Infection par le VIH et SIDA - PowerPoint PPT Presentation

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Infection par le VIH et SIDA

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Infection par le VIH et SIDA Immunod ficience grave li e la d pl tion et la dysfonction des cellules immunitaires CD4+ et entra nant la survenue d ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Infection par le VIH et SIDA


1
Infection par le VIH et SIDA
2
Immunodéficience grave liée à la déplétion et à
la dysfonction des cellules immunitaires CD4 et
entraînant la survenue dinfections, de cancers
opportunistes et de troubles neurologiques
3
VIH
4
(No Transcript)
5
(No Transcript)
6
(No Transcript)
7
Le génome de VIH
8
Le génome de VIH
9
Le génome de VIH
10
(No Transcript)
11
VIH  budding 
12
Rôle de la protéine Vif
13
CEM15-APOBEC
  • Enzyme dédition du RNA cytidine déaminase
    (remplace des cytidines par des uridines)
  • Vif induit la dégradation dApobec

14
Corécepteurs du VIH
15
(No Transcript)
16
Les corécepteurs du VIH
17
Evolution de la lymphocytose CD4
18
Quest ce qui fait chuter la lymphocytose CD4?
19
Différenciation thymique
Prolifération périphérique
Lymphocytes périphériques
Mort cellulaire
20
Le VIH provoque une déplétion des lymphocytes T
CD4 essentiellement par des effets périphériques.
Il existe aussi un impact sur la lymphopoïèse
thymique mais cet effet est surtout important
chez lenfant
21
La déplétion périphérique est due est des effets
cytopatiques directs (cellules productivement
infectées) mais est aussi liée à une activation
polyclonale de tous les lymphocytes T (infectés
ou non). Cette activation résulte en une apoptose
accélérée
22
Linfection par le VIH provoque aussi une
activation polyclonale quantitativement et
qualitativement anormale du système immunitaire
23
Un facteur supplémentaire responsable de la chute
rapide de la lymphocytose CD4 sanguine est le
 trapping  des lymphocytes T CD4 dans les
ganglions infectés
24
VIH et organes lymphoïdes secondaires
25
Véhiculé dans les ganglions par les cellules
dendritiques
Infection sélective de cellules dendritiques par
souches R5
Fusion de cellules dendritiques et de lymphocytes
T CD4
Transport du virus vers les ganglions régionaux
Extension de linfection aux lymphocytes T CD4
activés
26
Stocké sur les cellules folliculaires
dendritiques des centres germinatifs par
lintermédiaire des récepteurs FcgR
Ne pas confondre les cellules dendritiques et les
cellules folliculaires dendritiques!
27
Deux conséquences de ce tropisme pour les organes
lymphoïdes secondaires
  • Désorganisation progressive de larchitecture des
    ganglions lymphatiques chez les patients infectés
  • Quantité de virus et fréquence de cellules
    infectées beaucoup plus élevés dans les organes
    lymphoïdes que dans le sang

28
Autres anomalies immunitaires
  • Toutes les manifestations ne sont pas liées à
    linfection directe des cellules considérées par
    le VIH
  • Rôle de facteurs solubles (protéines du VIH,
    cytokines)
  • Anomalies liées à la perte du rôle auxiliaire des
    lymphocytes T CD4

29
Réponses immunitaires anti-VIH
30
Rôle de limmunité anti-VIH
  • Protection chez de rares sujets exposés mais non
    infectés
  • Rôle dans la chute initiale de charge virale et
    dans le pronostic à long terme
  • CD8 (lymphocytes T cytotoxiques) et charge
    virale. Relation inverse

31
CTL et charge virale
32
Manifestations cliniques
  • A primoinfection ou asymptomatique ou
    adénopathies
  • B signes  mineurs  (type ARC)
  • C SIDA
  • infections opportunistes (virus, champignons,
    parasites, bactéries)
  • cancers (Kaposi, LNH, cancer du col, cancer anal)
  • atteinte neurologique (AIDS related dementia)

33
(No Transcript)
34
Primoinfection
  • 50 des patients développent une maladie
    symptomatique aiguë dans les deux à six semaines
    après la contamination par le VIH

35
Primoinfection
  • Syndrome de type  mononucléose aiguë 
  • Fièvre 97
  • Adénopathies 77
  • Pharyngite 73
  • Myalgies/arthralgies 58
  • Thrombocytopénie 51
  • Leucopénie 51
  • Diarrhée 38
  • Céphalées/méningisme 30
  • Altération des tests hépatiques 23
  • Hépatosplénomégalie 17
  • Muguet 10

