Title: Avancement des travaux fran
1Avancement des travaux français sur laval du
cycle nucléaire. Stockage souterrain des
déchetsGhislain de MarsilyProfesseur Ã
lUniversité Paris VIECOLE DES MINES DE
PARIS14 JUIN 2005
2Fonctionnement pendant un an dun réacteur 900
MWé à 70 de charge, Production 5,52 TWhé, avec
retraitement à La Hague, pertes U-Pu 0,12
3Du minerai au combustible
4Cycle en réacteur et retraitement
5235
236
238
Inventaire en radionucléides avant et
après passage en réacteur
6U, Pu, Actinides
7Produits de fission
Période
kg/TWhé kg/an
8(No Transcript)
9(No Transcript)
10(No Transcript)
11(No Transcript)
12(No Transcript)
13Volume des déchets
- Déchets A (Faible activité, teneur limite en
émetteurs alpha), origine majeure EDF
1 million de m3 - Déchets B (Moyenne activité, vie longue,
émetteurs alpha), origine majeure Cogéma 100
000 m3 - Déchets C (Haute activité Vie longue) verres et
combustibles usés EDF 10 000 m3 - Déchets TFA, site de Morvilliers, démantèlement
plusieurs millions de m3
14Historique de la recherche
- Années 50 Ac des Sc. US dit stockage
géologique , des mines de sel du Kansas sont
étudiées. - Autres propositions
- Envoi dans lespace (fusées, canon)
- Glaciers de lAntarctique
- Zones de subduction (plaque tectonique
plongeante) - Entreposage dans des déserts
- Transmutation
15(No Transcript)
16Historique de la recherche, suite
- Années 60 un forage de reconnaissance fait par
le CEA sous lusine de La Hague, prises de
contact avec les MDPA - 1973 Groupe Bertrand Giraud, rapport Gruson
pour le Min. Environnement entreposage,
stockage - Annés 70 lancement dun programme de recherche
Européen. Carte des formations potentielles en
Europe faite par le BRGM.
17Historique de la recherche, suite
- Années 70, suite
- -France, Angleterre Granite
- -Belgique, Italie Argile
- -Allemagne, Hollande Sel
- -Début du programmes international Seabed
(stockage dans les fonds sous-marins, la France y
participe ce programme conduira à interdire
limmersion des déchets A en mer, que la France
et surtout lAngleterre ont pratiqué arrêt des
recherches vers 1985 par décision de la
Convention de Londres (Droit de la Mer)
18(No Transcript)
19Aquifère
Formation hôte
Aquifère
20Rôle de la formation hôte
- Protéger des accidents de la surface
- Assurer un environnement stable et favorable Ã
lintégrité des barrières ouvragées sur des
durées très longues - Après dégradation des barrières ouvragées,
ralentir la migration des radionucléides dans
lenvironnement - Faible vitesse découlement,
- Grande porosité deau immobile
- Capacité dadsorption et dinsolubilisation
- Dilution et retard des radionucléides avant
retour à la biosphère
21Historique de la recherche, suite
- Fin années 70 recherches de sites granitique en
France, massifs A et B secrets en Bretagne,
forage profond dAuriat dans le Massif Central,
expériences en laboratoire dans la mine de
Fanay-Augères, près de Limoges - Tentative douverture dun site de stockage de
déchets A sur le site de la Mines des Bois Noirs
(ex mine duranium),fortes protestations
22Historique de la recherche, suite
- Années 1980 Commissions Castaing
- Non remise en cause du retraitement
- Stockages de déchets A, RFS, choix du site de
Soulaines (sables sur argiles) - Elargissement du choix de types de roche
- Rapport Goguel sur les critères de choix de
sites, RFS stockages profonds - Lancement dun programme du CEA sur 4 types de
roches - Sel de Bresse
- Argiles du Toarcien près de Laon
- Ardoises près dAngers, en Vendée
- Granite en Bretagne
23Historique de la recherche, suite
- Forte opposition en Vendée, en Bresse
