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Chapitre 1

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Chapitre 1 Historique et volution des ordinateurs Rep res historiques Les premiers registres - Abaque: premi re tablette calculer en M sopotamie - Boulier ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Chapitre 1


1
Chapitre 1
  • Historique et évolution des ordinateurs

2
Repères historiques
  • Les premiers registres
  • - Abaque première tablette à calculer en
    Mésopotamie
  • - Boulier vers 3500 av. J.C en Chine
  • Pas damélioration jusquau 17ème siècle.
  • 1614 John Napier (Écosse) découvre les
    logarithmes multiplications et la division
    transformées en une successions dadditions.

3
  • 1620 mise en œuvre de cette invention au moyen
    de la règle à calcul.
  • Les machines à calculer
  • 1623 machine de Schickard (Allemagne)
    fonctionnement mécanique basé sur le principe de
    tiges proportionnelles aux log. des nombres
    impliqués dans ces opérations.

4
  • 1643 Pascaline de Pascal (France)
    fonctionnement mécanique à système de roues à
    ergot. Additions soustractions et faisait aussi
    des reports.
  • 1673 amélioration de la Pascaline par Leibniz
    (Allemagne). Effectue les quatre opérations de
    base extraction de racines carrées. Non
    construite faute de moyens financiers.

5
  • Machines à cartes perforées
  • 1801 industrie de textile (France) Jacquard et
    Falcon
  • 1887 Hollerith (USA) machine à lire des cartes
    (CENSUS MACHINE) utilisée dans le recensement aux
    USA.
  • Ordinateur primitif
  • 1830 Charles Babbage machine à différences-
    utilise les principes de report de la Pascaline
    combinés avec les cartes perforées de Jacquard.

6
  • 1834 Charles Babbage- machine analytique-
    système de numérotation décimal accepte des
    nombres de 50 chiffres et en résultat, un nombre
    de 100 chiffres (imprimé, cartes perforées,
    courbe) - projet non finalisé.
  • Cette machine réunissait déjà des fonctions
    automatiques essentielles mémoire- dispositifs
    de calcul - fonction de commande et
    dentrée-sortie

7
La machine analytique de C. Babbage
8
  • 1930 L'Enigma et les Bombes Composée d'un
    clavier, de 26 lampes pour représenter l'alphabet
    et généralement de 3 rotors, lEnigma était
    destinée à l'origine à crypter des documents
    d'affaires.
  • 1939 ABC par J. ATANASHOFF et Clifford BERRY. Ce
    calculateur a été le premier à utiliser le
    système binaire et était capable de résoudre des
    équations à 29 variables.

9
  • 1941 Z3 par K. ZUSE.
  • Composé de 2600 relais, d'un lecteur de bandes et
    d'une console pour l'opérateur, sa mémoire
    pouvait contenir 64 nombres de 22 chiffres
    exprimés en virgule flottante. Il réalisait une
    multiplication en trois à cinq secondes.

10
  • 1943 ASCC ou Harvard MARK 1 par H. AIKEN. Cette
    machine, construite en collaboration avec IBM,
    utilise un principe inspiré par les travaux de C.
    BABBAGE. Composée de 765 299 éléments, elle
    pesait 5 tonnes et avait besoin de plusieurs
    tonnes de glace par jour pour la refroidir. Ses
    performances et sa fiabilité étaient remarquables
    mais elle ne pouvait effectuer aucun saut
    conditionnel.

11
  • 1943 Colossus I Composé de 1 500 lampes et d'un
    lecteur de bandes capable de lire 5000 caractères
    à la seconde. Ce calculateur électronique anglais
    a été conçu pour décoder les messages chiffrés
    par la machine de Lorentz allemande qui était un
    téléscripteur doté de rotors (utilisant un
    principe assez proche de lEnigma).

12
  • 1946 ENIAC, par J. ECKERT et J. MAUCHLY
  • (Electronic Numerical Integrator and Computer)
    Commandé par l'armée des États-Unis en 1943 pour
    effectuer les calculs de balistique, il
    remplaçait 200 personnes chargées auparavant de
    calculer les tables de tir. Il occupait 23 m³,
    pesait 30 tonnes, coûtait un million de dollars.

13
La machine ENIAC pesait 30 tonnes
14
La machine ENIAC est disposée en U de 6 mètres de
largeur par 12 mètres de longueur.
15
  • 1948 IBM SSEC, par Wallace Eckert (Selective
    Sequence Electronic Calculator) Ce calculateur
    composé de 20 000 relais et de 12 500 tubes a
    servi pour le calcul de tables de positions de la
    lune, mais a surtout été une vitrine
    technologique (il était d'ailleurs visible par le
    public) pour IBM.

