L'Hygi - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

L'Hygi

Description:

Title: PowerPoint Presentation Last modified by: Utilisateur Created Date: 1/1/1601 12:00:00 AM Document presentation format: Affichage l' cran – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:40
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 65
Provided by: free2162
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: L'Hygi


1
DES dAnesthésie- Réanimation Nancy 03 mai 2005
lHygiène en réanimation !
L'Hygiène
REAs
lHygiène en réanimation !
2
INTRODUCTION
  • Les réanimations sont des services avec des
    caractéristiques particulières 
  • 5 des lits au sein dun hôpital,
  • 10 du total des patients hospitalisés,
  • gt20 des infections nosocomiales

3
Prévalence des infections nosocomiales
4
Incidence des BMR
5
Acquisition des BMR
6
Evolution des BMR
7
Le kit de base pour la réa
  • Les précautions standards
  • Lhygiène des mains
  • Les isolements
  • Isolement septique pour ou contre

8
PRECAUTIONS STANDARDS
9
CHAÎNE DE CONTAMINATION
?
?
Réceptivité du sujet
RESERVOIR
INFECTION
AGENT INFECTIEUX (bactéries, virus, champignons)
  • environnement
  • individu

?
TRANSMISSION
  • directe
  • indirecte

10
Modes de transmission dune infection
  • par auto-infection
  • lindividu sinfecte avec sa propre flore
    commensale (peau, muqueuses, tube digestif)
    candidose, bactériémie à staphylocoque à
    coagulase négative
  • Infection parfois facilitée par antibiotiques,
    acte opératoire, suture non étanche, soins

ENDOGENE
11
Modes de transmission dune infection
  • par contamination à partir de l'environnement
  • air, eau, surfaces...
  • par échange interhumain infection croisée
    (directe ou indirecte)

EXOGENE
12
Objectif des précautions
  • EVITER LA TRANSMISSION des germes
  • des patients vers les soignants
  • des soignants vers les patients
  • des patients vers dautres patients, par
    lintermédiaire des soignants (transmission
    croisée indirecte)

13
Définition
  • Précautions standard
  • pour tous les patients
  • concerne les soignants mais aussi toute personne
    en contact avec du sang (Dr,IDE, AS, ASH)
  • définies par le ministère de la Santé (circulaire
    249 du 20 avril 1998)

14
Précautions standard
  • Pour tout patient
  • Port de gants si
  • risque de contact ou de projection de
    sang/produits bio (prélèvement sanguin, glycémie
    capillaire, désinfection dune plaie)
  • peau du soignant lésée

? GANTS TOUJOURS A DISPOSITION
15
Précautions standard
  • Lavage des mains
  • avant mise de gants, après retrait des gants,
  • entre 2 patients,
  • entre 2 activités.
  • Protection par surblouse, masque, lunettes si
    risque de projection de sang ou liquide
    biologique (manipulation de linge souillé /
    matériel souillé)

16
Précautions standard
  • Matériel souillé
  • piquant/tranchant ne pas recapuchonner, ne pas
    désadapter à la main
  • matériel réutilisable précautions lors de la
    manipulation, (pré)désinfection

? conteneur spécifique, près des soins
élimination immédiate niveau maxi de
remplissage
17
Matériel de sécurité
  • Recommandé pour protéger les soignants (hors
    précautions standards)
  • Conçu pour diminuer le risque de survenue dAES
  • recouvrement ou rétractation de la partie
    piquante/tranchante

18
Précautions standard
  • Surfaces souillées
  • nettoyage puis désinfection à leau de Javel
  • Transport de prélèvements biologiques, de
    linge/matériel souillé
  • emballage étanche, fermé

19
LAVAGE DES MAINS
20
Importance du lavage des mains
  • Lavage des mains 1er moyen de lutte contre les
    infections nosocomiales (majorité des IN seraient
    manuportées)
  • (100 recommandations pour la surveillance et la
    prévention des IN)

21
Flore des mains
  • Flore résidente
  • germes commensaux
  • surtout Staphylococcus epidermidis,
    Corynebacterium, Propionibacterium acnes,
    Micrococcus sp.
  • Flore transitoire
  • germes  de passage , saprophytes de
    lenvironnement
  • surtout entérobactéries (Klebsiella),
    Pseudomonas, Staphylococcus aureus,
    Streptococcus, Candida albicans

22
Différents types de lavage des mains
  • Lavage SIMPLE des mains type I (savon doux)
  • But éliminer les salissures, réduire la flore
    transitoire (action mécanique)
  • Lavage ANTISEPTIQUE/hygiénique des mains type
    II (savon ATS)
  • But réduire la flore transitoire
  • Lavage CHIRURGICAL des mains
  • But éliminer la flore transitoire, réduire la
    flore résidente (effet prolongé)

