Title: Lithiase v
1Lithiase vésiculaire et pathologie du pancréas
- Dr. Tony Van Overstraeten
- Chirurgie générale et viscérale
- Hôpital Avicenne
- Bobigny
2Lithiase vésiculaire
- Épidémiologie
- Touche 10 de la population adulte en France
3Physiopathologie
- Il existe deux types de calculs biliaires
- choléstéroliques (80 des cas)
- Pigmentaires (20 des cas)
4Lithiase biliaires cholestéroliques
- Les calculs se forment quand la concentration
biliaire de cholestérol dépasse les capacités de
solubilisation de la bile - Les calculs cholestéroliques sont jaune, mou
friable et radio transparents - La vésicule joue un rôle dans la lithogenèse
- Elle concentre la bile et favorise la
précipitation
5Facteurs favorisant la lithiase cholestéroliques
- Facteurs individuels
- Âge élevé
- sexe féminin
- Multiparité
- facteur génétique
- Facteurs liés à lenvironnement
- Obésité, régimes hypercaloriques
- Maladie de Chron, résections iléales
- Hyper triglycéridemie
- Contraceptifs oraux, hypolipémiants, analogues de
la somatostatine
6Lithiase biliaire pigmentaire
- Les calculs se forment lorsque lexcrétion
biliaire de bilirubine conjuguée augmente - Ils sont radio-opaques
- Facteurs favorisants
- Hémolyse chronique Minkowski-Chauffard,
Thalassémie Majeure, Drépanocytose, Cirrhose - Infections bactériennes chroniques en amont dun
sténose biliaire
7Diagnostic
- Lithiase vésiculaire asymptomatique
- Dans 80 des cas a lithiase vésiculaire est
asymptomatique - Elle est la découverte fortuite
- ASP (si radio-opaque)
- Échographie abdominale
- La lithiase vésiculaire asymptomatique ne doit
pas être opérée
8Colique hépatique
- Survient dans 15 des cas de lithiase vésiculaire
- correspond à la mobilisation des calculs qui vont
entraîner un obstacle mécanique passager - La douleur correspond
- à la distension des voies biliaires
- à la contraction de la vésicule
9Caractéristiques de la douleur
- Début brutal
- Siège hypochondre droit ou épigastrique
- Irradiation vers la pointe de lomoplate
- Intensité violente avec renforcement
paroxystique - Parfois déclenchée par la prise de certains
aliments (graisses, œufs, chocolat)
10Signes d accompagnement
- Nausées, vomissements
- Inhibition respiratoire à linspiration
- Dure quelques heures, spontanément régressive
- Absence de fièvre et ictère
- Pendant la douleur, lexamen clinique peut être
négatif - Ni défense, ni contracture
- Mais le singe de Murphy peut être positif
douleur plus blocage de linspiration lors de
la palpation de lhypochondre droit
11Imagerie
- ASP
- Visualisation de calculs radio-opaques se
projetant au niveau de lhypochondre droit - Parfois ileus réflexe (distension localisée du
grêle)
12Imagerie(2)
- Échographie abdominale
- Examen sensible et spécifique pour le diagnostic
de lithiase vésiculaire - Réalisée chez un malade à jeun
- Les calculs vésiculaires sont visibles sous forme
d échos - Mobiles avec le malade
- Avec un cône dombre acoustique postérieurs
- Elle met parfois en évidence du sludge (boue
biliaire) qui correspond à la sédimentation de
micro lithiase
13Imagerie(3)
- Léchographie renseigne également sur
- La paroi vésiculaire qui est normale (moins de
2mm) - La voie biliaire principale qui est normale
(moins de 8mm) - Labsence de dilatation des voies biliaires
intra-hépatiques - Elle analyse laspect du foie, du pancréas, des
reins
14Bilan biologique
- NFS normal
- Bilan hépatique normal
15Les complications de la lithiase vésiculaire
- La cholécystite aigu
- La lithiase de la voie biliaire principale
- La pancréatite aiguë biliaire
- Liléus biliaire
- La calculo-cancer de la vésicule biliaire
- La péritonite biliaire
16Cholécystite aiguë lithiasique
17Physiopathologie de cholécystite
- Enclavement dun calcul dans le canal cystique
responsable dune rétention biliaire en amont et
