Title: Actualit
1LALIMENTATION ENTERALE
2- Il existe 2 méthodes
- d'assistance
nutritionnelle - - Alimentation parentérale
- - Alimentation entérale
- Ne pas confondre
- Alimentation parentérale circuit veineux
- Alimentation entérale tube digestif
3Définition Technique d'assistance
nutritionnelle qui consiste à administrer un
liquide nutritif , adapté aux besoins du
patient, par l'intermédiaire d'une sonde
placée dans le tube digestif.
4Objectif Maintenir ou Restaurer létat
nutritionnel du patient, quand lalimentation
orale est insuffisante ou inadaptée
5- Lalimentation entérale peut être
- soit provisoire
- - soit définitive
- - soit exclusive
- soit en complément d'une alimentation
- orale ou parentérale
6I Comment évaluer la dénutrition
- 1 Critères cliniques
- Poids du patient
- Le plus simple est lévaluation du rapport
- poids actuel (PA) / poids habituel (PH)
- Amaigrissement x 100
-
PH - PA
PH
7La dénutrition est définie par un amaigrissement
de 2 kg ou 5 en 1 mois ou 4 kg ou 10
en 6 mois
8- Indice de masse corporelle (IMC)
- IMC poids / taille2 (adulte)
- normale 18,5 ? IMC ? 25
- dénutrition moyenne IMC ? 18,5
- dénutrition sévère IMC ? 17 (sujet ? 70 ans)
- dénutrition sévère IMC ? 20 (sujet ? 70 ans)
92 Critères biologiques
- Protéines nutritionnelles
-
- Albumine
- Préalbumine (transthyrétine)
- Transferrine
- Retinol binding Protein
- Valeurs plasmatiques
- normales (g/l)
- 40-44
- 0,28-0,34
-
- 2,5-3,1
- 0,05-0,07
10- Marqueur pronostic global de dénutrition
- 1- Pas de dénutrition
- - Albuminémie ? 32 g/l
- - Préalbuminémie ? 140
mg/l - 2- Dénutrition modérée
- - Albuminémie ? 30 g/l
- - Préalbuminémie ? 110
mg/l - 3- Dénutrition sévère
- - Albuminémie ? 20 g/l chez
sujet ? 70ans -
? 25 g/l chez sujet ? 70ans - - Préalbuminémie ? 50
mg/l
11II Comment évaluer en pratique
les besoins nutritionnels
- 1 Besoins énergétiques (BE)
- BE DEB x facteur pathologie
- DEB Dépense énergétique de base
- calculée
- selon léquation Harris et Benedict estimée à
- Homme 30 kcal/kg/j
- Femme 25 kcal/kg/j
12 Facteurs de correction Facteurs dépendant
de lactivité physique et
de la pathologie du
patient
- Activité
- Alité
- Non alité
- Pathologie
- Fièvre (parc ? 37)
- Chirurgie mineure
- Traumatisme
- Sepsis
- SIDA
- Brûlure
- Facteurs de correction
- 1,0
- 1,2
- Facteurs de correction
- 1,1
- 1,2
- 1,35
- 1,6
- 1,6
- 2
13 2 Besoins azotés Acides AminésBesoins azotés
- Pré-opératoire
- 0,15 à 0,2 g dN/kg/j
- Chez
- Non dénutri
- 0,25 g dN/kg/j
- Post-opératoire
- 0,25 à 0,3 g dN/kg/j
- lagressé
- Dénutri
- Max 0,35 g dN/kg/j
Besoin protidique N x 6,25 Agression toute
pathologie associant un hypercatabolisme
14- 3 Besoins Hydriques
- 25 à 35 ml/kg/j chez adulte
- 4 Besoins en oligo-éléments et vitamines
- Une supplémentation adaptée permettra de
- - prévenir les carences
- - optimiser de nombreuses fonctions
physiologiques
15III Modalités pratiques de la mise en route de
la nutrition entérale 1 Voies dabord soit
naso ou oro-gastrique soit naso ou
oro-duodénale soit naso ou oro-jéjunale gt
pose en hospitalisation, acte infirmier
16soit sonde de gastrostomie soit sonde de
jéjunostomie percutanée ou chirurgicale si
durée prévisible gt 30 jours gt pose au bloc
opératoire, acte chirurgical
