Title: VARIATIONS SUR LES
1VARIATIONS SUR LES ÉTOILES VARIABLES
- Commission de cosmologie de la SAF
- 1er Décembre 2007
- Par Jean-Pierre MARTIN jpm_at_planetastronomy.com
- ASSOCIATION DASTRONOMIE VÉGA PLAISIR 78370
http//www.planetastronomy.com
2PLAN
- Introduction
- La lumière des étoiles
- Les étoiles variables extrinsèques
- Les étoiles variables intrinsèques
- Remarque ce nest quune brève introduction au
phénomène des étoiles variables et non pas un
recueil technique de toutes ces étoiles.
3PLUSIEURS CLASSES
- Étoile variable étoile dont la luminosité varie
relativement rapidement! - Il y a principalement deux grandes classes
détoiles variables - Les étoiles variables extrinsèques ou
géométriques dont la variation de luminosité est
provoquée par un système d'étoiles doubles. - Les étoiles variables intrinsèques qui peuvent
être pulsantes ou cataclysmiques, dont la
variation de luminosité, résulte de processus
physiques au sein de l'étoile (par exemple des
pulsations ).
4CLASSIFICATION
RR Lyrae CéphéidesLongue périodeIrrégulières
Tauri
Type I et II
PULSANTES
Mira
INTRINSÈQUES(phénomènes internes)
Novæ nainesNovaeSuper NovæWolf Rayet
ÉRUPTIVES/CATACLYSMIQUES
ÉTOILES VARIABLES
BINAIRES ÀÉCLIPSE
EXTRINSÈQUES(phénomènes externes)
TRANSIT PLANÉTAIRE
JPM 2007
5POURQUOI LES ÉTOILES VARIABLES SONT IMPORTANTES
- Parmi les différents types détoiles variables
- Binaires à éclipses calcul des masses, ainsi
que les rayons respectifs des composantes, en
utilisant les lois de Newton. - Étoiles à transit planétaire domaine de la
recherche actuelle en pleine explosion, qui a
pour but, à long terme, de répondre à la question
de lexistence de la vie dans lUnivers. - Variables pulsantes observation déterminante au
cours de lhistoire de lastronomie et importante
de nos jours, pour la mesure des distances dans
lunivers. - Les céphéides possèdent une relation
période-luminosité caractéristique. Mesurer
leur période de pulsation permet dobtenir leur
magnitude absolue, qui au moyen dune formule la
reliant à la magnitude apparente, donne la
distance de létoile. - Donc il faut étudier la lumière des étoiles, une
des seules informations disponibles.
6LA LUMIÈRE DES ÉTOILES
- La lumière est le seul messager de ces corps
lointains. - Pour cela on va étudier leur spectre, c'est à
dire la classification des émissions lumineuses
en fonction de chaque fréquence leur spectre va
devenir leur empreinte digitale!!! - Cela va permettre aussi une classification des
étoiles en fonction du type de lumière. - On voit ici le spectre du Soleil
7- Ces lignes montrent que certaines longueurs
donde sont absorbées par les gaz de latmosphère
solaire - Cest Kirchhoff et Bunsen (celui qui a du bec!)
qui ont expliqué le pourquoi en étudiant le
spectre de différents corps brûlant dans un bec
(Ex Sodium 5890 Å jaune à faire dans sa
cuisine sur le gaz) - Les lignes émises par le soleil sont les mêmes
que celles émises par des gaz chauffés - Par contre lorsque de la lumière passe au travers
de ce même gaz, le spectre produit des lignes
dabsorption similaires voir figure
8LES DIFFÉRENTS TYPES
9(No Transcript)
10Les transitions dans latome dHydrogène
- Latome dH ne peut émettre ou absorber que des
quantités déterminées dénergie correspondant à
certains changements de niveau bien particuliers. - Certains sont dans le visible (raies Balmer)
ERA University
11ÉMISSION OU ABSORPTION SONT COMPLÉMENTAIRES
H
émission
absorption
12La même chose en énergie
ERA University
13IL FAUT SE SOUVENIR QUE POUR H
- La raie Ha est égale à 6563 Å soit656.3 nm
(visible) - Pourquoi lHydrogène est-il si important?
- Car lUnivers est composé en majorité dHydrogène
- On retrouve sa signature dans toutes les étoiles
14- Raies ADN de lobjet étudié, par exemple
- Si on observe les raies de la série Balmer de
l'hydrogène dans le spectre d'une étoile, cela
signifie qu'il y a très certainement de
l'hydrogène dans cette étoile. - (réciproque fausse!)
