Title: pippo
1REPUBLIQUE DU NIGER CABINET DU PREMIER MINISTRE
COMMISSION EUROPEENNE
COMITE NATIONAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES
CRISES ALIMENTAIRES SYSTEME DALERTE PRECOCE
Première Réunion Annuelle 2005 - 2006
Suivi Permanent 2005
2Loutil
Le suivi permanent est un outil mis en place par
la CC/SAP pour pouvoir rapidement, recevoir,
traiter, analyser et diffuser, Ã lattention des
décideurs et des partenaires au développement,
linformation relative à la situation alimentaire
de toutes les zones dinsécurité alimentaire.
La diffusion de linformation et des résultats
des analyses se fait à travers le bulletin flash
 Synthèse de la situation alimentaire dans les
zones vulnérablesÂ
3Le suivi permanent dans lannée 2005
Le suivi permanent sest déroulé sur 7 mois (de
mars à septembre). 106 zones réparties dans 42
départements et communes ont été suivies. 101
zones ont envoyé leur fiches au moins une fois Ã
la CC/SAP. 57 zones ont envoyé leur fiches au
moins 6 fois.
Pendant la période de crise alimentaire, la
présentation des zones selon le niveau de crise
dans le bulletin flash sest référée aux fiches
remplies le mois précèdent et parvenues à la
CC/SAP au plus tard à la date du 10 du mois en
cours.
Cette première information mensuelle est analysée
et ajustée par la CC/SAP sur la base dautres
informations additionnelles de terrain provenant
des diverses sources (mission CC/SAP, ONGs,
Associations et autres partenaires) pour donner
lieu à un tableau de synthèse générale mis à jour
plusieurs fois pendant le mois en cours. Ceci a
aidé à opérer un meilleur ciblage des
interventions de lEtat et des partenaires.
4Le bilan de lefficacité de loutil
Depuis deux ans, des améliorations ont été
apportées à la fiche de suivi permanent mais
lexpérience de la crise a permis de comprendre
que le suivi permanent a besoin des nouvelles
améliorations.
- Les Forces
- Le délai de publication des bulletins flash
- La réactualisation régulière du tableau  seuils
de crises observés par canton - Les procédures danalyse pour permettre détablir
des seuils de crise - Le nombre de fiches reçues mensuellement (en
moyenne 76 des fiches attendues) - La transmission des données
- peuvent être considérés comme satisfaisants pour
le ciblage de laide alimentaire
5Les insuffisances
Le maillon faible du processus est la collecte
des données primaires du à lInsuffisance des
ressources humaines et des moyens de transport
des agents de terrain
Manque dune géoréférentiation de tous les
villages du Niger. Ceci ne permet pas une
représentation cartographique de la population la
plus vulnérable.
Manque de mise à jour et difficulté dans la
remonté des données nutritionnelles
6Seuils de crise par canton dans la période mars
septembre
Sur la base des fiches parvenues au moins 4 fois
sur les 7 mois, la CC/SAP a établi une moyenne
des notes attribuées chaque mois aux zones
suivies. Cela a permis didentifier les zones
qui ont le plus souffert de la crise alimentaire
et pour lesquelles des dispositions idoines
doivent être prises pendant la période post crise
(2005-2006). En effet après une année de crise
aiguë les populations concernées auront des
difficultés à mettre en place des stratégies
dajustement adéquates.
