Endurance : effets et m - PowerPoint PPT Presentation

About This Presentation
Title:

Endurance : effets et m

Description:

Title: Endurance et fr quence cardiaque Author: Didier Reiss Last modified by: Reiss Didier Created Date: 12/26/2004 12:01:45 AM Document presentation format – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:82
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 73
Provided by: Didi89
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Endurance : effets et m


1
Endurance effets et méthodes
2
Physiologie des APS - L'endurance
Endurance effets et méthodes
3
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
  • Définition(s) Endurance
  • On peut parler de différentes formes
    dendurance 
  •  
  • Endurance générale sollicite plus des 2/3 de
    masses musculaires.
  • Adaptations stables, durables et transférables.
  •  
  • Endurance locale sollicite moins d1/3 de masses
    musculaires.
  • Adaptations locales au niveau du système
    sollicité.

4
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
  • Définition(s) Endurance
  • CAZORLA Lendurance aérobie (E.A.) est la
    fraction ou le pourcentage de VO2max ou de la
    P.A .M. ou encore de la vitesse aérobie maximale
    (V.A.M.) susceptible dêtre maintenu au cours
    dune épreuve dune durée donnée.
  • LE.A. est aussi la durée dune activité
    susceptible dêtre maintenue à un pourcentage
    donné de VO2max, de la P.A.M. ou de la V.A.M. Par
    exemple fixer un pourcentage de la V.A.M. (85,
    90, 95 ou 100 ) et chronométrer la durée
    maintenue à cette vitesse.
  • Dans les deux cas, lévaluation de lendurance
    aérobie nécessite de connaître préalablement la
    puissance aérobie maximale ou la vitesse aérobie
    maximale.

5

Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) PRADET (1988) définit
lendurance comme  la faculté de réaliser des
actions motrices pendant une durée maximale .
WEINECK (1986)  on entend par endurance, la
capacité du sportif à résister à la fatigue .
MATVEIEV (1983) distingue lendurance
spécifique, capacité de lathlète à résister à la
fatigue déterminée dans le cadre dune discipline
donnée, de lendurance générale qui dépend de
qualités fonctionnelles intervenant dans
plusieurs types dactivité. WEINECK (1992)
 Lendurance est considérée, en général, comme
la capacité psychique et physique que possède
lathlète à résister à la fatigue .
6
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) PERRONET (1991)
définit lendurance comme la capacité physique
permettant à un coureur de maintenir le plus
longtemps possible un élevé de sa PMA gt
régime mixte de lendurance GACON (1996)
 Trop commode, la notion dendurance est souvent
employée à tord et à travers, et , à force de
tout dire, elle névoque finalement plus rien. 
Dans tous les cas, il sagit de maintenir pendant
une durée optimale un certain degré dintensité
au cours de lactivité. Ainsi, tous les secteurs
énergétiques sont concernés.
7
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) La ou le VO2max ? Le VO2max est
le débit maximal (V) de production dénergie par
voie oxydative. Il correspond à la quantité
maximale (max) doxygène (O2) quun organisme
peut utiliser par unité de temps (L/min) au cours
dun exercice intense et de durée prolongée. Il
sexprime en L/min ou en mL/min/kg ou... La
meilleure unité est celle qui permet de prédire
la performance avec le moins de variations
interindividuelles.
8
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Corrélation entre les ST et le VO2max
9
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) La vitesse aérobie
maximale (V.A.M.) ou puissance aérobie maximale
fonctionnelle (P.A.M.F.) est la vitesse limite
atteinte à VO2 max. Elle résulte de linteraction
de trois facteurs  1- de VO2max, 2- du
rendement de la locomotion utilisée  course,
cyclisme, natation... encore défini comme
efficacité ou économie de locomotion utilisée et
3- de la motivation pour pouvoir latteindre
VO2max au cours dune épreuve intense et prolongée
10
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) VAM ou VMA ou encore
vVO2max Pour les puristes la VMA serait la
vitesse maximale absolue utilisée en athlétisme
tandis que la VAM serait la vitesse aérobie
maximale Lors dun test maximal avec
consommation doxygène, lorsque lon rencontre un
plateau (débit maximum dO2), le début de
celui-ci est la vitesse à V02max vVO2max
11
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) Et la PAM (ou PMA) ?
La puissance aérobie maximale (P.A.M.) est la
quantité maximale doxygène quun organisme peut
utiliser par unité de temps (généralement par
minute) au cours dun exercice musculaire intense
et dune durée égale ou supérieure à quatre
minutes. Elle correspond au VO2 max.
12
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
13
Physiologie des APS - L'endurance
Terminologie
Définition(s) Léconomie de locomotion
(de course, de nage, de pédalage...) représente
lénergie requise pour se déplacer à une vitesse
donnée ou mieux, à un pourcentage donné de VO2max
ou de la V.A.M. Le sujet le plus  économe  ou
présentant le meilleur rendement sera celui qui
dépensera le moins dénergie pour se déplacer sur
une distance donnée à une vitesse donnée (exemple
du Kangourou).
14
Physiologie des APS - L'endurance
On pourrait y passer des heures
15