- Le spectre de raies d'une étoile, ou de tout
autre astre, nous renseigne donc sur les divers
éléments chimiques présents dans cet astre
15LE SPECTRE ÉLECTROMAGNÉTIQUE
16NOTRE GALAXIE EN FONCTION DES LONGUEURS DONDE
l
ÉNERGIE
17BLACK IS BLACK
- On définit en physique un corps parfait qui émet
des rayonnements le corps noirblack body en
anglais - Cest par exemple une enceinte fermée portée à
une certaine température et percée dun petit
trou qui laisse passer les radiations - PLANCK a démontré que les radiations émises
dépendaient de la température
18DONC COULEUR TEMPÉRATURE
19ATTENTION
- En astronomie, attention, les couleurs cest
linverse de la plomberie!! - Le BLEU cest CHAUD (et jeune)Ex Rigel
(20.000K) - Le ROUGE cest FROID (et vieux)Ex Bételgeuse
(3000K) - Le Soleil (6000K) émet son max dans le vert là où
lœil a son max de sensibilité, mais la quantité
de lumière émise dans toutes les fréquences est
suffisante pour quon le voit jaune
20LA TEMPÉRATURE EST DANS LE SPECTRE
T
21TOUT CECI A DONNÉ DES IDÉES À CERTAINS
- Classer les étoiles en fonction de leur couleur
et de leur température - Cest Hertzsprung et Russel qui les premiers
indépendamment lun de lautre ont eu cette idée,
- Depuis on lappelle le diagramme HR
- Il est FONDAMENTAL pour létude des étoiles
22H-R
- Classification des étoiles en fonction de leurs
couleur/ température - La plupart des étoiles 72 H25He 3 reste
O B A F G K M
23Forte masse
M ? ? P ?? T ? ? Fusion rapide? Luminosité ??
vie courte
Faible masse
- Destin des étoiles fonction de leur masse
initiale
24- En plaçant une étoile dans ce diagramme, on a une
indication sur son état évolutif ainsi que sur
son âge. - Le nombre détoiles qui se trouvent dans chaque
région du diagramme est proportionnel au temps
que chaque étoile y passe au cours de sa vie
ainsi quà la distribution initiale des masses. - Ce diagramme permet donc lélaboration ou la
confirmation de modèles évolutifs cest loutil
de base de létude de lévolution stellaire
25- C'est un diagramme température (en horizontal)
luminosité (en vertical), où notre Soleil occupe
la place centrale en référence avec 1 pour la
luminosité et 5500K pour sa température de
surface. - La plupart des étoiles (90) se placent sur le
grand serpent traversant tout le graphe, appelé
la séquence principale. - Une étoile pendant toute sa vie va consommer de
l'Hydrogène. - À la fin de sa vie, lorsque H est épuisé, le
destin des étoiles dépend de leur masse. - Une étoile de faible masse (comme le
Soleil) va passer par l'étape géante rouge, puis
naine blanche - Une étoile massive va elle devenir une
Super Nova.
26DONC LE SPECTRE CARACTÉRISE LÉTOILE
- Oui mais, attention, tout bouge
- Les étoiles et galaxies séloignent de nous pour
la plupart mais certaines se rapprochent de nous
(par exemple M31 fonce vers nous à 200km/s)
donnant naissance au phénomène de - Décalage de fréquence due à leffet Doppler
- Analysons ce phénomène brièvement
27LE DÉCALAGE DU SPECTRE
28DONCÉtudier le spectre dune étoile ou dune
galaxie cest
- Déterminer sa composition (en partie)
- Déterminer sa température et donc le type
détoile de la courbe HR - Déterminer sa vitesse par rapport à nous et donc
en gros sa distance car plus elles vont vite plus
elle sont loin (loi de Hubble)
29- OBAFGKM
- Oh Be A Fine Girl Kiss Me.
30- Oh Be A Fine Girl Kiss Me
T
31VIE ET MORT DES ÉTOILES
32Masse
33LES ÉTOILES VARIABLES
34REPRENONS LA CLASSIFICATION
- Les étoiles variables dites géométriques
(extrinsèques) (non traité ici, on nen dira que
quelques mots) - Les binaires à éclipses
- Les étoiles à transit planétaire
- Les étoiles variables intrinsèques
- Les variables pulsantes
- Les variables éruptives
35LES ÉTOILES BINAIRES À ÉCLIPSES
- Étoiles binaires dont la variation déclat au
cours du temps est due à des paramètres
géométriques, cest-à-dire respectivement à des
éclipses successives de deux étoiles tournant
lune autour de lautre, ou à un transit de
planète devant une étoile Les éclipses ou le
transit provoquant à intervalle régulier une
diminution de léclat du couple, la différence
principale réside dans la baisse dintensité
lumineuse relative. - Les étoiles binaires à éclipses font partie des
étoiles doubles, cest-à-dire des étoiles étant
assez proches pour avoir une influence
gravitationnelle lune sur lautre - Ne font pas partie de l'objet de cette
présentation
36- Exemple Sirius A et B vues par Hubble
- Ou Algol etc..
37LES ÉTOILES À TRANSIT PLANÉTAIRE
- On peut dire que les étoiles à transit sont une
sous catégorie des binaires à éclipses. Ce sont
aussi des paramètres géométriques qui produisent
les variations de leur courbe de luminosité. - La seule différence est que ce ne sont pas deux
étoiles qui tournent lune autour de lautre,
mais une étoile et une planète. La baisse
dintensité relative sera beaucoup plus faible
lors dun transit planétaire, au point quil
nexiste que très peu détoiles à planètes dont
on peut détecter les transits photométriquement - Sujet qui est traité dans les exoplanètes.
