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Soins infirmiers aux personnes atteintes de d

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Soins infirmiers aux personnes atteintes de d ficience mentale Dr C.Lejeune L homme en d mence est un riche devenu pauvre,l idiot toujours t dans l ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Soins infirmiers aux personnes atteintes de d


1
Soins infirmiers aux personnes atteintes de
déficience mentale Dr
C.Lejeune
2
  • Lhomme en démence est un riche devenu
    pauvre,lidiot à toujours été dans linfortune et
    la misère
  • ESQUIROL-1838

3
PLAN
  • Définitions
  • Fréquence des déficiences mentales
  • Clinique
  • -signes précoces
  • -signes avérés
  • Classification
  • Causes des déficiences mentales
  • -alcoolisme fÅ“tal
  • -aberrations chromosomiques trisomie 21 X
    fragile
  • -embryo foetopathies rubéole et toxoplasmose
  • Prise en charge, ttt et
  • -causes curables (phénylcétonurie,
    hypothyroidie)
  • -dimension préventive

4
Définitions
  • Déficience mentale ( terme OMS)arriération
    mentaleretard mentaloligophrénie
  • Les déficiences mentales sont des insuffisances
    du développement de lintelligence, congénitales
    ou du moins à début précoce.

5
  • Définition OMS le retard mental est un arrêt du
    développement mental ou un développement mental
    incomplet, caractérisé par une insuffisance des
    facultés et du niveau global dintelligence.
  • Le retard mental peut être associé à dautres
    troubles physiques ou mentaux ou survenir
    isolement.

6
  • Rappel classification de WOOD
  • -déficience altération dun organe
  • -incapacité altération dune fonction. Touche
    lindividu
  • -handicapdésavantage social qui limite ou
    interdit pour lindividu laccomplissement dun
    rôle normal
  • Le handicap mental est la conséquence dune
    déficience mentale

7
Fréquence des déficiences mentales
  • En France 650 000 personnes
  • Tous les ans, malgré les progrès diagnostics de
    la médecine 6000 enfants naissent avec un RM
  • Fce globale du RM parmi les enfants dâge
    scolaire 1,5 à 5,5 . Formes sévères 0,3 à 0,6
  • Prépondérance du sexe masculin 60
  • RM grave également réparti ds les couches de la
    société RM légerprépondérance ds les couches
    socialement défavorisées.

8
Signes cliniques
  • Les premiers signes
  • 4 domaines à évaluer pour diagnostiquer un retard
    de développement psychomoteur
  • -la posturo-motricité tonus, assis, debout
  • -la motricité finegeste dirigé, préhension
    dobjets
  • -le langage oral
  • -la sociabilité

9
  • Posturo-motricité
  • -2 mois tenue de tête qqs instants
  • -4 mois assis tient sa tête
  • -8mois tient assis seul, retournements
  • -9 mois rampe
  • -10 mois 4 pattes, se met debout
  • -12 mois début des premiers pas
  • -15 moismarche seul

10
  • Préhension
  • -naissance à 1 mois grasping
  • -5 mois préhension volontaire cubito plamaire ,
    objets à la bouche
  • -7 mois début de préhension pince
  • -15 mois tient sa cuillère
  • -18 mois mange seul

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  • Langage
  • -1 à 3 mois pleurs, cris, gazouillis
  • -3 à 6 mois rire lalala
  • -6 à 12 mois babillage, sons syllabiques
  • -12 à 15 mois jargon non ,6 mots
  • -2 ans 100 mots, petites phrases avec moi et
    toi
  • -3 ans dit son prénom et je

12
  • Sociabilité
  • -2 mois sourire social
  • -6 mois tend les bras
  • -10 mois coucou , bravo , au revoir

13
  • Signes cliniquesactivité psychique
  • -difficultés à fixer son attention
  • -troubles du jugement, suggestibilité
  • -troubles du repérage spatio-temporel
  • -difficultés pour mémoriser les informations
  • -absence de pensée abstraite

14
  • -difficultés de communication écriture, lecture
    et
  • Le langage oral
  • -absent mutisme, cris, chants
  • -langage automatique stéréotypies
    verbales(répétition de mots ou de phrases
    inadaptées au discours), écholalie ( répéter tout
    ou partie dun phrase qui vient d être prononcée)
  • -troubles sémantiques néologismes
  • -troubles syntaxiques agrammatisme