- Moratoire du Gouv. Roccard 1988
- Mission confiée à M. Christian Battaille, Député
du Nord - Loi de 1991 sur les déchets nucléaires
- Axe 1 séparation poussée et transmutation
- Axe 2 stockage géologique, réversible ou non,
construction de Laboratoires souterrains pour
ausculter les roches - Axe 3 entreposage de longues durée (300 ans)
- (Entrevue avec Straus-Kahn)
- Fixe 15 ans de recherche (1992-2006)
- Création de lANDRA, EPIC sous la tutelle de
lIndustrie, la Recherche et lEnvironnement - Création de la CNE
- Commission Nationale dEvaluation
- relative aux recherches sur la gestion des
déchets radioactifs
24La CNE
- 12 membres, 6 nommés à parité par lAssemblée et
le Sénat, dont au moins 2 étrangers, sur
proposition de lOPECST - 6 membres nommés par le Gouvernement
- 4 sur proposition de lAcadémie des Sciences
- 2 sur proposition du Conseil Supérieur de la
Sûreté et de lInformation Nucléaire - Rédige chaque année un rapport sur lavancement
des recherches, remis au Gouvernement et au
Parlement - Rédige pour 2006 un rapport global sur les
recherches et leurs conclusions, pour contribuer
à préparer un projet de Loi à examiner en 2006
25Environ 100 pages
26La CNE, suite
- Bernard Tissot, Président
- Pierre Berest
- Robert Dautray
- Jean-Claude Duplessy
- Robert Guillaumont
- Juan-Manuel Kindelan (Espagne)
- Jacques Lafuma
- Jean Lefèvre
- Ghislain de Marsily
- Olivier Pironneau
- Jean-Paul Schapira
- Claes Thegerström (Suède)
27La CNE, suite
- Mode de fonctionnement auditions des acteurs
de la Loi (ANDRA, CEA, COGEMA, EDF,), environ
120 auditions et 100 réunions de travail en 11
ans - Visite des installations de recherche Françaises
dans les trois axes de la Loi - Visites similaires en Allemagne, Suède, Finlande,
USA, Canada, Hollande, Espagne - Rendez-vous annuel avec les CLIS des sites Andra
28Historique de la recherche, suite
- Mission de recherche de sites potentiels confiée
au Député Bataille par le Gouvernement - Concertation avec les Assemblées Territoriales
- Choix de quatre départements Gard, Vienne,
Meuse, Haute Marne - Réduction à trois zones en 1994
- Argile du Callovo-Oxfordien, site de Bure,
confins Meuse / Haute Marne - Granite sous recouvrement sédimentaire, seuil du
Poitou, Vienne - Silts argileux, Marcoule, Gard
29Parenthèse étranger ?
- US déchets B militaires, stockage dans le sel,
WIPP au nouveau Mexique, ouverture du site au
stockage fin des années 1990 - US initialement, trois roches (Basalte, Etat de
Washington, près de Hanford sel, Texas Tuffs
volcaniques, Yucca Mountain, Nevada, dans
lenceinte du terrain militaire de tests aériens
et souterrains des armes nucléaires, près de Las
Vegas. Combustibles irradiés et verres - Choix réduit à YM en 1980, trop cher.
30(No Transcript)
31(No Transcript)
32(No Transcript)
33Parenthèse étranger, suite
- Suède et Finlande granite, combustibles non
retraités insérés dans un conteneur de cuivre
épais. Labo expérimentaux de Strippa et dÄspö. - Allemagne Dôme de sel de Gorleben, en panne
(très forte opposition locale), verres et CU - Allemagne Formation calcaire sous couche
dArgile, mine de Conrad, déchets B, approuvée
par les autorités de sûreté, mais en panne
34Parenthèse étranger, suite
- Belgique Creusement dun Laboratoire dans
largile a Mol (Centre Nucléaire) - Angleterre projet de stockage dans des
formation volcaniques près de Sellafield (usine
de retraitement), Verdict dune Commission de
planning local défavorable, échec. Vagues projets
de reprendre la réflexion (Commission sénatoriale
Flower) - Canada granite, Commission Seaborn, échec.