Physiologie des APS - L'endurance
Le rôle fondamental ? Pour la remise en forme,
avoir le ventre plat !
16

Physiologie des APS - L'endurance
Le rôle fondamental ? -Faire en sorte que nous
puissions continuer nos mouvements à forte
intensité -Renouveler lATP (contraction
musculaire)
La "réaction" de la contraction musculaire est
ATP --gt ADP Pi Énergie
17
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • ATP adénosine Tri-phosphate

18
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Rôle de l'ATP
  • Le coenzyme ATP joue toujours dans les
    réactions enzymatiques le rôle de donneur
    dénergie par hydrolyse dune de ses liaisons
    riches en énergie.
  • Cette énergie peut apparaître sous de multiples
    formes
  • Énergie mécanique, comme dans la contraction
    musculaire
  • Énergie osmotique, comme dans les échanges Na/K
    au niveau des membranes cellulaires
  • Énergie chimique, pour effectuer des synthèses de
    molécules biologiques
  • Énergie calorique, pour maintenir la température
    à 37C
  • Énergie électrique, pour la propagation de
    linflux nerveux
  • Énergie lumineuse, chez le ver luisant
  • En plus de lénergie, les enzymes transfèrent
    souvent une partie de la structure chimique de
  • lATP. Ainsi, lATP peut être
  • donneur de phosphate, avec la plupart des
    enzymes de phosphorylation ou kinases
  • donneur de pyrophosphate, comme dans
    lactivation de la vitamine B1 ou thiamine
  • donneur dAMP, comme dans lactivation des
    acides gras ou des acides aminés
  • donneur dadénosine enfin, comme dans la
    synthèse des coenzymes B12 ou adénosylméthionine.

19
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Pourquoi l'ATP est source d'énergie ?
  • Les réserves de glucides, lipides ?
  • Il nest pas intéressant de stocker lénergie
    sous forme dATP car son poids moléculaire est
    trop élevé pour la quantité dénergie utilisable.
  • Il est plus intéressant de stocker lénergie sous
    la forme de molécules où le rapport poids
    moléculaire / énergie utilisable est plus faible
  • - Phosphorylcréatine
  • - Glycogène
  • - Lipides

20
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Pourquoi l'ATP est source d'énergie ?
  • Les réserves de glucides, lipides ?

ATP
Glucides Lipides
Ce rapport "poids molécules/énergie utilisable"
plus faible présente cependant des désavantages
- lénergie stockée sous cette forme ne peut
plus être utilisée directement On ne peut pas
jouer au billard avec un billet de 100, il faut
de la monnaie.
21
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Comment le renouveler ?
  • Il est fréquent d'entendre parler de filières
    énergétiques ou de sports énergétiques.
  • On dit que l'ATP est hydrolisée lors de la
    contraction musculaire

Les molécules d'eau cassent les liaisons
phosphates. L'inverse du processus est la
phosphorylation.
22
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Nous savons quil existe 3 filières énergétiques
    principales. Plusieurs appellations ont été
    données au cours des dernières années. 
  • Système 1  Anaérobie alactique ou Pool des
    phosphagènes, la phosphorylation.
  • Système 2  Anaérobie lactique ou glycolyse
    anaérobie lactique ou glycolyse anaérobie, la
    glycolyse.
  • En effet, comme nous le verrons plus loin, la
    glycolyse ne peut être quanaérobie.
  • Système 3  Aérobie, glycolyse aérobie, voie
    oxydative, cycle de Krebs.

