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Infection par le VIH

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Afrique subsaharienne avec s ropr valence (maternit s allant de 1 30 % selon les pays et les agglom rations) Sud-est asiatique (1 3 ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Infection par le VIH


1
Infection par le VIH
  • Renaud Verdon
  • Unité de Maladies Infectieuses
  • CHU de Caen

2
Plan
  • Epidémiologie
  • Immunologie
  • Virologie
  • Clinique
  • Infections opportunistes
  • Tumeurs opportunistes
  • Pathologie associée au VIH
  • Traitement
  • Les molécules
  • Caractéristiques pharmacologiques
  • Règles dutilisation

3
Epidémiologie (1)
  • 1981 description de maladies infectieuses
    opportunistes inhabituelle chez sujets
    homosexuels ou haïtiens ou toxicomanes ou
    transfusés
  • herpès cutanéo-muqueux géant,
  • pneumocystose,
  • sarcome de kaposi
  • environ 120 000 personnes infectées par le VIH
    vivant en France
  • Autour de 50 millions de sujets infectés (60 en
    Afrique)
  • zones dendémie sévère
  • Afrique subsaharienne avec séroprévalence
    (maternités allant de 1 à 30 selon les pays et
    les agglomérations)
  • Sud-est asiatique (1 à 3 )
  • extension en cours dans les anciens pays bloc
    soviétique

4
Epidémiologie (2)
  • Définitions du sida
  • liste dinfections opportunistes ou tumeurs
    opportunistes
  • pneumocystose, candidose oesophagienne, rétinite
    à CMV, infections digestives à CMV, tuberculose
    disséminée, etc.
  • puis dans certains pays CD4 lt 200 / mm3
  • Classification actuelle A, B, C
  • 9 stades théoriques A1 à C3
  • taux de CD4 en 3 classes 1 si gt 500 / 2 si 200 à
    500 / 3 si lt 200
  • présence de signes cliniques en 3 classes
  • aucun symptôme ou polyadénopathie stade A
  • signes  mineurs  stade B
  • maladies reconnues classantes sida (ex
    pneumocystose, toxoplasmose cérébrale, rétinite à
    CMV, candidose oesophagienne, infection
    disséminée à mycobactéries atypiques, etc)
  • En pratique courante, ce qui est important
  • savoir si le patient a présenté des
    manifestations classant Sida car risque de
    récidive en labsence de bon état immunitaire

5
Epidémiologie (3)
  • Mode de transmission
  • sexuel homosexualité masculine, hétérosexualité
    part multiples
  • FDR MST, femme,
  • parentérale toxicomanie IV avec partage de
    seringues, transfusion,
  • percutané piqûres ou soins avec matériel
    contaminé
  • transmission percutanée en milieu de soins de 0,3
    en moyenne
  • Répartition actuelle des groupes de transmission
    en France
  • Persistance dune transmission parmi les
    homosexuels malgré une nette diminution de la
    prévalence dans cette population
  • Hétérosexuels
  • prédominance féminine
  • part croissante populations origine dAfrique
    subsaharienne
  • Toxico IV, transfusions (8/85) transmission
    devenue anecdotique
  • Déclaration obligatoire (à partir des labos
    danalyse, double code pour préserver lanonymat)
  • Estimation de lincidence annuelle 5 à 7000
    nouvelles infections par an en France

6
Répartition par sexe Nouveaux diagnostics
dinfection VIH et de sida, 2003 et 1er semestre
2004 France, données au 30 juin 2004
7
Répartition par mode de contamination Nouveaux
diagnostics dinfection VIH et de sida, 2003 et
1er semestre 2004 France, données au 30 juin
2004
8
Modes de contamination selon le sexeNouveaux
diagnostics dinfection VIH et de sida, 2003 et
1er semestre 2004France, données au 30 juin 2004
Sida
9
Cas de sida par année de diagnostic, décès par
année de décès et nombre cumulé de vivants
France, données au 30 juin 2004 redressées pour
les délais de notification
10
(No Transcript)
11
Rappel virologique (1)
  • Rétrovirus
  • Cycle (figure suivante)
  • HIV-1
  • 2 groupes O et M (majoritaire, avec 9 sous-types
    A-D, F-H, J-K)
  • en France M sous-type B
  • attention tests usuels mis au point pour le
    groupe M principalement difficultés techniques
    lorsque cas provenant dautres régions du monde.
  • HIV-2
  • Afrique de lOuest
  • moins virulent
  • peu répandu
  • Caractéristiques virologiques dimportance
    clinique
  • Taux de réplication très élevé
  • Intégration ADN de lhôte et infection de
    cellules biologiquement peu actives
    ( macrophages résidents , glie)
  • Taux de mutation élevé expliquant une grande
    variabilité antigénique

