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PHYSIOLOGIE DE L

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Title: PHYSIOLOGIE DE L


1
PHYSIOLOGIE DE LAPPAREIL RESPIRATOIRE
  • Année 2008-2009
  • Françoise Tournery Bachel
  •  
  •  

2
  • Lappareil respiratoire joue 2 grands rôles 
  •  
  • Ø    La respiration 
  • -       Ventilation (mécanique ventilatoire)
  • -       Échanges gazeux (dans les alvéoles)
  • -       Transport des gaz par la sang
  • -       Diffusion tissulaire
  •  
  • Ø   Lépuration muco-ciliaire (avec le système de
    défense immunologique local  Immunoglobulines A
    / macrophages)

3
1. Les fonctions non respiratoires du poumon
  •        
  • 1.1. Les mécanismes de défense
  • Le poumon étant la plus grande surface de
    lorganisme en contact avec le milieu extérieur,
    il a besoin dun système dépuration très
    élaboré.
  • Les particules inhalées sont éliminées en
    fonction de leur taille 
  •        - Si leur ? ? 5 ?, elles sont arrêtées au
    niveau du rhinopharynx
  •        - Si leur 1 ? ? ? 5 ?, elles se déposent
    dans les voies trachéobronchiques
  •        - Si leur ? ? 1 ?, elles atteignent les
    alvéoles

4
  • Ø      Le tapis mucociliaire va permettre
    lélimination de ces particules piégées dans le
    mucus et évacuées vers le pharynx où elles seront
    expectorées ou dégluties.
  • Ce phénomène st aussi appelé clairance
    mucociliaire.
  •  
  • ? Lexposition à la fumée de tabac ou à certains
    polluants altèrent la fonction ciliaire et la
    qualité du mucus
  •  
  • ? La mucoviscidose, la BPCO, Lasthme, la DDB
    (dilatation des bronches), saccompagnent
    danomalies mucociliaires

5
  • Ø      Le surfactant dont le rôle est dempêcher
    latélectasie ou collapsus alvéolaire, joue aussi
    un rôle immunologique. Il stimule la phagocytose
    et la migration des macrophages alvéolaires.
  • Il a une action antibactérienne. Enfin il peut
    fixer des particules solubles qui seront ensuite
    éliminées par les voies aériennes, sanguines ou
    lymphatiques.

6
  • Ø      Les macrophages alvéolaires sont des
    cellules capitales pour la défense du poumon
    profond. Ils déclenchent la réponse
    lymphocytaire et génèrent de nombreuses
    substances intervenant dans les réactions de
    défense mais qui peuvent aussi devenir source
    dinflammation chronique.
  •  
  • Ø      Les polynucléaires neutrophiles prennent
    le relais des macrophages en particulier dans les
    infections bactériennes à gram négatif.
  •  

7
1.2. Le système protéases / antiprotéases
  • Pour évacuer les particules inhalées, les
    polynucléaires libèrent des enzymes
    protéolytiques, les protéases, qui ont aussi la
    capacité de détruire le tissu conjonctif
    pulmonaire.
  • Les antiprotéases (en particulier
    lalpha-1-antitrypsine) vont alors neutraliser
    les protéases.
  •  
  •    ? En cas de rupture de léquilibre protéases
    / antiprotéases, comme dans lemphysème, on
    assiste à une destruction du tissu pulmonaire.

8
1.3. Le système oxydants /antioxydants
  • Les phagocytes, les polynucléaires neutrophiles
    et les macrophages utilisent, pour leur
    efficacité anti-infectieuse, les oxydants ou
    radicaux libres.
  • Pour éviter leur toxicité sur le parenchyme
    pulmonaire, il existe un système antioxydant.
  •  
  •     ? En cas de rupture de léquilibre
    oxydants / antioxydants, il y a destruction du
    tissu pulmonaire, comme dans le syndrome de
    détresse respiratoire aiguë ou lors dune
    infection pulmonaire grave.
  •  