17- 2 Modalité dadministration des substrats
- 1/ Les substrats peuvent être administrés
- Par gravité simple
- système simple et économique ,
- débit approximatif réglé par une molette
- gt 25 gouttes / 15 secondes 200ml/h
18- Par gravité associée à un régulateur de débit
ou nutripompe - Débit régulier certaines pompes sont portables
- et permettent au patient une autonomie plus
- importante
19- 2/ Le rythme de passage du mélange peut être
- Continu sur le nycthémère
- essentiellement à la mise en route de
lalimentation - Discontinu
- améliore le confort du patient ambulatoire mais
attention au débit - (risque de régurgitation ou de diarrhées)
- Efficacité nutrionnelle identique
20- 3/ La progression calorique
- Règle ? progressive des apports
- Plus la dénutrition est sévère et ancienne
- Plus il faut être vigilant et progressif dans
- les apports énergétiques
- Par paliers de 500 kcalories
- Pour obtenir un apport global de 2000 kcalories
on peut ? jusqu'à 3000 voire 4000 kcalories en
cas de fort catabolisme
21- 4/ le débit du mélange sera
- En début de réalimentation
- - Débit de 50 à 60 ml/h
- Puis ensuite
- ? progressive par paliers de 50 ml/h
- pour atteindre un débit moyen de 120 à 150 ml/h
jusquà 200 ml/h - (avec un débit maximal de 250 voire 300 ml/h)
22Ces chiffres restent à adapter en fonction de
chaque patient Le temps de passage d'un flacon de
500 ml est de 2 à 4 h Le besoin minimum en
vitamines et minéraux est couvert à partir dun
apport énergétique de 1500 kcalories Tous les
mélanges sont dépourvus de lactose et gluten
23- 5/ Surveillance au quotidien
- Vérifier la fixation de la sonde 1/j
- Rincer la sonde du patient plusieurs fois /j
avec de leau - - Changer la tubulure toutes les 24 h
-
24- 6/ La conservation
- A température ambiante dans un endroit propre
- et sec , à labri de la lumière jusqu'à emploi
- du produit
- - Utilisation du produit dès la mis en place de
- la tubulure
- - Une fois ouvert, utilisation dans les 24 h
- Date de péremption de ces mélanges stériles
- très longue (6 à 12 mois)
25IV Indications et contre indications
- Lalimentation entérale est débutée sur
prescription - médicale
- 1 Indications
- - Il existe une dénutrition
- Le tube digestif est fonctionnel
- Il nexiste pas de contre indication
- Quand lalimentation orale est impossible
- Coma, troubles de la déglutition, affections de
la - sphère ORL, stomatologie, maladies neurologiques
26Quand lalimentation orale est insuffisante
dénutrition, anorexie mentale
hyper-catabolisme, grand brûlé déficit
dabsorption (grêle court) maladies
inflammatoires de lintestin
(maladie de crohn) SIDA, fin de vie
27- 2 Contre indications
- Existence dune sténose ou dune occlusion
- en aval du segment où sera apportée la
nutrition - Refus du patient
- Hémorragie digestive évolutive
- Diarrhée sévère préexistante à la mise en route
- de lalimentation entérale
28V Composition des mélanges nutritifs
Les mélanges sont liquides, stériles et présentés
en poche de 500ml et 1 litre Composition des
mélanges Protides 15 à 20 Lipides 30 à 35
(avec acides gras essentiels)
avec TCM en cas de malabsorption Glucides 50 à
55 Parfois ajout de fibres gt régularisation du
transit Osmolarité 330mosm/l maximum
29I LES MELANGES POLYMERIQUES
- intrégralité de la fonction digestive