12
Rappel virologique des techniques exemplaires
des progrès des 10 dernières années (2)
  • Sérologie
  • ELISA
  • Western-blot
  • Charge virale
  • quantification nombre de copies du virus / mL de
    sang
  • Etude génotypique des résistances
  • séquençage des gènes cibles en thérapeutique
    transcriptase inverse, protéase.
  • description des corrélations entre mutations sur
    les gènes cibles et la résistance in vitro et en
    clinique (révision des données tous les ans)
  • utilisation en routine
  • élévation charge virale sous traitement
  • recherche si mutations conférant résistances sont
    détectables dans les gènes de la transcriptase
    inverse ou de la protéase

13
Diagnostic de linfection par le VIH
  • Accord du sujet obligatoire
  • Savoir proposer un dépistage si
  • facteur de risque identifié chez une personne
    donnée
  • pathologie évocatrice dinfection VIH ou dune
    complication
  • grossesse (non obligatoire)
  • accident exposant au sang
  • bilan prénuptial (non obligatoire)
  • situations cliniques inexpliquées (fièvre
    inexpliquée, altération de létat général, etc)
  • Sur un premier prélèvement sont effectués 2 tests
    ELISA si les 2 ELISA sont négatifs, le sujet
    peut être considéré comme séronégatif.
  • En cas de positivité, sur un second prélèvement
    est refait un ELISA et un Western-blot
  • Délai de séroconversion 2 à 12 semaines
    (exceptionnel au-delà)
  • Si un ELISA positif et lautre négatif
  • séro-conversion en cours ?
  • faux positif ?

14
Physiopathologie
  • Développement du VIH dans lorganisme
  • Résistance à linfection (ex délétion delta 32
    au récepteur CCR5)
  • Échappement au premier contrôle
  • Ac, CTL spécifiques (la variabilité antigénique
    gêne lefficacité de ces réponse)
  • Phase de latence pendant cette phase lorganisme
    compense partiellement et insuffisamment la
    destruction des lymphocytes CD4 activation
    immunologique intense
  • Puis, échappement plus important du VIH au
    contrôle partiel de limmunité avec réplication
    intense et destruction accélérée des CD4
  • Dysfonction immunitaire
  • Cellulaire
  • Humorale
  • Anti-tumorale
  • Les mécanismes lésionnels dans le sida
  • infections opportunistes
  • tumeurs opportunistes LMNH EBV , Sarcome de
    Kaposi, cancer col utérin et HPV
  • lésions dues au VIH lui-même encéphalite
    associée au VIH, entéropathie associée au VIH

15
Contamination
Médiane de survenue du Sida 11 ans
Latence
Réactivation destruction progressive déléments
du système immunitaire
Sida
Primo-infection
1 - 20 ans
3 ans
16
Contamination
CD4
Primo-infection
Latence
Sida
CV
Médiane durée 11 ans
3 ans
17
tuberculose, lymphomes, Kaposi
200
candidose oesophagienne pneumocystose toxoplasmo
se cérébrale
100
cryptosporidiose cryptococcose
50
mycobact. atypiques CMV
18
Primo-infection
  • 30 des primo-infections VIH sont symptomatiques
  • Symptômes extrêmement variés et souvent banaux
  • Fièvre isolée
  • Pharyngite, angine
  • Éruption cutanée
  • Signes neurologiques variés paralysie faciale
    périphérique, méningite lymphocytaire,
    polyradiculonévrite, encéphalite
  • Diarrhée aiguë fébrile
  • À évoquer devant un syndrome  mononucléosique-lik
  • Diagnostic
  • sérologie VIH ELISA discordants et WB incomplets
    sont très évocateurs
  • antigénémie p24
  • charge virale VIH (en seconde intention si tests
    précédents sont positifs)
  • Traitement
  • à discuter selon les conditiosn en milieu
    spécialisé
  • éducation à la prévention dans tous les cas
    savoir que la P-I est la période de plus grande
    contagiosité

19
Manifestations stade B
  • Parfois opportunistes, non classantes Sida
  • Pfs notées ARC  AIDS related Complex 
  • Leucoplasie chevelue linguale
  • Candidose buccale
  • Zona récurrent ou multimétamérique
  • Syndrome constitutionnel (fièvre, sueurs,
    diarrhée chronique, perte de poids)
  • Neuropathie périphérique

