Title: Financement des infrastructures publiques urbaines,un enjeu mondial
1Financement des infrastructures publiques
urbaines,un enjeu mondial
- Le financement des infrastructures publiques
locales Afrique lexpérience sénégalaise - Par Assane khalifa B MBOUP
- Secretaire general AMS Senegal
2 lurbanisation et ses effets
- - Population 10 564 963Hab
- -pop jeune 52
- -Croissance urbaine tx 3,9
- -Croissance poptx 2,4
- - Pop urbaine4 311 947 soit (
- Taux en 2025 52 en ville
3EFFETS DE Lurbanisation
- Effets généraux
- - Accumulation des signes distinctifs de
précarité - - Déplacement des comportements de pauvreté en
ville - Effets spécifiques
- - pression foncière sur les communes
- - diversification et cristallisation aspirations
et revendications pour accès - - SEB (services essentiels de
baseeau,électricité,foncier,soins,) - - IMB(infrastructures minimales de base)
- - fortes sollicitations et demandes aux
collectivités locales - - Cl mal préparées pour juguler le
phénomène - - administrations locales peu équipées pour
faire face - - multiplication des quartiers spontanés
- - empiétement des périmètres urbains sur
la campagne - - rétrécissement des espaces et activités
agricoles au profit de lhabitat urbain - - Accroissement des besoins financiers
investissement
4Contexte législatif
- -Code des callectivités local(loi 96-06)
- -Loi 96-07 transfert 9 domaines de compétence
- Décentralisation du BCI(2005)
- Trois ordres de CL 441
- Régions (11),
- Communes (11O dont 43 communes darrondissement
- communautés rurales(341)
5Mécanismes de financement
- 2OOO-2012
- 1- nouveaux projets et programmes 09
- Budget de 478Mds fcfa dont (PAC/PRECOL et
PNDL) - Domaines dintervention /développement
local/décentralisation - Infrastructuresdominante
- 2- BCI décentralisé4mds/2006,2régions,2sesecteurs
(santé,éducation, phase test - 3- ministères sectoriels et agences
(hôpitaux,lycées et collèges,ponts et routes
,case des tout-petits,réseaux assainissement,élect
rification rurale,etc) - Appui budgétaire et MOD(maitrise douvrage
déléguée) 2pincipaux mécanismes
6Tableau récapitulatif des projets et programmes
sur les IL
7Projet/Programmes(suite1)Nb les critères de
sélection permettent de réduire les bénéficiaires
8 Precolsources de financement
-
- IDA Crédit dont laccord de financement y
relatif a été signé le 26 Juillet 2006 - AFD Subvention dont la convention de
financement a été signée le 9 Mars 2006 - ETAT FECL pour sa contrepartie dans le
financement des PIP et BCI pour sa participation
au fonctionnement de lADM - COMMUNES Autofinancement et participation au
fonctionnement de lADM - ADM Recyclage des remboursements des prêts (PAC
et PRECOL) et Reliquats de fonds des programmes
précédents.
9Panorama financement
- SOURCES PRINCIPALES
- Projets et programmes Etat/Partenaires(multi-bila
téraux) - - les CL
- Les prives (ppp)
- -la coop dec
- 2002- 2012 09 grands prjets/programmes
(344MdsFCFA) - - toute les CL sont concernées
- Mécanisme dominant Appui budgétaire/MOD/ministèr
es agences - Ex ADM pour les communes(contrat ville /contrat
agglo(gratuit) -
10Le contrat de ville
- LE CONTRAT DE VILLE ELEMENTS CONSTITUTIFS
- Le contrat de ville est conclu entre lADM et la
commune, suite à lactualisation des audits
urbain, organisationnel et financier. - Il est composé des trois volets suivants
- ? Le Programme dInvestissements Prioritaires
(PIP) - ? Le Programme dAjustement Municipal (PAM)
- ? Le Programme dEntretien Prioritaire (PEP).
- Pour être éligible au financement du PRECOL, la
commune doit remplir les conditions ci-après - être à jour dans le remboursement des crédits PAC
(PAC2 et CCC) - avoir mis en service les équipements réalisés
dans le cadre du PAC - avoir affecté au moins 3 de ses recettes
ordinaires à lentretien de ses équipements - maintenir le ratio de masse salariale sur les
ressources ordinaires inférieur à 40 .
11Linnovationlintercommunalité
- LE CONTRAT DAGGLOMERATION22Mds pour 08 tronçons
intercommunaux - A limage des communes, la CADAK et la CAR
bénéficieront dun financement à travers un
contrat dagglomération. - PROGRAMME DINVESTISSEMENT
INTERCOMMUNAL - Ce programme est subventionné à 100 par lADM.
