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FEDERATION DES CENTRES

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Leur mise en uvre a toujours d but par un diagnostic approfondi de la situation conomique et de l'organisation de l'OP. ATELIER DE COTONOU ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: FEDERATION DES CENTRES


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  • FEDERATION DES CENTRES
  • DE PRESTATION DE SERVICES FARANFASI-SO
  • DE LA ZONE OFFICE DU NIGER AU MALI

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Situation et contexte
  • Office du Niger, un des plus vastes périmètres
    hydro agricoles de la sous région avec 70.000 ha
    irrigués par gravité.
  • De 1932 à 1984, l'Office du Niger (ON) est
    omniprésent dans toute la filière (coton puis
    riz), en assurant la totalité des fonctions aussi
    bien en amont qu'en aval de la production
    gestion des terres, de l'eau, du crédit, de
    l'approvisionnement, de la transformation,
    commercialisation, etc.

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Suite
  • Sur pression des bailleurs et des politiques
    libérales, lON se désengage, mais à contre cur,
    à partir de 1984.
  • Parallèlement sont mises en place des
    Associations Villageoises (AV) qui sont dotées de
    batteuses.La gestion collective de ces batteuses
    devait permettre à chaque AV de générer des
    revenus.
  • Début des réhabilitations des périmètres et du
    réseau hydraulique.
  • 1994 achèvement du désengagement de lON
    (recentrage des missions sur la gestion de leau
    et la maintenance des aménagements) et transfert
    des fonctions crédit, battage, commercialisation
    aux OP.

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UN CONTEXTE NOUVEAU amélioration de la
production et de la productivité
  • Les réhabilitations amorcées au début des années
    80 ont permis
  • Daugmenter la production qui est passée de
    60.000 t en 1980 à plus 350.000 t en 2002, avec
    des rendements qui passent de 2 à 5 tonnes/ha
  • Dintensifier et diversifier les cultures
    (maraîchage, surtout de léchalote)
  • Daugmenter les effectifs du bétail 

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Producteurs mal préparés pour assurer ces
nouvelles fonctions
  • Si, dans l'ensemble, la dévaluation du franc CFA
    et la libéralisation du marché du riz et des
    intrants ont profité aux paysans, il reste que de
    nombreuses organisations ont subi d'importants
    revers (escroquerie, mauvaise gestion,
    détournements, etc.) lors de la période 1991-93.
  • 1995  2 milliards dimpayés de la BNDA, 800
    millions de la FCRMD et donc arrêt du crédit de
    campagne pour de 80 des OP de lON. Ceci sest
    traduit par une baisse de la productivité et une
    dégradation de la situation économique et sociale
    des OP et de leurs membres.

6
Une crise aigue
  • Lendettement cumulé représentait 33 de la
    valeur de la production rizicole brute annuelle
  • Les OP en 1995 ne pouvaient plus pour 2/3 dentre
    elles rendre des services de qualité à leurs
    membres
  • Les besoins en matière dappui à la gestion et de
    conseil juridique et en organisation ont pris une
    place prépondérante.

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Initier des centres indépendants de prestations
de services
  • Pour apporter ces services, le Projet de Centres
    de Prestation de Service est lancé en 1995.
  • Ce projet doit favoriser la mise en place de
    centres de prestations de services sous contrôle
    des paysans.
  • Sa mise en uvre a été confiée à lIram, un
    opérateur privé et sa tutelle directement au
    Ministère et non à lOffice du Niger.

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Objectif des CPS
  •  Apporter aux producteurs et à leurs
    organisations un appui dans le domaine de la
    comptabilité gestion et dans le domaine juridique
    et organisationnel afin daméliorer leur maîtrise
    de lenvironnement.
  • Résultat attendu  la mise en place de centres
    de prestation de services autonome, ayant la
    personnalité morale, constitué et géré par les AV
    et les GIE adhérents, et ayant pour fonction
    dassurer le renforcement des capacités de
    gestion des OP ainsi que lamélioration de leurs
    résultats économiques.

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Evolution des CPS
  • De 1995 à 2003, le nombre de centres de
    prestations de services va passer de 1 à 5 et le
    nombre dOP adhérentes atteindre 148.Les CPS
    emploient 22 conseillers.
  • Tous ces centres sont rassemblés au sein dune
    Fédération, structurée et autonome créée en 2001,
    qui assure le pilotage du dispositif.
  • La Fédération compte 158 OP adhérentes en 2006.