20
Principales infections opportunistes
21
Candidose oesophagienne
  • Très fréquente
  • Souvent associée à candidose buccale
  • Circonstances et SF
  • Immunodépression importante (CD4lt200) /-
    candidose buccale connue
  • dysphagie
  • odynophagie
  • Diagnostic
  • Clin VPP  candidose buccale dysphagie  gt 90
  • Endoscopie prélèvements inutiles sauf doute
    diagnostique
  • Traitement
  • fluconazole 100 mg / j per os 15 j
  • pas de tt dentretien, mais tt des récidives au
    coup par coup

22
Pneumocystose (1)
  • Infection opportuniste due à Pneumocystis
    jiroveci (ex. cariniii)
  • Réactivation
  • Peut être observée dans dautres
    immunodépressions (transplantation)
  • Circonstances de survenue et signes fonctionnels
  • toux sèche, dyspnée deffort puis de repos,
    fièvre
  • évolution sur 10 15 j, symptômes souvent
    considérés comme liés à une bronchite aiguë
    traînante
  • inefficacité des antibiotiques utilisés dans les
    infections respiratoires communautaires
  • Signes physiques
  • polypnée
  • cyanose
  • auscultation normale au début, puis crépitants
    et/ou sous-crépitants diffus

23
Pneumocystose (2)
  • Examens complémentaires
  • hypoxémie (facteur pronostique si lt70 mm Hg,
    importance dun tt anti-fibrosant par
    corticoïdes)
  • syndrome inflammatoire modéré non spécifique,
    absence de polynucléose, lymphopénie (liée au
    VIH)
  • syndrome intersitiel diffus bilatéral, puis
    syndrome alvéolo-interstitiel
  • scanner thoracique syndrome interstitiel et
    opacités en verre dépoli
  • Diagnostic
  • LBA avec recherche de Pneumocystis à lexamen
    direct par coloration spécifiques (MAb, Giemsa)
  • expectoration induite (peu utilisée)

24
Pneumocystose (3)
  • Traitement préventif
  • Si CD4 lt 200 / mm3 et/ou lt 15
  • cotrimoxazole 400 mg X 1 / j (ex Bactrim 1 / j)
  • alternatives aérosol de pentamidine 300 mg /
    toutes les 3 ou 4 semaines
  • prévention secondaire cotrimoxazole 800 mg x 1 /
    j, tant que CD4 lt 250 / mm3
  • Traitement curatif
  • cotrimoxazole Bactrim IV (80/400) 4 ampoules ds
    250 cc SG5 sur 1 h x 3 / j, avec relais per os
    par Bactrim forte (160/800) 2 cp x 3 / j durée
    tt attaque 21 j
  • tolérance cotrimoxazole toxidermie dans 30 cas
    à J10 toxicité hémato.
  • alternatives atovaquone (750 mg X 2 / j),
    pentamidine (IV ou aérosol quotidien)
  • corticothérapie si Pa02 lt 70 mm Hg en AA
    prednisone 1 mg/kg à doses dégressives sur un
    mois
  • Puis prophylaxie secondaire tant que persiste
    limmunosuppression (CD4 lt 250)
  • Traitements symptomatiques associés
  • oxygénothérapie
  • ventilation mécanique si nécessaire

25
Toxoplasmose cérébrale (1)
  • Épidémiologie
  • séroprévalence toxoplasmose 80 chez ladulte en
    France
  • réactivation parasites intra-cérébraux (pfs,
    chorio-rétiniens, cardiaques) si CD4 lt 200 / mm3
    (svt, lt 100)
  • si infection VIH et sérologie toxo négative,
    intérêt des précautions dhygiène pour éviter une
    primo-ibfection
  • Circonstances dapparition et signes
    fonctionnels
  • céphalées, fièvre
  • crises convulsives
  • signes neurologiques en foyer
  • Signes physiques
  • en rapport avec les localisations cérébrales
    parenchymateuses

26
Toxoplasmose cérébrale (2)
  • Examens complémentaires
  • syndrome inflammatoire peu marqué voire absent
  • sérologie toxo IgG témoignant dune infection
    ancienne pfs négative (immunodépression) peu
    dintérêt décisionnel
  • imagerie cérébrale images prenant le contraste
    multiples, sus et sous tentorielle, avec œdème
    périlésionnel, /- effet de masse, siège NGC
    fréquent
  • EEG selon symptomatologie
  • PL (généralement contre-indiquée) non
    contributive
  • Diagnostic
  • toxo cérébrale première cause dimage prenant
    le contraste en France chez le sujet VIH
  • diagnostic probabiliste par argument de fréquence
  • traitement dépreuve proposé et biopsie en cas
    déchec après 15 21 j de traitement

