Title: VIH,%20Mise%20au%20point%202011
1VIH, Mise au point 2011
- Dr Sophie Farbos
- Centre Hospitalier de la Côte Basque
- Réseau Santé VIH Côte Basque
2La transmission
- Épidémiologie
- Mode de transmission
- Traitement
- Complications
- Avenir
3Epidémiologie mondiale
2,6 millions de nouvelles infections en 2009
4Epidémiologie du VIH en France
- 152 000 séropositifs pour le VIH (estimat
INVS 2008 ) - 6300 découvertes de séropositivités en
2010 17 / jour - Incidence estimée 2009
- 15 à 20 contaminations/jour
- (estimation BEH Nov 2010)
56300 découvertes en 2010 (BEH décembre 2011)
- HSH 2500
- Hétéro 3600
- UDIV 70
6Epidémiologie en France
1/3 des personnes VIH ignorent leur
séropositivité et sont à lorigine de près de
2/3 des nouvelles contaminations
7Incidence de linfection à VIH en France,
2003-2008(Données INVS)
7
Evolution de lincidence
Total
Par groupes
- Première mesure de lincidence en France à partir
du test dinfection récente - Les homosexuels ont les taux dincidence les plus
hauts et stables
Le Vu S, CROI 2010, Abs. 36LB
8Le diagnostic est souvent tardif
- En 2010
- pour 80 des SIDA pas de ttt antérieur car le
souvent non connus VIH - ? 50 ans et hétéro français Dg tardif
- Dépistage tardif (1) CD4 lt 200/ mm3 28
ou stade SIDA 20 - UDIV 48
- Hétérosexuels masculins 39
- Hétérosexuels féminins 29
- HSH 18
- Conséquences
- Surmortalité X 13 pendant 6 mois, X 2
pendant 4 ans, plus de morbidités
cardiovasculaires, cancers, troubles
neuro-cognitifs - (1) Rapport Yéni 2010
9La Côte Basque CHCB décès, SIDA et nouveaux
patients 1996-2011
10Centre Hospitalier de la Côte Basque
- 576 patients suivis
- de 17 à 85 ans
- 70 dhommes
- Moins de 1 décès par mois
- 2 à 3 nouveaux patients par mois
- 2011 on vit avec le VIH
11 Evaluation du risque de transmission par piqûre
- Virus porteurs
Risque de - chroniques
transmission - VHB 10 30
- VHC 80 3
- VIH 100 0,3 percutané
-
0,03 muqueux
12Risque de transmission / acte sexuelselon la
pratique sexuelle
- Anal réceptif 0,5 à 3
- Anal insertif 0,03 à
0,12 - Vaginal réceptif 0,15
- Vaginal insertif 0,09
- Bucco génital réceptif 0,03
13Transmission mère-enfant
14Le VIH modes et risques de transmission
- Boire dans le même verre
- Mordre dans le même fruit
- La vaisselle
- Les toilettes
- Le linge
- La salle de sport
- Sembrasser
- Se serrer la main
- Se toucher
- Les piqûres de moustiques
15Diagnostic
- Test ELISA combiné à détection Ag p24
- Sensible mais fenêtre sérologique de qlq
semaines, -
- Test Rapide dOrientation Diagnostique TROD
- Détecte moins bien la primo-infection
- Western BLOT test spécifique de confirmation
162 questions
- Quel avenir pour les séropositifs ?
- Peut-on arrêter lépidémie ?
17Question 1
- Quel avenir pour les séropositifs ?
18Le VIH évolution sur 20 ans
-
? -
- Début 1er Ttt
Trithérapie Effets secondaires
Nouvelles molécules - de lépidémie AZT
Pb dobservance
Nouvelles stratégies -
Echappement -
-
1985
1987
1996
1998 2005
2006 2011
19(No Transcript)
20Tuberculose
pneumocoque
Lymphome
Kaposi
21Suivi des patients
- Dosage des CD4 et de lARN VIH
- Clinique
22(No Transcript)
23(No Transcript)
24Quand débuter un traitement antirétroviral ?
