Title: Droit institutionnel de l
1- Droit institutionnel de lUnion européenne
- Les institutions le Conseil européen et le
Conseil des Ministres et le - Nicolas de Sadeleer
- Professeur FUSL
- Chaire Jean Monnet
2Plan
- Chapitre 1er. Le Conseil européen (articles 15 et
26 TUEÂ articles 235 Ã 236 TFUE) - SECTION 1- Introduction
- SECTION 2 - Composition et fonctionnement
- SECTION 3 - Les attributions
3- Organe informel créé à partir de 1961
- Institutionnalisation à partir du Traité de
Maastricht (art. 5 13 TUE, 99(2) TCE) - Pas une institution communautaire jusquau TL
4Composition
- Les participants à un Conseil européen sontÂ
- les chefs d'État et de gouvernement des EM
- le président du Conseil européen,
- le président de la Commission européenne,
- le Haut représentant pour la PESC,
- le président du PE qui est invité à rencontrer
les chefs d'État et de gouvernement
5Attributions
- Le Conseil européen ne peut adopter des actes
législatifs. - Conclusions qui indiquent au CM et à la
Commission européenne les priorités du sur la
gestion de lUE et de ses politiques communes.
Elles prennent souvent la forme dorientations
politiques générales. - impulsions aux institutions
- dégager des compromis, débloquer certaines
négociations.
6Attributions
- Rôle dimpulsion politique.
- Modifications des traités.
- Décisions de nature institutionnelle.
- Décision.
7Conseil des Ministres
- Pouvoir législatif soit seul, soit avec le PE
(procédures législative spéciale, ordinaire) - Pouvoir budgétaire Le CM est lune des deux
branches de lautorité budgétaire à ce titre,
il arrête et modifie le budget de la CE avec le
Parlement européen. - Place prépondérante en ce qui concerne la PESC
8Plan
- SECTION 1- Introduction
- SECTION 2- Composition et fonctionnement
- 1. Composition
- 2. Diversité des formations
- 3. Présidence
- 4. Représentation des autorités belges
- SECTION 3- Les structures de travail du Conseil
- 1er . Règlement intérieur du Conseil
- 2. Secrétariat général
- 3. COREPER
- 4. Autres comités
9Plan
- SECTION 4- Les attributions du Conseil
- 1. Exercice du pouvoir législatif
- 2. Exercice du pouvoir budgétaire
- 3. Conclusion des accords internationaux
- 4. Coordination des politiques économiques
générales des États membres - 5. Sollicitation de la Commission
- 6. Définition et mise en œuvre la PESC
- SECTION 5- Les actes du Conseil
- SECTION 6- Le vote au sein du Conseil
10Composition
- Composé dun représentant par EM les
représentants sont de niveau ministériel et
doivent être habilités à engager le gouvernement
de lEM quils représentent (art. 16, 2 TUE) - Toute position prise ou tout vote émis par un
membre engage le gouvernement de lEM
11Unicité du CM et diversité de ses formations
- Fiction juridique de lunité du CM
- Le CM se réunit dans des formations différentes
12Formations CM
- La liste des formations est fixée par le Conseil
européen - Affaires générales
- Affaires étrangèresÂ
- Affaires économiques et financières ( ECOFIN )Â
- Justice et affaires intérieures (JAI), en ce
compris la protection civile - Emploi, politique sociale, santé et
consommateurs - Compétitivité (marché intérieur, industrie et
recherche et espace) - Transports, télécommunications et énergie
- Agriculture et pêche
- Environnement
- Education, jeunesse, culture et sport.
13Conseil Affaires générales
- la formation affaires générales est consacrée
à la préparation et au suivi des réunions du
Conseil européen coordination des travaux
préparatoires, coordination générale des
politiques, questions institutionnelles et
administratives, dossiers horizontaux et tout
dossier transmis par le Conseil européen. - la formation relations extérieures se
consacre aux domaines suivants politique
étrangère et de sécurité commune (PESC),
politique européenne de sécurité et de défense
(PESD), commerce extérieur, coopération au
développement et aide humanitaire. Cette
formation est présidée par le Haut représentant.