16
  • 1948 Manchester Mark 1 (ou Ferranti Mark I)
    Bâtie sur des plans de J. NEUMANN par une équipe
    anglaise. Ce prototype est le premier à disposer
    d'une unité de commande interne et à suivre un
    programme enregistré. C'est sur cette machine de
    1300 tubes qu'est utilisée pour la première fois
    la mémoire à tubes Williams.

17
  • 1949 EDSAC, par Maurice WILKES (Electronic
    Delay Storage Automatic Computer) Cet ordinateur
    numérique et électronique est basé sur
    l'architecture de J. NEUMANN. Composé de 3000
    tubes et consommant 30KW, il utilise une mémoire
    de type "lignes de retard à mercure". Il s'agit
    d'une machine parfaitement opérationnelle qui a
    été construite dans un laboratoire de
    l'Université de Cambridge en Angleterre.

18
  • 1951 Whirlwind Premier ordinateur "temps réel "
  • 1955 Premier calculateur transistorisé TRADIC
  • 1960 PDP-1 (Programmed Data Processor) C'est
    le précurseur des "minis". Vendu pour 125 000
    (une fraction du coût d'un ordinateur de
    l'époque) et livré sans logiciels, il était
    plutôt ciblé pour les scientifiques et les
    ingénieurs.

19
  • 1959 IBM 1401 Utilisant des transistors et des
    mémoire à tores de ferrite, fourni avec un
    générateur d'applications (RPG) destiné à en
    faciliter l'utilisation, cet ordinateur a marqué
    une étape dans l'ère de la comptabilité.
    L'imprimante (1403) associée était d'une rapidité
    exceptionnelle (600 lignes par minutes !). IBM
    avait tablé sur un millier de ventes... plus de
    12 000 exemplaires seront vendus

20
  • 1964 IBM System/360 Alors que tous ses
    ordinateurs utilisaient des architectures et
    logiciels incompatibles entre eux, IBM décida
    d'investir plusieurs millions de dollars et de
    développer une gamme entièrement nouvelle 6
    ordinateurs et 44 périphériques, ayant des
    capacités différentes mais tous compatibles entre
    eux. La technologie utilisée, loin d'être
    innovante, était transistors et mémoire à tores.

21
  • 1965 Premier mini-ordinateur diffusé
    massivement PDP-8 de DEC
  • 1973 Micral-N de R2E
  • C'est le premier micro-ordinateur du monde, il a
    été inventé par A. TRUONG, fondateur de R2E une
    petite société française

22
  • 1973 l'Alto (renommé Xerox Star en 1981) de
    XEROX
  • Ce prototype, pensé pour devenir le bureau du
    futur, est un condensé des idées proposées par
    les chercheurs réunis par XEROX au Palo-Alto
    Research Center (PARC). Il est le premier à
    introduire l'idée de fenêtres et d'icônes que
    l'on peut gérer grâce à une souris.
    Principalement, en raison de son coût, cet
    ordinateur ne connaîtra qu'un succès d'estime.

23
  • 1975 Altair 8800 de ED. ROBERTS (MITS)
  • Il est considéré par les Américains comme le
    premier micro-ordinateur du monde, bien que ce
    soit le Micral-N. Cependant, c'est pour l'Altair
    que sera le premier BASIC Microsoft.
  • 1976 CRAY I Créé par Saymour CRAY, c'est le
    premier ordinateur à architecture vectorielle.

24
  • 1978 DEC VAX 11/780 (Virtual Address eXtension)
    Premier modèle de "supermini", cet ordinateur 32
    bits pouvait exécuter des programmes écrits pour
    le PDP-11. Il avait aussi suffisamment de
    ressources pour supporter des applications qui
    étaient jusqu'ici réservées aux gros mainframes.
    Il reste aussi célèbre pour son système
    d'exploitation VMS

25
  • 1982 Cray X-MP Composé de deux Cray I mis en
    parallèle, il est 3 fois plus puissant que
    celui-ci.

26
  •   1981 IBM-PC (Personnal Computer) Cet
    ordinateur, qui n'apporte aucune idée
    révolutionnaire, est la réaction du n1 mondial
    face à la micro-informatique Il était fait
    d'une accumulation de composants standards et de
    logiciels sous-traités (principalement auprès de
    Microsoft) dans le but de minimiser le temps
    nécessaire pour sa mise au point.