38- Exemple de sonde utilisant cette méthode Corot
39LES ÉTOILES VARIABLES INTRINSÈQUES
- Les variables intrinsèques sont des étoiles dont
léclat intrinsèque varie au cours du temps suite
à un phénomène physique. - Deux forces en présence, pression radiative
(du gaz de l'étoile qui tend à faire gonfler
létoile), et gravitation, qui tend à la
comprimer. - Certaines étoiles trouvent leur équilibre,
dautres pas, comme les étoiles variables - La périodicité de la variation déclat est
souvent très régulière. - Différents types.
40- Utilisons une analogie.
- Une casserole/faitout pleine d'eau est mise sur
le feu. - On pose un couvercle lourd dessus. Au moment où
on le dépose, la pression à l'intérieur de la
casserole est égale à la pression extérieure. - Le couvercle est comme l'atmosphère opaque de
létoile, en empêchant l'évacuation de l'énergie
le gaz est analogue aux réactions nucléaires du
cœur de l'étoile. - Leau arrive à ébullition, la pression augmente à
l'intérieur. Tant que celle-ci est inférieure au
poids du couvercle, la casserole restera fermée
et la vapeur ne pourra pas s'en échapper. - La pression augmente de plus en plus, à un moment
elle est suffisante pour contre balancer le poids
du couvercle. - Le couvercle se soulève, la pression chute
brutalement, le couvercle retombe, la pression
dans la casserole est à nouveau égale à la
pression extérieure. - Le cycle recommence.
41(No Transcript)
42LES VARIABLES PULSANTES OU CÉPHÉIDES
- Certaines Étoiles se dilatent et se contractent
menant à une variation de luminosité. (La
première étoile variable que l'on découvrit fut
une géante rouge appelée Mira Ceti, en 1596) - La première étoile connue des temps modernes ,
était située dans la constellation de Céphée
(époux de Cassiopée, père dAndromède dans la
mythologie), a donné son nom aux Étoiles
présentant les mêmes caractéristiques. - Les Céphéides ont une variation caractéristique
et régulière, où laugmentation de brillance se
fait très rapidement par rapport au déclin, avec
des périodes allant de 1 à 60 jours. - La variation du rayon dune Céphéide typique est
de 10-20, la luminosité émise a une fluctuation
denviron une magnitude ces étoiles présentent
en outre des variations de température et de type
spectral.
43- Ces variables pulsantes ont une enveloppe de gaz
constituée par de lHélium partiellement ionisé
et par des électrons. - Cette ionisation augmente lorsque lÉtoile
devenant géante rouge se contracte, et devient
opaque aux radiations émises. - Le rayonnement stocké exerce à un moment donné
une pression suffisante pour pouvoir repousser
les couches extérieures de létoile celles-ci
vont alors se refroidir et devenir moins opaques,
permettant au rayonnement emmagasiné de
séchapper. Puis létoile va se contracter à
nouveau et un autre cycle de dilatation et de
contraction va commencer. - Les cycles de pulsation vont se poursuivre tant
que les conditions nécessaires à lintérieur de
létoile seront favorables. - On peut établir, pour chaque type de variable
pulsante, une relation entre la période et la
luminosité de létoile.
44- Le phénomène de pulsation des Céphéides
He ioniséOpacité diminue Le rayonnement séchappe
He ioniséGrande opacité
He ioniséGrande opacité
45- La lumière qu'on reçoit de létoile étant
proportionnelle à la surface, et celle-ci variant
avec la période, il est normal que la luminosité
varie avec la période - La durée de vie d'une Céphéide dans cet état
d'oscillation est de l'ordre de quelques millions
d'années. - La plupart des étoiles entre 3 et 15 masses
solaires passent par la phase Céphéides. Les
étoiles les plus massives ont les périodes les
plus longues ayant un rayon plus important,
elles mettent plus de temps à se dilater.
46HENRIETTA ET LES CÉPHÉIDES
- Henrietta Leavitt était une jeune astronome
américaine du début du XXème siècle qui
s'intéressait aux étoiles variables des nuages de
Magellan (pourquoi pas!!). - Elle était sourde et avait du mal à se faire sa
place dans un monde machiste - Elle se tourne vers les étoiles
- On lui donne un job de femme , étudier la
magnitude des étoiles sur les plaques photo de
lObservatoire de Harvard (Cambridge, Mass) - Elle remarqua qu'une classe d'étoiles avait une
magnitude variable dans le temps, bref elles
pulsaient. - Comme les premières étoiles de ce type furent
découvertes dans la constellation de Céphée
(entre le Cygne et Cassiopée), on appela ce genre
d'étoiles variables des Céphéides. - Elle découvrit plus de 2000 étoiles variables au
cours de sa carrière!
47- Charles Pickering (de Harvard) Harem!!
48- Or notre Henrietta s'aperçut que dans ce nuage de
Magellan, il y avait des Céphéides qui
changeaient de magnitude apparente
périodiquement, elles passaient de 7 à 4,6 en 5
jours et 8 heures (voir figure). - Plus la période était longue, plus l'éclat était
important et donc plus la magnitude était faible. - Elle les classa par période croissante, et
remarqua que les luminosités augmentaient
également. Or comme toutes ces étoiles se
trouvaient dans la même galaxie, on pouvait les
considérer comme étant globalement à la même
distance. - La luminosité nétait donc liée quà la période.