14CM réunions
- Les réunions du Conseil se tiennent à Bruxelles
(Justus Lipsius) sauf pendant les mois davril,
juin et octobre où elles ont lieu à Luxembourg. - Des Conseils informels peuvent être organisés par
lÉtat membre qui assume la présidence de lUnion
(max. 5 en tout). - Les réunion du COREPER et des groupes de travail
ont lieu à Bruxelles.
15Diversité des formations problème de coordination
- Le dossier  tabac peut-être abordé
simultanément par - - Conseil  Santé lutte contre le tabagisme
- - Conseil  Agriculture subventions aux
producteurs - - Conseil  Marché intérieur harmonisation
des teneurs, des messages de prévention
16Présidence
- La présidence
- convoque et préside les réunions, y compris les
nombreux groupes de travail ainsi que délaborer
des compromis, - fixe lordre du jour des réunions,
- dirige les délibérations,
- élabore des compromis (la présidence a un rôle
essentiel dans la recherche des solutions de
compromis quand un accord sur la proposition de
la Commission est dur à trouver), - veille à la cohérence et à la continuité du
processus de décision, - signe les actes du Conseil,
- entretient un contact informel avec le Parlement
européen.
17Présidence
- Le Conseil est présidé à tour de rôle par chaque
État membre. A lexception du seul Conseil
Relations extérieures qui est présidé par le
Haut Représentant, toutes les formations du
Conseil sont présidées par la présidence
tournante pour une période de six mois, selon un
ordre préétabli, établi par le Conseil européen,
statuant à la majorité qualifiée (art. 18, 9
TUE).
18Rotation
- Allemagne - Portugal 2007
- Slovénie - France 2008
- Tchéquie - Suède 2009
- Espagne - Belgique 2010
- Hongrie - Pologne 2011
- Danemark Chypre 2012
- Irlande - Lituanie 2013
- Grèce Italie 2014
- Lettonie Luxembourg 2015
- Pays-Bas Slovaquie 2016
- Malte Royaume-Uni 2017
- Estonie Bulgarie 2018
- Autriche Roumanie 2019
- Finlande jan-juin 2020
19Présidence
- En début de mandat, la présidence établit son
programme de travail et un calendrier des
réunions. - En fin de mandat, la présidence fait un bilan,
donnant lieu à un débat devant le Parlement
européen.
20Présidence
- Instauration dun système de  troïka .
21Représentation des autorités belges
- Les formations du CM ne correspondent pas
nécessairement à la répartition des compétences
au sein de lEtat belge - Accord de coopération du 8 mars 1994 relatif à la
représentation de la Belgique au sein du CM
22Accord de coopération du 8 mars 1994
- L'organisation de la représentation de la
Belgique au CM repose sur deux éléments
fondamentaux - a) d'une part, les matières qui sont traitées au
sein du Conseil de l'Union européenne - b) d'autre part, la répartition des compétences
entre les différentes composantes du Royaume de
Belgique, telle qu'elle ressort de la réforme de
l'Etat.
23Accord de coopération du 8 mars 1994 CIPE
- La Conférence interministérielle de la politique
étrangère (CIPE) décide la répartition de la
représentation du Royaume au Conseil entre l'Etat
fédéral, les Communautés et les Régions en
fonction de la configuration du Conseil. - Cf. Annexe I de laccord de coopération
24Les Conseils sont subdivisés en six catégories
(annexe I de laccord)
- I. Affaires générales (Ecofin, Budget, Justice,
Télécommunications, Consommateurs,
Développement, Protection civile) (représentation
fédérale) - II. Marché interne (Santé, Energie,
Environnement, Transport, Affaires sociales)
(Ministre siégeant fédéral- Ministre assistant
régional-Communauté) - III. Industrie - Recherche (Ministre siégeant
régional-Communauté - Ministre assistant fédéral) - IV. Culture (Education, Tourisme, Jeunesse,
Logement et Aménagement du territoire)
(exclusivement Communauté ou région) - V. Pêche (compétence exclusive de la Région
flamande) - VI. Agriculture (le Ministre fédéral siégeant est
assisté par les Ministres compétents de la Région
flamande)
25Représentation
- Le CM est composé dun ministre ou dun
représentant  habilité à engager le gouvernement
de cet État par État membre (article 16, 2
TUE). - La représentation de la Belgique est assurée
pendant toute la durée de la session du Conseil
par un seul Ministre-siégeant, qui dispose du
droit de vote et est le seul porte-parole
attitré. - Pour les Conseils II et III, un
Ministre-assesseur peut accompagner le
Ministre-siégeant.