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  • Troubles de la vie affective et
    émotionnelleinhibition, isolement, impulsivité,
    automutilations
  • Troubles psychomoteursstéréotypies(gestes
    étranges répétés , vides de sens ex
    balancement), catatonie (perte de l initiative
    motrice, raideur, maintien dattitudes imposées
    par autrui m si inconfortablescatalepsie)

16
  • Troubles des conduites instinctuelles
  • -propreté incurie, jeux fécaux, rituels de
    propreté
  • -comportement sexuel inhibé ou desinhibé
  • -conduites alimentaires gloutonnerie, potomanie
  • -Troubles de la personnalité distinguer RM
    harmonique ou dysharmonique

17
  • Signes cliniques associés
  • -troubles neurologiques épilepsie, troubles du
    tonus, troubles du schéma corporel
  • -troubles psychiatriquesautisme, dépression
  • -malformations physiques orthopédiques ( pied
    bot), cardiaques, ophtalmologiques

18
  • Pathologie aigue
  • -constipation , sd occlusif
  • -pathologie infectieuse
  • -pathologie bucco dentaire
  • -nutrition et escarres
  • -plaies et traumatismes
  • Réactions à lexamen
  • -confiance, coopérationdocile, familier
  • -méfiance, réticenceoppositionisme
  • -agressivité
  • -indifférence
  • -peur et fuite

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Classification des déficiences mentales
  • JADIS
  • On classait les RM à partir de critères
    uniquement cliniques en 3 groupes
  • -les idiots narrivent pas à acquérir la
    maîtrise du langage
  • -les imbéciles parlent mais ne peuvent acquérir
    la lecture et lécriture
  • -les débiles acquièrent parole, écriture et
    lecture mais possèdent des capacités
    intellectuelles inférieures à la moyenne de la
    population

20
  • Trois facteurs interviennent dans le
    développement de lintelligence
  • -la maturation neurologique
  • -lexercice et lexpérience acquise dans laction
    effectuée sur les objets
  • -les interactions sociales
  • PIAGET décrit 4 stades du développement de
    lintelligence

21
  • -période sensori-motrice (O à 18-24 mois) le
    bébé cherche par la répétition à retrouver les
    résultats dune action
  • -période pré-opératoire (2 ans à 6-7 ans)
  • Lenfant se détache de la perception immédiate, l
    objet peut être représenté mentalement. Dvllpt de
    la fonction symbolique
  • -période des opérations concrètes( 7 à 11 ans)
  • Notion de réversibilité , de classement. prend
    csciece de sa propre pensée.
  • -période des opérations formelles ( gt11 ans)
  • Raisonnement hypothético-déductif et manie
    concepts abstraits

22
  • Actuellement le niveau dintelligence se côte à
    partir dépreuves psychomotrices
  • -cotation en âge mental
  • Un enfant normal a un âge mental qui correspond à
    son âge chronologique.
  • Age mental déterminé par une série de tests qui
    comprennent des questions groupées par années
    dâge , de 3 à 14 ans
  • (ex le sujet qui répond aux questions d âge 6
    ans et échoue aux questions dâge 7 présente un
    âge mental de 6 ans)

23
  • -cotation en QI
  • Le quotient intellectuel mesure lefficience
    intellectuelle il situe le sujet par rapport aux
    sujets du même âge.
  • Il est déterminé par
  • -échelle de la WAIS (Wechsler Adult Intelligence
    Scale) est la plus utilisée. Se compose d
    épreuves verbales(vocabulaire, compréhension,
    répétition de chiffres, raisonnement
    arithmétique, similitudes) et d épreuves de
    performance mettant en jeu les qualités
    perceptives, danalyse et de raisonnement

24
  • Les épreuves psychomotrices permettent de classer
    les déficients mentaux en 4 groupes
  • -débiles légers
  • -débiles moyens
  • -débiles profonds
  • -arriérés profonds