- Cétait une INTUITION GÉNIALE elle trouva donc
une relation directe entre la magnitude apparente
et la période de variation la magnitude
apparente (du max de luminosité par exemple) ou
la luminosité apparente était linéaire avec le
log de la période. - En effet supposons que l'on observe deux
Céphéides qui ont une période qui diffèrent d'un
rapport 2 par exemple, la luminosité de celle qui
a la période la plus longue est approx. 2,5 fois
plus lumineuse que celle de période la plus
courte. Comme il est très facile de mesurer la
période de ces étoiles variables, on peut ainsi
déterminer la distance de galaxies lointaines (en
relatif)
49- Par exemple, la luminosité moyenne des Céphéides
est de - 1000 fois celle du Soleil pour une période de
quelques jours et de - 10 000 fois cette valeur pour une période de
plusieurs semaines. - C'est cette relation qui fait des Céphéides l'un
des outils de base de l'astrophysique en tant
quélément pour apprécier les distances.
50RAPPEL MAGNITUDES
- Hipparque, l'astronome Grec du IIème siècle av JC
avait effectué le classement d'un millier
d'étoiles visibles en six catégories, qu'il
appelait première magnitude pour les plus
brillantes et 6ème magnitude pour les moins
brillantes. - Le terme magnitude est resté et on a pris
l'habitude d'utiliser ce classement, en fait on
appelle ce terme la MAGNITUDE APPARENTE (ou
VISUELLE), car c'est ce que l'on voit, c'est
l'intensité lumineuse mesurée, ce n'est pas
l'intensité lumineuse émise. - On s'aperçut que le classement originel couvrait
approximativement une variation de luminosité
d'un facteur 100 pour 5 intervalles de classes.
Si donc une étoile de première magnitude avait
une luminosité de 1, une étoile de magnitude 6
avait une luminosité de 1/100. - Par définition un écart de une magnitude
correspond à une différence de luminosité de 2,5
(en fait 2,512 car 2,512 5 100) - Que l'on peut écrire en termes mathématiques de
la façon suivante pour deux étoiles de magnitude
m1 et m2 et de luminosité L1 et L2 (les log
sont en base 10) - m1 m2 2,512 log(L2/L1)
51- La MAGNITUDE ABSOLUE est la magnitude apparente
CONVENTIONNELLE d'une étoile si sa distance était
de 10 parsec (pourquoi 10? log10 1 donc plus
facile dans les formules). Si d est sa distance
en parsec, son éclat apparent serait de (d/10)2 ,
on peut donc écrire si M est la magnitude absolue
et d'après la formule précédente - m -2,5logL C
- et pour la magnitude absolue (qui est aussi une
magnitude apparente particulière ) - M -2,5log L (d/10)2 C on peut ainsi
éliminer C - m M 5 log10d - 5 d en parsec
- Qu'apprend on de cette formule, la magnitude est
liée à la distance, si on connaît la distance et
la magnitude apparente, on connaît la magnitude
absolue, si on connaît la magnitude apparente et
la magnitude absolue, on connaît la distance. - Revenons à nos Céphéides.
52- Plus la période est faible, plus la luminosité
est faible - Les céphéides sont des étoiles très lumineuses et
peuvent ainsi servir de chandelle standard pour
la mesure de distances dans l'Univers. - Le phénomène physique étant le même pour toutes
les Céphéides, la période donne une indication de
léclat absolu! - La période donne l'éclat intrinsèque de létoile
observée qui, comparé à la magnitude apparente de
létoile, permet de déterminer sa distance
53(No Transcript)
54?
?
- Magnitude absolue M a b log10P
- Les coefficients a et b doivent être déterminés
b est la pente de la courbe déterminée par les
mesures mais a (l'ordonnée à l'origine) est
inconnue. - Cette courbe permet en fait calculer LA DISTANCE
RELATIVE ENTRE DEUX CÉPHÉIDES, en faisant la
supposition que toutes les Céphéides de l'Univers
ont la même luminosité intrinsèque.
55- Par exemple, si deux Céphéides ont la même
période mais que A est 4 fois plus brillante que
B, cela veut dire que A est deux fois plus près
que B. - Mais nous n'avons toujours pas de distance
absolue. - Il nous faudrait UNE SEULE Céphéide de distance
connue pour étalonner la courbe (déterminer le
coefficient a) - Et alors? Et alors?
56SHAPLEY EST ARRIVÉ
- Donc si on arrivait à mesurer la distance d'une
seule Céphéide (Calibration de notre courbe) on
aurait une échelle pour étalonner l'Univers, car
on trouve des Céphéides partout et elles sont
très brillantes (10.000 fois notre soleil en
moyenne). - Malheureusement, il n'y en a pas dans notre
voisinage pour être mesurée par parallaxe et de
toutes façons c'est une méthode extrêmement
imprécise pour les objets très lointains, mais il
n'y a rien d'autre. - La plus proche est Polaris et elle est très loin
aussi.
