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Chapitre 1

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Chapitre 1 Les humanistes face l Antiquit classique – PowerPoint PPT presentation

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Title: Chapitre 1


1
Chapitre 1
  • Les humanistes face à lAntiquité classique

2
Chapitre 1
  • Nature de lhéritage antique
  • Transmission de lhéritage classique de
    lAntiquité à laube de la Renaissance
  • Lapport spécifique des humanistes à la
    connaissance de lAntiquité
  • Progrès et résistances engendrés par le retour de
    lAntiquité
  • Bibliographie utilisée

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Papyrus
4
Palimpseste
5
Transmission de lhéritage classique au Moyen Age
  • Durant le Moyen Age oriental
  • Durant le Moyen Age occidental

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Grégoire de Nazianze
7
Quatrième croisade
Eugène Delacroix prise de Constantinople
8
Lettre de Coluccio Salutati à Iacopo dAngelo
della Scarperia
  •  Fais en sorte que ne manque aucun des
    historiens qui puisse être repéré, aucun poète ou
    auteur qui aurait traité des fables des poètes.
    Fais aussi que nous ayons des traités de
    métrique. Je voudrais aussi que tu apportes avec
    toi un Platon complet et autant dauteurs de
    vocabulaires quil peut sen trouver, desquels
    dépend toute la difficulté de compréhension.
    Trouve-moi un Plutarque que tu pourras. Achète
    aussi un Homère en parchemin en grosses lettres,
    et si tu trouves un traité de mythologie,
    achète-le .

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Alcuin
10
La Mesquita-Catedral de Cordoue
11
La Mesquita-Catedral de Cordoue
12
La scolastique
Thomas dAquin par Crivelli (1494)
13
La scolastique
Abélard et Héloïse par Jean Vignaud (1819)
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Apport spécifique des humanistes
  • Les éditions
  • Les traductions
  • Les commentaires
  • Les langues anciennes

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Eschyle édition aldine (1518)
16
Adrien Turnèbe (1512-1565)
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Préface de Turnèbe
  • Ayant entrepris d'éditer Eschyle, nous avons
    mesuré la difficulté de notre tâche en cours de
    travail et nous avons compris que nous nous
    étions lancés dans une entreprise trop grande et
    trop difficile pour que le texte puisse être
    établi convenablement, ainsi que nous l'avions
    projeté. Car l'ayant trouvé rempli d'erreurs
    innombrables et criblé de blessures malignes et
    gangréneuses, nous fûmes frappés de stupeur et ne
    savions comment le rendre compréhensible dans
    l'état où il se trouvait. Voilà pourquoi nous fut
    imposée, à nous qui nous étions juré de lui
    rendre la santé, la tâche de bons médecins, à
    savoir ne rien bouger inconsidérément, ne pas
    agir à la légère sur les plaies purulentes et les
    tumeurs molles. Nous pensions, en effet, que les
    gens sensés nous sauraient gré des erreurs
    corrigées et ne nous reprocheraient pas les
    fautes qui subsisteraient. Nous n'hésiterions pas
    à proclamer que ce n'est pas n'importe comment
    que nous avons amendé trois tragédies. Ayant reçu
    du très illustre président Aymar de Ranconet une
    copie tout à fait ancienne, nous y avons trouvé
    un excellent moyen de corriger l'édition de ces
    trois tragédies. En revanche, en ce qui concerne
    les autres drames, nous boitons un peu, car nous
    n'avons pu réduire la foulure de la même façon,
    faute de copies. Toutefois, ce n'est pas un petit
    nombre d'erreurs qui a été guéri, tantôt grâce
    aux scolies qui étaient à notre disposition,
    tantôt grâce à la compréhension du passage .

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Pier Vettori (1499-1585)
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Préface de Pier Vettori
  • Sur un point nous fûmes assurément plus heureux,
    en ce sens que nous avons découvert un Agamemnon
    complet, dont une partie, au demeurant fort
    petite, avait été imprimée auparavant. En effet,
    cette fable, en vertu d'une erreur antérieure non
    sans importance, avait été confondue avec les
    Choéphores j'indiquerai la cause de cet
    inconvénient, sauf erreur de ma part. Ces deux
    tragédies se trouvent dans un très ancien et très
    noble manuscrit, lequel contient toutes les
    tragédies d'Eschyle et de Sophocle qui ont
    échappé aux dégâts du temps ainsi que les
    Argonautiques ce manuscrit se trouve chez nous.
    Les deux tragédies s'y trouvent copiées dans
    l'ordre dans lequel se déroule l'action
    l'Agamemnon précède et est suivi des Choéphores.
    Mais quelques feuillets du manuscrit ont été
    perdus ou découpés par un individu malhonnête,
    feuillets qui contenaient la majeure partie de
    l'Agamemnon et le début des Choéphores il ne
    nous manque toutefois pas une grande partie en ce
    qui concerne le début des Choéphores .