25
  • Débiles légers QI 50 à 70, QI limite. 85 des
    RM
  • -pas de troubles manifestes ds les 2 premières
    années de la vie, mais apparaissent au moment des
    acquisitions scolaires 5 à 8 ans
  • -peuvent acquérir des notions darithmétique , la
    lecture et des aptitudes pratiques grâce à
    enseignement spécialisé
  • -peut sintégrer ds la vie active si exerce une
    activité où lintuition domine
  • -perturbations affectives liées à la rencontre
    avec léchec, à la conscience des difficultés,
    aux réactions de lentourage familial et scolaire
    sont de 2 types
  • -colère, intolérance à la frustration,
    instabilité, fabulation
  • -inhibition, passivité, soumission aux
    autres

26
  • -Association à dautres troubles du
    développement
  • -autisme ( autisme associé à une déficience
    intellectuelle ds 70 des cas)
  • -accentuation de la déficience ds certains
    domaines spécifiques (langage ou troubles
    psychomoteurs)
  • Si ces troubles associés sont importantscaractère
    dysharmonique de la déficience

27
  • Débiles moyens QI de 35 à 50 10 des
    déficiences mentales
  • -les troubles se manifestent dès la première
    année de viedécalage ds le dvppt moteur,
    relationnel. Retard important ds acquisition
    langage
  • -notions simples de communication, habitudes
    dhygiène et alimentaires, habileté manuelle
    simple acquises
  • -aucune notion darithmétique ou de lecture.
  • -enfant ou adolescent établissements
    spécialisés
  • -adulte CAT(centre d aide par le
    travail),atelier protégé
  • -perturbations affectives idem débiles légers

28
  • Débiles profonds ( imbéciles) QI de 20 à 35, âge
    mental 6-7ans, 3 des RM
  • -troubles manifestes dès les premiers jours de
    vie
  • -peuvent apprendre gestes simples
  • -langage asyntaxique,communication réduite
  • -troubles neurologiques fqt associés
  • -adulte foyer
  • -soit indifférents, affectueux, soit excitables,
    impulsifs, aptes à réactions antisociales

29
  • Arriérés profonds(idiots) QI lt20, âge mental
    2-3ans, 1 des RM
  • -en général polymalformés.(72 polyhandicapés
    lourds,5 troubles psychotiques, 23pas d autre
    handicap associé)
  • -bcp de maladies génétiques et séquelles de
    maladies périnatales
  • -dépendants pour alimentation , toilette,
    habillage. Incontinence très fqte. Assistance
    permanente
  • -pas de langage oral
  • -pb somatiques fqts
  • -enfants Institut médico pédagogique, adultes
    MAS

30
  • -comportements rudimentaires
  • -alimentaires gloutonnerie ou refus
  • -sexuels masturbation
  • -agitation
  • -stéréotypies balancement
  • -automutilations fréquentes

31
  • -Débiles dysharmoniques déficit intellectuel
    aggravé par des troubles du comportement et
    affectifs ( opposition, agressivité)
  • Intrication dune insuffisance intellectuelle ,
    de troubles de la personnalité avec perturbation
    relationnelle, de troubles du langage et de
    troubles gnoso praxiques.
  • -Débiles harmoniquesatteinte plus globale des
    fonctions cognitives. Peu de troubles du
    comportement et capacités dadaptation. Peuvent
    acquérir une certaine autonomie
  • I

32
Causes des déficiences mentales
  • La cause dun RM nest retrouvée que dans 30 des
    cas
  • -80 des étiologies sont anté-natales
  • -10 sont dues à un accident péri-natal(
    durant laccouchement)
  • -10 séquelles daffections survenues après
    la naissance
  • -En dehors de ces causes héréditaires et
    organiques le retard ou larrêt du développement
    de lintelligence peut être aggravé par des
    facteurs affectifs, sociaux, familiaux,
    culturels.

