Title: Chapitre 9
1Chapitre 9
- Les états de la matière et les forces
intermoléculaires
2Changements de phase
- Solide liquide Fusion
- Liquide solide Solidification
- Liquide gaz Vaporisation
- Gaz liquide Liquéfaction
- Solide gaz Sublimation
- Gaz solide Cristallisation
39.2 La vaporisation et la pression de vapeur
- Pression de vapeur pression exercée par des
molécules de liquide devenues gazeuses, au-dessus
du liquide, à l'équilibre (tableau 9.2). - À léquilibre, vitesse dévaporation vitesse de
condensation. - Pression de vapeur PH2O à léquilibre
- Température débullition température à laquelle
Pvap Patm
4Enthalpie (chaleur) de vaporisation
- Enthalpie de vaporisation (DHvap) énergie
nécessaire pour faire évaporer 1 mol de liquide. - Plus elle est petite, plus la vaporisation est
facile.
59.4 Le diagramme de phases
- Diagramme de phases graphique montrant l'état
physique dune substance selon T et P.
D
FSC
C
B
A
6Diagramme de phases
- A-B courbe de sublimation (s g)
- B-C courbe de pression de vapeur (l g)
- B-D courbe de fusion (s l)
- B point triple (s l g)
- C point critique
- FSC fluide supercritique
- Polymorphisme solide qui existe sous plusieurs
formes. - Ex iodure de mercure (HgI2) a et b (page 390).
7Diagramme de phases de leau
- Le diagramme de phases de leau présente une
particularité qui découle de la structure de la
glace (fig. 9.21 a, p. 401) H2O (s) occupe une
plus grand volume que H2O (l). - La droite qui marque la transition entre solide
et liquide est inclinée vers la gauche
89.5 Les forces de Van der Waals
- Les particules dans les liquides et les solides
sont retenues proches les unes des autres par des
forces dattraction de divers types. - Dans les liquides et les solides covalents, ces
forces sont appelées forces intermoléculaires. - Ces forces influencent
- Les points de fusion et débullition
- La structure 3D de grosses molécules (ADN,
protéines) - La solubilité des gaz, liquides et solides dans
différents solvants
9Interaction dipôle dipôle, ou de Keesom
- Keesom attraction entre dipôles permanents, i.e.
entre molécules polaires. - Ex H Cl ------ H Cl
- d d- d d-
- FK
- Cl est plus électronégatif que H
- Les molécules orientent leurs pôles et sattirent
entre elles.
10Interaction dipôle dipôle induit, ou de Debye
- Debye attraction entre un dipôle permanent et un
dipôle induit, i.e. entre une molécule polaire et
une molécule non polaire. - Ex H-Cl et Cl-Cl
- H Cl ------ Cl Cl
- d d- d d-
- Induction dun dipôle (FD)
- Cl2 est plus près de Cld- que de Hd
- Les e- de Cl2 sont repoussés par Cld- plus
fortement quils ne sont attirés par Hd. - Le nuage électronique de Cl2 séloigne de HCl.
- Il y a apparition dun dipôle induit.
11Forces de dispersion, ou de London
- London attraction entre dipôle instantané et
dipôle induit. - Dipôle instantané?
- En moyenne les e- sont répartis symétriquement
autour du noyau. - À un instant donné (clic photo!!)
- Les charges ne sont pas réparties symétriquement
(momentanément) - Formation dun dipôle instantané par surplus de
charges dun coté. - Les molécules (ou atomes) voisins subissent
laction de se dipôle il sensuit un dipôle
induit. - Les forces de London sont souvent prédominantes
entre les molécules.
12Polarisabilité
- Polarisabilité facilité avec laquelle le nuage
électronique peut être déformé - Dépend surtout du nombre délectrons.
- Reflète la facilité avec laquelle un dipôle est
induit dans un atome ou une molécule. - Ex He Ne Ar Kr Xe Rn
- nb de- 2 10 18 36 54 86
- le nombre délectrons ? de He à Rn
- la polarisabilité ? " " " "
- le moment dipolaire ? " " " "
- lintensité des FLondon ? " " " "
- il est plus difficile de séparer des atomes de Rn
que des atomes de He - Tf et Téb ? de He à Rn
13Polarisabilité et point débullition
- Plus la polarisabilité est grande, plus le point
débullition (et de fusion) va être élevé. - Ex He Ne Ar Kr Xe Rn
- Téb -269 -246 -186 -152 -107 -62 C
- On peut faire le même raisonnement avec les
molécules F2, Cl2, Br2 et I2. - Donc, plus la polarisabilité des atomes /
molécules est grande, plus les forces
intermoléculaires entre eux / elles sont grandes.