27
  •   1983 Lisa d'APPLE
  • Steve JOBS, très intéressé par l'Alto
    reprendra la plupart des idées de celui-ci pour
    le compte d'APPLE, en particulier la notion
    d'interface graphique (GUI) et l'utilisation de
    la souris. Cependant, ce micro-ordinateur ne
    connaîtra pas non plus de succès commercial.

28
  • 1984 Amiga Utilisant un microprocesseur Motorola
    680x0, ce micro-ordinateur reste parmi les
    leaders pour ce qui est du graphisme et de la
    musique.
  • 1984 Macintosh d'APPLE. Basé sur le projet LISA,
    c'est l'ordinateur convivial par excellence Son
    utilisation est très simple grâce à la souris et
    à la qualité de ses graphismes. Il devient au fil
    des années, et des différentes versions, l'autre
    grand standard (avec le PC d'IBM) du monde de la
    micro-informatique.

29
  • 1985 Cray II Miniaturisé, il est 10 fois plus
    puissant que son prédécesseur, le Cray I.
  • 1986 The Connection Machine Premier ordinateur
    "massivement parallèle" composé de 16 000
    processeurs.
  • 1994 Paragon d'Intel. Coûtant 20 Millions de
    dollars, occupant un volume de 48m3, il est
    composé de 2000 processeurs et de 64 Giga-octets
    de mémoire. Il peut effectuer

30
  • 150 milliards d'opérations en virgule flottante
    par seconde
  • 1994 PowerMac d'APPLE
  • Basé sur le microprocesseur POWER-PC réalisé par
    Motorola en collaboration avec IBM, il était
    présenté comme le successeur commun du PC et du
    MAC. Cependant, malgré de très bonnes
    performances, il tarde à s'imposer.

31
1998 iMac d'APPLE L'iMac était l'ordinateur
d'Apple pour le nouveau millénaire. Il a
également marqué le retour d'Apple (et de MacOS)
au devant de la scène. C'est l'ordinateur le plus
original depuis le premier Mac de 1984 Design
très particulier, écran et unité centrale
intégrés dans un seul boîtier, ports USB et pas
de lecteur de disquette interne.
32
Ordinateur et changements technologiques
  • Première génération Tubes électroniques (lampes
    à vide)
  • Deuxième génération transistors
  • Troisième génération circuits intégrés
  • Quatrième génération microprocesseurs.
  • Cinquième génération intelligence artificielle.

33
Première génération1949-1957
  • Ordinateur à cartes perforées et à bandes
    magnétiques
  • Programmation physique en langage machine
  • Appareils immenses, lourds, énergie élevée
  • Utilisation de tubes à vide et à mémoires à
    tambour magnétique
  • Prix élevé / capacité et performance.

34
Deuxième génération1958 - 1964
  • Utilisation de transistors et des mémoires à
    ferrite.
  • Utilisation de mémoires de masse pour le stockage
    périphérique.
  • Temps daccès moyen (de lordre de la
    micro-seconde).
  • Fonctionnement séquentiel des systèmes de
    programmation (langages évolués).

35
Troisième génération1965-1971
  • Miniaturisation des composants (circuits
    intégrés)
  • Apparition des systèmes dexploitation
  • Concepts de temps partagés
  • Machines polyvalentes et de capacité variée
  • Appareils modulaires et extensibles
  • Multitraitement (plusieurs programmes à la fois)
  • Télétraitement (accès par téléphone)

36
Quatrième génération1971-1982
  • Miniaturisation extrêmes des composants
  • Apparition des microprocesseurs
  • Diversification des champs dapplication
  • Apparition de la micro-informatique
  • Laspect logiciel prend le pas sur laspect
    matériel

37
Cinquième génération
  • Miniaturisation des composants poussée à
    lextrême
  • Vitesse proche de celle de la lumière.
  • Nouvelle architecture physique
  • Possibilité de choix dordre des vecteurs
    séquentiels à traiter
  • Vitesse de traitement augmentée jusquau gigalips
    (Logical Inference de 100 à 1000 instructions)

38
  • Processeurs en parallèle
  • Nouvelles structures et représentations des
    données.
  • Ajout du traitement de laspect sémantique à
    celui de laspect syntaxique de linformation
  • Ordinateurs à photons

39
Alternatives à cette classification
  • 1- architectures et conception (PC compatibles
    vs. Apple)
  • 2- super-ordinateurs SIMD vs. MIMD
  • 3- RISC vs. CISC
  • 4- taille super, gros, mini, station ou micro
    ordinateurs
  • 5- , etc.