23
Facteurs de risque de non-respectde l'hygiène
des mains
  • Statut de médecin (plutôt que d'infirmière)
  • Statut d'aide soignant (plutôt que d'infirmière)
  • Sexe masculin
  • Travail en USI
  • Travail en semaine (plutôt que le week-end)
  • Le port de gants
  • Activité avec de hauts risques de transmission
    croisée
  • Nombre élevé d'opportunité de lavage des mains
    par heure de soin

24
Observance lavage des mains
  • lt 50 observance du lavage des mains car
  • manque de temps
  • manque déquipement
  • selon les catégories professionelles
    (appréciation du risque)
  • manque de formation (risque, technique)
  • habitude
  • mauvaise tolérance des savons

25
Or...
  • Germes manuportés réservoir des infections
    nosocomiales
  • Doù limportance dune meilleure observance

? UTILISATION DES SHA
26
SOLUTIONS HYDRO-ALCOOLIQUES(SHA)
- Définition - Modalités dutilisation -
Efficacité
27
Définition dune SHA
  • Solution ANTISEPTIQUE (non nettoyante) pour
    antisepsie des mains sans eau, à séchage rapide
  • Composition et présentation variables selon les
    fournisseurs (solution - gel - mousse)
  • Utilisation recommandée par le CTIN (décembre
    2001) plan national de lutte contre les IN
    2005-2008

Objectifs plan national 100 des établissements
utilisent plus de 20L SHA / 1000j
hospitalisation 75 des établissements ont doublé
leur consommation de SHA, indicateur de qualité
des soins
28
Quand utiliser une SHA ?
  • Préconisée au départ pour
  • situation durgence
  • absence de point deau
  • situation épidémique (meilleure observance)
  • intolérance aux savons ATS
  • infection fongique
  • infection virale (SHA virucide)

29
Quand utiliser une SHA ?
  • Particulièrement intéressante
  • lors de soins successifs chez un même patient
  • entre 2 patients lors dactes en série
  • lors dune interruption des soins (téléphone,
    sonnette)

30
Comment utiliser une SHA ?
  • Sur mains non souillées (attention aux gants
    poudrés)
  • Sur mains sèches
  • Eviter sur peau lésée (irritation)
  • Ongles ras et sans vernis, pas de bijou (mains,
    poignets)

31
Exemple du STERILLIUM solution
  • Flacons individuels
  • Flacons pompe

32
Intérêt des SHA
  • Pas besoin déquipement
  • Rapidité, simplicité
  • ? MEILLEURE OBSERVANCE quun lavage classique
  • liée au côté pratique des SHA
  • liée aussi aux campagnes de formation suite à
    lintroduction des SHA

33
Efficacité des SHA
  • Meilleure activité des SHA / savons classiques
    sur les bactéries banales, les BMR, les
    champignons et certains virus
  • Meilleure activité - EFFICACITE sur BMR et
    certains virus
  • Moins bonne efficacité sur C. difficile

34
Efficacité des SHA
  • Meilleure activité - efficacité retardée pour la
    désinfection chirurgicale des mains
  • Tendance à meilleure efficacité dans la
    prévention des IN

35
Impact de laugmentation de l observance
de lantisepsie des mains sur les
infections nosocomiales et les bactéries
multirésistantes
Complinace with handwashing ()
Number of study
Pittet et al. Lancet 2000
36
Efficacité des SHA
  • MAIS
  • efficacité diminuée lors demplois successifs (se
    laver les mains)
  • efficacité variable selon les produits (solutions
    gt gels)
  • tolérance ?

37
Les ISOLEMENTS
38
Pour ou Contrelisolement septique
  • Pr G. Beaucaire
  • Département des Maladies Infectieuses et
    Réanimation
  • Université Lille II - Centre Hospitalier de
    Tourcoing

XIIème Congrès National de la Société Française
d'Hygiène Hospitalière Lille, 7 et 8 juin 2001
39

Lisolement existe-t-il encore ?
40
Lisolement existe-t-il encore ?
  • Depuis 1996 - 1998 on ne parle plus d'isolement.
  • à l'exception de l'isolement protecteur
  • On parle dorénavant de précautions.
  • On nisole plus, on prend des précautions !!