Arrêt. Réflexion en cours
35Parenthèse étranger, suite
- Suisse recherches initiales sur le granite,
tunnel expérimental de Grimsel, arrêté. Verres et
CU. - Tentative de création dun stockage de déchets B
dans les Marnes de Wallenberg, deux référendums,
échec - Recherches dans largile, jugée préférable au
granite, Site près de Zürich, argiles à Opalines,
étudiées aussi dans un tunnel routier dans le
Jura à Mont Terri
36Parenthèse étranger, fin
- Espagne, Italie, reste de lEurope pas
grand-chose - Japon granite, formations volcaniques, argiles.
- Le Japon a opté pour le retaitement
- Corée granite
- Russie pas clair, le nettoyage des sites
contaminés et la première priorité
37Déroulement en France
- Axe 1 séparation des actinides mineurs faisable
au niveau du laboratoire avec des molécules
extractantes en phase liquide - Transmutation, faisabilité scientifique très
préliminaire, SuperPhénix, Phénix, retards - Deux voies possibles,
- En réacteurs à neutrons rapides 2040..
- En réacteurs rapides sous-critiques dédiés,
couplés à un accélérateur projet Européen
38Déroulement en France, suite
- Axe 3 Entreposage de longue durée
- Durée en 100 à 300 ans
- Choix de conteneurs, compatibles avec un
transfert ultérieur en site de stockage - Concepts en surface (casemates)
- Concepts en sub-surface (flanc de colline)
- Faisabilité industrielle acquise sur 100 ans
- Faisabilité bien dégrossie sur 300 ans
- Concept de reconstruction périodique de
lentrepôt tous les 300 ans jusquà 8, mais
problèmes sociétaux.
39Axe 2, stockage
- Bonne progression des travaux sur les 3 sites
retenus, jusquen 1998. Géophysique, forages
depuis la surface. Dépôt des demandes
dInstallation des Laboratoires sur les 3 sites - Avis négatif de la CNE sur le granite de la
Vienne - Décision du Gouvernement de retenir Bure (MHM),
dabandonner la Vienne sur les recommandations de
la CNE, et retrait du dossier Gard sous la
pression des vignerons. - Demande à lAndra de proposer un nouveau site
granitique
40Axe 2, stockage
- Granite sélection de 172 massifs granitiques
potentiels, réduction par critères successifs Ã
15 sites (Massif Central, Bretagne), tenus
secrets - Mission granite confiée à trois
Hauts-fonctionnaires (CM, CGR, Préfet) - Echec de la Mission Granite
- Décision du Gouvernement de charger lAndra
détudier les granites en collaboration avec des
Pays étrangers, et de regarder la transposabilité
des résultats aux granites Français
41Recherches à Bure
- interprétations des données des 68 forages
pétroliers existants, et de 1300km de profils
sismiques 2D existants - réalisation et interprétation de trois profils
sismiques 2D de haute résolution supplémentaires
(dune longueur de 15km) - réalisation et interprétation dune campagne
sismique 3D sur une surface de 4 km²
linterprétation de ces données permet de bâtir
une image tridimensionnelle du sous-sol, Ã la
manière dune tomographie médicale par scanner - réalisation de 27 forages dans le secteur, sur
une longueur totale forée de 5 km, et où 4,2 km
de carottes de roche ont été récupérées, dont 2,3
km dans le Callovo-Oxfordien. 23 de ces forages
sont verticaux et 5 sont déviés, ce qui a permis
une meilleure reconnaissance de la formation
selon la direction horizontale et de rechercher
la présence éventuelle de fractures dorientation
verticale, dont la présence était parfois
soupçonnée, et que des forages verticaux ne
pouvaient pas recouper en revanche, les forages
horizontaux et déviés, bien orientés, ne
pouvaient les manquerÂ
42Recherches à Bure, suite
- prélèvement de 22.700 échantillons de roches,
dont 5.300 échantillons ont été analysés en
laboratoire - prélèvement et analyse de 7.300 échantillons
deaux de la plupart des forages réalisés, Ã
différents niveaux sur la verticale, pour
