Title: Finances Publiques
1Finances Publiques
2Organisation du cours
- Examen écrit questions ouvertes en juin et en
septembre - Matière tout ce qui est dit au cours par le
professeur et les conférenciers invités - Horaire
- Vendredi de 8 à 10 heures tout le second
semestre - Lundi 18 à 20 heures conférences invitées en
mars et en avril - Local H2215
3Objectifs du cours
- Présenter les concepts et outils théoriques et
empiriques indispensables pour comprendre - Quand létat doit intervenir dans léconomie ?
- Comment intervient-il dans léconomie ?
- Quels sont les effets de ses interventions ?
- Comment peut-on expliquer les actions de létat ?
- Présenter lévolution des finances publiques dans
le contexte de la Belgique fédérale mais aussi
dans le cadre de sa participation à lUnion
européenne.
4Plan du Cours
- Introduction
- Externalité, bien public, et redistribution
(Objectifs de la politique budgétaire) - Allocation
- Redistribution
- Stabilisation
- Dépenses publiques
- Théories explicatives
- Comparaison européenne
- Analyse budgétaire
- Données relatives à la Belgique
- Dépenses denseignement, dépenses sociales etc
- Analyse coûts avantages des dépenses publiques
5Plan du Cours
- Recettes publiques
- Définitions et éléments théoriques
- Principaux impôts belges
- Harmonisation européenne
- Solde budgétaire
- Définition et éléments théoriques
- Comparaison internationale
- Données relatives à la Belgique
- Dette publique
- Définition, structure et composition
- Comparaison européenne
- Données relatives à la Belgique
6Plan du Cours
- Économie politique
- Tarification de Lindahl
- Agrégation des préférences et théorème de
lélecteur médian - Lobbying
- Fédéralisme fiscal
- Définition et éléments théoriques
- Modèle de Tiebout
- Comparaison internationale
- Données relatives à la Belgique
7Chapitre 1.
8INTRODUCTION
- Définition
- Caractéristiques
- ampleur du budget de létat complexité,
technicité - sécurité sociale
- lEurope
- la régionalisation
- Conséquences
9Définition
- Recettes et dépenses du secteur public
- Les recettes IPP, TVA, ISOC, droits de
succession, - Les dépenses dépenses sociales, enseignement,
travaux publics - Leur solde
- La dette publique
- secteur public fédéral, communautés et régions,
communes sécurité sociale - aspects économiques et institutionnels
10Importance du budget de lEtat
11Importance du budget de lEtat (Belgique)
12Conséquences de l ampleur du budget
- Technicité croissante rôle de l exécutif et
difficulté de contrôle - diversification des structures et réseaux de
financement - gestion de la sécurité sociale
- principe d assurance
- principe d assistance
- fiscalisation de la sécurité sociale
13L Union européenne
- 1957 Traité de Rome libre circulation des
biens, des services, des personnes et des
capitaux - 1987 Acte unique vote majoritaire et nouvelles
compétences - 1989 Charte communautaire des droits sociaux
fondamentaux des travailleurs - 1993 Achèvement du marché intérieur
- 1999 Union économique et monétaire
- 2000 Charte des droits fondamentaux de l Union
européenne - 2002 monnaie unique et pacte de stabilité
14Charte communautaire des droits sociaux
fondamentaux des travailleurs
- droit d'exercer toute profession dans le pays de
la CE de son choix - droit à une rémunération équitable
- droit à l'amélioration des conditions de travail
- droit à la protection sociale assurée par le
système en vigueur dans le pays d'accueil - droit à la liberté d'association et à la
négociation collective - droit à la formation professionnelle
15Charte communautaire des droits sociaux
fondamentaux des travailleurs
- droit à l'égalité de traitement entre hommes et
femmes - droit à l'information, à la consultation et à la
participation des salariés - droit à la protection de la santé et de la
sécurité dans le milieu du travail - droit à la protection des enfants et des
adolescents - garantie d'un revenu minimal pour les personnes
âgées - droit à l'intégration professionnelle et sociale
pour les personnes handicapées
16Lachèvement du marché intérieur - 1/1/ 1993
- Réalisation totale des 4 libertés de circulation
personnes, capitaux, biens et services - suppression des entraves à la libre circulation