57- Harlow Shapley, un jeune astronome va nous aider
en fait, il est devenu astronome par hasard, il
voulait être journaliste, mais l'école où il
devait y apprendre son futur métier n'était pas
fini de construire, il s'inscrivit alors aux
cours d'astronomie qu'il choisit au hasard dans
la liste des cours. Il devint astronome quelques
années plus tard au célèbre Mont Wilson. - Shapley donc en 1917, utilisa les informations de
Henrietta et mit au point une méthode s'inspirant
des parallaxes statistiques (non expliquée ici,
car un peu "complexe", basée sur la combinaison
de mouvement propre d'étoiles par rapport au
Soleil et sur l'effet Doppler).
58- Cette méthode proche de la méthode des parallaxes
séculaires lui permet de déterminer la distance
d'étoiles variables de notre Galaxie similaires
aux Céphéides (RR Lyrae). - Il put ainsi étalonner la courbe relative en
courbe de magnitude absolue fonction de la
période. (voir figure) - En d'autres mots, les Céphéides devenaient ainsi
DES ÉTALONS DE LUMIÈRE. - On put ainsi calculer la distance les nuages de
Magellan 50.000 parsecs approx puis la distance
à Andromède 2MAL .
59APPLICATION
- Il suffisait donc de mesurer la distance d'une de
ces Céphéides pour obtenir une relation générale
liant leur période et leur luminosité absolue, et
mieux encore de déterminer la distance de
n'importe quelle autre Céphéide, où qu'elle soit.
- Dans une galaxie lointaine, nous observons une
Céphéide. - Nous pouvons mesurer la période de variation P.
Nous pouvons mesurer la magnitude apparente m
(par exemple au moment du maximum). Avec P nous
pouvons déduire la magnitude absolue M a.logP
b (a et b étant deux constantes obtenues par
l'étude des Céphéides dans notre Galaxie). - Ayant m et M nous calculons le module de distance
m - M qui nous donne accès à la distance, puisque
m - M 5 logd - 5, quand d est exprimé en
parsecs.
60- Mais ce n'était pas un long fleuve tranquille
il y avait deux classes de Céphéides et des
erreurs s'étaient glissées dans les calculs de
Shapleybref, c'est une autre histoire qui
nécessiterait plus de temps. - En fait après beaucoup de tâtonnements, on montra
que la courbe des magnitudes avait la forme
suivante - M -1,4 2,8 log10P
- Notre ami Shapley fut aussi célèbre pour ses
études des amas globulaires et il fut le premier
à déterminer la forme de notre Galaxie et à
imaginer que le Soleil n'était pas au centre de
la Galaxie (complexe anthropomorphique!). - La méthode Leavitt-Shapley permit de mesurer des
distances énormes jusqu'à approximativement 100
Millions d'années lumière.
61DEUX TYPES DE CÉPHÉIDES
- Il y avait en fait deux types de Céphéides
- Type I classiques jeunes étoiles (pop I) à
forte métallicité de luminosité très forte (delta
Céphée) de période moyenne de 5 à 10 jours. - Type II étoiles plus vieilles (pop II) de
métallicité plus faible et de période moyenne 10
à 30 jours. (Ex W Virginis) - Leurs courbes de luminosité sont différentes
62(No Transcript)
63- Les céphéides sont principalement situées sur la
bande d'instabilité de la courbe HR
64 65- La plus brillante et la plus proche Polaris!!
- 430 années lumière
- Variation très faible
66ET POUR COMPLIQUER LE TOUT
- Il y a aussi la catégorie RR Lyrae, plus vieilles
que les Céphéides - Plus petites que les Céphéides (masse plus faible
que le Soleil) elles émettent moins de luminosité
et ont une période plus courte (inférieure à un
ou deux jours généralement). - On les trouve dans les vieux amas détoiles les
amas globulaires. (population II) - Ce sont aussi des chandelles standard. (portée
plus limitée)
67LES RR-LYRAE
- Étoiles variables de période courte (un ou deux
jours maxi) appartenant à la population II
(vieille) - Faible masse (inférieure au Soleil) mais plus
vieilles et plus chaudes. Plus forte densité que
les Céphéides. - Elles brûlent leur He en C (le Soleil brûle son H
en He) - Souvent présentes dans les amas globulaires.
- Similaires aux Céphéides avec dailleurs une
relation période luminosité comparable (cela a
aidé Shapley) - Mais moins lumineuses que les Céphéides on ne les
remarque que lorsquelles sont proches de nous.
(Andromède Magellan) - Servent aussi de chandelles standard
68(No Transcript)
69ÉTOILES VARIABLES IRRÉGULIÈRES
- Nous appelons variables irrégulières
(anciennement éruptives) les étoiles dont l'éclat
varie en raison de processus violents et de
'flares' dans leur chromosphère et dans leur
couronne. - Les changements d'éclat sont d'habitude
accompagnés par des éjections d'enveloppes ou de
matière sous forme de vent stellaire d'intensité
variable et/ou par interaction avec la matière
interstellaire environnante. - La classe comprend les types ci-après.