27
Toxoplasmose cérébrale (3)
  • Traitement préventif
  • règles dhygiène si sérologie connue négative
    afin déviter la primo-infection
  • prévention primaire de la toxo si CD4 lt 200 et
    sérologie toxo postive cotrimoxazole (choix
    préférentiel car prévient également la
    pneumocystose, pyriméthamine, atovaquone)
  • prévention secondaire traitement dattaque à
    demi-dose
  • Traitement curatif
  • pyriméthamine (Malocide) 100 mg les 2 premiers
    jours puis 50 mg/j per os tjs acide folinique
    25 mg /j sulfadiazine (Adiazine) 3 à 4 grammes
    / j alcalinisation urines (risque
    cristallurie) tt dattaque de 3 à 6 sem selon
    réponse clinico-TDM
  • sulfadiazine peut être remplacée (si
    impossibilité dusage) par atovaquone,
    clindamycine
  • Traitements symptomatiques associés
  • Traitement anti-oedémateux
  • Traitement anti-convulsivant
  • Ventilation mécanique si coma profond

28
Infections à CMV (2) rétinite
  • CMV groupe Herpès, latent, séroprévalence 90
    chez les sujets infectés par le VIH
  • Localisation à CMV la plus fréquente rétinite
    entraînant une nécrose hémorragique
  • Circonstances et SF
  • Immunodépression sévère avec CD4 lt 75 / mm3
  • SF très variés baisse AV, myodésopsies, autres
    SF très variés
  • Examen physique non ophtalmo RAS
  • Examen ophtalmo
  • segment antérieur calme, indolore
  • FO / - angiographie lésion débutant au pôle
    postérieur sétendant le long des arcades
    vasculaires, sous forme de plage limitée blanc
    jaunâtre, plane, sétendant de façon centrifuge
    atteinte vacsulaire concommitante avec
    engainement vasculaire, hémorragies aspect
    typique associée plage de nécrose blanchâtre et
    hémorragies mélangées.
  • Atteinte bilatérale dans 50 cas
  • Diagnostic
  • examen ophtalmo (compétence examinateur)
  • Pas de test diagnostique mais certains tests
    sanguins sont prédictifs dune localisation à
    CMV
  • antigénémie
  • charge virale CMV quantitative

29
Infections à CMV (3) localisations non
rétiniennes
  • Localisations non rétiniennes
  • digestive colite ulcéreuse, ulcères aphtoïdes
    oesophagiens, autres localisations nimporte où
    sur le tube digestif
  • SNC encéphalite, myélo-radiculite
  • Présentation clinique
  • colite diarrhée chronique, parfois avec
    rectorragies, douleurs abdominales, évoluant
    parfois vers la perforation
  • SNC déficit focalisé, tableau démentiel,
    méningite associée
  • Diagnostic
  • digestif histologie montrant cellules à
    inclusions cytomégaliques et inflammation
    associée (infiltrats de PN ou cellules
    mononucléées)
  • SNC PCR dans le LCR

30
Infections à CMV (4) traitement
  • Tt dattaque 21 j puis tt dentretien (demi-dose)
  • ganciclovir (ou valganciclovir)
  • IV ou per os
  • tt dattaque IV conseillé, puis relais per os
    envisageable
  • toxicité hémato
  • Tt intravitréen possible
  • foscarnet
  • IV
  • hydratation systématique et administration
    calcium, magnésium
  • toxicité insuffisance rénale, toxicité muqueuse
    de métabolites urinaires
  • cidofovir
  • associations foscarnet ganciclovir dans les
    localisations neurologiques

31
Sarcome de Kaposi
  • HHV-8
  • Transmission homosexuelle prédominante
  • Formes endémiques anciennes chez sujets
    hétérosexuels (Afrique Centrale)
  • Tumeur angiofibromateuse
  • Peut survenir avant une détérioration immunitaire
    franche
  • Localisations cutanéo-muqueuses, généralement
    asymptomatiques (hormis la souffrance
    esthétique)
  • nodules cutanés inflitrés , violacés, sétendant
    en plaques siège extrémités surtout, mais
    toutes localisations possibles
  • Localisations ganglionnaires douleur modérée,
    lymphoedème
  • Localisations digestives rarement symptomatiques
    (pas de risque hémorragique possible phénomènes
    liés à limportance de la masse invagination,
    etc)
  • Localisations pulmonaires (bronches, plèvre,
    interstitium)