- différences nationales de règles techniques
- délais en douane et charges connexes
- marchés publics
- droits daccises et TVA différents
17Achèvement du marché intérieur
- Constat
- avec une population comparable, lEurope accuse
un retard croissant par rapport aux Etats-Unis et
au Japon - spécialisation de lEurope dans des secteurs à
faible croissance de la demande - Idée en intégrant les marchés européens on va
relancer la croissance en Europe
18Achèvement du marché intérieur
- Population en millions (1987)
- Europe 323
- Etats Unis 244
- Japon 122
- Pib par tête en écus
- Europe 11360
- Etats Unis 15857
- Japon 16869
191945-2005 Deux périodes différentes
- 1950/ 1973/ 1993/
- 1973 1993 2004
- Croissance 4,6 2,4 2,0
- Chômage 2,0 8,0 8,5
- Inflation 4,0 8,0 2,5
20 USA
UE-15
Japon
21Union monétaire
- Objectifs supprimer lincertitude des changes et
développer des stratégies communes face aux Etats
Unis et au Japon - Sommet de La Haye en 1969 et rapport Werner
premières propositions - 1979 le SME convergence des taux d inflation,
gestion des taux d intérêt, réduire
l instabilité des changes
22Union monétaire
- Sommet de Maastricht 7/2/92, traité sur lunion
monétaire créer une monnaie unique stable et
forte avant la fin du siècle - Critères de convergence stabilité monétaire,
stabilité des prix, taux d intérêts et équilibre
des finances publiques - Absence de critères relatifs à la croissance, à
l emploi,,
23Critères de Maastricht
- La stabilité monétaire Ce critère stipulait
que lÉtat membre devait rester dans les marges
normales de fluctuation prévues par le SME
pendant une période de deux ans au moins, sans
dévaluation de sa monnaie par rapport à celle
dun autre État membre, Ne participaient pas
au SME le Danemark, la Suède, le Royaume-Uni et
la Grèce,
24Critères de Maastricht
- La stabilité des prix Les États membres devaient
avoir atteint un degré élevé de stabilité des
prix, Le taux dinflation moyen des prix à la
consommation de lannée précédant lentrée ne
pouvait dépasser de plus d1,5 points celui des
trois États présentant les meilleurs résultats en
terme de stabilité des prix, - éliminait la Grèce, lItalie, lEspagne et le
Portugal
25Critères de Maastricht
- Taux dintérêts à long terme Durant lannée
précédant lentrée, un État membre devait avoir
eu un taux dintérêt moyen nominal à long terme
qui nexcédait pas de plus de deux points celui
des trois États membres les plus performants en
matière de stabilité des prix, - éliminait la Grèce, lItalie et le Portugal et
la Suède,,
26Critères de Maastricht
- Léquilibre des finances publiques le déficit
public Le rapport entre le déficit public et le
PIB ne pouvait dépasser une valeur de référence
qui a été fixée à 3. Toutefois on apprécia
lévolution du rapport, si ce dernier avait
diminué de façon substantielle et se rapprochait
de la valeur de référence, lÉtat pouvait adhérer
à lUnion, il était de même si le dépassement de
la valeur de référence est exceptionnel et
temporaire. - respecté par Luxembourg, Irlande et Danemark
27Critères de Maastricht
- Finances publiques Le rapport entre la dette
publique et le PIB ne pouvait dépasser une valeur
de référence fixée à 60, sauf si ce rapport
avait suffisamment baissé et sapprochait de la
valeur de référence, - respecté par le Luxembourg, lAllemagne, la
France et le Royaume-Uni, - Sen écartaient le plus La Belgique, lItalie et
la Grèce les taux dendettement publics
dépassent 100,
28Critères de Maastricht critiques
- pertinence des critères relatifs aux finances
publiques, seuls critères absolus, inspiration
néo-classique - Cas des pays les moins développés
- politique pro-cyclique économie de loffre
- convergence et le PIB, le chômage ,
- pas de politique économique commune un projet
financier vertueux - abandon de la souveraineté nationale fédéralisme
fonctionnaliste coopération progressive qui
finit par sétendre à tous les domaines
29Critères de Maastricht critiques
- La politique budgétaire comme instrument de
politique économique, mais sans déficits,, - la faiblesse du budget européen 2 du Pib
- réaction à un choc extérieur théorie des zones
monétaires optimales - Réaction à des chocs asymétriques en labsence
dinstrument monétaire mobilité? Prix et
salaires?
