Title: Chapitre 5
1Chapitre 5
- Les configurations électroniques, les propriétés
des atomes et le tableau périodique
25.1 Atomes formés de plusieurs électrons
- Le modèle de Bohr ne sapplique quaux atomes
hydrogénoïdes, cest-à-dire ne contenant quun
seul électron ex. H, He, Li2. - Dans ce cas, lénergie dun électron ne dépend
que du nombre quantique principal n, cest-à-dire
de la couche où il se trouve. - Ex dans latome dhydrogène, E3s E3p E3d
on dit alors que les orbitales 3s, 3p et 3d sont
dégénérées. - Dans les atomes polyélectroniques sajoute la
répulsion entre les électrons en conséquence - on ne peut plus calculer lénergie dun niveau
- ne sapplique plus.
3Atomes non hydrogénoïdes - suite
- Lénergie de lélectron ne dépend plus seulement
de la couche où il se trouve (nombre quantique
principal n) elle dépend aussi de la
sous-couche (nombre quantique secondaire, l). - Pour une couche donnée Es lt Ep lt Ed lt Ef , etc.
- Pour une sous-couche donnée, les orbitales sont
dégénérées. - Ex dans nimporte quel atome,
45.2 La configuration électronique
- Cest la façon dont les électrons sont distribués
dans les différentes orbitales. - Il existe 2 notations
- Notation spdf on écrit les sous-couches avec,
en exposant, le nombre délectrons présents dans
chacune. - Ex 1s2 2s2 2p4 signifie quil y a 2 électrons
dans la sous-couche 1s - 2 électrons dans la sous-couche 2s
- 4 électrons dans la sous-couche 2p
5Configuration électronique cases quantiques
- Notation par cases quantiques on représente une
orbitale par un carré et un électron par une
flèche pour les orbitales dégénérées, on relie
les cases quantiques entre elles. - Ex
6Configurations électroniques notation abrégée
- On peut utiliser une notation abrégée de la
configuration électronique en remplaçant la
partie qui correspond à un gaz noble par le
symbole de celui-ci, placé entre crochets. - Exemples
- Na 1s2 2s2 2p6 3s1 ou Ne3s1
- K 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 ou Ar4s1
- Fe 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d6 ou Ar4s2
3d6 - La notation abrégée sapplique également avec la
représentation par cases quantiques.
75.3 Les règles régissant les configurationsélect
roniques
- On distribue les électrons dans les orbitales en
ordre dénergie croissante.
8Principe dexclusion de Pauli
- Principe dexclusion de Pauli dans un atome,
deux électrons ne peuvent posséder les 4 mêmes
nombres quantiques (voir p.202). - ? 2 e- maximum par orbitale
- ? ça explique la forme du tableau périodique
- l 0 1 2 3
- Type dorbitale s p d f
- m 0 -1,0,1 -2,-1,0,1,2
-3,-2,-1,0,1,2,3 - nb dorbitales 1 3 5 7
- nb de- 2 6 10 14
- région du tableau 1 et 2 13 à 18
métaux de lanthanides - transition actinides
9Règle de Hund
- Règle de Hund dans une sous-couche, on met le
plus de spins parallèles possible (règle du banc
dautobus!)(voir p.202).
105.4 Les configurations électroniquesle
principe de Aufbau
- Principe de Aufbau application des règles
régissant les configurations électroniques. - Représentation de latome à létat fondamental.
- Ex
- N 1s2 2s2 2p3 ou
-
- Ti 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2 ou
- Br 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5 ou
11Exceptions au principe de Aufbau
- Le principe de Aufbau prédit correctement la
configuration électronique des éléments
représentatifs mais pas celle des éléments de
transition ni des éléments de transition
interne de ceux-ci, on retiendra seulement - Cr 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d5 ou
- Cu 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3d10 ou
- Exceptions causées par la recherche de symétrie
des orbitales d.
125.5 Les configurations électroniques et leslois
périodiques
- La structure du tableau périodique reflète les
configuration électroniques.