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Services description des activités et évolution
  • Les services initiaux de base ont été
  •   Appui en gestion comptabilité mise en
    place des outils, enregistrement, formation à
    leur tenue, élaboration des comptes et
    restitution, formation des responsables à
    l'exercice de leurs fonctions
  •     Appui juridique  information et formation
    sur les textes législatifs, passation des
    contrats, règlements et organisation internes,
    défense des droits auprès des institutions
    judiciaires
  •     Alphabétisation des formations et des
    appuis en alphabétisation sont fournis aux
    adhérents avec le concours d'une ONG spécialisé.
  • Leur mise en uvre a toujours débuté par un
    diagnostic approfondi de la situation économique
    et de lorganisation de lOP.

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Des services adaptés aux types de problèmes
diagnostiqués
  •  Les motivations dadhésion aux centres sont
    généralement liées à la situation dans laquelle
    se trouve lOP. Une typologie des organisations
    paysannes adhérentes peut être dressée 
  • Type1  OP en grande difficulté  crise sociale,
    dialogue rompu, intervention des huissiers et
    saisies, impossibilité de tenir des AG, arrêt des
    opérations économiques collectives, endettement
    important, production faible
  • Objectif se sortir du trou 
  • Type2  OP en difficulté financière  le
    principal problème se situe autour des questions
    dendettement et de situation de crédit.
  • Objectif Ré accès au financement (en
    particulier pour les engrais)

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  • Type3  OP en situation conflictuelle  conflits
    entre responsables, entre les membres et les
    leaders ou encore entre familles, finissant par
    bloquer les activités. A lorigine souvent des
    questions dargent mais pas seulement.
  • Objectif  Retour dun minimum dentente pour
    mener des actions dintérêts communs
  • Type4  OP performante cherchant à aller plus
    loin  les fonctions économiques collectives
    fonctionnent (battage, approvisionnement, crédit,
    gestion) mais les membres souhaitent développer
    de nouveaux services, réaliser des
    investissements, mieux négocier leurs contrats
    avec leurs partenaires, améliorer leur niveau de
    formation et dinformation, améliorer la maîtrise
    des données économiques ( enregistrement,
    analyse, restitution).
  • Objectif se développer  améliorer sa
    situation économique et organisationnelle
    notamment par la formation.

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  • En 2001 le Comité de pilotage a décidé de la
    diversification des appuis pour inclure deux
    nouveaux programmes 
  • Appui conseils aux groupements féminins
    organisation et structuration, formation des
    responsables, conseils technico-économique
  • Appui conseils aux exploitations familiales
    formation et conseils technico-économique sur la
    conduite des exploitations (riziculture, élevage,
    maraîchage) en relation avec une structure de
    recherche-développement),
  • Les bénéficiaires sont les groupements de femmes
    et des groupes dexploitations familiales.

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  • Des appuis juridiques un service peu courant
    pour les OP
  • Le conseil juridique était une des priorités
    exprimées par les producteurs afin de mieux
    connaître leurs droits et devoirs et de pouvoir
    ainsi régler les problèmes avec les huissiers.
    Les conseillers juridiques se sont ainsi attachés
    à élaborer des documents techniques spécifiques
    comme les statuts et règlements intérieurs des
    organisations paysannes, des modèles de contrats
    pour l'approvisionnement ou la commercialisation
    à clarifier le rôle et les fonctions des
    responsables paysans au sein des comités
    paritaires et à vulgariser et diffuser les
    textes législatifs régissant les relations avec
    l'Office du Niger (accès au foncier, entretien du
    réseau et gestion de l'eau), les procédures de
    passation des marchés publics.