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Préface de Pier Vettori (suite)
  •  Nous avions trouvé un autre manuscrit, dans
    lequel l'Agamemnon était complet, mais nous
    n'avons pu trouver ni ici ni ailleurs les
    Choéphores dans leur intégralité c'est pourquoi
    j'ose affirmer que la partie conservée des
    Choéphores dérive de notre manuscrit à partir
    duquel elle a été transcrite après que soit
    survenue la perte sus-mentionnée elle est venue
    entre nos mains, privée de son début.
  • En ce qui concerne l'Agamemnon, pour n'omettre
    aucune possibilité de le restituer, comme nous
    avions appris qu'un manuscrit contenant cette
    tragédie se trouvait dans la bibliothèque
    d'Alexandre Farnèse, évêque remarquable et
    extrêmement bien informé de tout ce qui est digne
    d'un homme noble et illustre, nous avons veillé à
    comparer une copie de notre manuscrit avec cet
    exemplaire. Guillaume Sirlet nous prêta son
    concours fidèle et érudit pour noter avec
    diligence toutes les variantes de l'autre
    manuscrit. Nous-mêmes, après avoir pesé toutes
    ces variantes, sommes venus à cette opinion que
    notre manuscrit n'était pas inférieur à l'autre
    et qu'une grande partie des variantes qui avaient
    été introduites dans l'autre manuscrit avaient
    été proposées par un homme qui avait voulu
    restituer les rythmes du chœur dans certains
    vers car nous avons relevé des ajouts et des
    suppressions qui répondaient à ce but .

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Manuscrit dAgamemnon traduction interlinéaire
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Comparaison entre deux traductions
  •  Le héraut a signifié, dit-on, aux citoyens, de
    ne pas le couvrir de terre et de ne pas le
    pleurer  (vv.26-27).
  •   Citoyens, les dieux, qui avaient ébranlé notre
    cité d'un grand trouble, l'ont fermement
    redressée à présent  (vv.162-163).
  •   Mais à l'abri dans sa demeure, elle s'en va
    auprès de ses servantes pleurer son deuil intime
    (vv.1248-1249) .
  •  Et par Édit exprés à tous a defandu / Et de ne
    l'enterrer, et de ne le pleurer...   
  •  Mes amis, les bons Dieux en fin ont arresté /
    Du Royaume l'état, qu'ils avoyent tempesté...   
  •  Pour mieux se lamenter elle s'est retirée / À
    crier et pleurer entre ses Damoyselles... . 

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Eschyle édition de Vettori (1557) avec
annotations de F. Portus
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Thomas Platter, Autobiographie
  •  Lorsque nous arrivâmes dans la ville, et que
    nous eûmes trouvé gîte chez un vieux couple (le
    mari était complètement aveugle), nous allâmes
    chez feu mon cher praeceptor Messire Johannes
    Sapidus et nous le priâmes de nous accepter. Il
    nous demanda doù nous étions. Quand nous lui
    dîmes  De Suisse, du Valais, il dit  Il y a
    là de sacrés méchants paysans, ils chassent tous
    leurs évêques du pays. Si vous voulez vraiment
    étudier, vous naurez rien à me donner. Sinon,
    vous devrez me payer ou je vous dépouillerai
    jusquà la chemise. Cétait la première école où
    jeus limpression que cela marchait droit. Les
    studia et les linguae commençaient à ce
    moment-là  cétait lannée de la Diète de Worms
    (1521). Sapidus a eu une fois jusquà neuf cents
    discipuli, beaucoup de compagnons joliment
    savants  à cette époque étaient là le Doctor
    Jérôme Gemusaeus, le Doctor Johannes Huberus et
    encore bien dautres qui sont devenus plus tard
    des doctores et des hommes célèbres .