30Après Maastricht
- Organisation banque centrale européenne dont le
but essentiel est la lutte contre l inflation et
la limite des déficits publics, sans coordination
entre politique monétaire et budgétaire - Institutions politique monétaire système
européen des banques centrales SEBC
indépendantes des gouvernements nationaux et
Banque centrale européenne - politique de change conseil européen
31Après Maastricht
- Politique budgétaire reste du domaine des Etats
avec maintien des critères relatifs aux déficits
(3) et à la dette (60) procédure de
recommandation et d amendes - Coordination des politiques économiques conseil
ECOFIN mises en garde, recommandations - conseil de l Euro consultatif et informel
- pacte de stabilité contrôle des politiques
budgétaires
32Politiques de lUE
- Etrangère
- Sociale
- Santé
- Education
- Recherche
- Environnementale
- Régionale
- Culturelle
33Les politiques économique
34Amsterdam
- Pacte de stabilité Amsterdam juin 1997
- Chaque pays présente chaque année un programme de
stabilité objectif solde budgétaire équilibré - En cas de dépassement des 3 de déficit la
commission établit un rapport dont se saisit le
conseil de leuro circonstances exceptionnelles,
récession grave (baisse du PIB de 2 ou plus), - Sanctions si le déficit perdure Dépôt non
rémunéré de 0,2 du Pib plus un dixième du
dépassement des 3 plafonné à 0,5 du Pib - Barcelone 2002 objectif déquilibre en 2004
- Théorique voir actualité allemande et française
35A présent
- Multitude dorganismes, responsabilités diluées
et peu lisibles, procédures complexes,
accumulation de traités , maquis de décisions et
de déclarations - Déficit démocratique?
- Solution? Traité de Lisbonne
36CONSEQUENCES
- impact des finances publiques sur léconomie
- Etat et circuits financiers, les banques
- multiplicité des régimes, complexité
37Chapitre 2
- Externalités, Biens publics, et Redistribution
38Objectifs de la politique budgétaire
- Allocation allocation optimale des ressources,
carences du secteur privé, biens et services
collectifs, externalités - Redistribution corrections des inégalités, lutte
contre la pauvreté,dépenses de sécurité sociale,
impôts progressifs - Stabilisation stabilité des prix, plein emploi,
croissance économique
39La branche allocation
- conditions de la concurrence parfaite (i)
information parfaite, (ii) atomicité, (iii) libre
entrée/sortie et (iv) homogénéité des produits - concurrence parfaite à loptimum, les quantités
offertes sont égales aux quantités demandées, le
coût marginal pour le producteur est égal à
lutilité marginale pour le consommateur,
léquilibre est réalisé par le prix, surplus des
consommateurs est à son niveau maximal. - Théorème 1 un équilibre concurrentiel est un
optimum au sens de Pareto - Théorème 2 tout optimum de Pareto peut devenir
un équilibre concurrentiel moyennant une
redistribution des ressources
40PM
Offre
Léquilibre se trouve à lintersection entre
loffre et la demande.