13Les électrons de valence
- La chimie, c'est un déplacement d'électrons
périphériques - e- périphériques (ou de valence) (p.212)
- e- dont le nb quantique principal n est le plus
élevé - ajouter les e- d et f si ces orbitales ne sont
pas remplies. - Exemples
- N 1s2 2s2 2p3
- Br 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p5
- Ti 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2
- Xe 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p6 5s2 4d10
5p6
14Les configurations électroniques de ions
- Pour acquérir un degré doxydation négatif
(charge négative), un élément remplit ses
orbitales p - Groupe VA -3 Ex N 1s2 2s2 2p3
- N3- 1s2 2s2 2p6
- Groupe VIA -2 Ex S 1s2 2s2 2p6 3s2 3p4
- S2- 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
- Groupe VIIA -1 Ex F 1s2 2s2 2p5
- F- 1s2 2s2 2p6
15Ions positifs
- Pour acquérir un degré doxydation positif
(charge positive), un élément représentatif perd
tous ses e- périphériques, ou seulement ses e-
périphériques p - Groupe IA 1 Ex Na 1s2 2s2 2p6 3s1
- Na 1s2 2s2 2p6
- Groupe IVA 4, 2 Ex C 1s2 2s2 2p2
- C4 1s2
- C2 1s2 2s2
16Ions des métaux de transition
- Pour les ions de métaux de transition, les e-
périphériques s partent les premiers. - Exemple
- Mn 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d5
- Mn2 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d5
- Mn7 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
175.7 Les propriétés atomiques périodiquesdes
éléments
- Effet d'écran et charge effective dans un atome
polyélectronique, un électron donné est à la fois
attiré par le noyau et repoussé par les autres
électrons - Lattraction réelle qui sexerce sur lui est
inférieure à celle quexercerait le noyau seul. - Autre façon de présenter leffet d'écran les e-
forment un écran entre le noyau et d'autres
e- situés plus loin, (ceux dont n est plus grand)
- Ça diminue lattraction que le noyau peut
exercer sur les électrons dont n est plus grand.
18Charge effective - suite
- Zeff Zréel - effet d'écran
- Zeff charge effective
- Zréel charge réelle du noyau
- effet décran répulsion occasionnée par la
présence délectrons sur les couches
inférieures
19Charge effective - exemple
- Les e- internes (1s) forment un écran entre
le noyau et les e- périphériques. - Les e- périphériques (2s, 2p) voient un noyau
dont la charge est plus petite que 5
20Le rayon atomique
- Dans une rangée Zeff ? de gauche à droite ? RA
? de gauche à droite. - Dans une colonne n des e- péri. ? de haut en
bas - ? distance noyau - e- péri. ? de haut
en bas - ? RA ? de haut en bas
21Le rayon ionique
- Les cations (ions positifs) ont des électrons en
moins par rapport à leur élément respectif. - Le noyau attire plus intensément les e- restants
que dans lélément correspondant. - Un cation est plus petit que latome dont il
provient. - Les anions (ions négatifs) ont des électrons en
plus par rapport à leur élément respectif. - Lintensité des forces de répulsion qui
sexercent entre les e- augmente. - Un anion est plus volumineux que latome dont il
provient.
22Espèces isoélectroniques
- Espèces isoélectroniques atomes/ions possédant
le même nb de- - Ils ont donc la même configuration électronique.
- Numéro atomique ? ? attraction entre noyau et e-
? ? RA ? - Exemple
- S2- gt Cl- gt Ar gt K gt Ca2 (grandeur
du rayon) - 16 17 18 19 20 protons
- Tous ces atome/ions ont comme configuration
électronique - 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 .
23Lénergie dionisation
- Énergie dionisation énergie requise pour
enlever un e- à un atome gazeux. - X (g) ? X (g) e- I1
- X (g) ? X2 (g) e- I2
- et ainsi de suite.
- Processus toujours endothermique puisquon sépare
une charge positive d'une charge négative
(demande de lénergie, voir page 224). - I1 lt I2 lt I3 ... pour un élément donné puisque la
charge positive de lion est de plus en plus
grande. - I1 I2 énergie nécessaire pour enlever deux e-
à X.
24Périodicité de lénergie dionisation
- Dans une rangée Zeff ? de gauche à droite ? I ?
de gauche à droite. - Dans une colonne n des e- périphériques ? de
haut en bas - distance entre noyau et e- périphériques ? de
haut en bas - I ? de haut en bas.
25Affinité électronique
- Affinité électronique variation dénergie
associée à lacceptation dun électron par un
élément neutre. - A (g) e- ? A- (g) AE
- Parfois exothermique, parfois endothermique.
- Ce nest pas I à lenvers
- présence dun ion positif dans léquation
dénergie dionisation - présence dun ion négatif dans léquation
daffinité électronique.
26Affinité électronique - exemple
- Cl- (g) ? Cl (g) 2 e- ?H ?
- Pour calculer ?H, on décompose la réaction en
autant détapes quil y a délectrons. - Lénergie de chacune de ces étapes a déjà été
mesurée et peut être trouvée dans des tableaux de
données - Cl- (g) ? Cl (g) e- - AE 348 kJ/mol
- Cl (g) ? Cl (g) e- I1 1251 kJ/mol
- Cl- (g) ? Cl (g) 2 e- 1599 kJ/mol
27Périodicité de laffinité électronique
- Dépend a peu près des mêmes facteurs que I (Zeff,
distance noyau-e-) mais la symétrie sphérique
est plus importante ? variation plus irrégulière
de gauche à droite dans une rangée (p.227).