infrared Electro-Optical Systems Handbook
  • Vol 3 William D. Rogatto Electro-Optical
    components
  • ISBN 0-8194-1072-1 SPIE Press
  • Vol 4 Michael C. Dudzik Electro-Optical Systems
  • Design, Analysis, and Testing ISBN
    0-8194-1072-1 SPIE Press
  • Vol 5Stephen B.Campana Passive Electro-Optical
    Systems ISBN 0-8194-1072-1 SPIE Press
  • Testing and Evaluation of Infrared Imaging
    Systems Gerard C. Holst JCD Publishing
  • Electro-Optical Imaging System Performance
    Gerard C. Holst JCD Publishing
  • La Thermographie Infrarouge G. Gaussorgues
    Lavoisier Technique et Documentation
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