PM,3
PM,2
PM,1
Demande
QM
QM,3
QM,2
QM,1
41PM
Providing the first unit gives a great deal of
surplus to society.
Le surplus associé à la première quantité.
Offre
Le surplus social est à son niveau maximal à Q.
P
La surface entre loffre et la demande représente
le surplus.
Demande
QM
0
Q
1
42PM
Offre
les pertes sèches pour la société.
The social surplus from Q is this area,
consisting of a larger consumer and smaller
producer surplus.
Avec un prix plafond la quantité diminue à Q, et
il y a une demande excédentaire.
P
P
Demande
QM
Q
Q
43La branche allocation
- Selon le Théorème 1 létat ne doit pas intervenir
dans léconomie lorsquon se trouve dans une
situation de concurrence parfaite. - Selon le Théorème 2 létat peut jouer un rôle
mais ce rôle doit être limité à une
redistribution des ressources. - Mais dans la réalité il existe de nombreux
dysfonctionnements.
44Dysfonctionnements
- Les conditions (i)-(iv) ne sont pas satisfaites
- rendements croissants coût marginal inférieur au
coût moyen - externalités
- biens publics
- inégalités, pauvreté
- etc.
45branche allocation
- Externalités lorsque laction de production ou
de consommation dun agent économique influence
le bien-être dautres agents économiques
autrement que par le prix. - externalités positives vaccinations, réseau
routier, - externalités négatives la pollution
46Types dexternalités
47Types dexternalités
- Cas I Externalité lt0 de production.
- La firme chimique qui pollue leau de la rivière
- Cas II Externalité gt0 de production.
- La RD dune firme
- Cas III Externalité lt0 de consommation.
- Fumer, jouer de la musique à 3h du matin
- Cas IV Externalité gt0 de consommation.
- Embellissement de la façade, poser une question
pertinente lors dun cours, - ? Sur/sous-production ou sur/sous-consommation
par rapport à la situation socialement optimale.
48Solutions
- Solution privé Théorème de Coase (droit de
propriété bien défini et négociation entre les
agents économiques mènent à la solution
socialement optimale) - Dans la réalité il existe de nombreux problèmes
coordination entre les agents, free-riding,
.... - Solutions publiques
- Action sur les prix taxes/subsides
- Action sur les quantités imposer des
restrictions à la production/consommation ou
rendre obligatoire la production/consommation
49Les biens publics- Définition
- Un bien public est un bien offert en quantité
identique à lensemble des consommateurs
concernés. Il est aussi consommé de façon
identique par les consommateur. - Un bien public pur est caractérisé par
- - NON-RIVALITE dans la consommation
- - NON-EXCLUSION dans la consommation, (pas
dexclusion possible par les prix)
50Les biens publics
- Non-rivalité dans la consommation la
consommation par un individu ne diminue pas les
quantités disponibles pour les autres - Exemple Émissions TV, Journaux, Information,
Routes, Ponts, Défense nationale, -
51les biens publics
- pas dexclusion possible par les prix car la
consommation n est pas individualisée si la
consommation d un individu augmente, celle des
autres augmente aussi - causes - techniques défense nationale
- - économiques coût de l exclusion
- routes, ponts
- conséquences non révélation des préférences et
free riding
52biens publics et exclusion
53biens publics et marchands
54Remarque - biens publics
- Biens publics sont gérés par le secteur public
mais aussi parfois par le secteur privé. - Le secteur public produit également des biens
marchands - consommation ne signifie pas satisfaction
- limite géographique à la consommation
- peu de cas purs défense nationale, services dun
phare, biens culturels (architecture),
55Caractéristique économique
- indivisibilité dans la consommation
- La consommation additionnelle ne coûte rien
- Le bien public pur peut être consommé en totalité
par chaque membre de la collectivité - indivisibilité dans la production
- Impossible de calculer le coût marginal et de
fixer un prix
56biens publics
- Biens culturels sapparentant à des biens publics
purs radio, télévision, architecture - Non-exclusion
- Mais développement de technologies permettant
lexclusion (exemple de canal)
57biens publics mixtes
- non rivalité et exclusion routes, ponts
- saturation modification de la qualité
- même si la consommation est individualisée, il
n y a pas de tarification possible au coût
marginal
58Biens sous tutelle
- décision politique on encourage ou on freine la
consommation de certains biens alcool , tabac,
drogue - scolarité, vaccination
- capital humain, investissements productifs
59Quand fournir un bien public?