33
  • Causes anté-natales
  • -intoxications durant la grossessealcoolisme
    foetal
  • -aberrations chromosomiques trisomie 21, Sd de
    Klinefelter, anomalies du chromosome X
  • -infections embryo-foetopathiesrubéole,
    toxoplasmose
  • - erreurs innées du métabolisme(phénylcétonurie)ou
    problèmes hormonaux(hypothyroidie)
  • - malformations cérébraleshydrocéphalie

34
  • Accident péri-natallors de laccouchement
  • -anoxie
  • -hémorragie cérébrale
  • -ictère nucléaire

35
  • Séquelles daffections survenues après la
    naissance
  • -séquelles de méningites
  • -séquelles de traumatisme crânio-cérébral (
    mauvais ttt, bébés secoués 10 meurent, 25 RM
    sévère , 50 RM léger)
  • -séquelles danoxiemort subite récupérée, noyade

36
Alcoolisme fœtal
  • Cause anté natale de RM

37
Alcoolisme foetal
  • L OH traverse le placenta. Risque important au 1e
    trimestre soit fausse couche, soit alcoolisme
    fœtal. Joue sur la maturation du système nerveux
    central
  • Au 2 et 3eme trimestre effet toxique sur les
    neurones
  • Longtemps méconnu, une consommation importante d
    OH(sup 10 verres/j) par la mère entraîne des
    complications fréquentes et graves
  • Une des causes les plus fréquentes de RM 3éme
    cause des RM dorigine congénitale

38
  • Petit poids de naissance, puis retard de
    croissance
  • Anomalies de la facemicrocéphalie,front haut,
    sourcils qui se rejoignent, fentes palpébrales
    rétrécies et obliques en bas et en dehors, bouche
    aux coins tombants, petite machoire, oreilles
    placées bas
  • Malformations cardiaques associées
  • QI ne dépassant pas 70

39
Syndrome de Klinefelter
  • Cause anté-natale, aberration chromosomique

40
Syndrome de Klinefelter
  • Fqt touche 1/700 nné masculin
  • La fce augmente avec lâge de la mère
  • Caryotype XXY mauvaise séparation des
    chromosomes lors de la méiose( 50 ovocytes, 50
    spermatozoïde)
  • Atrophie des tubes séminifères et stérilité,
    grande taille, gynécomastie
  • RM variable, svnt subnormal, léger
  • TTT testostérone

41
X fragile
  • Déficience mentale avec troubles autistiques
    dorigine génétique
  • Sexe masculin
  • 2ème cause de RM dorigine génétique après la
    trisomie 2112 000 personnes en France
  • Mutation du gène FMR 1 du chrs X répétition
    anormale de séquence CGG

42
  • Transmission dominante liée à l x tous les
    garçons porteurs ont une mère porteuse de la
    mutation
  • QI entre 30 et 50

43
  • Macrocrânie,grand front, oreilles larges, visage
    allongé
  • Tble autistique joue avec eau qui coule, objet
    qui tourne
  • Pas de signe échographique
  • Si famille à haut risque diagnostic par
    PCR(polymérase chain réaction)

44
Trisomie 21
  • Cause anté natale de RM, aberration chromosomique

45
La trisomie 21
  • syndrome de DOWN, mongolisme
  • Fce élevée 1/600 naissances
  • Fce augmente lorsque lâge maternel dépasse 38
    ans, fce de 1/60 après 40ans
  • En France, chaque jour naissent 5 enfants
    atteints de trisomie 21
  • En France 50 000 trisomiques10des RM

46
  • Clinique
  • -petite taille avec hypotonie musculaire
  • -microcéphalie, bosse occipitale aplatie
  • -visage rond, ensellure nasale trop marquée,
    bouche petite avec grosse langue, fentes
    palpébrales obliques en haut et en
    dehors,oreilles petites et mal ourlées
  • -membres courts, 1er orteil anormalement écarté
    des autres voûte plantaire effondrée, mainpli
    palmaire transverse au lieu de 2
  • -malformations viscéralescardiaques, rénales,
    digestives
  • -prédisposition aux infections ORL
  • -troubles sensoriels peuvent être associés
    troubles visuels, de laudition, diminution de la
    sensibilité avec modification du système de
    perception de la douleur

47
  • Sur le plan chromosomique
  • -anomalie la plus fréquente trisomie 21 dite
    régulière, avec 3 chrs 21 bien individualisés.
  • Due à un défaut de séparation des 2 chrs 21 qui
    vont ds le même gamète . Concerne lovule et est
    favorisé par le vieillissement des cellules
    germinales(augmentation du risque à partir de 38
    ans)
  • -on décrit aussi des formes mosaiques ç ayant
    équipement chrs N ç à 3 chrs 21