9
  2. Les étapes de la respiration 
  • 1.1.         La ventilation
  • Elle correspond à larrivée de lair dans les
    poumons, à la distribution de lair à lintérieur
    des poumons et à la sortie de lair hors des
    poumons.
  •  
  • Le cycle respiratoire 
  •       - inspiration
  •       - expiration
  • La fréquence respiratoire chez un adulte est de
    16 à 20 respirations / mn.
  •  

10
  • Rappel de physique 
  • Ø  Loi de Mariotte
  • La pression exercée par un gaz dans un contenant
    fermé est inversement proportionnelle au volume
    du contenant.
  • (à température constante, le produit de la
    pression dun gaz par le volume est une
    constante). Si le volume augmente, la pression
    diminue, si le volume diminue, la pression
    augmente.

11
Relation volume/pression
V, p
Si V ?, p ?
Si V ?, p ?
12
  • Rappel de physique
  • Ø   Loi de Dalton
  • A température constante, la pression totale dun
    mélange gazeux est égale à la somme des pressions
    quaurait chacun des gaz sil occupait seul le
    volume du mélange.

13
  • Lair se déplace toujours dune zone de haute
    pression vers une zone de basse pression.
  •  
  • Dans le cas de la ventilation, sont en présence
    lair atmosphérique et lair alvéolaire. On
    distinguera par conséquent la pression
    atmosphérique de la pression alvéolaire.
  • Lair alvéolaire est ? lair atmosphérique. Il y
    a une humidification avec une pression
    hydrostatique de 46 mm Hg.
  •  

14
Notion Pressions partielles
15
(No Transcript)
16
1.1.1.      Linspiration
  • Cest un mécanisme actif 
  • Lors de linspiration, la contraction des muscles
    inspirateurs (diaphragme, puis intercostaux
    externes, puis scalènes, sterno-cléido-mastoïdien
    et pectoraux si inspiration forcée) rattachés à
    la paroi thoracique augmente la dimension de la
    cage thoracique. Celle-ci transmet aux poumons le
    même mouvement grâce à la plèvre et à la pression
    intrapleurale.
  • La pression alvéolaire devient inférieure à la
    pression atmosphérique  lair peut entrer dans
    les poumons.

17
500ml, Volume courant (Vc)
b- Phase inspiratoire
Contraction des m. insp. (Diaphragme
Intercostaux ext.)
Si inspiration forcée Scalènes, SCM, pectoraux
? Volume cage thoracique
? Volume pulmonaire
? pression intraalvéolaire (palvéolaire lt patm )
Ecoulement de lair des zones de htes p (env)
vers zone basses p (poumons)
18
1.1.1.      Lexpiration
  • Cest un mécanisme passif 
  • Lors de lexpiration, les muscles inspirateurs se
    relâchent (en fin dinspiration), et les poumons
    se rétractent et reviennent à leur dimension
    dorigine.
  • La pression alvéolaire augmente, devient
    supérieure à la pression atmosphérique  lair
    sort des poumons.
  • Lorsque lorganisme nécessite un plus grand
    apport doxygène, lors dun effort par exemple,
    les muscles expirateurs interviennent
    (intercostaux internes, abdominaux).

19
c- Phase expiratoire
phénomène passif
Relâchement des muscles inspiratoires
Sauf si expiration forcée Abdominaux,
Intercostaux Int
? Volume alvéolaire (ELASTICITE PULMONAIRE)
? pression intrapulmonaire (palvéolaire gt patm )
Ecoulement de lair hors des poumons
20
  •      
  • ? Manœuvre de Heimlich  pratiquée lorsquun
    corps étranger a pénétré dans les voies aériennes
    supérieures et que la personne étouffe, elle
    consiste à provoquer manuellement une expiration
    forcée suffisamment violente pour lexpulser.
  • ( derrière la victime, les 2 poings joints sous
    le sternum  poussée brusque vers le haut pour
    élever fortement le diaphragme)
  •  

21
1.1.3. Le rôle du surfactant
  • Rappel 
  • Cest un des éléments importants dans le
    mécanisme de la ventilation.
  • Il a pour fonction de réduire la tension
    superficielle et donc daugmenter la compliance
    ou extensibilité pulmonaire.
  •           ? à moindre effort, le poumon peut
    être distendu.