reconnaître les fluides présents dans les
différentes formations géologiques présentes
au-dessus de la couche cible, au sein de
celle-ci, et en dessous des mesures locales de
la perméabilité des niveaux rencontrés ont
également été effectuées in situ, par injection
ou pompage deau, sur environ 50 chambres de
mesure - fonçage de deux puits daccès à la couche, pour
pouvoir y construire le laboratoire SouterrainÂ
le puits dit Auxiliaire, est arrivé à sa
profondeur nominale, 490 m, en octobre 2004Â
dans le puits dit Principal, une galerie
expérimentale est opérationnelle depuis novembre
2004 Ã la profondeur de 445 m. Le puits est
actuellement (début juin 2005) à la profondeur de
470 m environ, et devrait arriver à sa base, Ã
490 m, en octobre 2005 après la réalisation des
expérimentations qui y sont prévuesÂ
43Recherches à Bure, suite
- levés géologiques détaillés tout au long du
fonçage de ces puits, par une équipe de géologue,
après chaque volée, pour reconnaître dans le
détail les formations traversées, les
photographier, échantillonner les roches et les
fluides, observer les éventuelles fractures ou
anomalies qui pourraient se présenter mesure en
continu des débits deau parvenant aux puits
pendant leur fonçage issus des formations
géologiques traversées - creusement dun galerie horizontale expérimentale
en T, appelée  la niche , à partir du puits
principal, Ã la profondeur de 445 m, (partie
supérieure du Callovo-Oxfordien cette galerie,
dune longueur cumulée de 35 m, a permis de voir
sur une grande surface la roche, dobserver son
comportement mécanique, et dy mettre en place
des expériences elle a en effet été équipée de
40 forages horizontaux, verticaux ou déviés,
dune longueur de 10 Ã 15 m chacun, pour y
installer des instruments de mesure et
dexpérimentation
44Recherches à Bure, suite
- les expériences mises en œuvre dans cette niche
ont débuté fin janvier 2005, et visent à  (i)
reconnaître le comportement mécanique de la roche
dans le temps, en particulier lors de la
prolongation du fonçage du puits principal (ii)
recueillir des fluides au sein de la roche cible
(en cours) (iii) lancer une expérience de
migration de solutés par diffusion au sein de la
roche cible (en cours), qui permettra destimer
in situ les coefficients de diffusion de divers
solutés ainsi que certains coefficients de
rétention par la roche - lancement en mars 2005 dune seconde expérience
de migration de solutés par diffusion dans la
roche in situ, Ã partir dun forage fait depuis
la surface cette opération techniquement très
difficile, est une  première mondiale qui doit
être saluée et dont les résultats seront très
importants pour conforter ceux obtenus à partir
de la  niche ou de la galerie du fondÂ
45Recherches à Bure, suite
- creusement dautres galeries expérimentales à la
profondeur de 490 m à partir du puits auxiliaire,
c'est-à -dire à peu près au milieu de la couche
cible, ce creusement, actuellement en cours,
devrait être achevé au plus tard en décembre
2005, il permettra de poursuivre lobservation
directe de la roche, sur une longueur de galerie
cumulée de 200 m de plus, les expériences
supplémentaires suivantes y seront mises en
place (i) caractérisation et tentative
dinterruption de la zone endommagée de la roche
entourant la galerie, du fait de lexcavationÂ
cette zone, appelée communément lEDZ (Excavation
Disturbed Zone, en Anglais), joue un rôle
fondamental dans le comportement dun éventuel
stockage en formation géologique (ii) poursuite
de la caractérisation mécanique à long terme de
la roche cible (iii) mesures in situ de la
conductivité thermique de la roche (iv)
échantillonnage des eaux interstitielles de la
roche, mesures de la perméabilité (v) nouvelles
expériences de diffusion in situ.