14Forces intermoléculaires et forme de la molécule
- Les forces de dispersion (London) sont plus
grandes si les molécules ont une grande masse
molaire et/ou sont de forme allongée. - Ex les chaînes de carbone (alcanes)
- CH4 (gazeux)
- CH3CH3 (gazeux)
- CH3CH2CH3 (gazeux)
- CH3CH2CH2CH3 (gazeux)
- CH3CH2CH2CH2CH3 (liquide)
- CH3CH2CH2CH2CH2CH3 (liquide)
- Plus la molécule est longue, plus les forces de
London sont importantes on passe de gazeux à
liquide. - Les ramifications sur les chaînes ont également
un effet sur les forces de London (exemple en
classe).
15Forces intermoléculaires et forme de la molécule
- On constate également que les forces
intermoléculaires sont généralement plus grande
dans une substance polaire que dans une substance
non polaire de masse molaire comparable. - Ex CH3CH3 est gazeux, CH3CH2OH est liquide.
16Intensité relative des forces intermoléculaires
- Attractions entre molécules polaire et
polaire L, K, D - molécules polaire et non polaire L,
D - molécules non polaire et non polaire
L - Intensité relative FL gt FK gt FD
- Ex Téb (C)
- H2 -252,8
- Br2 58,78
- ICl 97,4
- H2 et Br2 non polaire donc FL seulement
- FL de Br2 gt FL de H2 Téb de Br2 gt Téb de H2.
- Br2 et ICl même nb de- donc FL de Br2 FL de
ICl - ICl est polaire FL FK FD
- Attractions dans Br2 lt attractions dans ICl
- Téb de ICl gt Téb de Br2.
179.6 Les liaisons hydrogène
- Cas spécial des interactions de Keesom.
- Requiert la présence de Nd-, Od- ou Fd- sur la
molécule. - Demande la présence de N-H, O-H ou F-H sur la
molécule. - Intensité relative liaison H gtgt FL gt FK gt FD
18Les liaisons hydrogène
- Ces forces expliquent pourquoi leau bout à 100C
(présence de liaisons hydrogène) et que le
méthane est gazeux (absence de liaisons
hydrogène). - Ces interactions jouent un rôle important dans la
structure des protéines.
199.7 Tension superficielle et viscosité
- Les molécules à lintérieur dun liquide sont
attirées par un plus grand nombre de molécules
que celles en surface elles subissent donc une
plus forte attraction intermoléculaire. - De cette façon, laire de la surface exposée est
minimale. - La quantité de travail requise pour augmenter la
surface dun liquide sappelle la tension
superficielle.
20Tension superficielle et ménisque
- Un liquide en contact avec un solide peut montrer
2 types de forces les forces dadhésion et les
forces de cohésion. - Forces dadhésion forces intermoléculaires
entre molécules différentes (ex eau avec verre) - Provoque un ménisque concave (eau dans cylindre
gradué) si adhésion gt cohésion. - Explique la capillarité de leau dans un tube
étroit. - Forces de cohésion forces intermoléculaires
entre molécules identiques. (ex mercure) - Provoque un ménisque convexe si cohésion gt
adhésion (le mercure préfère interagir avec
lui-même plutôt quavec le verre).
21Viscosité
- Viscosité résistance dun liquide à
lécoulement. - Lors de son écoulement, une partie du liquide se
déplace par rapport aux parties adjacentes - Les forces de cohésion qui sexercent à
lintérieur du liquide créent un frottement
interne qui réduit le débit. - Plus les forces intermoléculaires sont grandes,
plus le liquide est visqueux.
229.8 Les structures de solides covalents
cristallins
- Solide cristallin les entités constitutives
(molécules) forment des assemblages organisés
appelés cristaux (ex quartz, SiO2). - Par opposition solide amorphe amas dions ou
de molécules sans ordre précis (ex verre, SiO2). - Exemples de solides covalents cristallins formés
de carbone - Diamant (carbone hybridé sp3)
- Graphite (carbone hybridé sp2)
- Fullerènes (carbone hybridé sp2)
- Ce sont les formes allotropiques du carbone (les
formes sous lesquelles on le retrouve dans la
nature).
23Diamant, graphite et fullerène
24FIN DE LA SESSION!