CDC, Am J Infect Control 19962424-52. Circulaire
DGS/DH 98-249 20/04/1998 100 recommandations 1999
41
Manque certain de lisibilité ?
  • Des précautions d'hygiène doivent être
    appliquées pour tout patient, quel que soit son
    statut infectieux (protection systématique).
  • Ce sont les précautions "standard" ou générales.
  • Les précautions "standard" synthétisent les
    notions de précautions universelles et celles
    d'isolement vis-à-vis de tout produit biologique
    d'origine humaine.

100 recommandations 1999
42
Manque certain de lisibilité ?
  • Tous les patients sont concernés, quils soient
    ou non porteurs de BMR.
  • Ce n'est donc plus de l'isolement !!!

100 recommandations 1999
43
Quel est le niveau de preuve de lefficacité des
mesures préconisées ?

44
Niveau de preuve de lefficacité des mesures
préconisées ?
  • Précautions "standard" à respecter lors des
    soins à tout patient
  • lavage et/ou désinfection des mains
  • port de gants
  • port de surblouses, lunettes, masques
  • matériel souillé, surfaces souillées, transport
    de prélèvements biologiques, de linge et de
    matériels souillés
  • contact avec du sang ou liquide biologique
  • Précautions particulières
  • "air"
  • "gouttelettes"
  • "contact"

100 recommandations 1999
45
Niveau de preuve de lefficacité des mesures
préconisées ?
  • Seul le lavage des mains a fait la preuve de son
    efficacité
  • Le port des gants
  • a fait la preuve de son efficacité dans une étude
    portant sur la transmission de C. difficile
    (Johnson,Am J Med 199088137-40).
  • pas dautre preuve car toujours associé à
    dautres mesures.
  • le port des gants a pour but essentiel de
    protéger le personnel hospitalier des agents
    infectieux transmis par le sang et les liquides
    biologiques, et non de diminuer les infections
    liées aux soins chez les patients (Réanis 2ème
    ed,1999).
  • Le port de surblouses
  • en non tissé, à usage unique études non
    concordantes (Réanis 2ème ed,1999)
  • retarderait seulement la transmission (Klein,N
    Engl J Med 19893201714-21).

46
Niveau de preuve de lefficacité des mesures
préconisées ?
  • Évaluation des mesures rendue très difficile par
    le caractère multifactoriel de la transmission
    des BMR
  • les aspects épidémiologiques
  • le patient
  • les mesures de prévention appliquées
  • la compliance du personnel à ces mesures
  • le ratio soignantsoigné
  • lapplication du cohorting des patients ou des
    soignants
  • Dans ces conditions seule la modélisation
    mathématique peut permettre lévaluation des
    différentes mesures de prévention.
  • Pour linstant, hors le lavage des mains,
    lefficacité des autres mesures proposées nest
    pas clairement démontrée !!!!

47
ExempleEntérocoques résistants à la vancomycine
(ERV)
  • Haute endémicité dans certaines USI
  • Plus de 15 de patients colonisés par ERV à
    ladmission
  • Sources
  • patients colonisés et personnels
  • équipement médical
  • environnement (surfaces)
  • Transmission
  • colonisation transitoire des mains des personnels
    (80)
  • surfaces de lenvironnement (20)

Austin DJ , Proc Natl Acad Sci U S A,
1999966908-13
48
ERV mesures de prévention
  • Précautions de type barrière
  • lavage de mains, gants et blouses
  • compliance avec le lavage des mains de lordre de
    30-80
  • Cohorting des personnels
  • Restriction de lusage des antibiotiques

Austin DJ , Proc Natl Acad Sci U S A,
1999966908-13
49
ERV schéma théorique de la transmission
applicable à dautres BMR (S. aureus, P.
aeruginosa)
Austin DJ , Proc Natl Acad Sci U S A,
1999966908-13
50
ERV Expérience du Cook County Hospital, Chicago
  • USI de 16 lits
  • Ratio personnel-patient de 11
  • Prévalence moyenne de ERV
  • à ladmission 15
  • chez les patients hospitalisés 36
  • Mesures de prévention
  • compliance lavage des mains 50
  • taux de cohorting du personnel 80
  • Nombre moyen de cas secondaires à partir dun
    cas primaire
  • R0 3.11

Austin DJ , Proc Natl Acad Sci U S A,
1999966908-13
51
Prévention de la transmission des ERV cumule des
mesures
Austin DJ , Proc Natl Acad Sci U S A,
1999966908-13
52
Mesures essentielles dans la prévention de la
transmission des BMR
  • Le lavage des mains à condition que la compliance
    à ce geste soit élevée, bien supérieure à 50.
  • Un rapport optimum soignantsoigné, avec mise en
    place du cohorting des personnels soignants à
    un taux suffisamment élevé pour être efficace.
  • Le dépistage des patients porteurs dès
    ladmission.
  • Mais où est lisolement classique dans tout cela
    ???