SITUATION RECOMMANDATIONS
Patients symptomatiques (catégories B ou C) Patients asymptomatiques ayant un nombre de CD4 lt 350/mm3 (ou lt 15 ) Débuter un traitement antirétroviral sans délai (AIa)
Patients asymptomatiques ayant un nombre de CD4 compris entre 350 et 500/mm3 Débuter un traitement antirétroviral (BIIa), sauf si le patient exprime quil nest pas prêt (BII)
Patients asymptomatiques ayant un nombre de CD4 500/mm3 Données insuffisantes pour recommander linstauration systématique dun traitement antirétroviral (C) Il est toutefois possible de lenvisager dans les circonstances suivantes (BII) charge virale plasmatique gt 100 000 copies/mL baisse rapide et con?rmée des CD4 co-infection par le VHC ou par le VHB âge gt 50 ans facteurs de risque cardio-vasculaires souhait de réduction du risque de transmission sexuelle
25Traitements en 2011
- 21 molécules différentes dont 13 très largement
utilisée en 2011 - Agissant sur 5 sites différents
- 27 médicaments
26(No Transcript)
27Comment traiter ?
28Inhibiteur dentrée
Maraviroc Celcentri
Inhibiteur de fusion
Enfuvirtide Fuzéon
29Inhibiteurs de la transcriptase inverse
- Inhibiteurs nucléosidiques Combinaison de
traitements - Zérit D4T
- Rétrovir AZT Ziagen
Epivir Kivexa - Ziagen Abacavir ABC Viread Emtriva
Truvada - Viread Ténofovir TDF Rétrovir
Epivir Combivir - -------------------------------
Rétrovir Epivir Ziagen Trizivir - Epivir 3TC
- Emtriva FTC
- Videx DDI
- Hivid DDC
30Inhibiteurs de la transcriptase inverse
- Inhibiteurs non nucléosidiques
- Sustiva Efavirenz
- Viramune Névirapine
- Etravirine Intelence
- Et bientôt Rilprivirine
- Ténofovir emtriva efavirenz Atripla
-
31Inhibiteur de lintégrase
Raltégravir Isentress
32 Inhibiteurs de la protéase
- Viracept Nelfinavir NFV
- Crixivan Indinavir IDV
- Agenerase Amprénavir AMP
- Telzir Fosamprénavir fAMP
- Invirase Saquinavir SQV
- Tipranavir Aptivus TPV
- Norvir Ritonavir RTV
- Kaletra Lopinavir LPV
- Reyataz Atazanavir ATZ
- Prézista Darunavir DRV
33Traitement et Observance
- Condition sine qua non
- Un traitement pris correctement à 80
- 100 déchec
34Observance
- Lobservance du traitement
- doit être de 95
- pour garantir lefficacité
35Observance
- Soit pour un traitement
- en 2 prises / jour - de 3 oublis / mois
- en 1 prise / jour - d1 oubli / mois
- (Condition à remplir à vie)
36Mise en route du traitement
- la décision est prise sur 2 prélèvements
successifs - prendre en compte lévolutivité
immuno-virologique - un ARN
VIH gt100 000 copies/ml - (Recommandations françaises 2006, Rapport Yéni)
37Mise en route du traitement
- Traitement initial
- Association de 3 molécules
- Traitement simple
- Molécules ayant une faible toxicité à long terme
38Après la mise en route
- Rappel systématique sur lobservance à chaque
consultation - Vérification des prises
- Interventions ciblées
- Consult. observance /- Psychologue
39Suivi des patients
- Efficacité Dosage des CD4 et de lARN VIH
- Tolérance et toxicité Clinique, biologie
40Suivi du traitement
- Evolution immuno-virologique de Mr J Vaymieux
- sous traitement
41Suivi du traitement succès
- Traitement efficace
-
- Poursuite
- et éventuellement
- simplification dans un 2ème temps
- pour de confort et - de toxicité
42Suivi du traitement
- Evolution immuno-virologique de Mr J Vaymal
- sous traitement
43Suivi du traitement échec
- Si lARN reste ou redevient détectable
- Observance ?
- Dosage des antiviraux
- Interactions médicamenteuses ?
- Test de résistance génotypique
- Adapter le traitement
44Les cytochromes P450
Grillade
Cannabis
Tabac
Médicament 1
Médicament 2
Pamplemousse
Méthadone
45Suivi du traitement échec
- Si lARN reste ou redevient détectable
- Observance ?