7Il sagit des 18 zones  qui ont vécu une
situation alimentaire critique à extrêmement
critique
Région dAgadez Tabelot (Tchiro) Région de
Diffa Bosso, Issari (Diffa) Goudoumaria
(Maïné) Région de Dosso Dogon Kiria
(Doutchi) Région de Maradi Mayahi
(Mayahi) Région de Tahoua Badaguichiri, Dan
Gona, Yama (Illéla) Keita (Keita) Bambaye,
Barmou (Tahoua) Région de TillabériÂ
Tondikiwindi/Banibangou (Ouallam)Â Dargol,
Gorouol, Kokorou (Téra) Région de ZinderÂ
Guidiguir (Gouré) Tirmini (Mirriah)
La représentation cartographique de ces zones se
présente ainsi quil suitÂ
8(No Transcript)
9- Six autres zones ont été identifiées comme
critique à extrêmement critique sur la base
dautres informations additionnelles de terrain
provenant des diverses sources - Région Maradi Bader Goula, Soly,
Kornaka (Dakoro) - Région Tahoua Tamaské (Keita)
- Région de Tillabéri Anzourou, Ayérou
(Tillabéri)
5 autres zones pour lesquelles il y a eu
insuffisance de données ont été classées comme
critiques ou extrêmement critiques au moins une
fois. Région de Diffa Bilabrine, Doro
Lelewa, Kabalewa (NGuimi). Région de ZinderÂ
Ollelewa, Tarka (Tanout)Â
Six zones ont gardé une situation calme durant
toute la période du suivi permanent (Téra, Gouré,
Bandé, Timéré, Simiri, Say)
10(No Transcript)
11Propositions damélioration et recommandations
Amélioration du réseau de transmission de la
fiche  par la signature à temps des contrats avec
les partenaires. Copies des contrats doivent être
envoyées aux CR et SR/PGCAÂ
Etablissement des contrats avec des acteurs
locaux dans les zones non pourvues dagent de
lEtat Amélioration de la collecte et de la
transmission des données nutritionnelles
Dotation des agents de suivi en moyens de
déplacement (moto) et en primes mensuelsÂ
Renforcement de la formation des agents pour une
meilleure maîtrise de la fiche de suiviÂ
Elargissement de la couverture des radios HF aux
départements les plus enclavés
Réalisation dune consultation pour harmoniser
les différentes bases des données démographiques
géoréférencieés
12 13Méthodologie
La méthode danalyse élaborée par la CC/SAP
repose sur lexamen dune série dindicateurs
dalerte correspondant aux différentes stratégies
dadaptation observées et par conséquent aux
différents types dinterventions et dactions
appropriées. Ces stratégies ont été classées en 2
groupes selon leur degré de gravité.
14Méthodologie
Le premier groupe nécessite la mise en place des
projets datténuation (Food For Work, Cash for
Work, Banque de Céréales, etc.). Dans ce groupe,
on retrouve les stratégies suivantes la
prise dun seul repas journalier la
consommation daliments de pénurie la vente
inhabituelle des jeunes reproductrices.
15Méthodologie
Le deuxième groupe de stratégies qui montrent une
situation de crise aiguë, nécessite des missions
dévaluation et la mise en place des appuis
durgence (distribution gratuite des vivres,
création et/ou appui aux cantines scolaires,
etc.). Il sagit des stratégies suivantesÂ
la vente inhabituelle des biens
personnels la vente inhabituelle des
équipements de production les migrations
exceptionnelles de familles entières.
16Méthodologie
Une note a été affectée à chaque stratégie
dadaptation. Sur un total de 100 points, le
premier groupe dindicateurs compte pour 39 et
le deuxième qui montre les ultimes stratégies
dadaptation mises en place par les populations
vulnérables compte pour 61 points.
17Méthodologie
Les différentes zones ont été regroupées en cinq
classes selon leur degré de crise alimentaire
basé sur la notation consignée ci-dessus. Zones
à situation alimentaire extrêmement critique la
note des indicateurs du deuxième groupe est
supérieure ou égale à 30. Zones à situation
alimentaire critique la note des indicateurs du
deuxième groupe est comprise entre 29 et 17.
Zones à situation alimentaire très difficileÂ
la note des indicateurs du deuxième groupe est
égale à 13. Zones à situation alimentaire
difficile la note des indicateurs du deuxième
groupe est égale à 8 ou 9. Zones présentant des
signes dalerte la note des indicateurs du
deuxième groupe est égale à 0.
18Méthodologie
Des autres indicateurs montrent la situation
générale des zones de suivi. Celle-ci se base
sur les indicateurs suivants la situation des
prix des céréales et des animaux, celle des
stocks céréaliers, des maladies à déclaration
obligatoire, des ressources en eau et
fourragères, lapprovisionnement des zones en
céréales ainsi que les revenus des ménages
19(No Transcript)
20(No Transcript)