46Géologie
- Coupe Est-Ouest du Bassin de Paris
47(No Transcript)
48(No Transcript)
49Concepts de Stockage
50Installations dun stockage
- Installations de surface (installations
nucléaires, bâtiments techniques et
administratifs, verse) - ? examen des principes sur la base du retour
dexpérience industriel existant - Ouvrages de liaison jour / fond
- ? étude de la conception (dimensionnement,
équipement, réalisation)
- Installations souterraines (zone daccueil
fonds, galeries de liaison, zones de stockage) - ? étude de la conception (dimensionnement,
équipement, construction) et de lexploitation
51Surface les installations nucléaires
- Installation daccueil des colis primaires
réception des emballages de transport et
déchargement des colis primaires - Bâtiments dentreposage capacité tampon afin de
réguler en entrée les fluxà stocker
- Ateliers de conditionnement conditionnement
des colis primaires en colis de stockage (B, C et
CU) -
- ? préfabrication est privilégiée et les
opérations en cellule sont limitées au maximum
(mise en place des colis primaires dans les colis
de stockage, fermeture des colis de stockage)
52Fond organisation des architectures souterraines
- Architecture horizontale et positionnement au
milieu de la formation - Un fractionnement du stockage
- - séparation des zones de stockage des différents
déchets (B, C, CU) afin de limiter les
interactions (environ 250 mètres entre chaque
zone). - organisation en modules indépendants (distance
de garde de lordre de 50 mètres) afin de
permettre une progressivité de la construction,
une flexibilité de la gestion du stockage - Architecture borgne auxdifférentes
échelles(zones,modules, alvéoles)
etregroupement des accès
53Les ouvrages de liaison jour / fond
- Quatre puits pour quatre fonctions distinctes
- puits de descente des colis (cage de capacité 110
tonnes) - puits de descente du personnel, pouvant aussi
assurer le transport de petit matériel - puits
dentrée dair - puits de service - cage capacité de 40 t
(déblais, gros équipements, matériaux). Fonction
de puits de secourspour le personnel et lentrée
de lair - puits de ventilation pour le retour dair, avec
fluxséparés (zones à activités minières et
désenfumageen cas de situation accidentelle,
zones nucléariséesavec filtration. - Les diamètres utiles des puits sont denviron 6 Ã
12 mètres, correspondant à des diamètres
classiques dinstallations minières. - Léquipement des puits est de type cage,
contrepoidset poulie à friction Koepe
largement éprouvédans le monde minier et ayant
démontré sa fiabilité.
54Une descenderie étudiée en variante
- Une descenderie présente lavantage dune plus
grande souplesse dutilisation car ne nécessite
par de rupture de charge et est moins
techniquement contraignante. - Toutefois les flux quil est possible de
transporter sont généralement plus faibles (durée
de descente/remontée supérieure et capacité plus
faible). - Possible au regard des caractéristiques du site
terrains de recouvrement peu aquifères et de
bonnes propriétés mécaniques, profondeur de 500
mètres plutôt élévée mais pas sans précédent.
- Descenderie peut être intéressante pour la
fonction de service et la fonction de
transport des colis - A ce stade, la descenderie nest pas retenue en
référence mais est considérée comme une variante
possible.
55Fond réseau de galeries
- séparation des activités de construction et des
activités dexploitation nucléaire galeries
dédiées au flux pour la construction, dautres
pour le transport des colis de déchets. - ventilation des ouvrages souterrains
alimentation en air frais par les galeries en
pleine section et retour dair soit par des
gaines prévues à cet effet dans les galeries soit
par des galeries dédiées. - A ce stade des études le réseau comprend 4 à 5
galeries pour le stockage des déchets B et C (1
pour le retour dair si besoin, 1 Ã 2 pour le
transfert des colis, 2 à 3 pour les activités
minières). Deux galeries complémentaires
pourraient être nécessaires pour le stockage des
CU - La diamètre excavé des galeries est de lordre de
7 mètres
56Fond alvéoles de stockage
- Alvéoles de déchets B tunnels horizontaux de
250 mètres de long et de diamètre 10 à 11 mètres.
Les colis de stockage sont empiléssur plusieurs
niveaux. - Alvéoles de déchets C tunnels horizontaux sans
barrière ouvragée (diamètre excavé de0,70
mètre) de longueur environ 40 mètres variante
avec barrière ouvragée. - Alvéole de combustibles usés tunnels
horizontaux avec barrière ouvragée(diamètre
excavé denviron 3 mètres)de longueur environ 40
mètres.