- Dosage des antiviraux
- Interactions médicamenteuses ?
- Test de résistance génotypique
- Adapter le traitement
46Suivi
- Toxicité biologique
- Tolérance clinique
47 Complications
- Cardiovasculaires ?Ostéoporose
- Diabète ? Lipodystrophies
- Cancers (lymphomes)
- beaucoup de spécialités
- travail déquipe formation continue
48lipodystrophie
49(No Transcript)
50(No Transcript)
51Toxicité Conduite à tenir
-
- Troubles du métabolisme lipidique et glucidique
- Risque de diabète, de maladies cardio-vasculaires
- Conseils diététiques
- Arrêt du tabac
- Activité physique modérée régulière
-
- Bilan cardiaque
- Changement de traitement
52Toxicité Conduite à tenir
-
- Suivi
- du bilan hépatique (hépatites associées)
- de la numération formule sanguine
53Toxicité prise en charge des lipodystrophies
- lipoatrophie accumulation de
- graisse
(tronculaire, bosse de bison) - injection autologue
- ou produit de synthèse
lipoaspiration -
54Le suivi, cest aussi la prévention..
- Infections Opportunistes
- Infections prévenues par vaccinations
- Néoplasies cancer du col, cancer anal, poumons,
55Cancer "non-classant" risque augmenté par
l'infection VIH et l'immunodépression associée (1)
213
- Questions explorées par l'étude
- Les patients infectés par le VIH ont-ils un
risque accru de cancer "non classant" par rapport
à des sujets VIH- ? - Le risque de cancer non classant dépend-il des
niveaux d'immunodépression et de réplication du
VIH ? - Méthodes
- Suivi de cohorte au sein du programme Kaiser
Permanente - Période 1996-2007
- Appariement 1 VIH/10 VIH- sur âge, sexe, année,
centre - 19 280 patients VIH et 202 313 patients VIH-
- Suivi jusqu'à la survenue de cancer, décès,
sortie du programme ou 31/12/2007 - Suivi réparti en périodes de 6 mois et analyse
des valeurs de CD4 et CV au début de chaque
période
Silverberg M, CROI 2010, Abs. 28
56Cancer "non-classant" risque augmenté par
l'infection VIH et l'immunodépression associée (2)
214
VIH VIH VIH- VIH- HR ajustés (IC 95 ) HR ajustés (IC 95 )
n Taux n Taux HR ajustés (IC 95 ) HR ajustés (IC 95 )
Tous cancers 215 267 284 28 5,9 (4,7-7,5)
Anal 140 174 21 2 74,9 (46,8-120,0)
Hodgkin 44 54 29 3 17,7 (10,6-29,7)
Oropharyngé 35 43 162 16 1,7 (1,1-2,5)
Foie 21 26 94 9 0,6 (0,4-1,0)
Cancers non classants viro-induits VIH vs VIH-
cas/100 000 années-patient - ajustement
sur âge, sexe, poids, tabac, alcool, hépatites
B/C
Hazard ratio ( p lt 0,05 p lt 0,001) Hazard ratio ( p lt 0,05 p lt 0,001) Hazard ratio ( p lt 0,05 p lt 0,001) Hazard ratio ( p lt 0,05 p lt 0,001) Hazard ratio ( p lt 0,05 p lt 0,001)
Tous cancers Anal Hodgkin Oral Foie
VIH CD4 lt 200/mm3 12,8 164,2 55,0 3,1 0,9
VIH CD4 201-499/mm3 5,9 83,1 11,0 1,9 0,6
VIH CD4 gt 500/mm3 3,2 34,2 11,6 0,8 0,4
VIH- (référence) VIH- (référence) 1 1 1 1 1
p global p global lt 0,001 lt 0,001 lt 0,001 0,030 0,47
Cancers non classants viro-induits derniers
CD4
- Conclusions
- Certains cancers viro-induits, bien que
"non-classants", sont favorisés par
l'immunodépression - Un traitement antirétroviral précoce pourrait
participer à réduire le risque de cancer chez les
patients infectés par le VIH
Silverberg M, CROI 2010, Abs. 28
57Cancer du poumon sur-risque en rapport avec
l'infection par le VIH
215
- L'augmentation de l'incidence du cancer du
- poumon chez les patients infectés par le VIH
- est établie mais en grande partie liée à une
- exposition tabagique plus importante
- L'infection par le VIH per se augmente-t-elle le