70- Les étoiles de type T-Tauri étoiles jeunes (lt10
Ma) avec variation brusque de leur luminosité. - Ce sont des étoiles de type solaires de
température 7000K. - Après la phase de proto étoile.
- Disque daccrétion , tourne rapidement sur elle
même. - Origine des variations pas bien connue
instabilité dans le disque daccrétion par
exemple. - Spectre H K Ca Fe et Li semblent
caractéristiques. - Rayonnement X très intense dû aux gaz piégés dans
le champ magnétique. - Il y a aussi les éruptives du type UV Ceti, naine
rouge peu lumineuses mais avec dextrême
variations brusque de luminosité. (Proxima
Centauri)
71VARIABLES A LONGUE PÉRIODE
- Trois groupes étoiles M S et C dont la M Mira
(la merveilleuse) découverte en 1596 et
cataloguée Omicron Ceti par Johann Bayer. 333
jours (mais pas très régulier) première variable
découverte - Géantes rouges (froides) pulsantes sur une durée
de lordre de plusieurs dizaines de jours et même
plus et dont la luminosité varie de plus de 100. - Dernière étape de lévolution stellaire avant la
nébuleuse planétaire.
72 73- Ce sont en principe les plus nombreuses parmi les
variables. - L'origine des variations de ces variables à
longue période reste encore en partie (très)
mystérieux. - Similaires à notre Soleil
- L'hypothèse la plus communément admise dans les
variations est que lorsque la température
augmente (du fait des pulsations), les molécules
d'oxyde de titane se cassent (ces molécules sont
abondantes dans ce type d'étoiles), l'héliosphère
devenant ainsi transparente au rayonnement
photonique puis lorsque la température baisse,
les molécules se reforment, créant une
héliosphère quasi opaque au rayonnement
photonique d'où la chute de magnitude - Étoiles jeunes (pop I).
74(No Transcript)
75- Le système Mira (Omicron Ceti) est en fait un
système double Mira A géante rouge et Mira B
naine blanche séparée de 70 UA. - Ces deux étoiles interagissent lune sur lautre.
- Vue en IR Gauche 9,8 µ droite 11,7 µ
- Et en X de Chandra
76ÉTOILES VARIABLES CATACLYSMIQUES
- Les novæ
- Les super novæ
- Ce sont des des étoiles dont la luminosité
augmente brutalement dans des proportions en
général très importantes
77- Les novæ la première baptisée ainsi par Tycho
Brahé (nova stella) - Ce sont des étoiles qui présentent des explosions
dans leurs couches externes et dont la magnitude
augmente de 10!!Flash de 10.000 soleils! - Étoiles naines blanches mourantes appartenant à
un système binaire - Disque dacrétion dH, T augmente et fusion de H
explosion
78- Les variables de type U G. sont souvent appelées
novae naines. Il s'agit de systèmes binaires
serrés consistant en une naine ou sous-géante de
type spectral K ou M remplissant le volume de son
lobe de Roche interne, et d'une naine blanche
entourée d'un disque d'accrétion. - Les périodes orbitales vont de 0,05 à 0,5 jour.
Au minimum, on n'observe que de petites
fluctuations d'éclat, en général rapides, le
'flickering'.
79- Une super nova est une nova gigantesque dont
lexplosion provient des couches profondes de
létoile. (effondrement gravitationnel) - Elle correspond à la fin de vie dune étoile
massive. - Le concept de super nova, a été inventé par Fritz
Zwicky vers 1930 c'est lui qui organise un
programme de recherche systématique des SN en
effectuant la comparaison de photos prises à
intervalles réguliers - C'est aussi ce même Zwicky qui ajouta super au
mot nova, il fit un malheur. - En près de trente ans Zwicky et son équipe ont
détecté plus de 300 supernova! C'est ce même
Zwicky qui en 1938 eut l'inspiration géniale sur
la genèse des SN ce serait l'effondrement du
cœur d'une étoile par énergie gravitationnelle
80- Fritz Zwicky, astrophysicien américano suisse, il
ne laissait personne indifférent - Caractère épouvantable.
- Il entre au Caltech et découvre un grand nombre
de Super Novæ. - Il prédit aussi lexistence de la matière noire
- Cest lui qui va débriefer Von Braun à son
arrivée aux USA. - Personnalité difficile et visionnaire, son injure
favorite spherical bastard , car de quelque
côté que lon voyait cette personne cen était
un! - Bref un génie multiforme!
81- La classification des SN vient de Rudolf Minkovki
dans les années 1940. Il les décomposa en deux
grandes familles les SN de type I et de type
II. - Les types I n'ont pas la raie d'Hydrogène (le
composant le plus abondant de l'univers!) dans
leur spectre, alors que les SN du groupe II les
ont. - Rien n'étant simple il existe aussi des sous
classes - Type Ia Présence des raies du silicium ionisé.
- Type Ib Absence des raies du silicium, présence
de raies de l'hélium. - Type Ic Absence des raies du silicium et de
l'hélium. - Type II normal Domination des raies de
l'hydrogène, présence de raies de l'hélium - Type IIb Présence dominante des raies de
l'hélium. - Étudions la vie et la mort des étoiles.