26Accord de coopération du 8 mars 1994
Coordination
- La coordination en vue de déterminer la position
belge, aussi bien du point de vue général que
pour chaque point de l'ordre du jour des Conseil
de l'Union européenne, est assurée au sein de la
" Direction d'Administration des Affaires
européennes " du Ministère des Affaires
étrangères qui exerce la présidence et le
secrétariat des réunions. - Cette coordination est effectuée avant chaque
session du Conseil de manière systématique et
horizontale, quel que soit le domaine de
compétence visé.
27Système de rotation des différentes entités
belges principes de base
- - le système de rotation est organisé par
semestre (l'équivalent de la durée d'une
Présidence) - - la rotation sera organisée afin d'assurer un
équilibre entre les représentants des Communautés
et des Régions selon qu'ils siègent en tant que
Ministres-assesseurs ou comme Ministres-habilités
- - pour certains conseils, plusieurs réunions du
Conseil par semestre seront organisées.
L'autorité indiquée par rotation restera
habilitée pour les différentes réunions du
Conseil pendant ce semestre - - pour d'autres Conseils, des réunions ne seront
organisées que sporadiquement. L'autorité
indiquée par rotation sera automatiquement
habilitée pour la session qui suivra s'il s'avère
qu'aucune réunion n'est organisée au cours du
semestre.
28Plan
- SECTION 3- Les structures de travail du Conseil
- 1er . Règlement intérieur du Conseil
- 2. Secrétariat général
- 3. COREPER
- 4. Autres comités
291. Auto-organisation
- Pouvoir dauto-organisation
- Le CM est lié par son règlement intérieur (art.
240, 3 TFUE)
302. Secrétariat général
- Larticle 240, 2 TFUE prévoit que le Conseil de
lUnion européenne est assisté d'un secrétariat
général, placé sous la responsabilité d'un
secrétaire général. - Le secrétariat général est associé Ã
l'organisation, à la coordination, au contrôle et
à la cohérence des travaux du Conseil, ainsi qu'Ã
la mise en Å“uvre de son programme annuel. Il
s'occupe en outre du projet d'état prévisionnel
des dépenses du Conseil ainsi que de la gestion
des crédits concernant cette institution.
31Secrétariat général
- Le secrétariat général compte 7 Directions
générales sectorielles (A à G) et un service
juridique
323. COREPER
- Le Coreper se compose des ambassadeurs des États
membres auprès de l'Union européenne
("Représentants permanents") de chaque État
membre ou leur adjoint (articles 16, 7 TFUE et
240, 1 TFUE). - Il est présidé par le représentant du pays qui
exerce la présidence du Conseil.
333. Missions du Coreper
- Le COREPER Â nest pas une institution des
Communautés investie par le traité de compétences
propres, mais il constitue un organe auxiliaire
du Conseil assurant, pour ce dernier, des tâches
de préparation et dexécution . - La Cour de justice a également précisé que  la
fonction dexécution des mandats confiés par le
Conseil nhabilite pas le Coreper à exercer le
pouvoir décisionnel qui revient, d'après le
traité, au Conseil .
343. Missions du Coreper
- Sil ne dispose pas du pouvoir de décision,
lequel revient au Conseil des ministres, et de la
compétence dinitiative qui appartient à la
Commission, le COREPER joue toutefois un rôle
important - une instance de dialogue (dialogue entre les
représentants permanents et de chacun d'entre eux
avec sa capitale) - une instance de contrôle politique
(orientation et supervision des travaux des
groupes d'experts). - veille à la cohérence des actions et
politiques de lUE, en préparant les travaux du
Conseil et en exécutant ses mandats.