risque de cancer du poumon, après contrôle des
facteurs de risque classique (tabac, BPCO, âge,
origine ethnique) ? - Analyse avec ajustements sur ces facteurs dans
une cohorte de l'administration des vétérans (3
707 VIH, 9 980 VIH-) - Ratios d'incidence ajustés de cancer du poumon
(IC 95 ) - Tabagisme actuel 9,8 (4,4-21,4)
- BPCO 1,5 (1,1-2,1)
- Infection par le VIH 1,8 (1,3-2,4)
Sigel K, CROI 2010, Abs. 30
58Tuberculose
pneumocoque
Lymphome
Kaposi
59Prophylaxie I.O. (1)
- CD4 lt 200 /mm3 (et lt 15)
- Risque pneumocystose, toxoplasmose
- Pas de risque de transmission à lentourage
- Bactrim (80/400) 1 cp / 24h, tous les jours
60Prophylaxie I.O. (2)
- CD4 lt 75 /mm3
- Risque mycobactérie atypique
- Pas de risque de transmission aux co-détenus ni
au personnel - Azadose 1200 mg / semaine
61Vaccins
- Hépatite A
- hépatopathie chronique (B, C,..)
- Homosexuels, UDIV
- Voyages dans pays en PED
- Hépatite B anti-HBs gt 10 mUI
- Pneumocoque recommandé si
- CD4 gt 500 /mm3 avec Pneumo-23
- CD4 200-500 /mm3 avec PrévenarPneumo-23 à M1?
- Grippe vaccin recommandé
- Vaccins vivant contre-indiqué BCG
62Quelques mots pour conclure
- Suivi impliquant équipe hospitalière et
médecin traitant - Complexe différent de compliqué
- Précarité sociale, affective
- Sexualité partenaire(s), désir denfant
- Facteurs de risque
- cardio-vasculaire
- néoplasique
- ARV inhibiteur réplication virale, impliquant
un traitement à vie
63Question 2
- Peut-on arrêter lépidémie ?
64 Limiter lépidémie quels moyens ?
- Prévention
-
- Information
- CAT si AES
-
- Accès aux traitements
- Dépistage
-
- Ttt efficaces Programmes (PVD)
65 Risque de transmission du VIH au sein de
couples séro-différents en Afrique impact du
traitement ARV (1)
13
- Cohorte de couples hétérosexuels séro-différents
en Afrique - Questions explorées
- Effet du traitement ARV sur le risque de
transmission du VIH - Impact du niveau de lymphocytes CD4 sur le risque
de transmission - Impact de l'initiation des ARV sur les
comportements sexuels - Population étudiée procédures, suivi gt 24 mois
- 3 381 couples séro-différents (7 pays Afrique de
l'est et australe) - Femme infectée 2 284 couples
- Homme infecté 1 097 couples
- Visites trimestrielles avec sérologie VIH
- Counseling de prévention intensif, préservatifs
gratuits - Personnes VIH
- Non traitées par ARV à l'inclusion (CD4 gt
250/mm3) - Adressées pour débuter un traitement ARV selon
les recommandations nationales - 349 (10 ) ont débuté un traitement ARV en
médiane 13 mois après l'inclusion - En cas de contamination, confirmation de la
transmission intra-couple par séquençage de env
chez les 2 membres du couple
Donnell D, CROI 2010, Abs. 136
66Risque de transmission du VIH au sein de couples
séro-différents en Afrique impact du
traitement ARV (2)
14
- Bilan des transmissions du VIH (3 381 couples
séro-différents, suivi 2 ans) - 151 contaminations par le VIH
- 108 transmissions intra-couple (103 analysées )
- Taux de transmission 2,1 par an
Transmission du VIH en fonction de l'exposition
aux ARV
Transmissions intra-couple Années-patient Taux de transmission () IC 95
Sans ARV 102 4 558 2,24 1,84-2,72
Sous ARV 1 273 0,37 0,09-2,04
- Risque relatif ARV vs non ARV
- non ajusté 0,17 (IC 95 0,004-0,94) p
0,037 - ajusté sur CD4 et temps de suivi 0,08 (IC 95
0,002-0,57) p 0,004 - Le traitement ARV du patient infecté diminue de
92 le risque de transmission du VIH à son
conjoint par rapport à l'absence de traitement.