82LA FIN DU SOLEIL
N Prantzos
83- C'est un diagramme température (en horizontal)
luminosité (en vertical), où notre Soleil occupe
la place centrale en référence avec 1 pour la
luminosité et 5500K pour sa température de
surface. - La plupart des étoiles (90) se placent sur le
grand serpent traversant tout le graphe, appelé
la séquence principale. (main sequence en
anglais) - Une étoile pendant toute sa vie va consommer de
l'Hydrogène. - À la fin de sa vie, lorsque H est épuisé, le
destin des étoiles dépend de leur masse. - Une étoile de faible masse (comme le
Soleil) va passer par l'étape géante rouge, puis
naine blanche - Une étoile massive va elle devenir une
Super Nova.
84(No Transcript)
85LA FIN DES ÉTOILES MASSIVES
86(No Transcript)
87- Quant à l'étoile massive, une fois H consommé,
elle brûle en son centre des éléments de plus en
plus lourds comme C, O, Si jusqu'au Fe élément le
plus stable de l'Univers. - L'étoile possède alors une structure en pelure
d'oignon dont le cœur est du Fer pur. - La nucléosynthèse sarrête, la gravitation
augmente. - La Température augmente en conséquence.
- La photodissociation du fer par émission de
rayons gamma très puissants se produit 56Fe
gt 13(4He) 4 neutrons - Cette réaction nucléaire absorbe de la chaleur
(endothermique). - Ce "refroidissement" du cœur produit un
effondrement gravitationnel.
88- Et cest limplosion, les couches extérieures
rebondissent sur le noyau en provoquant une onde
de choc - Une super nova est née!
- Cette explosion synthétise tous les corps
manquants au delà du Fer en très petites
quantités , ils vont être disséminés dans tout
lespace ils deviendront ..Nous! - Nous sommes les enfants de super novæ !!!
- Elle va briller d'une lumière extraordinaire,
comme cent galaxies réunies, pendant une brève
période, puis restera plus brillante qu'une
galaxie pendant les trois à quatre premiers mois
de son existence. - Le cadavre restant sera soit un trou noir soit
une étoile à neutrons.
89- Un autre facteur important des SN est leur courbe
de lumière (la luminosité observée de la SN quand
elle se produit et son évolution dans le temps)
qui elle aussi dépend du type de SN. - Les SN Ia sont les plus brillantes, et le maximum
est atteint au bout de quelques dizaines de
jours. - La décroissance est ensuite exponentielle. (voir
courbe) - Les courbes de lumière des SN Ia sont presque
toutes assez semblables, (cela va avoir une
conséquence très positive un peu plus tard). Par
contre, les SN II ont une plus grande diversité
dans leur courbe de lumière. - À son maximum d'intensité une supernova brille
comme un milliard de Soleils! - Magnitude absolue remarquablement constante de
lordre de 19!!
90- Du LBL (Lawrence Berkeley Lab)
- Page suivante le clip vidéo
91(No Transcript)
92LA GENÈSE DES SUPERNOVA
- Les SN Ia sont présentes dans les galaxies
elliptiques et spirales, et sont associées à la
vieille population d'étoiles (population appelée
III). - Elles correspondent à l'explosion thermonucléaire
d'une naine blanche qui a un compagnon plus
massif qui l'alimente. - Cette explosion apparaît quand la masse de cette
naine blanche dépasse une certaine masse critique
(dite de Chandrasekhar et égale à 1,4 la masse
solaire). - Il y a effondrement allumage des couches
supérieures (Carbone) et destruction totale de
l'étoile. - La luminosité de l'étoile au moment de
l'explosion correspondant au même phénomène
physique (On suppose quelle expulse toujours la
même quantité dénergie au moment de
lexplosion), est donc similaire pour toute les
Ia, ce qui les rend éligibles au titre de
CHANDELLES STANDARD (standard candles en anglais)
pour étalonner l'univers. - Une lumière qui brille dans la nuit ne permet pas
d'en connaître sa distance, mais si on sait qu'il
s'agit d'un phare et non d'une bougie, on peut
avoir une idée de sa distance.
93- .
- Une supernova de type Ia ne se trouve que parmi
- les étoiles anciennes (Pop III)
- qui ont brûlé, H et He
- La SN est au départ une naine blanche,
- appartenant à un système double.
- Lorsque la compagne de la naine
- blanche arrive en fin de vie,
- elle devient une géante rouge,et gonfle.
- Lattraction de la naine blanche déforme la
géante rouge - Si cette matière dépasse le lobe de Roche, la
force - de gravitation de la naine blanche lemporte sur
celle de la géante rouge.
Crédit NASA
94- SN 1572 Tycho la naine blanche avale son
compagnon (géante rouge) jusquà atteindre la
limite de Chandrasekhar, là elle explose en SN
Lattraction de la naine blanche déforme la
géante rouge Si cette matière dépasse le lobe de
Roche, la force de gravitation de la naine
blanche lemporte sur celle de la géante rouge.