23
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Les réactions se font dans la cellule musculaire
    (fibre) et dans les mitochondries. La cellule est
    lunité de base de tout organisme vivant, elle
    est le groupement de plusieurs organites. La
    cellule assure une fonction spécifique.
    Ladipocyte, par exemple, remplit une fonction de
    stockage dacides gras. La cellule musculaire
    remplit la fonction de la mobilité. Elle est
    composée 
  • Dun noyau cellulaire  il contient le
    patrimoine génétique.
  • Dun cytoplasme  cest le liquide de base de
    la cellule.
  • Dune membrane  cest la frontière entre la
    cellule et le milieu extérieur.
  • La mitochondrie (mitos trame chondrion
    petit grumeau) est spécialisée dans la production
    dATP. Elles sont les centrales énergétiques de
    la cellule.

24
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
Les cellules musculaires et hépatiques
contiennent beaucoup de mitochondries. Elles
peuvent se diviser en fonction du besoin de la
cellule. La membrane interne est plissée afin
daugmenter la surface qui permet les nombreuses
réactions chimiques de la respiration cellulaire.
25
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 1
  • Anaérobie alactique
  • Dès que le muscle entre en activité la
    concentration en ATP diminue. Il existe un
    mécanisme de resynthèse de l'ATP qui utilise un
    composé riche en énergie la créatine phosphate
    (CP) (vrai nom Phosphorylcréatine). Elle
    représente une source d'énergie potentielle
    disponible immédiatement pour permettre la
    resynthèse de l'ATP. La dégradation d'une
    molécule de CP libère la quantité d'énergie
    suffisante pour permettre la resynthèse d'une
    molécule d'ATP.
  • Mais les réserves en CP sont faibles et
    s'épuisent rapidement
  • Puissance 7 à 10 secondes
  • Capacité 45 secondes

26
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 1
  • Anaérobie alactique
  • Une fois la faible teneur en ATP musculaire
    consommée, cest à dire au bout de 1 à 3
    secondes, la filière anaérobie alactique assure
    la resynthèse de lATP grâce à la créatine
    phosphate (C.P.), un composé riche en phosphore
    contenu dans la cellule musculaire. Une enzyme,
    la créatine phosphokinase (C.P.K) permet de
    récupérer la partie phosphate de la
    Phosphorylcréatine et de céder ce phosphate à
    ladénosine di-phosphate (ADP).
  •  
  • C.P.K
  • A.D.P C.P. ? A.T.P créatine
  •  
  • Cette réaction est réversible. La synthèse de
    lATP peut également avoir lieu avec 2 molécules
    dADP. Cette réaction seffectue en présence de
    lenzyme myokinase (M.K.) et forme une molécule
    dATP et une molécule dAMP. Cette réaction est
    souvent appelée  réaction myokinase .
  •  
  • M.K.
  • A.D.P A.D.P ? A.T.P A.M.P

27
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 1
  • Anaérobie alactique
  • Ce deuxième processus se met en route lorsque la
    concentration en ATP devient très faible et celle
    de lADP élevée. Lenzyme myokinase est
    précurseur également de la glycolyse anaérobie.
  •  
  • La filière anaérobie alactique se caractérise
    par 
  • Un délai dintervention ou temps de latence
    presque nul.
  • Une puissance très élevée, de lordre de 100
    Cal/min. en moyenne sachant que
  • la valeur peut presque doubler chez le sportif
    entraîné.
  • Un rendement élevé denviron 40.
  •  
  • Le facteur limitant de cette filière est
    lépuisement des réserves en phosphagène (P.C.).
    Les sports qui nécessitent de la force ou de la
    puissance comme lathlétisme ou lhaltérophilie
    sollicitent ce type de filière, les exercices de
    musculation en série courte également.