- DESIGNATION
COUTS - Tronçon 1Baku - Port de Dakar
1 245 000 000 - Tronçon 2Route des Hydrocarbures
744 000 000 - Tronçon 3Rte Liberté 6 Dispensaire Philippe
Maguilène Senghor (Route du VOR)
1 300 000 000 - Tronçon 4RN1 - Route des Niayes yc Bretelles et
plantation darbres
4 513 096 000 - Tronçon 5Route des Niayes - Corniche Guediawaye
- Yeumbeul 4 043500 000
- Tronçon 6Rond point Keur Massar- HLM (Rufisque
Ouest) - RN16 980 000 000 - Tronçon 7Rond point Keur Massar - RN1 (Mbao) 1
700 000 000 - Tronçon 8Rufisque Est - Autoroute (Route de
Sangalkam)1 500 000 000 - TOTAUX
22 025 596 000 - TOTAUX y compris ETUDES, SUPERVISION et
MOD24 955 000 000 - c
12Precolsources de financement
-
- IDA Crédit dont laccord de financement y
relatif a été signé le 26 Juillet 2006 - AFD Subvention dont la convention de
financement a été signée le 9 Mars 2006 - ETAT FECL pour sa contrepartie dans le
financement des PIP et BCI pour sa participation
au fonctionnement de lADM - COMMUNES Autofinancement et participation au
fonctionnement de lADM - ADM Recyclage des remboursements des prêts
(PAC et PRECOL) et Reliquats de fonds des
programmes précédents.
13 MODALITES DE FINANCEMENT DU PIP PRINCIPES
GENERAUX
- Les principes ci-dessous sont appliqués dans le
financement des PIP des communes - ? Toutes les communes bénéficient dune enveloppe
gratuite (subvention) de 100 Millions de FCFA. - ? Lautofinancement est calculé au taux de 7,5
appliqué sur le montant du PIP, déduction faite
de la franchise de 100 Millions FCFA. - ? Le crédit nest prévu que si le montant du PIP
atteint 300 Millions de FCFA au moins. - Le taux du crédit est de 30 du PIP pour les
communes de laire métropolitaine de Dakar (05)
Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque, Bargny. - Il est de 20 pour les autres communes.
- Le taux du crédit est appliqué sur le montant du
PIP, déduction faite de la franchise de 100
Millions FCFA. - ? Il est prévu une subvention supplémentaire de
62,5 (communes de laire métropolitaine) ou de
72,5 (communes avec crédit de 20 ) ou de 92,5
(communes sans crédit). - Le taux de la subvention est appliqué sur le
montant du PIP, déduction faite de la franchise
de 100 Millions FCFA. - ? Une enveloppe de 200 Millions est réservée à 28
communes (commune au plancher) nayant pas une
forte capacité financière.
14Programme nouveau
- PNDL programme national de développement
local134mds - - fusion PNIR et pfds (2projets Sénégal,BM,AFD)
- bénéficiairesCL (communes, forfait40millions/an)
- Contrepartie Etat(FECL)
- Contrpartie CL/ 10
- Durée 2007- 2012
15Les autres ressources nationales non
décentralisées ou faiblement décentralisées
- Le BCI décentralisé 4Mds / 300 en test pour 2006,
infrastructures pour 2 domaines (éducation et
santé, dans 2régions) - Résultats faibles - 10 de décaissement
- Les autres agences nationales
- AATR pour les infrastructures routières
- Lagence de la case des tout_petitsinfrastructure
s scolaires /petite enfance - Agence pour laltpromotion de lartisanat
- FECL - contrepartie État dans chaque projet avec
les bailleurs - - contrepartie pour les CL dans les
mêmes projets - - investissements directs pour les CL (appui
budgétaire) - Les ministères sectoriels CEDAF, Espaces
_jeunes,Hotels communautaires,lycées et collèges,
hôpitaux, ponts et routes)
16CONTRAINTES de tous ordre
- Les contraintes liés au système
- - beaucoup de critères daccès difficiles à
satisfairela contrepartie(5-20)bloque le
système, - Enveloppe limité par son accrochage à la capacité
financière de la CL - Multiplicité des projets/Mobilisation difficile
pour tous les projets / masse salariale locale
tirée par augmentations salaires fonction
publique(ex kébémer ,120en 3ans/ 18 à
39millions fcfa) - Beaucoup de lourdeur /Décaissement,lenteur dans
la mise en uvre des projets - Lattachement complice des bailleurs et décideurs
à la formule projet malgré critiques des
évaluateurs, - Résistance farouche des ministères
/décentralisation du BCI
17DEFIS MAJEURS
- Maintenir et consolider les acquis de la culture
demprunt et le réflexe de paiement dans les CL, - Élever suffisamment le niveau dinformation et de
conscience des dirigeants dEtat sur la question
(lobbying CGLU) - Mieux documenter la question / Évaluation des
mécanismes en cours, - Lever les blocages législatifs(chaîne
fiscale),fonctionnels(équiper les structures
impliquées dans la mobilisations des impôts et
taxes locaux, - Procédure de comptabilisation des infrastructures
locales dans le patrimoine des CL et la
traçabilté dans leur budget - Meilleure promotion du partenariat PUBLIC- PRIVE(
hors équipement marchands) FONDS DE GARANTIE par
exple - Accompagner LADM à réussir sa mutation en banque
des CL préparer - Aménager nouvelles pistesCONTRIBUTION CITOYENNE
pour financer plateformes citoyennes(ex
kébémer,expérience en cours)