22
1.1.4. Le rôle de la bronchomotricité
  • Rappel 
  • Cest la capacité quont les bronches de modifier
    leur calibre.
  • Elle est à la base de la modification du diamètre
    des voies aériennes.
  •  

23
1.1.5. Les volumes pulmonaires
  • Il existe un certain nombre de définitions à
    connaître absolument.
  •  
  • Volume courant (VT) 
  • Cest le volume dair qui entre ou qui sort des
    poumons au court dun cycle respiratoire.
  • Au repos il est de lordre de 500 ml.

24
  • Volume de réserve inspiratoire (VRI)
  • Cest le volume dair qui peut être inspiré
    au-delà du volume courant de repos.
  • Il est de lordre de 2500 à 3000 ml.
  •  
  • Volume de réserve expiratoire (VRE)
  • Cest le volume dair qui peut encore être expiré
    après une expiration normale.
  • Il est de lordre de 1000 ml.
  •  

25
  • Volume résiduel (VR)
  • Cest le volume dair qui reste dans les poumons
    à la suite dune expiration maximale.
  •  
  • Capacité vitale (CV)
  • Cest la somme du volume courant, du volume de
    réserve inspiratoire et du volume de réserve
    expiratoire.
  • CV VC VRI VRE
  • Elle correspond à la quantité dair maximale qui
    peut entrer et sortir des poumons au cours dun
    seul mouvement respiratoire.
  • Elle est de lordre de 5000 ml.

26
  • Espace mort (VD ou dead volume)
  • Physiologique, il correspond à un volume dair
    présent dans lappareil respiratoire mais ne
    participant pas aux échanges gazeux.
  • Il y en a 2 types 
  •        - Lespace mort anatomique  est le
    volume dair contenu dans les voies aériennes
    conductrices, natteignant jamais les alvéoles
    pulmonaires et ne participant donc pas aux
    échanges gazeux. Il est de lordre de 120 ml
    (femme) à 150 ml (homme).
  •        - Lespace mort alvéolaire  est le
    volume dair contenu dans un territoire
    alvéolaire, qui, pour diverses raisons, est peu
    ou pas perfusé. Le sang natteignant pas les
    alvéoles, les échanges gazeux ne peuvent avoir
    lieu.

27
  • Ventilation globale (VE) ou débit ventilatoire de
    repos
  • Cest la quantité dair pénétrant dans le poumon
    par minute.
  • f fréquence respiratoire
  • VT volume courant
  • VE VT x f

28
2.2. Létape alvéolaire
  • Elle correspond à léchange des gaz entre les
    alvéoles pulmonaires et le sang des capillaires
    pulmonaires, par un mécanisme de diffusion.

29
2.2.1.      Les pressions partielles
  • Pression totale dun gaz somme des pressions
    partielles
  • Pression partielle dun gaz pression quaurait
    ce gaz sil était le seul composant dun mélange
    donné. ex  PO2, PCO2
  • Un gaz diffuse toujours dune zone où sa
    pression partielle est élevée vers une zone où sa
    pression partielle est basse, jusquà ce que les
    pressions soient égales dans chaque zone.
  •  
  • Sang veineux Air alvéolaire
  • PO2 40 mm Hg ? PO2 103
    mmHg
  • PCO2 46 mm Hg ? PCO2 40 mm
    Hg
  •  

30
Ecoulement des gaz des zones de hte p vers zone
basse p
V1, p1
P2
P1 lt P2
P1 P2
31
2.2.2. Léchange gazeux alvéolo-capillaire
  • Ventilation alvéolaire (VA) 
  • Cest la quantité dair pénétrant dans les
    alvéoles par minute et qui participe aux échanges
    gazeux.
  • VD espace mort
  • VT volume courant
  • VA (VT VD) x f
  •  