28
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 2
  • Anaérobie lactique
  • La dégradation du glycogène est appelée
    glycogénolyse et celle du glucose glycolyse.
  • Dès le début de l'exercice, un mécanisme de
    dégradation des glucides se met en route la
    glycolyse anaérobie. Cette sollicitation est
    favorisée par la présence de divers catabolites
    comme l'ADP, voire l'AMP. Ceux-ci, à partir de
    l'hydrolyse de l'ATP, vont activer des enzymes
    qui interviennent dans la dégradation du
    glycogène en pyruvate.
  • ? La dégradation d'une unité glycosyl assure la
    resynthèse de 3 molécules d'ATP avec formation de
    2 molécules de lactate.
  • ? Ce sont les processus aboutissant à la
    formation de pyruvate qui libèrent l'énergie. La
    formation de lactate n'intervient que pour faire
    jouer au pyruvate le rôle d'accepteur de proton,
    permettant ainsi l'oxydation du NAD

29

Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 2
  • Anaérobie lactique
  • La dégradation du glucose à lintérieur de la
    cellule fait appel à des processus complexes
    faisant intervenir un nouvel enzyme à chaque
    réaction.
  •  
  • La dégradation du glycogène produit des ions
    hydrogènes qui vont être transformés en acide
    pyruvique et en acide lactique.
  •  
  •  
  • A.D.P P Glycogène ? A.T.P acide
    lactique
  •  
  • La filière anaérobie lactique va financer les
    débuts deffort et la poursuite de celui-ci si
    leffort est égal ou supérieur à la puissance
    maximale aérobie. Cest le moment de leffort où
    lorganisme fonctionne en hypoxie. Lacide
    pyruvique joue le rôle daccepteur dhydrogène.
    Il se combine avec lion H (hydrogène) pour
    donner lacide lactique.
  •  
  • La réaction est réversible  ainsi, lacide
    lactique peut redevenir pyruvate, lui-même
    utilisé par la filière aérobie. Cest ce quil
    faut favoriser, lors de la récupération dite
     active , afin déliminer les lactates.

30
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 3
  • L'aérobie
  • Aérobie cest à dire avec utilisation de
    loxygène. Elle peut utiliser différents
    substrats comme les glucides, les lipides, les
    protéines (cas extrême de dénutrition). Les
    glucides et les lipides sont en fonction de
    lintensité de lexercice.
  • Réaction résumée de la filière aérobie à partir
    du glucose
  • C6H12O6 6 O2 gt 6 H2O 6CO 2 E

31
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Système 3
  • L'aérobie

32
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Caractéristique des filières

Métabolisme Caractéristique Anaérobie alactique Anaérobie lactique Aérobie
Substrats utilisés PC Glycogène Glucose Lipide/Glucide
Délai d'intervention Nul 20 à 30 secondes 2 à 3 minutes
Puissance Très élevée Élevée Fonction du V02 max
Durée de la puissance 7 à 10 secondes 30 à 50 secondes 3 à 7 minutes
Durée de la capacité 20 à 30 secondes 2 minutes Théoriquement illimité
Lieu de production dans la cellule Cytoplasme cellulaire Cytoplasme cellulaire (Extramitochondriale) Mitochondrie
Produit final ADP, AMP et créatine LACTATE / H Eau / CO2
Facteurs limitants Épuisement des réserves Lactate?, baisse du PH VO2max, glycogène, thermolyse
Durée de la récupération après sollicitation maximale Reconstruction ATP CP 6 à 8 minutes 1h 30 Glycogène en 24 à 32 heures
33
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Les filières fonctionnent en même temps avec des
    dominantes