- avec des concentrations caloriques
différentes
1 ) Les mélanges classiques A) ISOCALORIQUE (1
cal/ml) et protides 15 à 20 Sondalis iso,
Sondalis fibres Isosource standart, Isosource
fibres Nutrison standart, Nutrison
multifibres Realdiet standart, Realdiet
fibres, Fresubin original, Fresubin original
fibres
30B-1) Les mélanges concentrés 1,33 à 1,5
kcal/ml et hyperprotidiques à 20 Rénutyl,
Sondalis HP, Sondalis HP fibres Mégaréal,
Mégaréal fibres Nutrison protein plus, Nutrison
protein plus multi fibres Réaldiet HP/HC,
Réaldiet HP fibres Fresubin HP energy, Fresubin
HP fibres
31B-2) Les mélanges concentrés 1,33 à 1,5
kcal/ml et hyperénergétiques SONDALIS 1,5,
SONDALIS 1,5 FIBRES NUTRISON ENERGY,NUTRISON
ENERGY MULTIFIBRES FRESUBIN ENERGY, FRESUBIN
ENERGY FIBRES REALDIET HC
32C ) Les mélanges peu concentrés
(0,75 cal/ml) SONDALIS 0,75 PLUS NUTRISON LOW
ENERGY NUTRISON LOW ENERGYMULTIFIBRE FRESUBIN
1200 COMPLETE
33- D ) Les mélanges très peu concentrés
- (0,5 cal/ml)
- ISOSOURCE LIGHT
- NUTRISON PRE
- Intérêt en début de réalimentation pour
hydrater les patients
34E ) Les mélanges riches en fibres Sondalis
fibres,Sondalis HP fibres Isosource fibres
Mégareal fibres, Réal diet HP fibres Nutrison
multifibres, Nutrison protein plus
multifibres Fresubin original fibres
35- Les mélanges nutritifs spécifiques
- pour insuffisant respiratoire
- Respalis boite métal de 375 ml
- Caractéristiques
- - hyperprotidique 18
- - hyperlipidique 55
36- Les mélanges pour trouble
- de la glycorégulation
- Sondalis G
- Novasource diabet
-
- Caractéristiques
- - mélange enrichi en fibres solubles
- - composition particulière en glucides
373) Les mélanges dimmuno-nutrition Stresson,
Stresson fibres Crucial Impact
BUT limiter la réaction
inflammatoire et relancer la
fonction immunitaire enrichi en
anti oxydants (vit C, E, provit A)
enrichi en w 3 et w 6 enrichi en acides
aminés spécifiques (arginine, taurine, glutamine)
38- UTILISATION en cas d'agressions sévères
- Chirurgie lourde
- Polytraumatisés
- Traumatismes crâniens
- - Grands brûlés
39II Les mélanges semi-élémentaires
- Protides partiellement hydrolysés
- Di ou Tri peptides
- Acides Aminés
- Lipides
- Acides gras essentiels
- Triglycérides à chaîne moyenne
- Glucides
- Dextrine maltose
40INDICATIONS Fonction digestive
altérée Résection intestinale (grêle
court) Maladie inflammatoire (Crohn, grêle
radique) Déficit pancréatique
41PRINCIPAUX MELANGES Peptamen, Peptamen
HN Novasource peptide Peptisorb
Survimed OPD
42Conclusion La nutrition entérale peut se
poursuivre à domicile, facilement et permettre
la réinsertion du patient dans son
environnement habituel la diminution des coûts
dhospitalisation
43- LES FIBRES
- Résidus fibreux des aliments végétaux, non
digérés par - les enzymes digestives chez lHomme
- lignine, cellulose, hémicellulose, pectine
- rétention de leau
- ? poids des selles
- ? transit intestinal
- séquestration des acides biliaires et du
cholestérol - ? absorption du cholestérol
- ralentissement de labsorption des glucides
44- BESOINS
- de l ORGANISME
- ENERGETIQUES
- PLASTIQUES et FONCTIONNELS
- APPORTS ALIMENTAIRES
- GLUCIDES
- LIPIDES
- PROTIDES
- SELS MINERAUX
- et oligoéléments
- FIBRES
- VITAMINES
- EAU
SUCRE AMIDON
45(No Transcript)