36
Primoinfection
  • A ce stade la sérologie est non contributive, il
    faut demander une recherche du génome viral
  • Soit RNA (sauf si patient a reçu une prophylaxie
    post-exposition par ARV)
  • Soit DNA (si prophylaxie post exposition par ARV)

37
Stade B  préSIDA 
  • Muguet
  • Leucoplasie chevelue
  • Fièvre inexpliquée
  • Diarrrhée
  • Perte de poids involontaire

38
Leucoplasie chevelue
39
Muguet
40
Polyadénopathies
  • Elles ne sont pas un signe dévolution vers le
    SIDA

41
(No Transcript)
42
Infections opportunistes
43
La tuberculose dans le SIDA
  • Incidence 50 à 100 fois plus élevée que dans la
    population générale
  • Manifestations pulmonaires atypiques avec peu ou
    pas de nécrose caséeuse (infiltrats lobes
    inférieurs, radio normale)
  • Manifestations extrapulmonaires fréquentes
  • Atteintes ganglionnaires thoraciques ou
    abdominales
  • Tuberculose osseuse
  • Tuberculose digestive
  • Méningites
  • Résistances fréquentes à lINH et à la rifampicine

44
Tuberculose et VIH
45
Prophylaxie
  • Isoniazide (300 mg/j) pendant 9 mois associé à
    vitamine B6 (50 mg/j) dans les situations
    suivantes
  • Patients migrants issus de pays dendémie et
    présentant IDR gt 5 mm (non vacciné) ou gt 10 mm
    (vacciné par BCG) ou
  • Contage dûment caractérisé chez un immunodéprimé

Vérifier labsence de tuberculose maladie!
46
Traitement
  • Bacilles sensibles
  • 2 mois tri- ou quadrithérapie
  • Isoniaziderifampicine/butinepyrazinamide
    (ethambutol)
  • Si sensibilité INH confirmée poursuite bithérapie
    INHrifampicine/butine
  • Pendant 4 mois (durée totale 6 mois) forme
    pulmonaire ou monoganglionnaire
  • Pendant 7 mois (durée totale 9 mois)
    immunodépression profonde, interruptions de
    traitement
  • Pendant 10 mois (durée totale 12 mois) formes
    disséminées, pluriganglionnaires ou neuroméningées

47
Traitement de la tuberculose dans le SIDA
  • Attention
  • Syndrome dimmunorestauration
  • Interactions médicamenteuses entre inhibiteurs de
    protéase et rifampicine

48
Syphilis et VIH
  • Recrudescence des cas de syphilis en Europe
  • Neurosyphilis plus fréquente
  • Faire une PL à tous les patients
  • Si pléiocytose ou
  • Si RPR?32 (idem VDRL), considérer demblée comme
    une neurosyphilis (pas besoin de PL)

49
Digressions sur la syphilis
  • Tests  non spécifiques 
  • VDRL et RPR (anticorps dirigés contre les
    cardiolipines)
  • Très sensibles
  • Faible affinité disparaissent  vite  après
    traitement (2-5 ans)
  • Tests spécifiques
  • TPHA restent positifs à vie

50
Stades de la syphilis
  • Primaire chancre
  • Secondaire roséole (phase floride)
  • Atteinte multiorganique (dont CNS
    neurosyphilis)
  • Tertiaire
  • Lésions lentement progressive et inflammatoire

51
Neurosyphilis
  • Diagnostic de syphilis
  • Anomalies de lexamen neurologique ou
  • Anomalies à la PL
  • Pléiocytose
  • Sérologie VDRL ou TPHA sur le LCR

52
Syphilis traitement
  • Primaire ou secondaire sans neurosyphilis
  • Pénicilline G 2.4 millions IM (une fois)
  • Plus dun an ou durée inconnue
  • Pénicilline G 2.4 millions IM trois fois à une
    semaine dintervalle
  • Neurosyphilis
  • Pénicilline G IV 12-24 millions IV/j pendant 14
    jours ou C3

53
Co-infections HIV et HCV et/ou HBV
  • Toxicomanes (mais aussi nosocomiales en Afrique)
  • Evolution péjorative
  • Guidelines spécifiques

54
Pneumocystis carinii
  • Pneumonie interstitielle
  • Parfois pneumothorax
  • Décours subaigu toux, dyspnée, peu de fièvre
  • Diagnostic
  • Accroissement des LDH non hépatiques
  • Lavage alvéolaire