34
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Schéma de J-R Lacour

35
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • En plus simple

36
Aspect biochimique de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
Les filières énergétiques permettent la
resynthèse de lATP à partir de lADP et de P et
de différentes énergies (glucides et lipides
essentiellement) afin de poursuivre la
contraction musculaire dans le temps. Lactivité
actionne les filières anaérobies qui vont
financer les débuts deffort ou les efforts
intenses le temps que se mette en route la
filière aérobie (une trentaine de réactions
chimiques).           La filière anaérobie
alactique utilise les réserves de phosphagène
intracellulaire (ATPPC). La baisse de ces
réserves fait stopper le fonctionnement de cette
filière.         La filière anaérobie lactique
utilise le glycogène intracellulaire ou le
glucose circulant sans oxygène et produit du
lactate. Ce dernier libère un ion H qui
inhiberait l'effort.         La filière aérobie
utilise les glucides ou les acides gras libres et
de loxygène. Cela donne de leau et du gaz
carbonique. Cest la filière qui permet la
synthèse la plus importante dATP.   Les trois
filières démarrent en même temps que lactivité
musculaire mais deviennent dominantes chacune à
un moment qui lui est propre.
37
Complément
Physiologie des APS - L'endurance
  • Les méthodes pour améliorer les système
  • On sait depuis Fox et Mathews que les réserves de
    Phosphorylcréatine sont de 50 reconstituées en
    30 secondes et de 90 en 3 minutes. On sait
    également que plus la VO2 max est élevée, plus le
    sportif récupère.
  • Vitesse délimination de lacide lactique
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  • de VO2max
  • 35 45
  • Plus la VO2max est élevée et plus le sportif
    récupère.
  • Le processus biochimique de production d'énergie
    de la source anaérobie lactique consiste à
    dégrader les réserves de glycogène musculaire, en
    l'absence d'oxygène, dans le cytoplasme
    cellulaire (en dehors des mitochondries). Il
    produit de l'acide lactique sous forme d'ion H
    et de lactate. Ce n'est pas directement le
    lactate mais l'ion H qui est responsable de la
    perte d'efficacité des éléments contractiles du
    muscle.

38
Complément
Physiologie des APS - L'endurance
  • Le lactate

Au cours dun 400 mètres (par exemple), le
lactate ( C3H5O3- ) produit saccumule dans le
cytosol cellulaire ( milieu liquidien à
lintérieur des cellules mais extérieur aux
organites cellulaires). Une faible partie en
équilibre avec le pyruvate est oxydée dans la
mitochondrie, mais une majeure partie est
transportée dans le milieu interstitiel et dans
les capillaires sanguins. Sa destinée est
multiple  - une partie oxydée par le myocarde
(10), les reins (10) et surtout par les fibres
ST des groupes musculaires au repos ou moins
sollicitées. - une autre partie est utilisée
comme précurseur de la néoglycogénèse hépatique
et reconstitue donc du glucose ou du glycogène.  
EN RESUME, le devenir du lactate 
OXYDATION ¾ LACTATE ELIMINATION négligeable
 
  GLYCOGENESE 1/4
39
Complément
Physiologie des APS - L'endurance
  • Le lactate

L'acide lactique ne peut être considéré comme
un déchet, c'est un métabolite intermédiaire
encore riche en énergie potentielle. Cette
énergie est essentiellement utilisée à la
synthèse de nouvelles molécules d'ATP et , par
plusieurs étapes de la néoglucogénèse, à la
reconstruction des réserves en glycogène de
l'organisme. En outre, comme la formation de 2
molécules de lactate permet à la glycolyse de
synthétiser 3 molécules d'ATP, une forte
production de lactate est tout simplement le
témoin d'une importante production d'ATP
nécessaire à la performance de haut niveau dans
les activités intenses et de courtes durées. Ce
n'est pas un hasard si les meilleurs coureurs de
400m sont ceux qui ont les plus fortes
concentration de lactate au niveau musculaire et
sanguin. La lactatémie (ou concentration du
lactate dans le sang), souvent utilisée pour
apprécier l'intensité d'exercice chez le sportif,
n'est que le reflet indirect et très incomplet du
lactate produit par le muscle. Ces résultats
doivent donc toujours être interprétés avec
prudence  
40
Complément
Physiologie des APS - L'endurance
  • Récupération active ou passive ?

