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REPUBLIQUE DU NIGER CABINET DU PREMIER MINISTRE
COMMISSION EUROPEENNE
COMITE NATIONAL DE PREVENTION ET DE GESTION DES
CRISES ALIMENTAIRES SYSTEME DALERTE PRECOCE
Première Réunion Annuelle 2005 - 2006
Analyse des résultats dexploitation des fiches
didentification des zones vulnérables, campagne
agropastorale 2005/2006 Novembre 2005
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Plan de la présentation
Introduction - Organisation de la collecte -
Dépouillement des fiches - Enseignements tirés de
lanalyse des fiches - Résultats de
lexploitation des fiches - Les déterminants de
la note de vulnérabilité - Situation des villages
déficitaires Conclusion
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Introduction
Le Niger présente deux types d'insécurité
alimentaire -  une insécurité chronique ou
insécurité structurelle qui résulte du haut
niveau de pauvreté de la population et du
caractère aléatoire de la production agricole
qui, ellemême, est liée à la pluviométrie
-  une insécurité conjoncturelle qui affecte
chaque année certaines catégories de la
population, surtout les ménages ruraux.
La vulnérabilité conjoncturelle suivie à travers
la fiche didentification des zones vulnérables
est appréciée à travers les composantes
suivantes - La situation pluviométrique
-         La situation de lagriculture
vivrière -         La situation de
lagriculture de rente -         La situation
pastorale -         Les sources de revenus
secondaires -         Létat des
marchés -         La situation sanitaire et
nutritionnelle -         Les éléments
d'alerte  -         La capacité
d'ajustement -         Le diagnostic (indice)
de lannée précédente.
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Organisation de la collecte
Elle comprend entre autres 

• La mise en place de la fiche didentification
  des zones vulnérables au niveau des
  départements 
• La formation des membres des comités sous
  régionaux de prévention et de gestion des crises
  alimentaires (CS/RPGCA)
• Le contrôle et le ramassage des fiches au niveau
  des CS/RPGCA
• - Le contrôle des fiches , leur saisie et la
  recherche des compléments dinformation
  éventuels.
•  

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Dépouillement des fiches
Le premier travail a consisté à vérifier et
contrôler toutes les fiches afin dévaluer 
- Les réponses manquantes  - La cohérence entre
les réponses fournies et les conclusions tirées.
Lexploitation des fiches didentification des
zones vulnérables fait ressortir, en plus des
bilans céréalier et fourragers prévisionnels, un
certain nombre de conclusions manquantes quil a
fallu compléter par la suite.
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Enseignements tirés de lanalyse des fiches
Lexploitation des fiches collectées a fait
apparaître un certain nombre de points faibles
notamment - un très mauvais remplissage de la
fiche au niveau du département de Ouallam avec 6
conclusions non tirées doù une réserve sur la
note de ce département - un remplissage
incomplet (situation sanitaire et nutritionnelle)
- un certain nombre de contradictions entre les
informations données et les conclusions tirées
- la situation des villages déficitaires à plus
de 50 avec les populations concernées na pas
été établie (Téra et Mayahi).
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Résultats de lexploitation des fiches
Le dépouillement des fiches didentification des
zones vulnérables donne les résultats provisoires
consignés dans le tableau ci-dessous. Tableau
Notes de vulnérabilité 2005 et 2004 et système de
production par département / commune.
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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• Analyse des résultats