40
Évolution de la programmation
  • Ada Byron (1816-1852) première programmatrice
    pour la machine de Babbage
  • Adèle Goldstine programme pour ENIAC en 1946.
  • Les premiers programmes en Langage machine (0 et
    1)
  • Langage symboliques assembleurs

41
  • Fortran (Formula Translator) vers 1950 par J.
    Backus.
  • Apparurent aussi des langages spécialisés comme
    le GPSS (simulation) et APT (commande de machines
    à outils)
  • Vers la fin de 1950
  • - Algol notion de blocs

42
  • Cobol applications de gestion.
  • PL/1 dans le but de traiter plusieurs genres
    dapplications (universels). Apparurent ensuite
    les langages Pascal, Modula, C, ...
  • La micro-informatique a répandu le Basic
  • Langages fonctionnels (Lisp) utilisé dans le
    traitement des expressions symboliques
  • Langages Logiques (Prolog) intelligence
    artificielle pouvoir dinférence
  • Langages interrogatifs (bases de donnée) tels SQL

43
  • Dautres types de langages sont apparus, tels
    ceux de description le langage HTML (Hyper Text
    Markup Language permet de décrire un document
    dans le but de le visionner dans un navigateur
    internet).
  • Il existe aussi des langages permettant de
    piloter dautres éléments tels les langages de
    script dans UNIX.

44
Structure des ordinateurs
  • John Von Neumann est à l'origine (1946) d'un
    modèle de machine universelle (non spécialisée)
    qui caractérise les machines possédant les
    éléments suivants
  • une mémoire contenant programme (instructions) et
    données,
  • une unité arithmétique et logique (UAL ou ALU en
    anglais),
  • une unité de commande (UC).

45
  • une unité permettant l'échange d'information avec
    les périphériques l'unité d'entrée/sortie (E/S
    ou I/O),
  • ( clavier, lecteur de cartes perforées, ruban,
    ...
  • écran, imprimante, cartes perforées, ....)

46
Caractéristiques de la machine de J. Von Neumann
  • Machine contrôlée par programme
  • Programme enregistré en mémoire
  • Instruction du programme codée sous forme binaire
  • Le programme peut modifier ses instructions
  • Exécution des instructions en séquence
  • Existence dinstructions de rupture de séquence.

47
Schéma de la machine de Von Neuman
  • UAL unité arithmétique et logique

48
  • Ces dispositifs permettent la mise en oeuvre des
    fonctions de base d'un ordinateur le stockage
    de données, le traitement des données, le
    mouvement des données et le contrôle. Le
    fonctionnement schématique en est le suivant
  • Unité de Commande
  • 1. extrait une instruction de la mémoire,
  • 2. analyse l'instruction,
  • 3. recherche dans la mémoire les données
    concernées par l'instruction,
  • 4. déclenche l'opération adéquate sur lUAL ou
    l'E/S,

49
  • 5. range au besoin le résultat dans la mémoire.
  • ! La majorité des machines actuelles s'appuient
    sur le modèle Von Neumann

50
Quelques mots sur la mémoire
  • Carte perforée à 80 colonnes (IBM)
  • Ce système qui deviendra un standard est la
    généralisation de la carte perforée qui est à
    l'origine de la compagnie.
  • Mémoires à tubes Williams
  • Développée par F. C. Williams, ce type de mémoire
    utilise les charges résiduelles laissées sur
    l'écran d'un tube cathodique après qu'il ait été
    frappé par le faisceau d'électron.

51
  • Bande magnétique
  • Mémoires vives à tores de ferrite
  • Pendant une petite vingtaine d'année, ce
    principe de mémoire sera le plus utilisé avant
    d'être remplacé par la mémoire à
    semi-conducteurs.
  • Tambour magnétique
  • Disque magnétique
  • Aussi appelé disque dur, ce type de support
    deviendra incontournable lorsqu'il prendra sa
    forme actuelle en 1974 Le disque Winchester.