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Les acquis
  •  - Accès au financement et rigueur des
    remboursements 90 des OP ont renoué avec le
    crédit de campagne
  •  - Clarification des dettes et remboursement (15
    à 20 des dettes tous les ans) - 387.500.000
    millions ont été remboursés 751.793.000 millions
    dimpayés en 1998
  •  - Formation de plus de 1.600 responsables
    paysans et techniciens des OP
  • - Augmentation des revenus collectifs des OP,
    battage qui constitue encore leur principale
    ressource

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  • Témoignage de responsables sur lintérêt des
    services rendus par les centres
  • Bakary Bassaro Ballo, AV de Touba, Centre de
    Molodo
  • Tout dabord, je tiens à résumer ceux-ci en
    quelques lignes sans vouloir aller dans le détail
  • - lOP fut dotée des documents de reconnaissance
    juridique, cela afin que les réunions soient
    correctement tenues, les informations soient
    données au bon moment et la cohésion sociale
    sétablisse progressivement
  • - les dettes internes et externes ont été
    diagnostiquées. Les saisies (productions et
    matériels) ne sont plus pratiquées
  • - les exploitants débiteurs remboursent
    maintenant en fonction de leur capacité

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  • une maîtrise parfaite des postes de
    responsabilité par les dirigeants a été
    constatée.
  • Cela traduit une amélioration dans la gestion des
    outils.
  • Les comptes annuels sont restitués. Selon moi le
    plus important cest laccès au financement
    (intrants et matériels) qui a été un appui
    capital.
  • les contentieux au niveau du tribunal sur les
    dettes sont gérés avec satisfaction. Lallègement
    de ces dettes a été constaté, sur les deux
    dernières années, la commercialisation du paddy a
    connu une amélioration considérable.

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Financement
  • Dès la mise en place des centres de prestations
    de services il a été prévu une cotisation des OP
    adhérentes.
  • En 2004 les dépenses dun centre se montaient à
    20 millions
  • Environ la moitié des dépenses est consacrée au
    financement des prestations de conseil
    (rémunération et fonctionnement des conseillers),
    un quart des dépenses au fonctionnement
    (déplacement responsables, réunions, documents,
    etc.) et le dernier quart des dépenses à
    lorganisation de formations.

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Situation des recettes réalisées par les Centres
de 1999 à 2006 en milliers FCFA
  • SITUATION

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Lannée 2004 une année charnière pour la
Fédération et les centres de prestation de
services
  • Le projet PCPS a pris fin en 2003, ainsi que les
    subventions plongeant du coup le dispositif dans
    une crise financière car les ressources ne
    reposaient plus que sur les cotisations des OP
    membres.
  • La Fédération a procédé à une réduction des
    conseillers en passant de 22 à 11 et a pu
    maintenir les activités essentielles.
  • La Fédération a élaboré un plan stratégique de
    développement sur 5 ans.
  • Ce plan est la volonté des responsables des
    centres et de la Fédération de sinscrire dans la
    durée. Il définit les objectifs et les résultats
    à atteindre et les moyens à mobiliser.

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Financements et explication de la
souveraineté2006
  • Le financement du dispositif est assuré par les
    cotisations des OP adhérentes et des subventions
    de lAFD et dautres bailleurs (SOS Faim Belgique
    et Socodevi).
  • Les cotisations couvrent 35 du fonctionnement.
  • Les cotisations sont fixées par les AG des
    centres. Les bases sont 
  • - la superficie détenue par lOP avec fixation
    dun montant par hectare,
  • - le niveau de fonctionnalité de lOP.
  • Le service  conseil de gestion aux OP  est
    subventionné à 55, les services  appuis aux
    groupements de femmes  et aux  groupes
    dexploitations familiales  à 80 et
     lalphabétisation fonctionnelle  à 100.

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  • Pour les responsables des centres et de la
    Fédération il y a des dépenses de souveraineté
    quune OP doit obligatoirement prendre en charge
    (les frais de réunions, de déplacements, des
    assemblées générales, et les indemnités des
    conseillers et prestataires). En 2006 les centres
    et la Fédération emploient 10 salariés et 19
    prestataires.
  • Chaque centre paye intégralement le salaire de
    son conseiller en gestion 3.600.000 F.CFA sur
    ses cotisations.
  • Les Centres de Kouroumari , NDébougou supportent
    en plus du salaire de leurs conseillers en
    gestion, les indemnités du conseiller assistant
    en gestion et du conseiller juridique (6.200.000
    F.CFA)

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Facteurs de réussite
  • limplication des responsables paysans et leur
    appropriation du dispositif,
  • la qualité des prestations fournies par les
    conseillers et répondant aux besoins des
    producteurs et leurs organisations,
  • la prise en charge partielle des services par les
    bénéficiaires par le paiement des cotisations,
  • lamélioration de la situation économique des OP.