Donnell D, CROI 2010, Abs. 136
67Risque de transmission du VIH au sein de couples
séro-différents en Afrique impact du
traitement ARV (2)
15
- Transmission du VIH et niveau de CD4
CD4/mm3 Après l'initiation des ARV Après l'initiation des ARV Après l'initiation des ARV Sans ARV Sans ARV Sans ARV
CD4/mm3 Transmissions Années-patient Taux () Transmissions Années-patient Taux ()
lt 200 0 132 0 8 91 8,79
200-350 1 90 1,11 41 1 467 2,79
350-500 0 30 0 24 1408 1,70
gt 500 0 21 0 29 1 592 1,82
- Influence du traitement ARV sur le comportement
sexuel - Pas de modification de la fréquence des rapports
- Diminution du pourcentage de rapports non
protégés - Avant ARV 6,2
- Après ARV 3,7
p 0,03
Donnell D, CROI 2010, Abs. 136
68Dépister le VIH
- Pourquoi ?
- Qui ?
- Quand?
- Sophie Farbos 27 06 2011
69Dépister le VIH
70Données épidémiologiques en France en 2010
- 2009 6 700 nouveaux diagnostics
(Estimation à partir des données de Déclaration
obligatoire du VIH/Sida, InVS, 2010) - 2008 6940 nouvelles contaminations (6200-7690)
(Estimation BEH nov 2010) -
Sous dépistage
71Défaut de dépistage nouvelles contaminations
- Prévalence de linfection par le VIH fin 2008
152 000 personnes
(135 000 - 170 000) - 50 000 personnes infectées ignorent leur
contamination - 1/ 3 des séropositifs en France ignorent leur
diagnostic ou ne se font pas suivre (1) - et sont à lorigine de plus des 2/3 des
nouvelles contaminations - Le dépistage ces personnes et les traiter
pourraient réduire le nombre de nouvelles
contaminations survenant en France
72Défaut de dépistage dépistage à un stade tardif
- Dépistage tardif (1) CD4 lt 200/ mm3 28
ou stade SIDA 20 - UDIV 48
- Hétérosexuels masculins 39
- Hétérosexuels féminins 29
- HSH 18
- Conséquences
- Surmortalité pendant 4 ans, plus de
morbidités cardiovasculaires, cancers, troubles
neuro-cognitifs - Dépister large pour dépister plus tôt
- (1) Rapport Yéni 2010
73Dépister le VIH
74Dépistage
- Proposer un test de dépistage
- A toute personne entre 15 et 70 ans
- A loccasion dun recours aux soins
- Sans interrogatoire intrusif
- Savoir répéter le dépistage si besoin
75Dépistage régulier et ou ciblé et du VIH
- Selon les populations
- Homo bisexuel
- Hétéro gt 1 partenaire dans lannée
- Usagers Drogue IV
- Population francaise Antilles Guyanne
- Population zone haute prévalence (Afr. sub-sahar.
Caraïbes) - Prostitution
- Partenaires de patient VIH
- Selon les circonstances
- IST ou Hépatite B ou C
- Tuberculose
- Contraception
- Grossesse (projet, avérée, IVG)
- Viol
- Détention/incarcération
76Grossesse
-
- ¼ des femmes enceintes infectées
- découvrent leur séropositivité
- au cours de la grossesse
- Proportion stable depuis 10 ans (1)
- nécessité dun dépistage systématique
- (1) Enquête périnatale française, ANRS
77Grossesse et dépistage du VIH
- Au 1er examen prénatal un dépistage doit être
proposé à toutes les femmes systématiquement (Si
refus reproposer tard ) - Au 4 ème mois au futur père et partenaire de
la femme enceinte - Au 6ème mois avec le dépistage obligatoire du VHB
proposer un nouveau test à la femme enceinte si - partenaire ou conjoint infecté par le VIH
- partenaire ou conjoint nayant pas effectué
le test de dépistage - partenaires multiples
- Lors de laccouchement si pas de dépistage ou si
pas de sérologie paternelle faire un test rapide
78Procréation autres cas
- Examen préconceptionnel
- Infertilité
- IVG (recommandé avec dépistage des autres IST)