52
  • Mémoires à semi-conducteurs
  • Disques souples
  • Mémoire magnétique à bulles (Intel) Mise au
    point par Intel Magnetics , c'est une technologie
    qui offrait une très grande fiabilité même dans
    des conditions de fonctionnement extrêmes.
  • Disque Opto-Numérique (aussi appelé Compact Disc
    ou Disque Optique Compact)Disque de plastique de
    12 cm de diamètre et 1,2 mm d'épaisseur lu par un
    faisceau laser

53
  • où l'on peut stocker environ 75 minutes de
    musique. Son succès, outre son format, vient de
    l'exceptionnelle qualité de reproduction sonore,
    de sa faible fragilité ainsi que de son
    inusabilité pas de contact).

54
  • CD-ROM (Sony et Philips) (Compact Disc Read Only
    Memory) - Cédérom en françaisVersion
    informatique du CD permettant de stocker à la
    fois du texte, des images, des sons... Sa
    capacité était exceptionnelle pour l'époque 680
    Mo.
  • R.N.I.S (Réseau Numérique à Intégration de
    Services) - Baptisé Numéris par France Télécom

55
  • Réseau publique (comme le Réseau Téléphonique
    Commuté) où toutes les données (voix, images,
    données informatiques...) circulent en numérique
     
  • DVD-ROM (Sony et Philips) Successeur annoncé du
    CD-ROM dont il reprend exactement le format
    physique. Sa capacité est par contre multipliée
    par 12 et passe à environ 8,5 Go.

56
  • Les Clés USB
  • Il s'agit simplement d'une puce mémoire avec un
    connecteur USB. L'ensemble à la taille d'une clé
    (et peut d'ailleurs se mettre en porte-clé) ce
    qui a donné son nom. Les capacités actuelles
    dépassent celles d'un CD-ROM avec l'avantage
    d'être réinscriptible à volonté.

57
Quelques mots sur les systèmes dexploitation
  • Définition
  • Un système d'exploitation (SE en anglais OS
    operating system) est un ensemble de programmes
    de gestion du système qui permet de gérer les
    éléments fondamentaux de l'ordinateur
  • le matériel - les logiciels - la mémoire -
    les données les réseaux.
  •  

58
Fonctions dun système dexploitation
  • Gestion de la mémoire
  • Gestion des systèmes de fichiers
  • Gestion des processus
  • Mécanismes de synchronisation
  • Gestion des périphériques
  • Gestion du réseau
  • Gestion de la sécurité.

59
Un exemple
  • Soit la commande suivante emacs monfichier.txt
  • Juste après avoir tapé le ltReturngt fatidique, le
    système d'exploitation est mis à contribution. A
    savoir qu'il doit
  • 1) aller chercher sur le disque dur un fichier
    qui s'appelle emacs et qui doit être
    impérativement un fichier d'instruction à
    exécuter (fichier exécutable ou "binaire").
  • 2) aller chercher sur le disque dur un fichier
    qui s'appelle monfichier.txt et rattacher ledit
    fichier à l'exécutable emacs en tant que fichier
    de données.

60
  • 3) trouver une place en mémoire RAM pour y placer
    tout ou partie de emacs de telle manière qu'il
    soit effectivement exécutable et une place en RAM
    pour y placer tout ou partie du fichier
    monfichier.txt. Trouver une place en RAM pour y
    mettre une zone de communication avec emacs. Le
    SE et emacs doivent communiquer entre eux afin de
    s'informer (entre autres choses) du bon
    déroulement des opérations.

61
  • 4) Si les fichiers emacs et monfichier.txt sont
    trop gros pour la place disponible en RAM , le SE
    se charge de ne mettre en mémoire vive que la
    partie des fichiers effectivement utile à
    l'instant t pour le processeur. Dès qu'une autre
    partie du fichier devient utile la partie
    précédente est effacée de la RAM, et la zone
    "utile" est recopiée à sa place. Cette technique
    s'appelle le "swapping".

62
  • Il existe actuellement plus de 193 systèmes
    dexploitation dans 27 langues
  • Quelques  exemples
  • UNIX
  • VMS
  • MS-DOS
  • Win 9X désigne les Windows 95-98-Me, héritiers
    de MS-DOS et Win 3.1. Il n'a aura plus de
    nouvelles versions. Cette gamme est remplacée par
    Win XP home.