32
  • 400 millions dalvéoles représentent une surface
    totale déchange de 100 m2.
  • La capacité de transfert ou de diffusion est
    aussi proportionnelle au volume capillaire
    pulmonaire, au temps de contact et à la
    solubilité des gaz.
  • Le sang qui arrive aux poumons par
    lintermédiaire des artères pulmonaires, des
    artérioles, puis des capillaires, est du sang
    veineux systémique.
  • Il est chargé de gaz carbonique rejeté par les
    cellules de lorganisme.
  • Le gaz carbonique va être rejeté dans lair
    alvéolaire et remplacé par loxygène quil
    contient.

33
  • Une fois léchange terminé, le sang enrichi en
    oxygène retourne au cœur pour être renvoyé dans
    la circulation systémique. Cest la petite
    circulation ou circulation pulmonaire.
  • Les parois des alvéoles et des capillaires sont
    très minces, se confondent même parfois et les
    gaz franchissent cette barrière par simple
    diffusion en suivant leur propre gradient de
    pression.
  • Léchange alvéolo-capillaire est un mécanisme
    passif, lié à un gradient de pression.
  • Pour que léchange alvéolo-capillaire soit de
    qualité, cela dépend de 

34
La cascade de lO2
35
  • Ø     Lintégrité de la membrane
    alvéolo-capillaire et une surface déchanges
    suffisante 
  •  
  •           ? Dans les fibroses pulmonaires,
    la membrane alvéolo-capillaire est moins
    perméable
  •          ? Dans lemphysème, la paroi des
    alvéoles est dégradée, et celles-ci sont plus
    grosses mais moins nombreuses, ce qui réduit la
    surface déchange totale
  •          ? Dans les suites dexérèses
    pulmonaires, cest la surface totale qui est
    réduite.
  •  
  • Ø     La solubilité des gaz  le CO2 est plus
    soluble que lO2

36
  • Ø     Un bon rapport ventilation-perfusion. Si
    celui-ci est déséquilibré dans un sens ou dans
    lautre, on assiste à des phénomènes
    pathologiques du type 
  •  
  •          ? Effet espace mort  dans
    lembolie pulmonaire par exemple, un territoire
    pulmonaire est bien ventilé mais peu ou mal
    perfusé, les échanges gazeux sont irréalisables
  • VA /Q est ? ( VA ventilation alvéolaire  Q
    perfusion pulmonaire)
  •           ? Effet shunt  dans la BPCO
    (bronchopathie chronique obstructive), un
    territoire pulmonaire est bien perfusé mais mal
    ventilé.
  • VA / Q est ?

37
Inégalités ventilation-perfusion
Effet espace-mort
Effet shunt
38
2.3. Létape sanguine
  • Elle correspond au transport des gaz par
    lintermédiaire du système circulatoire.

39
2.3.1. La solubilité des gaz
  • Rappel 
  • -       Les gaz ne se comportent pas de la même
    façon dans un liquide, certains étant plus
    solubles que dautres. ( lO2 est 20 fois moins
    soluble que le CO2)
  • -       Le nombre de molécules gazeuses qui vont
    passer de lair dans un liquide est directement
    proportionnel à la pression du gaz dans lair.
  • -       La diffusion du gaz se produit toujours
    dun milieu de haute pression vers un milieu de
    basse pression.

40
2.3.2. Le transport de loxygène
  • Il est pris en charge en presque totalité par les
    globules rouges.
  •  
  • Ø     1 seulement de lO2 circulant nest pas
    lié aux globules rouges et reste sous forme
    dissoute.
  • Cest ce quon mesure lorsquon chiffre la PaO2
    dans les gaz du sang artériels.