Aucun département ou commune nest en état de
famine c'est-à-dire avec une note de
vulnérabilité comprise entre 76 et 100 
Un (1) département (Arlit) et une (1) commune
(Agadez) ont une note de vulnérabilité comprise
entre 51 et 75 et sont de ce fait extrêmement
vulnérables. Ils se trouvent tous en zone
pastorale  
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Quinze (15) départements et communes ont une note
de vulnérabilité comprise entre 26 et 50 et sont
donc vulnérables. Ils se répartissent ainsi quil
suit dans les différents systèmes de production
agricole
4 en zone pastorale à savoir  les départements
de Bilma, Tchintabaraden, NGuigmi et
Tchirozérine
6 en zone agropastorale qui sont  les
départements de Keita, Filingué, Ouallam, Téra,
Tahoua et Maïné Soroa 
5 en zone agricole à savoir  les départements de
Say, Dogondoutchi et Loga ainsi que les communes
de Niamey II et Niamey I.
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Vingt huit (28) départements et communes ont une
note de vulnérabilité comprise entre 10 et 25 et
sont de ce fait faiblement vulnérables. Ils se
répartissent dans les systèmes de production de
la manière suivante 
1 en zone pastorale, le département dAbalak 
8 en zone agropastorale  il sagit des
départements de Gouré, Diffa, Tillabéri, Tanout
et Dakoro ainsi que des communes de Tahoua, Diffa
et Tillabéri 
19 en zone agricole qui sont  les départements
de Mayahi, Illéla, Dosso, Tessaoua, Magaria,
Boboye, Bouza, Mirriah, Madarounfa, Kollo, Gaya,
Madaoua, Guidan Roumdji, Aguié, Birni NKonni et
Matamey ainsi que les communes de Niamey III,
Zinder et Dosso.
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Évolution comparée des indices de vulnérabilité
des différents départements et communes de 1993 à
2005
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(No Transcript)
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Les déterminants de la note de vulnérabilité
2005/2006
Parmi les causes de laccentuation de certaines
notes de vulnérabilité en 2005-2006 on peut
citer 
La pluviométrie (ressemis suite à lavortement
des semis précoces, plusieurs épisodes de
sécheresse dans de nombreuses localités,
insuffisance pluviométrique suite à un arrêt
précoce des pluies, le lessivage des sols,
etc)  La forte pression parasitaire (sauteriaux,
insectes floricoles, cicadelles sur sorgho de
vallée, oiseaux granivores, etc..)  La situation
zoo sanitaire  Les faibles productions
fourragères  La situation sanitaire et
nutritionnelle.
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Villages déficitaires
Avec les conditions pluviométriques mitigées qua
connues la campagne agricole 2005/2006, la
situation agropastorale est globalement meilleure
à celle de 2004/2005. Cest ainsi que sur la base
des informations fournies par les différents
comités sous-régionaux de prévention et gestion
des crises alimentaires (CS/R/PGCA), 2.650
villages sont déclarés déficitaires à plus de 50
soit 26 du nombre total de villages agricoles du
pays.
La population concernée est estimée à 2.659.313
habitants soit 21 de la population totale du
Niger contre 3.627.817 habitants (soit 30 de la
population totale) à lissue de la campagne
2004/2005.
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La situation de la population vulnérable dans les
régions agricoles est de 10 pour la région de
Maradi, 18 pour celle de Zinder, 24 pour
Tahoua et 36 pour celle de Dosso. Pour la région
de Tillabéri, la situation faite sans le
département de Téra dont linformation nest pas
disponible donne un taux de 30.
Il se dégage ainsi, une mauvaise campagne
agropastorale 2005/2006 pour la région de Dosso.
A léchelle nationale, le pourcentage de la
population déficitaire par rapport à la
population totale du Niger est de 21.
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Situation comparée du nombre de villages
déficitaires à plus de 50 et populations
concernées par région au cours des campagnes
agricoles 2005/2006 et 2004/2005
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Conclusion
- des insuffisances persistent toujours dans le
remplissage de la fiche (plusieurs parties mal ou
non renseignées)
- des conclusions incohérentes et/ou
contradictoires avec les informations données
- manque de réflexe de calcul du bilan fourrager,
ce qui pose le problème de non valorisation des
formations reçues.
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Suggestion
A la lumière des ces enseignements, il y a lieu
que la CC/SAP poursuive le renforcement des
capacités des CS/R/PGCA élargis à la société
civile et aux projets, afin de les rendre
capables de mieux remplir la fiche à lavenir.
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La crise alimentaire 2005 a eu comme conséquences
entre autre, un épuisement des capacités
dadaptation des ménages en insécurité
alimentaire et leur endettement excessif par
rapport à leur capacité de remboursement. Après
remboursement des dettes, leurs disponibilités
céréalières ne couvrent plus que 2 à 4 mois de
leurs besoins annuels. Afin de pouvoir détecter
le plus rapidement possible le déclenchement
éventuel dune crise alimentaire latente qui
pourrait affecter les ménages les plus pauvres,
il convient dintervenir urgemment dans 
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- la mise en uvre dun suivi permanent précoce
des zones vulnérables avec une attention
particulière pour celles des régions de Dosso et
Agadez ainsi que pour toutes les zones
vulnérables de 2004/2005 qui seront identifiées
encore comme telles en 2005/2006
- la mise en uvre dactions dappui sous forme
de vivres contre travail pour des activités de
réhabilitation des sols dégradés, daménagements
de mini-barrages, seuils et diguettes à des fins
agricoles, de restauration des enclaves
pastorales et de mise en place de pare-feux.
Ces activités doivent commencer instamment afin
de permettre aux bénéficiaires de garder leurs
stocks de céréales pour être moins affectés par
les hausses des prix qui interviennent
normalement avec lapproche de la période de
soudure. Elles permettraient également de
maintenir la cohésion sociale et de fixer les
populations.
26

• MERCI
• DE VOTRE
• ATTENTION