- Si le prix de réserve (ou le bénéfice) est r1
pour lindividu 1 et r2 pour lindividu 2. - Si c est le coût du bien public
- il faut fournir le bien public lorsque
r1r2 c - Lorsque la somme des bénéfices est supérieure au
coût du bien public
60Free riding
- Supposons que deux co-locataires A et B ont
chacun deux choix possibles acheter la TV ou
non. - Coût de la TV c 150.
- Utilité de la TV pour A Ua 100.
- Utilité de la TV pour B Ub 100.
- 100 100 gt 100, il est donc socialement
optimal dacheter la TV.
61Free riding
- Le secteur privé ne va pas fournir de bien public
B
Achète
Nachète pas
Achète
A
Nachète pas
(Nachète pas, Nachète pas) est le seul
équilibre. Cet équilibre nest pas un optimum.
62Free riding et contribution
- Avec contribution il y a un bien public
B
Contribution
Non contrib.
Contrib.
A
Non contrib.
(Contribution, Contribution) est un équilibre.
Cet équilibre est un optimum.
63Les rendements intergénérationnels
- Certains biens procurent des ressources pour
plusieurs générations - myopie, horizon limité conduisent à des choix
non optimaux - exploitation de forêts, patrimoine culturel
64Fourniture privé dun bien public
- Le secteur privé peut dans les cas suivants
fournir un bien public - Altruisme
- Goût pour participer à une action collective,
lorsque lidentité de celui qui participe à
laction collective est bien connue. - Un agent économique a un niveau dutilité très
élevé associé à la consommation dun bien public.
65La fonction de redistribution
- le but visé nest pas clairement défini
- on redistribue car
- arguments moraux
- bien public Externalités
- assurance demandes d options
- Eviter les conflits
- hausse de la pauvreté et des inégalités dans les
pays de lOCDE à la fin des années 80
66Pauvreté en Europe
- Panel communautaire des ménages questionnaire
harmonisé sur la santé, l emploi, le logement,
l éducation, les caractéristiques socio
démographiques, - Taux de risque de pauvreté ménages dont le
revenu est lt à 60 du revenu médian - Risque de persistance de la pauvreté est défini
comme la proportion de personnes dont le revenu
disponible équivalent se situe en dessous du
seuil de pauvreté durant l'année en cours et au
moins deux des trois années précédentes. - Echelle d équivalence
- 1 au premier adulte, 0,5 pour chaque autre
membre de plus de 14 ans, 0,3 par enfant - PPA parité de pouvoir d achat une unité permet
le même achat de biens et services dans chaque
pays
67(No Transcript)
68Pauvreté en Europe (2005) avant transferts
sociaux
- source European Commission, 2002, page 185),
69Pauvreté en Europe (2005)après transferts
sociaux
70Pauvreté en Europe (2003)écart de risque de
pauvreté médian relatif / taux de risque de
pauvreté, population totale, 2003
71Pauvreté en Europe (2003) Avant et après
transferts
72Pauvreté en Europe (2003) Avant et après
transferts
73Impact des transferts sociaux
74Pauvreté en Europe
- 16 de la population européenne vit en état de
pauvreté - République tchèque (10) et Suède (9) contre
Pologne (21) et Lituanie (21) - 7 de la population européenne vit en état de
pauvreté persistante - Portugal, Grèce Danemark, Pays-bas
- Risque plus élevé pour
- enfants et jeunes adultes
- personnes âgées de de 65 ans
- Femmes
- célibataires âgés
- familles monoparentales
- Emploi et niveau d instruction élevé diminuent
le risque de pauvreté - Lien entre pauvreté persistante et problèmes
financiers paiements/remboursements
75Taux de risque de pauvreté après transferts
sociaux, par groupe d'âge (EU-15)
76Le Coefficient de Gini
- une mesure du degré d'inégalité de la
distribution des revenus dans une société donnée,
(Corrado Gini) - Appartient à 0,1
- avantages
- inconvénients
77Inégalités dans les pays de l OCDE
78Inégalité de répartition des revenus Rapport
interquintile de revenu
79Rapport interquintile de revenu
80Rapport interquintile de revenu (USA)
81Inégalité des revenus
82Inégalité des revenus
- Différence importante entre la France et les USA.