dune infection du contenu vésiculaire
18Clinique
- Linterrogatoire retrouve un antécédent de
lithiase biliaire ou de colique hépatique - Douleurs au niveau de lhypochondre droit
bloquant linspiration profonde - Fièvre a 38.5
- Défense au niveau de lhypochondre droit bloquant
linspiration profonde signe de Murphy
19Examens complémentaires
- Numération, formule sanguine NFS
- Elle met en évidence une hyper leucocytose à
polynucléaires neutrophiles - Échographie hépato-biliaire
- Vésicule lithiasique
- Augmenté de volume
- À paroi épaissie
20Traitement de la cholécystite aiguë
- Antibiothérapie par voie parentérale Rocéphine
ou Pipérilline - Intervention chirurgicale
- Dans les 48 heures après ladmission
- Peut être effectuée par voie laparoscopique
- La cholécystectomie est associée à une
exploration de la voie biliaire par radiologie ou
par échographie
21Lithiase de la voie biliaire principale
22Physiopathologie lithiase de la VBP
- Migration dun ou de plusieurs calculs
vésiculaires dans le canal cholédoque - Responsable dune cholestase par obstruction de
la voie biliaire principale - Peut se compliquer dune infection bactérienne de
la voie biliaire principale angiocholite
23Clinique
- Angiocholite
- Douleurs de lhypochondre droit à type de colique
hépatique - Fièvre élevée à 39.5 avec frisson et sueur
- Ictère cutané associé à des urines foncées et à
des selles décolorées - Lexamen clinique retrouve un signe de Murphy
24Clinique
- Formes cliniques
- Ictère isolé
- Pancréatite aiguë biliaire si le calcul est
enclavé dans lampoule de vater - Forme grave avec septicémie et insuffisance
rénale
25Examens complémentaires
- Biologie
- Hyperleucocytose à polynucléaire neutrophiles
- Bilan hépatique
- Augmentation de la bilirubine
- Augmentation des phosphatases alcalines
- Augmentation des gamma GT
- SGOT, SGTP et amylasémie parfois augmenté
- Faire hémocultures avant le début de
lantibiothérapie
26Examens complémentaires (2)
- Imagerie
- Léchographie hépato biliaire
- met en évidence une dilatation des voies
biliaires - Des calculs vésiculaires
- Des calculs dans le cholédoque
- Léchographie endoscopique
- Très performante pour le repérage des calculs
dans le cholédoque
27Examens complémentaires (3)
- La cholangiographie rétrograde endoscopique
- Permet une opacification directe du cholédoque
- On voit les calculs au sein dun cholédoque
dilaté - Elle permet deffectuer un geste thérapeutique
- Sfinctérotomie endoscopique
- Extraction des calculs
28Traitement dune lithiase de la VBP
- Une association
- une antibiothérapie (Piperilline ou Rocéphine)
- une extraction des calculs situés dans le
cholédoque - Une cholécystectomie
29Traitement chirurgical dune lithiase de la VBP
- Peut être effectué par laparotomie ou par voie
laparoscopique - La cholédocotomie (ouverture du cholédoque)
permet lextraction des calculs - La cholécystectomie est systématiquement associée
- Un drain dans la voie biliaire est parfois mis en
place (drain de Kehr ou drain transcystique) - Un autre drain est mis sous le foie afin de
diriger une éventuelle fistule biliaire post-op
30Péritonite biliaire
- Le terme de P.B designerait tout épanchement
bilieux intrapéritonéal, septique ou non,
localisé ou généralisé,dont lorigine est une
fuite biliaire pouvant provenir de tout endroit
du conduit biliaire
31Péritonite biliaire causes
- La péritonite biliaire est souvent secondaire à
la rupture dun pyocholécystecomplication dune
lithiase vésiculaire évoluée - Elle touche de façon typique le plus souvent la
femme obèse de plus de cinquante ans. - souvent précédée dune symptomatologie de
cholécystite aiguë - éventuellement associée à un sub- ictère
secondaire à une compression de la voie biliaire
par linflammation vésiculaire. - Le diagnostic est posé par léchographie.