La naine blanche devient instable, car cet
apport de matière lui fait franchir la limite de
Chandrasekhar (1.4 masse solaire). Elle explose
en une supernova de Type Ia, qui est une des
chandelles standard
95- Cassiopée (SN 1572 Tycho) avec plus de détails
http//chandra.harvard.edu/resources/animations/sn
r.html
96- Quand les deux étoiles sont très proches l'une de
l'autre, dans un tel système binaire, le champ de
gravitation résulte de la somme des attractions
exercées par chacune des deux étoiles. - Le mathématicien français Edouard Roche a étudié
ces systèmes. - Chacun des Lobes de Roche entoure une étoile
et détermine la région où son champ
gravitationnel est prédominant
97- Les SN II et Ibc sont absentes des galaxies
elliptiques et sont associées, elles aux régions
d'étoiles en formation. - Elles sont le résultat de l'explosion d'étoiles
très massives (10 masses solaires au moins) qui
deviennent soit des étoiles à neutrons soit des
trous noirs. - Ces étoiles ont une structure en pelure d'oignon,
où chaque élément à sa place bien précise, le Fer
élément ultime étant bien entendu au cœur,
contrairement à la Terre comme le fait remarquer
l'orateur, les éléments les plus jeunes sont au
centre et non pas en surface. - En brûlant, le cœur s'effondre à une vitesse
énorme et en un temps très court (1/10 sec), sa
masse dépasse la masse limite et il se produit
alors un rebond super élastique du noyau de Fer
vers les couches extérieures. - Ce rebond peut être imagé à l'aide de deux balles
en caoutchouc l'une beaucoup plus petite que
l'autre qui rebondissent par terre. La grosse
balle en touchant le sol communique toute son
énergie à la petite qui rebondit très fortement. - L'énergie libérée par une SN est pharamineuse de
l'ordre de 1046 Joules! Oui je sais que cela ne
vous parle pas beaucoup, disons que c'est
approximativement 100 fois ce que va rayonner
notre Soleil pendant ses 10 milliard d'années de
vie!!!! - Cette énergie libérée l'est principalement sous
forme de quantités énormes de neutrinos qui sont
émises au moment de l'explosion.
98(No Transcript)
99- La SN de Tycho de 1572
- Un bel exemple de SN Ia
100 101Supernova 1994D in Galaxy NGC 4526, May 25, 1999,
HST Key Project
102- Les SN et la cosmologie, elles servent à
déterminer - Lage de lUnivers et Ho
- Les densités de matière
- La densité dénergie noire
- Etc..
103- Les SN sont très lumineuses et donc visibles de
très grande distance mais ces phénomènes sont
rares - une par siècle et par galaxie en moyenne,
- aléatoires où faut-il regarder?
- et éphémères il ne faut pas les louper!.
- Mais cest un étalon de lumière pour évaluer les
distances cosmologiques.
104MAIS..
- Il semble depuis quelques temps que les SN Ia ne
soient pas des chandelles standard aussi
constantes quon le souhaiterait - Elle varieraient de quelques dizaines de
suivant la SN - cela pourrait être dû au lieu de lexplosion
au cœur ou à la périphérie - Les courbes de lumière varient aussi un peu
- De même les SN des galaxies elliptiques seraient
moins lumineuses que celles des spirales.
Pourquoi?? - Mais ce sont quand même de bons indicateurs de
distance. - Bref à suivre
105LES WOLF RAYET
- Les variables type Wolf Rayet .
- Ce seraient des étoiles massives en fin de vie.
- Découvertes en 1867 à lObservatoire de Paris par
Charles Wolf et Georges Rayet, ce sont des
étoiles massives (20 à 40 Ms) de la séquence
principale, mais qui ont une composition
exotique forte en He (au lieu de H) et des
fortes raies démissions dHe de N (WN) et de C
(WC). - Température de surface extrême 50.000K.
- La surface émet un puisant vent stellaire très
dense qui séjecte dans lespace. - Changements de luminosité irréguliers, période de
quelques heures à quelques jours. - Une WR serait létape ultime avant la SN.
106- Spectre de l'étoile Wolf-Rayet WR137, de type
spectral WC7. Spectre réalisé au T60 du Pic du
Midi
107LES OBSERVATEURS
- l'AFOEV (L'Association Française des Observateurs
d'Étoiles Variables ) http//cdsweb.u-strasbg.fr/a
foev/ - Le GEOS (Groupe Européen d'Observation Stellaire
) www.upv.es/geos - LAAVSO (American Association of Variable Star
Observers ) http//www.aavso.org/
108UN MAILLON IMPORTANT DANS LA MESURE DES DISTANCES
COSMIQUES
- Certaines étoiles variables jouent un rôle
important dans le détermination des grandes
distances cosmiques. - Ce sont les Céphéides et les SN Ia
- Mais cela cest une autre histoire dont on
parlera peut être un jour.
109(No Transcript)
110VOUS VOULEZ CONNAÎTRE TOUTE LACTUALITÉ DE
LASTRONOMIE ET DE LESPACE ?
- Recevez régulièrement les Astronews de
www.planetastronomy.com