- Rémunérations des cadres dirigeants peuvent
expliquer la hausse des inégalités des revenus
aux USA. (voir la décomposition des revenus - top
0.1)
83(No Transcript)
84La fonction de stabilisation
- après la crise de 1929
- KEYNES Théorie générale de lemploi, de
lintérêt et de la monnaie, deux propositions - 1. les marchés de facteurs ne jouent pas leur
rôle d'ajustement sur le marché du travail il y
a résistance à la baisse des salaires nominaux - 2. l'équilibre peut se fixer durablement
en-dessous du niveau de plein emploi si la
demande effective (consommation investissement)
est insuffisante auquel cas certains facteurs de
production restent inemployés.
85la fonction de stabilisation
- définition dune politique anti-cyclique basée
sur la demande globale consommation privée et
publique investissement privé et public - en cas de chômage il faut accroître la demande
globale - en cas dinflation il faut baisser la demande
globale
86la fonction de stabilisation
- pour augmenter la demande
- consommation et investissement publics hausse
des dépenses publiques - consommation privée on augmente le revenu
disponible des particuliers baisse des impôts,
hausse des transferts - investissements baisse des taux dintérêt
87la fonction de stabilisation
- pour diminuer la demande
- consommation et investissement publics baisse
des dépenses publiques - consommation privée on diminue le revenu
disponible des particuliers hausse des impôts,
baisse des transferts - investissements hausse des taux dintérêt
88la fonction de stabilisation
- rôle compensatoire par rapport à la conjoncture
exercé par les finances publiques - qui implique une aggravation des déficits
budgétaires en cas de basse conjoncture et la
réduction des déficits ou lépargne en cas de
forte conjoncture
89La fonction de stabilisation
- Keynes
- demande production emploi
- économistes de loffre
- rentabilité investissements production emploi
90Les Arguments Contre une politique de
stabilisation
- Le timing de la politique fiscale
- Léquivalence Ricardienne
- Crowding-out des investissements privés
- Appréciation de la monnaie nationale et baisse
des exportations
91Stabilisation Automatique
- Les dépenses publiques jouent un rôle de
stabilisateur automatique lors des périodes de
crises les dépenses publiques (ex. Allocation de
chômage, etc.) augmentent automatiquement et les
taxes diminuent.