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  • Force est de reconnaître que les seules
    cotisations des membres ne sauraient suffire pour
    couvrir lensemble des coûts de fonctionnement
    des centres et de la Fédération.
  • Les ressources propres dun centre (cotisations
    des membres) permettent juste de prendre en
    charge une partie des dépenses de conseils (soit
    à peu près la prise en charge de deux conseillers
    à plein temps).
  • Les cotisations couvrent en effet 35 des
    charges de fonctionnement qui comprennent, outre
    le fonctionnement, la rémunération des
    conseillers.
  • Mais ce taux monte à 65 si lon enlève les
    coûts du conseil aux exploitants et les services
    aux groupements de femmes, qui pourraient
    relever de subventions publiques

25
Des sources complémentaires de financement
doivent être trouvées
  • Le taux de recouvrement des cotisations par les
    OP adhérentes aux centres de services témoigne
    néanmoins de lefficacité de lapproche mise en
    uvre par ces derniers il est en effet
    exceptionnel que des prestations immatérielles
    bénéficient dun tel taux de recouvrement.
  • Mais face au double constat de services efficaces
    qui doivent se développer et limpossibilité
    dautofinancer ces centres, des
  • sources complémentaires de financement doivent
    être trouvées.

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Des sources complémentaires de financement
doivent être trouvées
  • Diversification des services  ?
  • Parmi les solutions envisagées par les
    responsables de la Fédération et des centres, la
    commercialisation des intrants agricoles est vue
    aujourdhui comme le créneau le plus porteur.
  • Lengagement dans une voie comme celle des
    services en intrants agricoles supposerait,
    toutefois, des changements profonds dans
    lorientation et lorganisation de la Fédération
    et des centres que les membres du réseau se
    doivent de bien apprécier.

27
  • Faire contribuer les banques et institutions
    financières, bénéficiaires indirects de ce projet
    ?
  •  
  • Les banques et, plus généralement, les
    institutions financières sont les bénéficiaires
    indirects des centres de prestations de services.
    Elles ont en effet tout intérêt à les voir se
    pérenniser.
  • Le montant total de crédit obtenu par les OP
    adhérentes aux CPS a doublé entre 2000 et 2004.
    Les crédits de campagne, qui en représentent 90
    , sont passés de 500 millions de francs CFA en
    2000 à plus de 800 millions en 2003.
  • Plus de 50 des 750 millions de dettes ont été
    remboursées par les OP.

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  • Une volonté politique nécessaire de la part de
    lEtat malien
  • LEtat malien a aussi un rôle important à jouer
    pour pérenniser ces centres de services qui ont
    pu prouver leur efficacité dans les domaines du
    conseil et de lappui aux organisations
    paysannes.
  • Il alloue en effet près de deux cents millions
    de francs CFA par an, sous forme de dotations
    spéciales, à lOffice du Niger pour son
    appui-conseil au milieu rural.
  • Il sagirait peut être de mieux réfléchir à
    lallocation des ressources publiques.

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Conclusion
  • Dans le dispositif les rôles et responsabilités
    des élus et des conseillers sont clairement
    définis, ce qui a facilité le suivi et le
    pilotage des activités.
  •  Le fait que 158 OP adhérentes voient leurs
    crédits de campagne augmenter de 268 millions en
    1998 à 1.072.000.000 FCFA en 2006 est un
    indicateur de hausse de crédibilité.
  • La recherche de lautonomie de financement
    intégrale pour lensemble des prestations
    fournies nest pas réaliste dans le contexte
    actuel de lagriculture en Zone Office du Niger.
    Toutes les économies et les gains quon peut
    faire (nombre de cotisants, négociations
    fournisseurs) nous conduisent à envisager une
    stratégie de financement des CPS qui tiennent
    compte de la nature des services rendus au-delà
    des bénéficiaires directs des Centres. Cest le
    cas de lalphabétisation et des formations de
    groupes pour le conseil aux exploitations
    familiales qui sont considérées comme des
    services publics.
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