41
  • Ø     Les globules rouges contiennent
    lhémoglobine (Hb), molécule possédant 4 atomes
    de fer, qui se lient chacun avec une molécule
    dO2.
  • LO2 provenant des alvéoles reste très peu de
    temps sous forme dissoute dans le sang des
    capillaires et est capturé par lhémoglobine, qui
    prend alors le nom doxyhémoglobine (HbO2), qui
    est la forme combinée de lhémoglobine. Elle
    représente 97 de lO2 transporté.
  • Tant que la pression partielle est supérieure
    dans lalvéole par rapport au capillaire, il y a
    diffusion dO2, jusquà ce quil ny ait plus
    dhémoglobine disponible pour le transport.
  • On parle alors de saturation de lhémoglobine.
  • Cest ce quon mesure avec un oxymètre
    trans-cutané (SaO2).

42
  • Þ          la capacité de lhémoglobine à fixer
    lO2 diminue en cas dhypercapnie, dacidose, ou
    lors des intoxications au monoxyde de carbone
    (qui a 200 fois plus daffinité pour lHb que
    lO2) ? traitement par O2 hyperbare
  •  
  •     Þ        En cas danémie, il y ? du nombre de
    globules rouges, donc diminution de la forme
    combinée de lO2, et donc hypoxie tissulaire ?
    toujours oxygénothérapie dans les hémorragies
    aiguës
  •  
  •      Þ      La cyanose est un signe de gravité
    dun état hypoxique lié une ? de lHb non saturée
    en O2. Elle apparaît lorsque lHb non saturée est
    ? 5g / 100ml. Elle est rare en cas danémie

43
2.3.3.      Le transport du gaz carbonique et la
régulation de léquilibre acide-base
  • Le gaz carbonique est un déchet évacué par les
    cellules. Il est pris en charge par le sang, des
    tissus jusquaux poumons, où il est évacué dans
    les alvéoles puis dans lair expiré.
  • Il est transporté vers les poumons sous 3
    formes 
  •  
  • Ø      Le gaz carbonique est présent sous forme
    dissoute dans le plasma. Environ 5 de tout le
    CO2

44
  • Ø      Le gaz carbonique est transformé à
    lintérieur des globules rouges en acide
    carbonique (H2CO3)sous laction dune enzyme,
    lanhydrase carbonique 
  • CO2 H2O ? H2CO3
  • Ensuite, lacide carbonique produit se sépare
    dun ion hydrogène et devient un ion
    bicarbonate 
  • H2CO3 ? HCO3- H
  • ? ion bicarbonate
  • Lion bicarbonate formé quitte les globules
    rouges pour le plasma. Il est beaucoup plus
    soluble dans leau que le gaz carbonique. Cest
    sous cette forme que la majorité du Co2 est
    transporté, soit 65.

45
  • La régulation acide-base vise à conserver un pH
    artériel constant 7,40.
  • Si le pH ? au-dessous de 7,36, on parle
    dacidose.
  • Si le pH ? au-dessus de 7,44,on parle dalcalose.
  • Cest lintervention des systèmes tampons (H et
    HCO3-) qui permettent le maintien de cet
    équilibre. Au niveau du sang, les mouvements du
    CO2 ? ou ? la concentration dions acides (H).
    Le pH ? si le sang senrichit en ions H acides
    ou si il perd des ions alcalins HCO3-, et
    inversement.
  • Lorganisme dispose donc, pour assurer le
    maintien du pH, dune composante respiratoire qui
    modifie la PaCO2 et dune composante métabolique
    qui élimine ou retient les bicarbonates. Les 2
    mécanismes jouent en sens inverse.
  • Concentration normale en bicarbonates dans le
    sang 24 mmol / l

46
  • Þ          Lacidose ventilatoire se produit
    lorsquil y a hypoventilation alvéolaire
    hypercapnie
  •   Þ    Lalcalose ventilatoire se produit
    lorsquil y a hyperventilation alvéolaire
    hypocapnie
  •  
  •      Þ       Lacidose métabolique peut survenir
    lors dun exercice musculaire intense,
    dintoxications, dinsuffisance rénale, ou
    dacidocétose diabétique
  •   Þ Lalcalose métabolique peut survenir en cas
    de vomissements incoercibles avec perte dions
    acides

47
  • Ø      Le gaz carbonique se présente aussi sous
    une forme combinée à lHb, quon appelle la
    carbhémoglobine.
  • Le CO2 se lie aux radicaux amines de lHb, et
    non au fer. Cela représente environ 30 de tout
    le CO2.