55
Pneumocystis carinii
56
Pneumocystis carinii
  • Prophylaxie tout patient lt 200 CD4/mm3
  • TMP-SMX forte 1 c/j ou
  • Dapsone 100 mg/j ou
  • Aérosols pentamidine tous les mois
  • Traitement
  • TMP-SMX forte doses IV ou PO
  • Corticoïdes si Pa02 lt60 mm Hg

57
Toxoplasmose cérébrale
  • CD4 lt 100/mm3
  • Abcès cérébraux multiples
  • pfs unique
  • Diagnostic différentiel lymphome
  • Diagnostic
  • IgG anti-Toxo doivent être positives
  • Scan/RMN
  • Épreuve thérapeutique

58
Toxoplasmose cérébrale
59
Toxoplasmose cérébrale
60
Toxoplasmose cérébrale
  • Prophylaxie primaire
  • TMP-SMX Forte 1c/j
  • Traitement
  • Sulfadiazinepyrimethamine ou clindamycine
  • Prophylaxie secondaire (tant que CD4lt200)
  • Sulfadiazinepyrimethamine

61
Candidose oesophagienne
  • Dysphagie, muguet
  • Diagnostic fibroscopie
  • Traitement fluconazole 400 mg/j

62
Cytomégalovirus
  • CD4 lt 50/mm
  • Manifestations de réactivation (sujets IgG)
  • Rétinite
  • Troubles visuels, perte dacuité
  • Diagnostic fond doeil
  • Colite
  • Douleur, fièvre
  • Diagnostic coloscopie, biopsie
  • PCR CMV (virémie)
  • Traitement ganciclovir IV ou foscarnet

63
Cytomégalovirus
64
Cytomegalovirus
65
Mycobactéries atypiques
  • MAC Mycobacterium avium complex
  • M. avium
  • M. intracellulare
  • M. scrofulaceum
  • Ubiquistes (30 des échantillons deau sont
    positifs)
  • CD4 lt 50/mm3
  • Maladies disséminées pneumonies rares
  • Foie, rate, ganglions, moelle osseuse, bactériémie

66
Mycobactéries atypiques
  • Diagnostic
  • Hémocultures (milieux spéciaux)
  • Culture de moelle
  • Biopsie hépatique
  • Traitement néomacrolideethambutolrifabutine

67
Cryptococcose
  • CD4 lt 50
  • Méningites subaiguës ou chronique
  • Diagnostic
  • Antigène sérique
  • PL
  • Traitement amphothéricine B flucytosine
  • Puis fluconazole IV (ou demblée dans formes
    moins sévères)

68
Leucoencéphalopathie multifocale progressive
  • Virus JC
  • CD4 lt 50
  • Troubles neurologiques focaux
  • Altérations cognitives
  • Diagnostic
  • RMN
  • PCR JC sur LCR
  • Pas de traitement

69
LMP
70
Cryptosporidiose
  • lt50/mm3
  • Colite
  • Diarrhée majeure
  • Parfois, atteinte voies biliaires
  • Diagnostic
  • Culture de selles
  • Biopsie jéjunale ou colique
  • Pas de traitement

71
HIV et lymphomes
  • Incidence constante malgré HAART
  • 5-10 des patients infectés par le VIH
    développeront un lymphome
  • Actuellement première cause de mortalité des
    patients infectés par le VIH
  • 95 des cas lymphomes dérivés des lymphocytes B
  • Immunoblastique
  • Burkitt
  • Lymphome cérébral primitif

72
Sarcome de Kaposi
  • Même pour des CD4 modérément diminués
  • Virus HHV-8 à transmission sexuelle
  • Atteinte cutanée ou muqueuse (orale, digestive,
    bronchique, conjonctivale)
  • Traitement
  • IFN-a ou polychimiothérapie

73
Kaposi
74
HPV et carcinomes génitaux
  • Dépistage HPV sur frottis indispensable
  • Lesions HPV et CIN I
  • Surveillance tous les 6 mois avec colposcopie
  • CIN II et III
  • Surveillance trimestrielle ou conisation demblée

75
Manifestations neurologiques
  • Essentiellement liée à la présence de macrophages
    et cellules microgliales infectées qui perturbent
    fortement la fonction neuronale

76
AIDS dementia complex
77
AIDS dementia complex
78
Diagnostic de linfection par le VIH
  • ELISA (2x)
  • Westernblot (obligatoire)
  • PCR (en cas dinfection récente)