Récupération passive Récupération active (50 à 60 de VO2max)
50 25 min 6 min
75 50 min 12 min
88 1h15
100 1h30 20 min
La récupération active ne se justifie pas
toujours
41
Des chiffres
Physiologie des APS - L'endurance
  • Semi Marathon 1h01mn46s

42
Annecdotes
Physiologie des APS - L'endurance
  • Marathon, pour la petite histoirepourquoi 42,
    195 Km ?
  • -Miltiade a défait les Perses à 42 Km dAthènes
    la légende raconte qu'un messager parcourut les
    42 kms séparant Marathon d'Athènes pour annoncer
    la victoire, avant de mourir d'épuisement.
  • -Coubertin voulait un chiffre rond pour le
    parcours du marathon soit 40 Km.
  • -Le roi dAngleterre Edouard III a souhaité
    rajouter 2195 mètres afin que le parcours se
    termine sous sa loge (1908)

43
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • -Être capable de renouveler l'ATP (surtout la PC)
  • -Augmenter lutilisation de lactate par les
    transporteurs de lactates
  • -Soutenir des exercices d'intensité et de durées
    élevées.
  • -Mieux récupérer après un exercice intense.
  • -Être plus actif sans manifester une fatigue
    excessive.
  • -Supporter des charges d'entraînement
    importantes.
  • -Être plus performant lors de compétitions de
    longue durée.
  • -Mobiliser les graisses plus rapidement (donc
    épargner le glycogène).
  • -Rôle prophylactique (cœur, cholestérol,
    diabète)

44
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Angiogénèse L'angiogénèse représente la
    formation de véritables vaisseaux. On parle de
    capillarisation.
  • "Il est important de développer lendurance de
    base avant de réaliser des séances de qualité. Il
    ne sert à rien davoir une pompe cardiaque
    puissante si le système de transport du sang vers
    les cellules musculaires nest pas efficace"
  • Jack Arnault

45
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Capillarisation

46
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Capillaire

47
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Transformation de fibres

48
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • En préparation physique?

Performance
VO2max
Temps
Plus on avance dans la saison et moins la
performance est corrélée à l'endurance générale
49
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Notion de seuil 22 méthodes répertoriées

50
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
51
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
De V.Billat in Physiologie de lEntrainement 
 Le seuil dit  anaérobie  lactique 
correspond à une vitesse induisant une lactatémie
de 4mmol/l. Ces valeurs de références sont encore
très largement utilisées en Allemagne, en Italie
et au Portugal, nombre de chercheurs étant allés
passer leurs thèses à Cologne à lInstitut
National du Sport Allemand. Cependant ces valeurs
sont conventionnelles puisque la lactatémie
maximale détat stable est comprise entre 2, 3 et
6,8 mM selon les sportifs, même sil est vrai que
la moyenne se situe à 4mM (Billat 1996).
Cependant, on ne peut se contenter de moyenne
pour le suivi de lentrainement des sportifs, il
faut personnaliser les situations."  
52
Effet de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Transformation de fibres..

53
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • Pourquoi évaluer ?
  • Comment ?
  • Comment interpréter ?

54
Critères à respecter pour choisir ou élaborer un
test ou une batterie de tests
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 1 La pertinence
  • 2 La non redondance (batterie)
  • 3 Laccessibilité
  • 4 La validité
  • 5 La reproductibilité
  • 6 La fonctionnalité

55
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 1.- LA PERTINENCE ou congruence du choix dun
    test dépend de lanalyse préalable des exigences
    de la pratique professionnelle ou sportive
    considérée en fonction des résultats attendus.

56
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
2.- LA NON REDONDANCE est lopération qui permet
de vérifier que deux ou plusieurs tests ne
mesurent pas un même facteur au sein dune
batterie. Si cest le cas, ne retenir que le test
le plus accessible, valide et reproductible.
57
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 3.- LACCESSIBILITE dun test dépend du matériel
    disponible (laboratoire bien équipé, terrain), du
    nombre dévaluateurs par évalué, du niveau de
    qualification des évaluateurs, de la durée du
    test, du niveau de complexité du protocole et du
    passage individuel ou collectif des évalués.

58
Évaluation de lendurance
Le test le plus accessible est celui qui est
adapté au matériel existant, dont le protocole
très facile permet un passage collectif de
courte durée et ne nécessite quun évaluateur.
59
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 4.- LA VALIDITE. Un test est dit valide
    lorsquil a été prouvé quil mesure effectivement
    le facteur à prendre en compte.

60
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 5 LA REPRODUCTIBILITE. Un test est dit
    reproductible (ou fidèle) lorsque, quels que
    soient le lieu et lévaluateur, les résultats
    obtenus demeurent stables.