- Traumatique
- Post opératif
32Clinique de la péritonite biliaire
- Douleurs initiales sous costales droites
- Irritation péritonéale (douleurs à la
décompression) - Douleurs abdominalesdiffuses, maximum dans le
flanc droit - vomissements, nausées, hoquet
- /-arrêt des matières et des gaz
- Agitation (post-op.)
33Traitement
- évacuation de lépanchement et une toilette
péritoneale - Antibiothérapie adapté
- Une cholécystostomie
- Une cholangiographie per-opératoire
- /- drainage biliaire externe (drain de Kehr,
drain transcystique et la sonde de Pezzer - une anastomose cholédoco-duodénale ou ileale
(roux en Y)
34Pancréatite aiguë biliaire
- Ethiologie-physiopathologie
- Elle complique un accident de migration
- Cest au moment de lexpulsion du calcul dans le
duodénum, à travers lampoulle de Vater, que se
déclare la pancréatite aigue
35Clinique de la pancréatite aigue biliaire
- La nature biliaire de la pancréatite aigue ne
présage pas la bénignité ou la gravité de la
pancréatite - Tous les tableaux peuvent se voir
- La gravité de la pancréatite aigue est le plus
souvent appréciée par le score de Ranson (un
score gt3 témoigne de la gravité du tableau)
36Score de Ranson
- A ladmission
- Age supérieur à 55 ans
- N de globules blanches gt16000/mm²
- Glycémie gt10mmol/l
- LDH gt 1.5N
- ASAT gt6N
- Après les 48 premières heures
- Augmentation de lurée de plus de 3mmole
- Pa O2 lt 60mmHg
- Calcémie lt 2 mmole/l
- Hématocrite chute de plus de 10
- HCO3 chute de plus de 4 mmole/l
- Séquestration liquidienne gt6 litres
37Examens complémentaires
- Biologie
- Hyperamylasémie, hyperamylasurie, hyperlipasémie
- Une cholestase associée fait évoquer la
possibilité dune lithiase enclavéé ( bili,
gammaGT, phosph alc élevées) - CRP augmenté elle caractérise la phase initiale
de la toxémie pancréatique
38Imagérie
- Léchographie hépato-biliaire
- Elle rattacte la pancréatite aigue à une origine
biliaire si elle montre des calculs de petite
taille au niveau de la vésicule - Le scanner abdominal
- Fait lévaluation des lésions anatomiques au
cours des pancréatites aigués
39Adendum
- Une pancréatite aigue dorigine biliaire impose
une cholécystectomie (une fois lamylasémie sest
normalisée) afin deéviter une récidive de
pancréatite aigue
40Pancréatite chronique
41Formes de pancréatie chronique
- pancréatites inflammatoires
- généralement calcifiantes (où il existe des
dépôts protéiques, calcifiés ou non, dans les
canaux dilatés) - les pancréatites obstructives
- secondaires à un obstacle
- En général tumoral ou post traumatique, sur le
canal pancréatique principal.
42Pricipales causes
- Lalcool (80 à 90 des cas)
- débute dès les faibles consommations dalcool à
condition que la consommation dalcool soit
prolongée plus de 10 à 15 ans pour la femme et
15 à 20 ans pour lhomme. - beaucoup plus rares
- lhyperparathyroïdie
- les formes familiales (parfois dans le cadre
dune mucoviscidose atténuée) - les formes tropicales
- les formes post-radiothérapie
- les formes auto-immunes
- aucune cause nest trouvée dans 10 à 20 des cas.
43Clinique
- survient par crises de plusieurs heures à
plusieurs jours - séparées par des intervalles de calme pouvant
durer quelques jours, semaines, mois ou années - un début rapidement progressif
- un siège habituellement épigastrique
- des irradiations postérieures transfixiantes ou
dans les hypocondres - une position antalgique en antéflexion.
- La douleur peut être de forte intensité.