48
2.4. Létape tissulaire
  • Elle correspond à léchange des gaz entre le sang
    des capillaires tissulaires et les cellules.
  • Ce processus se produit également par un
    mécanisme de diffusion suivant un gradient de
    pression, les parois des capillaires et des
    cellules étant perméables aux gaz.
  • Léchange est inverse de celui qui se passe dans
    les poumons  la cellule récupère lO2 sanguin et
    libère du CO2.

49
3. Le contrôle de la respiration
  • La respiration est automatique, cyclique et
    adaptée.
  •  

50
3.1. Le contrôle nerveux central
  • Lors de la respiration, les muscles inspirateurs
    se contractent et se relâchent alternativement
    sous laction dune stimulation nerveuse
    provenant des neurones du tronc cérébral. Les
    centres respiratoires sont donc des centres
    inspiratoires essentiellement puisque
    lexpiration est passive.
  • Ils contrôlent également un grand nombre de
    réflexes respiratoires  éternuement, toux,
    bâillement, inspiration forte au contact de leau
    froide ou lors dune douleur intense, etc
  • Bien que ce centre fonctionne de façon
    automatique, un certain nombre de facteurs vont
    modifier son activité.

51
Centre de contrôle respiratoire
Ce sont des centres nerveux du tronc cérébral qui
assurent les mouvements respiratoires
(inspiration et expiration). Ces centres
contrôlent également un grand nombre de réflexes
respiratoires éternuements, toux, bâillement,
inspiration forte au contact de leau froide ou
lors dune douleur intense, accélération de la
respiration si le sang est riche en gaz
carbonique, etc.
52
3.2.1.Contrôle par loxygène
  • Une ? de la PO2 artérielle jusquà 60 mm Hg, ne
    modifie que très peu la quantité dO2 transportée
    par lHb.
  • En-dessous de ce chiffre, il va y avoir
    stimulation des centres respiratoires et donc ?
    de la ventilation.
  • A linverse, toute ? de la PO2 entraîne une ? de
    la ventilation.

53
  • Les centres respiratoires sont informés grâce à
    la présence de chémorécepteurs périphériques,
    situés au niveau des corpuscules carotidiens et
    aortiques.
  • Ils répondent rapidement à lhypoxie sévère et
    entraînent une hyperventilation immédiate. 
  • Il existe aussi une régulation hormonale au
    niveau du rein, pour ? lO2, par sécrétion
    dérythropoïétine (EPO) entraînant une
    polyglobulie.

54
Corpuscules carotidiens
Sinus carotidiens
Corpuscules aortiques
55
3.2.2. Contrôle par le gaz carbonique
  • La réaction de lorganisme est très vive lors des
    modifications de la PCO2 artérielle.
  • Une ? de la PCO2 de lordre de 2mmHg provoque une
    ? de 100 de la ventilation de base.
  • Une ? de al PCO2 artérielle provoque une
    réduction considérable de la ventilation afin de
    concentrer dans le sang le CO2 rejeté par les
    cellules, jusquà atteindre une valeur normal (40
    mm Hg).