353. COREPER
- Le COREPER prépare les travaux du Conseil et
exécute ses mandats. Il veille à la cohérence des
politiques et actions de l'UE. - Il est ainsi chargé de l'examen préalable des
dossiers qui figurent à l'ordre du jour du
Conseil (propositions et projets d'actes soumis
par la Commission). À son niveau, il s'efforce de
trouver un accord sur chaque dossier.
363. COREPER
- Le Coreper agit au moyen de deux formations
- -le Coreper I, composé des représentants
permanents adjoints, couvre les dossiers Ã
caractère technique - - le Coreper II, composé des ambassadeurs traite
des sujets à caractère politique, commercial,
économique ou institutionnel. - Les dossiers sont réparti en points A (destinés
à être approuvés sans débat suite à un accord
trouvé au sein du Coreper) et en points B (soumis
à débat).
373. COREPER
- Na pas le pouvoir de décision qui revient au CM,
- Na pas la compétence dinitiative qui appartient
à la Commission.
384. Comités- Groupes de travail
- Le Conseil est également assisté de comités et de
groupes de travail qui préparent ses décisions.
394. Comités
- L'existence de certains comités est prévue par
les traités - comité pour le renforcement de la coopération
opérationnelle en matière de sécurité intérieure
(article 71 TFUE) - comité politique et de sécurité (article 38 TUE).
- D'autres comités ad hoc ont également été
instaurés - comité de l'énergieÂ
- comité permanent de l'emploiÂ
- comité spécial de l'agricultureÂ
- comité des affaires culturelles (qui évalue les
propositions en matière de coopération
culturelle) - comité militaire de lUE
- Ces comités sont formés de représentants des
administrations des États membres ainsi que d'un
membre de la Commission.
40Section 4- ATTRIBUTIONS DU CM
- 1. Exercice du pouvoir législatif
- 2. Exercice du pouvoir budgétaire
- 3. Conclusion des accords internationaux
- 4. Coordination des politiques économiques
générales des États membres - 5. Sollicitation de la Commission
- 6. Définition et mise en œuvre la PESC
41 1. Exercice du pouvoir législatif
- Le Conseil est un véritable législateur (art.
16, 1 TUE). Ce pouvoir est généralement exercé
en codécision avec le Parlement européen.
42 2. Exercice du pouvoir budgétaire
- Le Conseil de lUnion constitue avec le
Parlement européen lautorité budgétaire qui
arrête le budget de lUnion (article 14, 1 TUE,
art. 313 TFUEÂ ).
433. Conclusion des accords internationaux
- Le Conseil est chargé de conclure, au nom de
lUnion, les accords internationaux entre
lUnion européenne dune part et des pays tiers
ou des organisations internationales dautre part
(article 218, 6 TFUE). - Ces accords peuvent porter sur des domaines comme
le commerce, la coopération et le développement,
ou viser des sujets spécifiques, tels que le
textile, la pêche, les sciences et les
technologies, les transports, etc.
44 4. Coordination des politiques économiques
générales des États membres
- Si en pratique, chaque État membre de lUE reste
responsable de sa politique économique, il nen
demeure pas moins quils doivent coordonner leur
politique économique (art. 221 TFUE). Cette
coordination est effectuée au sein du Conseil
Affaires économiques et financières ( Ecofin )
45 5. Sollicitation de la Commission
- Comme le Parlement européen, le Conseil des
ministres na pas le droit dinitiative mais peut
demander à la Commission de lui présenter des
propositions. Le Conseil statue pour cela à la
majorité simple (art. 241 TFUE).
46 6. Définition et mise en œuvre la PESC
- Cette politique est définie et mise en œuvre sur
la base des orientations générales définies par
le Conseil européen (lignes directrices générales
et stratégiques)  (art. 18, 2 TUE modifié). - Le Conseil de lUnion, quant à lui, prend de la
sorte les décisions nécessaires à la
détermination et à lexécution de la PESC
(article 26, 2 TUE).
47SECTION 5- Les actes du Conseil
- Les actes du Conseil peuvent prendre la forme de
règlements, de directives, de décisions, de
recommandations ou davis. Ils sont adoptés
tantôt par le conseil (procédure législative
spéciale ou décisions adoptées dans le cadre de
la PESC), tantôt en codécision avec le PE
(procédure législative ordinaire).