61
Physiologie des APS - L'endurance
Évaluation de lendurance
  • 6 LA FONCTIONNALITE Un test est dit
    fonctionnel lorsque son ou ses résultats entrent
    dans le processus d apprentissage ou
    dentraînement pour orienter, contrôler les
    contenus et en suivre les modifications

62
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Tests
  • - de la plus grande distance parcourue en 12 min
    de Cooper,1968,
  • - progressif de course navette de Léger et Coll
    (1982),
  • - progressif de course sur grand terrain de Léger
    et Boucher (1980),
  • - progressif Vam-éval de Cazorla et Léger (1993),
  • - progressif de course derrière cycliste de Brue
    (1985),
  • - progressif de course à paliers de 3 min, ou
    test de lUniversité de Bordeaux 2 (TUB2, Cazorla
    1990).

63
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Musculation et endurance
  •  
  • Une intéressante étude finlandaise (L.PAAVOLAINEN
    et col., 1999) démontre clairement limportance
    de la préparation physique spécifique. Un groupe
    de coureurs ayant 8 à 9 ans dentraînement a
    réalisé un cycle dentraînement de 9 semaines
    comportant des séances dendurance et des séances
    de sprints variés (20-100m) et de renforcement
    musculaire type pliométrie. Ils ont amélioré leur
    économie de course de 8,1 et leur temps sur 5 km
    de 3,1 sans changement du VO2 Max. Ces
    recherches montrent que des exercices de force
    explosive on une influence positive sur
    léconomie de course car ils améliorent les
    caractéristiques neuromusculaires.
  • Le travail à VMA lui-même augmente léconomie de
    course en améliorant la coordination
    neuromusculaire et lefficacité de la foulée.
  •  
  • Sentraîner au sprint à un effet dépargne du
    glycogène et une moindre diminution du PH pour
    des efforts submaximaux. Cela veut dire que les
    coureurs de fond ont intérêt à faire ce genre
    dexercice dans leur période dentraînement à un
    moment donné.
  •  

64
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Interprétation

Les Vam obtenues peuvent séchelonner entre 17.2
1.1 km.h-1 avec le test sur piste de Léger et
Boucher et 17.8 0.9 km.h-1 avec le test
derrière cycliste de Brue, 1895 (tableau 2
ci-dessous) ce qui constitue un handicap certain
lorsque lon veut utiliser la Vam comme référence
pour planifier les intensités dentraînements ou
pour mesurer lendurance aérobie dune personne 
 
65
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Interprétation

Test Vameval PALIER 11 VAM de 13,5 Km/h
VO2 max de 47,3 mL/min/kg
 
66
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
  • Lacatatémie

Mesure de lactate  La mesure de lactate de fin
de test est à peu près conforme à létude
statistique de Bisciotti.    
 
67
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
VO2 max et VAM PREDITE Connaissant le VO2max à
partir d'un résultat, il est possible destimer
la Vam.   Équation VO2max (mlmin-1 kg-1)
Vam (kmh-1) qui est la seule
3,5 référence dont le sportif a besoin !
 
68
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
 
69
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
 
70
Évaluation de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
 
71
Planification de lendurance
Physiologie des APS - L'endurance
intensité de travail volume de travail
FEV MARS AVRIL MAI
JUIN JUIL AOUT SEPT
OCT NOV DEC JANV
 
72
Synthèse ?
Physiologie des APS - L'endurance
La performance en course dendurance dépend
largement  - Dune valeur élevée de VO2 Max. -
Dune bonne endurance aérobie. - Dune grande
économie de course. - Dune motivation
suffisante. - Dun taux élevé de fibres
musculaires lentes. - Dune bonne
diététique Lentraînement à la course à pieds
visera à (les adaptations)  - Renouveler
lAdénosine Triphosphate (ATP). - Augmenter les
stocks de glycogènes. - Améliorer lutilisation
des lipides. - Augmenter la capillarisation
(langiogénèse). - Améliorer les échanges gazeux
(extraction dO2). - Favoriser lélimination des
déchets, gaz carbonique et eau. - Améliorer le
rendement de la pompe cardiaque (hypertrophie
du myocarde).
 
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com