56
  • Les centres respiratoires bulbaires sont informés
    de ces variations grâce à 2 groupes de
    récepteurs 
  •        - Les chémorécepteurs périphériques qui
    répondent à lhypercapnie et à lacidose
  •        - Les chémorécepteurs centraux, situés
    dans le bulbe rachidien (au niveau du
    plancher du 4ème ventricule, dans des zones
    différentes des centres respiratoires), répondent
    vivement et directement à une élévation de la
    PCO2. les molécules de CO2 traversent facilement
    la barrière hémato-méningée, et donc la PCO2 du
    LCR ? en proportion, de même que la concentration
    en ions H. Cela déclenche une hyperventilation
    immédiate

57
3.2.3.      Contrôle par les ions H
  • Lorsque la concentration plasmatique dions H ?
    (acidose), la ventilation ?.
  • Lorsque la concentration dions H ? (alcalose),
    la ventilation ?.
  • Ce sont les chémorécepteurs périphériques qui
    sont activés lors de ces variations.
  •  

58
  • ? Chez un IRC (insuffisant respiratoire
    chronique), le dosage des gaz du sang montre 
  •        - une PaO2 basse
  •        - une PaCO2 élevée
  •        - une acidose
  • De façon réflexe, le malade va ? sa ventilation.
  • Quel est le stimulus qui provoque cette
    augmentation 
  • la PaO2 basse ou la PaCO2 élevée ?

59
  • On constate que si on tente de ramener la PaO2
    dans les normes en apportant de lO2, la
    respiration cesse  cest bien la faible PaO2 qui
    stimule la respiration réflexe.
  • En effet, les centres respiratoires se sont
    progressivement habitués à une PaCO2 élevée, le
    stimulus principal est devenu lhypoxie, et donc
    l? de la PaCO2 ne constitue plus un stimulus à
    la ventilation réflexe.
  • Le débit dO2 ne doit pas dépasser 3l/mn chez
    lIRC, pour ne pas majorer lhypercapnie et ne
    pas ? la ventilation.
  • ? CETTE REGLE NE SAPPLIQUE PAS EN CAS DE
    DETRESSE RESPIRATOIRE
  • AIGUE !!!!
  •  

60
Régulation de la respiration
Chémorécepteurs
Générateur de rythme bulbe
pO2, pCO2 et pH
61
(No Transcript)
62
4. Lanoxie et lhypoxie
  • Anoxie  diminution importante de la quantité
    dO2 apportée aux tissus. Cest le cerveau qui
    résiste le moins longtemps à lanoxie.
  • Hypoxie  diminution faible.
  •  

63
4.1. Lanoxie hypoxémique
  • Dans ce cas la PaO2 est ? . on la rencontre
    lorsque 
  • Ø     La PO2 est basse, en haute altitude par
    exemple
  • Ø     Lactivité respiratoire ? ou est absente,
    en cas de pression sur le thorax, de
    dysfonctionnement ou de paralysie des muscles
    respiratoires
  • Ø     Les alvéoles sont mal ventilées, en cas
    dobstruction des voies aériennes par un liquide
    ou un corps étranger
  • Ø  Léchange alvéolo-capillaire est insuffisant,
    par insuffisance dapport sanguin (embolie
    pulmonaire) ou obstacle à léchange (fibrose
    pulmonaire)

64
4.2. Lanoxie anémique
  • Dans ce cas cest la capacité de fixation de lO2
    sur lHb qui est réduite. On la rencontre en cas
    de 
  • Ø      Déficit en globules rouges (hémorragies
    importantes, anémies hémolytiques)
  • Ø      Déficit en hémoglobine (anémies par
    carence martiale) ou lexistence dune
    hémoglobine anormale (thalassémie,
    drépanocytose)
  • Ø      Inefficacité de lHb (intoxication au
    monoxyde de carbone)
  •  

65
4.3. lanoxie ischémique
  • Elle apparaît lorsquil y a défaut dapport de
    sang aux tissus, en cas de 
  • Ø    Forte diminution de la pression sanguine
    (insuffisance cardiaque, hémorragie importante)
  • Ø  Obstruction dune ou plusieurs artères
    chargées de vasculariser un territoire
  • ( AVC ischémique infarctus du myocarde,)
  •  

66
4.4. lanoxie cytotoxique
  • Les cellules ne peuvent plus utiliser lO2
    apporté par les vaisseaux, par exemples dans les
    intoxications (cyanure).
  •  

67
FIN
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