79
Evaluation biologique du patient infecté par le
VIH
  • Lymphocytose CD4
  •  Charge virale 

80
Lymphocytose CD4
  • Cytofluorimétrie de flux
  • Intérêt respectif des valeurs absolues et des
    valeurs relatives
  • Valeurs normales 700-1100/mm3
  • Ne pas oublier que les lymphocytes du sang ne
    représentent quune faible fraction des
    lymphocytes totaux (variations fréquentes et non
    spécifiques de la lymphocytose sanguine)

81
Utilité de la lymphocytose CD4 dans le suivi de
linfection par le VIH
  • Evaluer lintensité de limmunodéficience
  • Modérée lt400 CD4
  • Sévère lt200 CD4
  • Très sévère, menaçante à court terme lt50 CD4
  • Poser lindication dun début de traitement
    antirétroviral traiter en dessous de 350/mm3

82
Charge virale
  •  le nombre de copies de RNA viral présentes dans
    le plasma 
  • On présume que cette valeur est directement liée
    au niveau global de réplication du VIH dans le
    sang

83
Intérêt de la charge virale
  • Evaluer lefficacité thérapeutique
  • Objectif thérapeutique charge virale inférieure
    au seuil de détection lt50 copies/ml

84
Limitations de la mesure de la charge virale
  • Compartiment analysé
  • Remontées fugaces de charge virale associées à
    des phénomènes inflammatoires intercurrents
    ( blips )
  • Technique semi-quantitative

85
(No Transcript)
86
HAART
  • Highly active antiretroviral therapy

87
Classes de médicaments
  • NRTI
  • NNRTI
  • PI
  • FI

88
Associations possibles
  • 2 NRTI 1 NNRTI
  • 2 NRTI 1 PI
  • En cas déchecs, multithérapies incluant
    plusieurs PI et FI
  • Intérêt pharmacocinétique du ritonavir (puissant
    inhibiteur du cyp3A4)

89
(No Transcript)
90
Considérations importantes pour le suivi dun
patient sous HAART
  • OBSERVANCE thérapeutique
  • Millepertuis et jus de pamplemousse
  • Effets secondaires
  • Hypersensibilité sous abacavir et sous NNRTI
  • Syndrome métabolique et lipodystrophies
  • Interactions médicamenteuses (les PI sont des
    inhibiteurs des cytochromes)

91
Hypersensibilité aux NNRTI
92
(No Transcript)
93
Effets secondaires tardifs
94
Toxicité mitochondriale
95
Lipodystrophie
96
Tableau métabolique complexe
  • Lipoatrophie, lipohypertrophie ou les deux
  • Résistance à linsuline, intolérance au glucose
    ou diabète type 2
  • Hypertriglycéridémie
  • Abaissement du HDL cholestérol

97
Différents réservoirs
98
Eradiquer le dernier compartiment
99
Deux types de latence et réservoirs
100
Résistances au traitement
  • La transcriptase reverse du VIH fait beaucoup
    derreurs de copie dès que la réplication
    persiste, il y a beaucoup de mutations qui
    peuvent conférer une résistance si des
    antirétroviraux sont pris concomitamment

101
Importance dévaluer les résistances avant
dentamer un traitement ou avant de changer de
traitement
102
Evaluation des résistances
  • Deux types de tests
  • Génotypiques
  • Séquençage total
  • Amplification partielle de codons associés à la
    résistance (INNO-LIPA)
  • Phénotypiques
  • Souches du patient
  • Virus recombinants (avec gène bien particulier de
    la souche du patient pol)

103
Génotype
  • Résistance au rétrovir (exemple)

104
Immunodéficiences acquises
  • Infections
  • HIV
  • Autres infections virales EBV, CMV, rubéole,
    rougeole, influenza
  • Autres infections (bactériennes, mycotiques,
    parasitaires)

105
Immunodéficiences acquises
  • Etats néoplasiques
  • Myélome, Waldenström
  • Leucémies chroniques et aiguës
  • Hodgkin
  • Certaines tumeurs solides glioblastomes

106
Immunodéficiences acquises
  • Iatrogènes
  • cytostatiques
  • immunosuppresseurs
  • corticostéroïdes
  • phénytoïne, pénicillamine
  • greffe de moelle ( surtout si GVHD)

107
Immunodéficiences acquises
  • Métaboliques
  • Diabète
  • Malnutrition
  • Perte de protéines (syndrome néphrotique,
    entéropathie exsdudative)
  • Splénectomie

108
Immunodéficiences acquises
  • Maladies autoimmunitaires
  • lupus érythémateux
  • polyarthrite rhumatoïde
  • hépatite chronique active
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