48SECTION 6- Le vote au sein du Conseil
- 1. Quorum
- 2. Modalités de vote
49Modalités de vote
- Le Conseil statue à la majorité simple, à la
majorité qualifiée ou à l'unanimité. - La majorité simple (art. 238, 1 TFUE)
chaque fois que le Traité ne précise pas un autre
mode de votation, la décision pourra être adoptée
à la majorité simple. En pratique, elle reste
tout à fait exceptionnelle.
50Modalités de vote
- Lunanimité nest utilisée que pour un nombre
restreint de domaines, mais qui concernent les
matières les plus importantes importantesÂ
clause de flexibilité (art. 352 TFUE), fiscalité
(113 TFUE). - Lunanimité donne un droit de veto à chaque EM.
51Vote à majorité qualifiée
- La majorité qualifiée (238, 2-3 TFUE). Ce vote
sest imposée comme le principal mode de vote au
sein du Conseil, notamment pour lagriculture, le
marché unique, lenvironnement, les transports,
lemploi et la santé.
52PONDERATION DES VOIX POUR LE VMQ- TRAITE DE NICE
- Dans lUE Ã 27 membres, le Conseil compte nombre
total de 345 voix, avec une majorité qualifiée de
255 voix. Le nombre de voix accordé à chaque Etat
membre est plus ou moins proportionnel à son
nombre dhabitants. - La pondération est fixée ainsi depuis le Traité
de Nice - Allemagne, Italie, France et Grande-Bretagne 29
voix chacune - Espagne et Pologne 27 voix
- Roumanie 14 voix
- Pays-Bas 13 voix
- Belgique, Grèce, Hongrie, Portugal et République
tchèque 12 voix - Autriche, Bulgarie et Suède 10 voix
- Danemark, Irlande, Finlande, Lituanie et
Slovaquie 7 voix - Estonie, Lettonie, Chypre, Luxembourg et
Slovénie 4 voix - Malte 3 voix.
- TOTAL 345
53- Majorité en nombre de voix pondérées
- 255/345
- Minorité de bloquage 91 voix
- Ajout de deux règles complémentaires
54Vote à majorité qualifiée
- À partir du 1er novembre 2014, toute décision
devra être adoptée sur la base de la double
majorité des États et de la population (selon un
pourcentage déterminé), qui reflètera ainsi une
double légitimité de l'Union, qui devait
renforcer à la fois la transparence et
l'efficacité (art. 238, 3 TFUE).
55Vote à majorité qualifiée
- Sur proposition de la Commission, la majorité
qualifiée est fixée à 55 des États membres,
comprenant au moins 15 Etats (art. 16, 4 TUE),
représentant au moins 65 de la population
(clause du filet démographique) (205 TFUE). - En outre, pour éviter que trois grands États
réunissant plus de 35 de la population puissent
à eux seuls bloquer une décision, il a été prévu
qu'une minorité de blocage devra réunir au moins
quatre Etats membres (art. 16, 4, TUE, complété
par 238, 2, TFUE).
56Vote à majorité qualifiée
- Lorsque le Conseil ne statuera pas sur une
proposition de la Commission ou du Haut
représentant, la majorité qualifiée est fixée Ã
72 des Etats membres représentant au moins 65Â
de la population de ces Etats.
57- Les règles issues du Traité de Nice resteront
dapplication jusquau 1er novembre 2014.
58PONDERATION DES VOIX
- Conséquence trois grands États ne peuvent pas,
à eux seuls, bloquer ladoption dune décision au
sein du Conseil (sauf par le biais du critère
démographique). - Le projet de traité établissant une constitution
européenne requérait pour le calcul de la
majorité qualifiée une majorité de 55 des États
représentant 65 de la population communautaire,
la minorité de blocage devant compter au moins 4
États.
59Les relations entre le Conseil et la Commission
- Le Secrétaire général de la Commission assiste Ã
toutes les réunions du Conseil avec le(s)
commissaire(s) en charge des dossiers - Le Secrétaire général est le représentant
permanent de la Commission au COREPER - Le SG peut participer aux réunions des groupes de
travail, aux côtés des représentants de la DG en
charge du dossier