- 6 mois avant une AMP obligatoire avec VHB,
VHC, syphillis
79- Tjs avec laccord de la personne
- Tjs dans le respect du secret médical
80Dépister le VIH
- Pourquoi ? Pour trouver le 1/3
manquant - Qui ? Tout le monde
- Quand ? 1 fois, à répéter si
circonstances ou population à risque
81Résultat
- Séropositif Séronégatif
- Confirmation Revoir
pratiques à risque - Information CAT en cas dAES
- Réponses aux questions
- Schéma de la prise en charge
82 A vous de jouer
83 Limiter lépidémie quels moyens ?
- Prévention
-
- Information
- CAT si AES
-
- Accès aux traitements
- Dépistage
-
- Ttt efficaces Programmes (PVD)
84 Que faire en cas AES ?
1
- Lavez et désinfectez immédiatement
- si piqûre, projection ou morsure
- - A leau et au savon
- - A leau ou au sérum physiologique si œil
ou muqueuse - Ne pas faire saigner
- ? Tremper 5 mn dans
- du Dakin ou de la Bétadine jaune
85V Risques VIH, VHC, VHB
2
Se renseigner
- sur les sérologies
de la personne source -
-
- la personne source 2
tubes rouges, 2 violets de 7ml - avec son accord sauf coma, anesth.
-
- onglet accident expo sg
- VIH rapide, Ag HBs,
- Ac anti VHC, Ac HBc, Ac VIH1-VIH2
-
- le laboratoire prélèvement urgent
si inconnues ou anciennes
Prélever
Demander dans Clinicom
Prévenir
86 Prendre un conseil médical
immédiatement après les soins durgence
3
-
-
- Heures ouvrables médecin référent
- 05 59 44 37 34
- Nuit, jours fériés médecin urgentiste
- 05 59 44 35 35 Bip 7020
-
-
- Prescription d un traitement préventif
- contre le VIH et lhépatite B ?
-
-
-
-
87Prophylaxie post exposition VIH
- La prophylaxie antirétrovirale doit être réservée
aux situations à risque élevé - si faible risque, le rapport risque-bénéfice
n est pas en faveur le la prophylaxie - Prescription par un médecin référent
- si urgentiste prescription pour 2- 3 jours puis
reévalauation par médecin référent - Début au mieux dans les 4 heures
- pour 4 semaines
88 Traitement durgence VIH
4
- Truvada 1 par jour
- Kalétra 2 matin 2 soir
1ère prise le plus tôt possible -
-
- Si grossesse avérée ou atteinte rénale
- Combivir 1
matin 1 soir Kaletra 2 matin 2
soir -
- Lorsque le sujet source est VIH connu et
sous traitement ARV, le choix du TTT se fera
au cas par cas en fonction de lhistorique
thérapeutique.
4h
89Respecter lordonnance
- La régularité des prises assure lefficacité du
traitement - Effets secondaires asthénie, troubles
digestifs, - céphalées, insomnie, éruption cutanée
- Le traitement est mieux toléré avec les repas
-
905
- Kit durgence 2 à 4 jours
- Ensuite, prendre RDV avec un médecin référent
- au 05 59 44 37 34 (63734)
- poursuite, adaptation du Ttt, questions...
- Si AT formalités obligatoires
- Dans les 24 H déclarer laccident
- Dans les 7 j consulter la médecine du travail
-
91Pour tous les AES, suivi
6
- biologique,
- /- psychologique
- Il est assuré par un médecin référent (méd. du
travail si AT) - Il est important de le réaliser intégralement
et jusquà son terme cest-à-dire - M3 si non traité
- M4 si traité contre VIH
-
92 Quel que soit le type dAES
6
- Suivi biologique, /- psychologique
- Assuré par un médecin référent (méd. du travail
si AT) - Il est important de le réaliser jusquà son terme
- M3 si non traité, M4 si traité contre VIH
- Au quotidien Pendant 6 semaines à 4 mois
- Pas de don de sang ,
- pas de partage de brosse à dent et rasoir,
- utilisation de préservatifs
-
- Revoir mesures de prévention
-
93Attention aux hépatites
-
- hépatite C 1/3 des personnes contaminées par
le virus ne le savent pas, 10 fois plus
transmissible que le VIH - hépatite B il existe un vaccin,
- 3 injections pour une protection à vie
94- AES évitable
- non respect des Précautions Standard
- près de 1/2
95Données CCLIN sud ouest 2009
- Port des gants
- bravo ! 2001 27.6 2009 70
- mais ça pourrait être encore mieux
- Proximité du conteneur
- ça stagne... 2 fois/3 seulement !