63
  • Windows NT est le système dexploitation
    Microsoft conçu pour se passer de MS-DOS, tout en
    gardant une grande compatibilité avec les
    logiciels écrits pour MS-DOS, Win 3 et plus tard
    Win 9X ( Win 4.0).
  • Windows 2000 est le nom commercial de Win NT 5.0,
    et Win XP celui de NT 5.1
  • Pour ceux qui confondent Win 2000, n'est pas le
    successeur technique de Win 98
  • Win 98 a besoin de MS-DOS pour démarrer.
  • Win NT-2000-XP l'émule dans une machine
    virtuelle. 
  •  

64
  • les périphériques d'entrée-sortie (par exemple
    les cartes d'extension) varient d'un modèle
    d'ordinateur à un autre. Il faut donc un système
    qui puisse unifier l'écriture des instructions
    gérant le matériel. Ainsi, lorsqu'un programme
    désire afficher des informations à l'écran, il
    n'a pas besoin d'envoyer des informations
    spécifiques à la carte graphique (il faudrait que
    chaque programme prenne en compte la
    programmation de chaque carte...), il envoie les
    informations au système d'exploitation, qui se
    charge de les transmettre au périphérique
    concerné...

65
  • La communication avec le système d'exploitation
    s'établit par l'intermédiaire d'un langage de
    commandes et un interpréteur de commandes. Cela
    permet à l'utilisateur de piloter les
    périphériques en ignorant tout des
    caractéristiques du matériel qu'il utilise, de la
    gestion des adresses physiques...

66
  • Le systèmes multi-tâches Les système
    d'exploitation multi-tâches permettent de
    partager le temps du processeur pour plusieurs
    programmes, ainsi ceux-ci sembleront s'exécuter
    simultanément.
  • Pour réaliser ce processus, les applications sont
    découpées en séquence d'instructions appelées
    tâches ou processus. Ces tâches seront tour à
    tour actives, en attente, suspendues ou
    détruites, suivant la priorité qui leur est
    associée.

67
  • Un système est dit préemptif lorsqu'il possède un
    Ordonnanceur (aussi appelé planificateur ou
    scheduler), qui répartit, selon des critères de
    priorité le temps machine entre les différentes
    tâches qui en font la demande.
  • Le système est dit à temps partagé lorsqu'un
    quota de temps est alloué à chaque processus par
    l'ordonnanceur. Cela est notamment le cas des
    systèmes multi-utilisateurs qui permettent à
    plusieurs utilisateurs d'utiliser simultanément
    sur une même machine des applications similaires.

68
  • Le système est alors dit "système
    transactionnel". Dans ce cas, le système alloue à
    chaque utilisateur une tranche de temps (quantum
    de temps).
  • Systèmes multi-processeurs Ces systèmes sont
    nécessairement multi-tâches puisqu'on leur
    demande d'une part de pouvoir exécuter
    simultanément plusieurs applications, mais
    surtout d'organiser leur exécution sur les
    différents processeurs (qui peuvent être
    identiques ou non). Ces systèmes peuvent être
    soit architecturés autour d'un processeur central
    qui coordonne les autres

69
  • processeurs, soit avec des processeurs
    indépendants qui possèdent chacun leur système
    d'exploitation, ce qui leur vaut de communiquer
    entre eux par l'intermédiaire de protocoles.

70
  • Les types de systèmes d'exploitation
  • deux types de systèmes d'exploitation les
    systèmes 16 bits et les systèmes 32 bits.
  • - DOS codage sur 16 bits mono-utilisateur
  • - Windows 3.1 codage sur 16/32 bits multi-tâche
    préemptif
  • - Windows 95/98/Me 32 bits multi-tâches préemptif
  • - Windows NT/2000 32 bits  multi-tâches
    préemptif
  • - Unix 32 bits multi-tâches préemptif
  • - VMS 32 bits muli-tâches préemptif

71
Pour en savoir plus
  • Moreau, René (1982) ainsi naquit linformatique,
    les hommes, les matériels à lorigine des
    concepts de linformatique daujourdhui,
    deuxième édition, Dunod.
  • Randell, Brian (1982) the origin of digital
    computers selected papers Springer Verlag
  • Les ordinateurs de cinquième génération
    MICRO-SYSTEMS, février 1983.
  • Des photons dans lordinateurs, MICRO-SYSTEMS,
    décembre 1983

72
  • Machines pensantes, DIMENSIONS SYSTEMS,
    1984-1985.
  • Les calculateurs analogiques, MICRO-SYSTEMS,
    juillet-août 1986.
  • Pour la science spécial informatique du futur.
    No. 122, décembre 1987.
  • Pour la science Linformatique des années 90,
    No. Spécial 72.
  • Pour la science communication, ordinateurs et
    réseaux, numéro spécial, 1991.

73
  • R. Keyes Lavenir du transistor pour la
    science, août 1993.
  • Une adresse de site utile
  • www.histoire-informatique.org/grandes_dates
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