53
Illustration (I)
  • Mise en échec des précautions "standard" dans une
    épidémie liée à E. aerogenes multi-résistant dans
    une unité de gériatrie
  • 12 cas d'infection ou colonisation dans une unité
    de 30 lits
  • Renforcement de l'application des précautions
    standard (désinfection des mains avant et après
    les contacts, gants, blouses) pour l'équipe
    soignante et les visiteurs, dès le second cas
  • Apparition de 6 nouveaux cas en 1 mois
  • Dépistage systématique 4 nouveaux cas
  • Fermeture de l'unité à toute nouvelle admission
  • Fin de l'épidémie

Piagnerelli M , ICHE, 200021651-3
54
Illustration (II)
  • Mise en échec des précautions "standard" dans une
    épidémie liée à A. baumannii imipenem-R dans une
    USI chirurgicale
  • 17 cas, dont 12 acquisitions en USI
  • étude observationnelle et cas-témoin , avec
    recherche des facteurs de risque d'acquisition
  • application des mesures "d'isolement" durant la
    période d'exposition
  • 7/11 (64) cas vs 11/19 (58) témoins p 1 !!!
  • Fin de l'épidémie obtenu par
  • renforcement des mesures de type "barrière"
  • limitation du nombre des admissions
  • contrôle de la qualité de l'environnement

Fierobe L , ICHE, 20002235-40
55
Illustration (III)
  • Réduction de la morbidité associée aux BMR chez
    les patients de réanimation par les mesures de
    contrôle de l'infection
  • étude rétrospective comparative avant (P1)/après
    (P2)
  • absence de mesures vs mise en place de mesures de
    contrôle
  • Résultats
  • patients infectés ou colonisés P1
    P2 p
  • MRSA, KP (BLSE), EA (MR) 35 (15) 24 (6.8) 0.001
  • MRSA 18 (7.7) 9 (2.6) 0.004
  • KP (BLSE) 4 (1.7) 0 (0) 0.025
  • EA (MR) 13 (5.6) 15 (4.3) 0.47
  • Mesures de contrôle de l'infection?
  • dépistage systématique à l'admission et durant
    l'hospitalisation
  • "isolement" identification, lavage antiseptique
    des mains, gants, blouse, toilette à la
    chlorhexidine de tous les patients
  • Mupirocine chez les patients porteurs de MRSA

Souweine B , JHI, 200045107-16
56
Ces mesures sont elles applicables, ou fait on
semblant ?

57
ICUs with at least One Handwashing Sink per
Bed,1990
Source EURO.NIS A (unpublished data).
D. Monnet, Statens Serum Institut, Copenhagen,
Denmark
58
Source EURO.NIS A (unpublished data).
D. Monnet, Statens Serum Institut, Copenhagen,
Denmark
59
Lavage des mains en réanimation
Nombre de lits 12 Nombre dinfirmières /
poste 3 Durée du poste 8 heures Nombre de
patients / infirmière 4 Nombre de contacts / h
/ infirmière 5 Durée du lavage des mains 2
min

Daprès Widmer A.F Int Care Med 199420S7
60
Lavage des mains en réanimation
Durée du lavage / infirmière / h 40 min Durée
du lavage des mains / 24h 2880 min Temps
consacré au lavage /24h 48 heures Conclusion Nom
bre dinfirmières occupées à temps plein par le
lavage des mains 6/9

Daprès Widmer A.F Intens. Care Med 199420S7
61

Ces mesures ne sont elles pas délétères ?
62
Ces mesures ne sont elles pas délétères ?
  • Pour le patient
  • les contraintes liées à ces mesures sont
    dissuasives examen médical moins fréquent
  • solitude mal supportée par les personnes âgées,
    notamment en moyen et long séjour
  • Pour le personnel
  • mesures non applicables et defficacité non
    prouvée
  • frustration
  • culpabilité
  • démotivation

63
Conclusion (I)
  • Lisolement existe-t-il encore ?
  • NON
  • Il y a un manque certain de lisibilité
  • CERTAINEMENT
  • Quel est le niveau de preuve de lefficacité de
    ces mesures ?
  • FAIBLE sauf lavage des mains et cohorting
  • Sont elles applicables, ou fait-on semblant ?
  • ON FAIT SEMBLANT, dans bon nombre de cas
  • Ne sont elles pas délétères ?
  • UN PEU

64
Conclusion (II)
  • La priorité
  • c'est l'hygiène des mains
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com