- Elle est aggravée presque immédiatement par
lalimentation - habituellement soulagée par les antalgiques
44Evolution naturelle
- en deux phases
- la première
- sétendant sur 10 à 15 ans
- marquée par des crises douloureuses abdominales
et des complications aiguës (poussées de
pancréatite aiguë, pseudokystes). - La seconde
- débutant en moyenne 10 ans après les premiers
symptômes - dominée par linstallation de linsuffisance
pancréatique exocrine (stéatorrhée) et endocrine
(diabète) - les douleurs disparaissent progressivement chez
la majorité des malades. - Dans 10 à 20 des cas, la pancréatite chronique
calcifiante évolue dés le début sans symptômes
douloureux.
45Complications
- les poussées aiguës observées dans la moitié
des cas et qui surviennent surtout dans les cinq
premières années dévolution - les pseudokystes
- observés dans 20 des cas
- Ce sont des collections
- par distension canalaire (pseudokyste
rétentionnel) - par nécrose (pseudokyste nécrotique), dont le
volume est varié - le diabète, observé dans 80 des cas après 15
ans dévolution de la PC - la maldigestion intestinale
- les sténoses cholédociennes
- les hémorragies digestives
46Examens/imagérie
- ASP qui peut montrer des calcifications sur
l'aire de projection du - Échographie et/ou scanographie
- une augmentation de volume de tout ou partie du
pancréas - une atrophie
- des calcifications pancréatiques
- une dilatation du canal pancréatique principal
- des formations kystiques
- La scanographie est devenue indispensable à
l'évaluation des lésions intra- et
péri-pancréatiques.
47Examens/imagérie(2)
- Echoendoscopie,
- mettre en évidence des modifications canalaires
et parenchymateuses minimes, - CPRE
- mettre en évidence des sténoses et dilatations
des canaux pancréatiques - des calculs intracanalaires
- une sténose cholédocienne.
- CPRM, disponible dans certains centres, dont la
place reste à définir
48Traitement
- Médical
- Au cours dune poussée aiguë
- le jeûne est associé à un traitement antalgique.
- Une assistance nutritive (entérale si possible,
sinon parentérale) - Laspiration gastrique nest utile quen cas de
vomissements incoercibles.
49- En dehors des poussées aiguës, on associe
- la suppression totale et définitive des boissons
alcoolisées (il ny a pas de dose seuil sans
risque de poussée) - le régime normoprotéique et modérément
hypolipidique - extraits pancréatiques gastroprotégés à prendre
au milieu des trois repas, à doses suffisantes
(en cas de stéatorrhée)
50Traitement instrumentales non chirurgicales
- Ponction ou drainage de pseudokystes
- par abord percutané (guidé par échographie ou
scanographie) - par abord endoscopique ou échoendoscopique
(kysto-gastrostomie ou kysto-duodénostomie). - prothèses pancréatiques par endoscopie.
- Infiltration des plexus cœliaques par injection
danesthésiques ou dalcool absolu
51Traitement chirurgical
- Indications
- les compressions dorganes de voisinage
(duodénum, voie biliaire principale) - les pseudokystes non traitables par les méthodes
non chirurgicales - la dilatation des voies pancréatiques en amont
dune sténose provoquant des douleurs
incontrôlables. -
52Traitement chirurgical(2)
- Les techniques
- Exérèses
- des dérivations (bilio-digestive ou
gastro-entérostomie) - des drainages internes dans une anse digestive ou
lestomac (dun pseudo-kyste ou du canal
pancréatique principal si il est dilaté). - Les exérèses pancréatiques sont de moins en moins
souvent effectuées dans le cas de la pancréatite
chronique. Les techniques endoscopiques sont en
revanche de plus en plus souvent utilisées en
première intention
53Cancer vésiculaire
- Il survient le plus souvent après 60 ans et
touche la femme 4 fois plus que lhomme - Il est associé à une lithiase volumineuse, à une
vésicule porcelaine, ou à une cholécystite