57Emprises souterraines
- Emprises résultent de la prise en compte des
critères de dimensionnement géotechniques,
thermiques et des distances de garde retenues
entre modules - Durées dentreposage préalables considérées
- 60 ans pour les C1 et C2, 70 ans pour les C3 et
C4, - 60 ans pour les CU1(UOX) et 90 ans pour les CU2
(MOX)
Scénario S1a Scénario S2
58Influence de la durée dentreposage sur les
emprises
- Pour des durées dentreposage inférieures Ã
celles considérées, les emprises nécessaires
augmentent très fortement. - Par exemple lemprise nécessaire pour stocker les
colis C1/C2 augmente de plus de 50 pour une
durée dentreposage préalable de 50 ans. - Au-delà de 150 ans dentreposage leffet sur
lemprise satténue fortement.
59Coûts du stockage
- Données rares Il existe un rapport de la Cour
des Comptes, selon trois scénarios - S1a retraitement de tous les combustibles usés
- S1b retraitement des UOX et stockage des MOX
- S2 arrêt du retraitement en 2010 et stockage de
tous les combustibles usés après cette date
60Coûts du stockage, suite(en milliards dEuros,
valeur 2003)
- Chiffrage de 1996 14,704
- Chiffrage de 1998 21,284
- Chiffrage de 2003
- Scénario S1a 15,946 à 24,332
- Scénario S1b 25,237 à 41,435
- Scénario S2 34,670 à 58,035
- Travail en cours à la DGEMP sur ce point
61Autres Avis
- CLIS de Bure Relations cordiales avec la CNE
jusquà il y a peu - Incident doctobre 2004
- Etude IEER (Bureau détudes US) commanditée par
le CLIS - Pétition pour organiser un référendum local
- Etude OCDE commanditée par le Gouvernement
- Rapport de lOffice Parlementaire de Mars 2005
- Rapport de la CNE fin juin 2005
- Rapports finaux de lAndra fin Juin 2005
- Quid du second Laboratoire ?
- Mission de la Commission du Débat Publicdici
décembre - Rapport de la DGEMP, de la DGSNR à venir
- Rapport complémentaire de la CNE début 2006
- Projet de loi début 2006
- Calendrier électoral 2006-2007.
62(No Transcript)
63Avis de lOPECTS
- Privilégier la séparation-transmutation et
poursuivre les recherches sur ce sujet - Choisir loption du stockage géologique
(enfouissement) réversible - Construire un entreposage de longue durée pour
assurer une gestion sûre et centralisée des
déchets permettant de disposer du temps
nécessaire à la mise en place dune solution
définitive
64(No Transcript)
65Ben Cramer et Camille Saïsset
- Le nucléaire ne se soucie pas du principe de
linertie, pourtant à la base de la science
moderne. De linertie qui va mettre les déchets
en mouvement et un jour, faire remonter les
radioéléments à la surface. Où là , ils se
faufilleront dans les mécanismes vivants,
irradiant au passage ceux quils croiseront avec
ce qui leur restera dactivité.
66Enquêtes Sociologiques
- Le public ne croit pas que la science soit
capable de prévoir un comportement sur 1 million
dannées cest présomptueux. - La crainte dun séisme, de création dune faille
nouvelle qui vienne libérer la radioactivité est
forte. - Lenfouissement est vu comme un abandon de nos
responsabilités.
67Suite des opérations
- Si le Parlement décide de poursuivre la voie du
stockage géologique, et si le site de Bure est
retenu, il reste encore à faire - Poursuite des essais dans le Laboratoire
souterrain existant essais de diffusion, essais
thermo-mécaniques, devenir des gaz de corrosion,
EDZ, perturbation géochmiques, ingénierie de la
construction et de la manutention. - Reconnaissance et caractérisation de la zone
potentielle de stockage, sur 20 km² à choisir
parmi 200 km² géophysique, sondages, nouveaux
puits, galeries de reconnaissance ceinturant la
zone choisie. - Dépôt et instruction par la DGSNR dune demande
de construction et dexploitation dun stockage.