92Stabilisation Automatique
93Décentralisation gouvernementale
- Fonction de stabilisation
- réservée au pouvoir central
- efficacité des politiques anticycliques
- accès au marché des capitaux et contrôle
- dette locale transferts
-
94Décentralisation gouvernementale
- La fonction de redistribution
- pouvoir central
- mobilité des individus et des capitaux
- redistribution interrégionale
- La fonction allocation
- pouvoirs locaux
- préférences
- taille optimale des régions différente selon le
bien public considéré
95Décentralisation en Belgique
- art 1 constitution La Belgique est un état
fédéral qui se compose des communautés et des
régions - -communauté flamande, française, germanophone
groupe de personnes- usage de la langue - région bruxelloise, flamande,wallonne
territoire-intérêts économiques
96Décentralisation en Belgique
- Subsidiarité
- Gouvernement fédéral 15 ministres
- compétences
- défense nationale, justice, finances
- sécurité sociale, relations internationales
- santé publique (partim)
- affaires intérieures (sécurité)
97Décentralisation en Belgique
- Gouvernement fédéral parlement constitué de deux
chambres - chambre des représentants 150 députés
- Sénat 71 sénateurs 40 élus
- ( 25 néérlandophones, 15 francophones)
- 21 sénateurs communautaires
- ( 10 néérlandophones, 10 francophones, 1
germanophone - 10 cooptés
- (6 néérlandophones, 4 francophones)
98Décentralisation en Belgique
- compétences transférées en 1993
- recherche scientifique
- politique agricole
- commerce extérieur
- environnement
- droit de conclure des traités internationaux sur
les matières pour lesquelles elles sont
compétentes
99Décentralisation en Belgique
- Compétences des Communautés la base
est la langue parlée par les personnes, il sagit
donc de matières culturelles et personnalisables - matières culturelles
- enseignement
- matières personnalisables santé, aide aux
personnes - emploi des langues
- matières auxiliaires (recherche scientifique) et
internationales liées aux compétences
100Décentralisation en Belgique
- Compétences de régions
- aménagement du territoire
- environnement
- rénovation rurale
- logement
- politique agricole
- économie
- énergie
- pouvoirs subordonnés
- emploi
- travaux publics et transport
101Décentralisation en Belgique
- Domaine économique le gouvernement fédéral
reste compétent pour - politique monétaire
- politique financière et protection épargne
- politique des prix et revenus
- droit de la concurrence
- droit commercial et des sociétés
- droit du travail et à la sécurité sociale
- conditions d accès aux professions
- propriété intellectuelle, industrielle,
contingents et licences - métrologie, secret statistique, SNI,
102Décentralisation en Belgique
- Financement des régions
- 1,partie de lIPP et centimes additionnels
- 2,impôts régionaux (8)
- a,taxe jeux et paris, taxe appareils automatiques
de divertissement, taxe ouverture débits boissons - b, droits de succession, précompte mobilier,
droits denregistrement, taxe circulation,
écotaxes - 3,recettes non fiscales (forêts, pêche,,)
- 4,intervention de solidarité nationale
- 5,emprunts
103Décentralisation en Belgique
- Financement des communautés
- problème de Bruxelles
- - fiscalité propre (jamais mis en uvre)
- -part du produit dimpôts IPP, TVA, redevances
radio-Tv - -recettes non fiscales
- -emprunts
- depuis 1993 la redevance est un impôt
communautaire intégralement ristourné
104Les dépenses publiques
- comparaison internationale
- facteurs explicatifs de lévolution des dépenses
- La Belgique
- examen des données
- évolution de quelques catégories de dépenses
105Comparaison internationale
- 1960 moyenne Europe 9 32,2
- Au dessus de la moyenne
- France 34,6 / Pays-Bas 33,7 / Allemagne 32,5 /
RU 32,2 - En dessous de la moyenne
- Portugal 18,5 /Danemark 24,8 / Belgique 30,7
106Dépenses publiques en Europe et en Belgique
107Dépenses publiques en 2001
108Dépenses totales des administrations publiques
109Comparaison internationale