32
Prise en charge initiale (hors sida)
  • Annonce séropositivité
  • ne pas sous-estimer limportance dune relation
    patient-soignant de grande qualité pour la suite
    de la prise en charge
  • acceptation du diagnostic remise en cause dun
    mode de vie très souvent, et rend possible
    acceptation du traitement
  • accompagnement psychologique, social
  • Bilan clinique
  • signes dévolution du VIH ?
  • maladies associées
  • Bilan biologique
  • co-infections (VHC, VHB, syphilis, CMV,
    toxoplasmose)
  • charge virale VIH, populations lymphocytaires
  • fréquence si asymptomatique environ tous les 3
    mois
  • En dehors du cas dimmunodépression sévère ou de
    sida déclaré, la mise en route de traitement
    nest jamais urgente

33
Traitement anti-rétroviral
  • Ne pas oublier les traitements prophylactiques
    des infections opportunistes (cotrimoxazole)
  • Objectifs
  • réduire au maximum la réplication virale
    (indétectable si possible) et permettre une
    restauration immunitaire
  • empêcher la survenue du sida, diminuer morbidité
    et mortalité
  • Moyens
  • association de molécules anti-rétrovirales
  • à vie
  • monitoring de la charge virale et du taux des
    lymphocytes CD4
  • gestion des effets secondaires
  • aide à lobservance (inobservance facteur
    essentiel déchappement au traitement)

34
Molécules anti-rétrovirales disponibles
  • Inhibiteurs de la transcriptase inverse,
    nucléosidiques
  • Rétrovir, Videx, Hivid, Epivir, Zérit, Ziagen
  • Inhibiteurs de la transcriptase inverse,
    nucléotidiques
  • Viread
  • Inhibiteurs de la transcriptase inverse non
    nucléosidiques
  • Viramune, Sustiva, Rescriptor
  • Inhibiteurs de fusion
  • Fuzeon
  • Inhibiteurs de la protéase
  • Norvir, Crixivan, Invirase, Fortovase, Agénérase,
    Viracept, Kaletra, Reyataz, Aptivus, darunavir

35
Principales caractéristiques des anti-rétroviraux
  • Analogues nucléosidiques inhibant la TI
  • action après phosphorylation intracellulaire
  • effets secondaires variés selon les molécules
  • interaction avec lADN pol mitochondriale
    expliquant des effets secondaires liés à une
    cytopathie mitochondriale
  • dyslipidémie
  • Inhibiteurs non nucléosidiques de la TI
  • faible barrière génétique
  • effets secondaires sévères rash 5-10 ,
    hépatotoxicité, troubles neuropsychiatriques
  • Anti-protéases
  • anti-rétroviraux les plus puissants
  • effets secondaires variés selon les molécules
  • dyslipidémie
  • inhibition / induction avec CytP450 3A4
    entraînant de nombreuses interactions
    médicamenteuses pharmacocinétiques
  • Inhibiteurs de fusion
  • difficultés de résorption des nodules
    post-injection

36
Population virale de lorganisme
Mutant résistant à A
Mutant résistant à C
Sélection de mutants résistants à A
37
A B
Sélection de mutants résistants à A et B
A B C
38
Choix de lassociation thérapeutique
  • Plusieurs possibilités en général
  • 3 molécules choisies parmi au moins 2 clases
  • si patient prétraité et virus résistant,
    adaptation en fonction test génotypique de
    résistance
  • Déterminants du choix
  • puissance souhaitée
  • contre-indications
  • effets secondaires attendus ou redoutés
  • horaires ou modalités de prise

39
Lipodystrophie
  • Anomalie de répartition des graisses observée
    chez des sujets traités
  • Atrophie
  • Hypertrophie
  • Atrophie hypertrophie
  • Conséquences esthétiques / psychologiques
  • Survenue après 18 mois de traitement multiples
    combinaisons thérapeutiques incriminées
    (stavudine particulièrement)
  • Importance de définir les associations à moindre
    risque

40
Risque cardio-vasculaire et traitements
anti-rétroviraux
  • Facteurs de risque associés
  • Elévations du LDL-c ou diminution du HDL-c
    induites par certains traitements
    anti-rétroviraux
  • Impact actuellement discuté
  • études de prévalence des accidents
    cardio-vasculaires
  • études de marqueurs prédictifs (intima
    carotidienne)

41
Recommandations 2006
  • Le traitement anti-rétroviral est indiqué si
  • CD4 lt 200 / mm3
  • ou manifestations cliniques d immunodépression
    ou pathologie liée au VIH
  • Parce que
  • pas de perspective d éradication avant plusieurs
    décennies de traitement
  • la iatrogénie des traitements antiRTV imposent de
    retarder autant que possible leur utilisation

42
Début du traitement anti-RTV
1990
1997
2003
Contamination
CD4
Primo-infection
Latence
Sida
CD4 200
CV
1 - 10 ans
3 ans
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