chronique - Il sagit dun adénocarcinome
- Lextension rapide vers le hile hépatique et le
pédicule hépatique avec ictère révéleur sobserve
dans la majorité des cas (le plus souvent tumeur
non résécable)
54- Remarque
- Le risque de cancer vésiculaire ne semble pas
justificier la cholécystectomie prophylactique
face à une lithiase asymptomatique, sauf dans le
cas de vésicule porcelaire incrustation calcique
de toute la paroi vésiculaire visible à lASP
55Ileus biliaire
- Physiopathologie
- Les fistules bilio-digestives sont le fait de
volumineux calculs vésiculaires - Liléus biliaire est le blocage dun calcul
accoudé dans le duodénum au niveau de liléon
terminal
56- Clinique
- Contexte femme âgée
- ATCD biliaires
- Notion de douleurs de lhypochondre droit
récentes ou de cholécystite aigue récente avec
chute brutale de la fièvre et survenue dune
diarrhée
57- Imagerie
- ASP fait le diagnostic
- Aérobilie
- Présence dune opaacité calcique (le calcul) dans
la FID - Niveaux hydro-aérique grêles
58- Traitement
- Traitement dune occlusion du grêle par corps
étranger - Cholécystectomie associée à la fermeture de la
fistuele cholécysto-duodénale
59Cancer du pancréas
- Introducion
- 10 des tumeurs malignes de apareil digestif
- Dans 95 des cas cest un adénocarcinome
- lt5 tumeur endocrines, cystadénocarcinome
60Epidémiologie
- Age moyen de survenue 55 ans
- Facteurs de risque reconnus
- Tabagisme
- Pancréatite chronique
- 3hommes/1 femme
- Localisation céphalique dans 80 des cas
61Diagnostic
- Clinique
- Installation insidieuse et progressive
- Ictère (50 des patients)
- Dapparition précoce dans les cancers de la tte
du pancréas - Précédé ou associé à un prurit
- Selles décolorées, urines foncées
- La palpation dune grosse vésicule tendre est
- spécifique du diagnosic
- Hépatomégalie mousse de choléstase
62Diagnostic(2)
- Douleur (50 des patients)
- Signe dappel le plus fréquent dans les
localisations corporéo caudales - Liée à lenvahissement des nerfs de la région
coeliaque (souvent témoin dune inextripabilité) - Épigastrique, sous-costale droite ou gauche,
transfixante
63- Syndrome tumoral
- Masse mal limitée, profonde au niveau de
lhypochondre droit ou gauche - Altération de létat géneral
- Asthénie
- Anorexie
- amaigrissement
64- Manifestations plus rares
- Diarrhée secondaire à la cholestase, liée à
lenvahissement du Wirsung - Diabète dapparition ou daggravation récente
- Métastases hépatiques
- Ascite
65Biologie
- Cholestase biologique
- Bilirubine monte
- Phosfatase alcaline monte
- Gamma GT monte
- Marqeurs tumoreaux
- CA 19.9 (80 des patients, interprétable si
cholestase) - ACE 40 des patients
66Imagérie
- Objectifs
- Confirmer le diagnostic
- Localisation tumorale
- Taille
- Extension loco régionale ou à distance
- Biopsie soius écho ou sous scanner (si tumeur
inextripable, risque de dissémination tumorale) - Faire le bilan dextension préopératoire (bilan
de résecabilité)
67Critères de réscabilité
- Tumeur de tête pancréas lt 3 cm
- Absence de métastase hépatique
- Absence denvahissement gangliolaire
- Absence denvahissemnt vasculaire
- Âge lt75 ans
68Echographie abdominale
- En premiere intention lorsquon suspecte le
diagnostic - Lexamen précise le siège et le volume
- Précise lextension locorégionale de la tumeur à
la recherche - Dadénopathies satellites
- De métastases hépatiques
- Examen peu sensible pour le diagnostic de tumeurs
lt3 cm de diamètre
69Tomodensiométrie abdominale
- Cest lexamen de référence
- Montre la tumeur si gt3 cm de diamètre
- Recherche
- Linfiltration tumorale péri pancréatique
- Métastases gangilolaires ou hépatiques
- Un envahissment vasculaire
70- Echoendoscopie
- Visualise des tumeurs lt 3cm de diamètre
- Artériographie
- Fait moins bien que la tomodensiométie pour
apprécier lextension vasculaire
71Fin