- En 1970 la moyenne Europe 11 37 (4,3)
- Au dessus de la moyenne
- Belgique 42,8 (30,7 en 60) Suède 43,2
- Danemark 42 (24,8 en 60) NL41,8
- Allemagne38,5 France 38,1 UK 37,2
- En dessous de la moyenne
- Portugal 20,2 Grèce 24,2
- Espagne 21,6
110Comparaison internationale
- 1975 effets du premier choc pétrolier (fin 93)
hausses importantes la moyenne européenne atteint
presque 44 - effets automatiques dus à la conjoncture hausse
des dépenses et baisse des recettes et effet des
politiques de relance keynésiennes - Belgique de 45 en 74 à 50,5 en 75
- Les grands pays résistent mieux que les petits
111Comparaison internationale
- 1980 la moyenne européenne est de 46,6 du pib
elle était en 1960 de 32,2 et en 1970 de 37 - les dépenses dépassent 50 du pib dans plusieurs
pays - Belgique 57,4, Danemark 54,8, Luxembourg 50,3,
Pays Bas 56,7, Suède 61,6 - A l inverse Grèce 27,3, Espagne 32,9
- 1981 effets du second choc pétrolier et nouvelle
accélération de la croissance des dépenses
112Comparaison internationale
- entre 81 et 83 les maxima sont enregistrés dans
la plupart des pays - Belgique 62,3 en 83, Suède 66,3 en 82,
- Pays Bas 60,8 en 83
- entre 1985 et 1990 on observe une baisse des
rapports due aux politiques de réduction des
dépenses publiques et à lamélioration de la
conjoncture
113Comparaison internationale
- en 1990 la moyenne européenne se situe aux
environs de 48,3 Belgique53,3 - 1991-1995 période de basse conjoncture et
nouvelle hausse de la part des dépenses publiques - à partir de 1995 amorce d une décroissance ,
due à une amélioration de la conjoncture et aux
politiques volontaristes de limitation des
déficits (Maastricht)
114Comparaison internationale
- en 2000 la moyenne européenne est de 47,1
- Au dessus de la moyenne
- Suède 60,3, DK 55,8, France 53
- Autriche 50,4, Belgique 49,6, Pays Bas 48,1
- En dessous de la moyenne
- Irlande 27,5, , UK 40,1, Espagne 41,4, Grèce
41,5, Portugal 42,8
115théories explicatives
- La loi de Wagner
- quand le revenu par tête augmente, la taille du
secteur public saccroît
116théories explicatives
- Musgrave et Rostow (1890-1970)
- le lien entre dépenses publiques et Pib est dû à
l investissement public - premier stade de développement investissements
publics concernant linfrastructure de base
routes, ports, électricité - Second stade investissements publics liés à
lurbanisation - troisième stade investissements en faveur du
capital humain santé, éducation
117théories explicatives
- Peacock et Wiseman
- la théorie des effets de déplacements
- Des circonstances exceptionnelles augmentent le
niveau de la pression fiscale tolérable - Lien entre le niveau des dépenses et les moyens
financiers dont on dispose
118théories explicatives
- des besoins nouveaux liés
- - à lexpansion économique (transports, voiries,
déchets) - - au progrès technique (médecine, voitures)
- - à la croissance et lévolution de la structure
démographique (personnes âgées, enseignement) - entraînent une intervention des pouvoirs publics
119théories explicatives
- Baumol
- lélasticité/prix de la demande de biens publics
est inférieure à 1 - Lélasticité/revenus de la demande de biens
publics est supérieure à 1 - donc laugmentation du prix relatif des biens
publics due à une faible croissance de la
productivité du secteur public ne se traduit pas
par une baisse de la demande
120théories explicatives
- Rodrik (1998)
- Plus une économie est ouverte, plus la taille du
secteur public sera grande - Ouverture économique génère des gagnants et des
perdants et lEtat doit compenser les perdants
121théories explicatives
122théories explicatives
123théories explicatives
- Persson Tabellini (2000)
- Les institutions politiques expliquent la taille
du secteur public
124théories explicatives
- La nature des systèmes fiscaux
- La politique keynésienne de stabilisation
- Systèmes politiques
- Pas dexplication unidimensionnelle
- Quaden 3 éléments
- demande structure démographique, revenus
- offre
- ressources disponibles
125(No Transcript)