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Thomas Platter, Autobiographie (suite)
  •  Quand jentrai alors à lécole, je ne savais
    rien, pas même lire le Donat (et javais déjà
    dix-huit ans). Je massis parmi les petits
    enfants et jétais comme une poule couveuse au
    milieu des poussins. Un jour, Sapidus lut la
    liste de ses discipuli et déclara  Jai
    beaucoup de nomina barbara, il faut que je les
    latinise un peu. Et il en redonna lecture. Il
    mavait dabord inscrit sous le nom de Thomas
    Platter et mon compagnon Antonius Venetz. Il les
    avait traduits en Thomas Platterus et en Antonius
    Venetus, puis il demanda  Qui sont ces
    deux-là ? Quand nous nous levâmes, il sécria 
    Quelle horreur ! Ce sont ces deux galeux
    décoliers qui ont de si jolis noms ! Et cétait
    vrai en partie, surtout de mon compagnon qui
    était si galeux que souvent le matin, je devais
    lui arracher le drap du corps comme la peau dune
    chèvre  moi, jétais plus habitué à lair et au
    manger étranger que lui .

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Progrès et résistances
  • La langue
  • Les lettres
  • La pensée et la science
  • La musique
  • Lart

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Jacques Peletier, Art poétique (1555)
  •  Les traductions, quand elles sont bien faites,
    peuvent beaucoup enrichir une langue. Car le
    traducteur pourra faire française une belle
    locution latine ou grecque, et apporter en sa
    cité, avec le poids des sentences, la majesté des
    clauses et élégances de la langue étrangère .

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Mots composés à partir du grec
  • Adjectifs ou substantifs apposés aigre-doux,
    pied-vite, chèvre-pied, homme-chien.
  • Adverbe adjectif (ou participe) mal-rassis.
  • Verbe complément direct l'été donne-vin l'air
    porte-nue mouton porte-laine. 

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Manière de parler grecque ou latine
  • linfinitif à la place du nom l'aller, le
    chanter, le vivre, le mourir.
  • ladjectif substantivé le liquide des eaux, le
    vide de l'air, le frais des ombres.
  • ladjectif pour l'adverbe ils combattent
    obstinés il vole léger.
  • des verbes construits librement avec l'infinitif
    volant d'y aller

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Ronsard, Epitaphe dHugues Salel
  •  Ainsi toy, bien-heureux, si poëte heureux
    se treuve,
  • Plus dispos et plus gay tu traversas le
    fleuve
  • Qui n'est point repassable, et t'en allas joyeux
  • Rencontrer ton Homere és champs delicieux,
  • Où sur les bancs herbus ces vieux peres
    s'assisent,
  • Et, sans soin, de l'amour parmy les fleurs
    devisent
  • Au giron de leur Dame un se couche à l'envers,
  • Sous un myrte esgaré, l'autre chante des vers,
  • L'un luitte sur le sable, et l'autre à l'escart
    saute
  • Et fait bondir la bale, où l'herbe est la moins
    haute.
  • Là Orphé, habillé d'un long surpelis blanc,
  • Contre quelque laurier se reposant le flanc,
  • Tient sa lyre cornüe et, d'une douce aubade,
  • En rond parmy les prez fait dancer la brigade.

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Claudio Monteverdi (1567-1643)
Bernardi Strozzi (1640) et Federico Cervelli
(XVIIe siècle
32
Florence Eglise San Lorenzo
33
Pise le baptistère, le Dôme et la tour
34
Bologne Palais Bevilacqua
35
Canal du Brenta La villa rotonda
36
Lisbonne cloître du monastère de Belem
37
Lisbonne Cloître du monastère de Belem (la
Sphynx)
38
Dessin de porte par Sebastiano Serlio
39
Fontainebleau Hôtel Hippolyte dEste (porte de
Sebastiano Serlio)
40
Barneville-Carteret Manoir de Graffard
41
Barneville-Carteret Manoir de Graffart (détail)
42
Moscou le palais à facettes du Kremlin
43
Chapelle Sixtine La Sybille de Lybie
44
Tivoli La villa dHadrien
45
Tivoli La villa dEste
46
Tivoli La villa dEste
47
Château de Villandry le potager
48
Château du Rivou (Indre-et-Loire) le potager de
Gargantua
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