- Le conteneur trop plein encore 3 à 4 des AES
96Rappel
- Se laver les mains immédiatement en cas de
contact avec liquide biologique, entre 2 patients
SHA - Porter des gants si risque de contact avec
liquide biologique, lésion ou muqueuse du
patient, matériel souillé ou si soignant porteur
de lésions cutanées, chirurgie double gantage - Se protéger des projections masques, lunettes,
surblouse si risque (aspirations, endoscopies,
etc) - Attention , lors de la manipulation dinstruments
pointus ou tranchants Jeter immédiatement dans
un conteneur tout instrument pointu ou tranchant
et changer svt de conteneur ?Avoir à proximité un
conteneur, pas trop plein ! Ne
jamais dégager ou recapuchonner une aiguille,
Attention au matériel trainant (des autres)
97Rappel
- Décontaminer immédiatement instruments et
surfaces souillés - Respecter les mesures spécifiques à sa spécialité
(ne pas pipeter à la bouche au laboratoire),
linge et matéreil souillés dedans un embalage
fermé étanche
98Conclusions
- Importance dun recours précoce
- Importance de la vaccination contre lhépatite B
(Ac Hbs vérifiés gt10 UI ) - Rester très vigilant vis à vis du VHC
- Importance de la prévention
- Exposition sexuelle
- Traitement systématique si agression
- Penser au risque de grossesse
- Penser aux autres IST (recrudescence de la
syphilis)
99Merci de votre attention
100Objectifs initiaux
- Établir une relation de confiance
- Préciser le contexte
- social et psychologique
- Cardiovasculaire, métabolique. Mensurations
- ATCD vaccins (HBV ?), Hépatite, IST.
- Évaluer le statut lié au VIH
- Clinique poids, peau et muqueuses, adp/rate
- Immuno-virologique
- Protocole de soins
101Contraception(2)
- Pb liés aux pilules œstro-progestatives
- Moindre utilisation des préservatifs
- Hyperlipidémies
- Interactions entre IP/INNTI et E-œ
- Kalétra, Viramune Tx dE-œ (dosage 30
µg) - Sustiva, Reyataz, Telzir Tx dE-œ
(dosage 20 µg) - Pilules progestatives
- Tx de levonorgestrel par le ritonavir
- Stérilet
- Nonoxynol-9 déconseillé.
102En pratique
- http//www.hiv-druginteractions.org
103Suivi clinique intolérance
- Digestive surtout avec IP boostés
- Neuro-psychique Efavirenz (Sustiva)
- Exanthème Névirapine (Viramune), mais aussi
Efavirenz, IP, Bactrim,..
104 hypersensibilité
- Principaux responsables
- Névirapine (Viramune)
- Abacavir (Ziagen, Kivexa)
- Survenue différée de 1 à 6 semaines
- Syndromes associant
- Signes généraux ABC NVP
- Signes cutanés NVP ABC
- Signes respiratoires ABC
- Atteintes hépatiques, .
105Hypersensibilité Contre-indication absolue
et définitive
106Suivi clinique toxicité INRT(1)
- Pâleur, dyspnée,.. AZT (Combivir)
- Douleurs abdominales Pancréatite ddI (Videx)
- Toxicité mitochondriale
- surtout Zérit et Videx
- Neuropathie périphérique
- Hyperlactatémie malaise, fatigue,
amaigrissement, douleurs abdominales - Lipoatrophie (INTI)
107Suivi clinique toxicité INRT IP(2)
- Ictère
- Hépatite névirapine, ritonavir,..
- Hyperbili. libre atazanavir (Reyataz)
- Lipodystrophies
- à rechercher par mensurations taille, hanche,
poitrine - Lipoatrophie (INTI)
- Lipo-hypertrophie (IP)
108(No Transcript)
109(No Transcript)