48
  • Dépistage
  • -Echographie du 1er trimestre clarté
    nucaleespace clair entre la peau de la nuque et
    de la colonne cervicale , mesurée à 12SA, plus
    épaisse chez le trisomique
  • -prélèvement de liquide amniotique proposé chez
    les femmes enceintes,de plus de 38 ans pour
    analyse du caryotype
  • -B HCG et AFP, oestriol dosage proposé avant
    amniocentèse à toutes les femmes entre la 14 et
    17 SA

49
  • Enfant
  • -développement et éducation précoce du langage (
    orthophonie)
  • -kiné importante ( éducation motrice /hypotonie
    kiné respiratoire, développement de la
    préhension)
  • -éducation psychomotrice faire la synthèse des
    acquis et les utiliser selon une nouvelle
    combinatoire sous forme de jeux
  • -suivi médical important cardiaque, auditif ,
    ophtalmologique

50
  • Scolarisation
  • -la majorité des enfants trisomiques fréquente
    lécole maternelle
  • -puis soit
  • -intégration en milieu scolaire ordinaire
  • -classes spéciales
  • -scolarité en milieu spécialisé

51
  • A lâge de la formation professionnelle
  • IMPRO ( instituts médico professionnels)
  • SES des collèges ( section enseignement spécial)
  • LEP ( lycées denseignement professionnel)
  • Vie professionnelle MDPH(maison départementale
    des personnes hancicapées) décide de lorientation

52
  • Protection juridique tutelle ou curatelle
  • Trisomie et vieillissement seuls avec pb
    somatiques , intellectuels et souvent carence
    affective
  • Apparition de maladie dalzheimer après 50 ans ,
    80 des patients ont une MA
  • Création de maisons de retraite?

53
La rubéole congénitale
  • Cause anté natale de RM
  • Embryo-foetopathie

54
  • La rubéolemaladie virale inapparente ou
    éruptive, contagieuse, immunisante BENIGNE de
    lenfance.
  • Fièvre, adénopathies cervicales, éruption
    inconstante débutant au visage-gttronc-gtMs-gtfesses
    et cuisses
  • TTT symptomatique

55
  • La rubéole maladie REDOUTABLE lors de la
    grossesse
  • La rubéole congénitale
  • Contamination transplacentairerisque tératogène
    élevé srtt durant le 1er trimestre de grossesse

56
  • Fréquence
  • -5 cas /100 000 naissances en France
  • -incidence diminuée grâce à lintroduction du
    vaccin antirubéoleux
  • 1985 28 /100 000 naissances
  • 1999 5/ 100 000 naissances

57
  • 2 tableaux
  • -le syndrome malformatif
  • -la rubéole congénitale évolutive

58
  • Le syndrome malformatif
  • -du à larrêt de dvllpt de certains tissus et
    destructions tissulaires
  • -décelé à la naissance , soit plus tard les
    déficits sensoriels à lentrée à lécole

59
  • Malformations multiples associées
  • -neurologique microcéphalie avec RM troubles
    moteurs
  • -Å“il cataracte svnt bilatérale , glaucome
  • -lésions auditives surdité complète rare, plutôt
    hypoacousie
  • -cÅ“ur malformations
  • -malformations dentaires agénésie dents,
    micrognathie

60
  • La rubéole congénitale évolutiveinfection virale
    chronique généralisée
  • -nné très contagieux, décès possible ( 1/5)
  • -petit poids de naissance,méningite, myocardite,
    pneumopathie
  • -plus tardanomalies neurologiques et RM

61
  • Diagnostic
  • -chez la femme enceinte dont limmunité est ou
    inconnue éruption cutanée et AC antirubéoleux
  • -diagnostic prénatal PCR du virus sur liquide
    amniotique ou taux d AC ds le sang fœtal
  • -isolement du virus chez le nné prélèvements
    pharynx, LCR, urines ou AC IGM à la naissance

62
  • (PCRpolymérase chain reactionréplication in
    vitro à partir d ARN peu abondant, technique
    damplification génique)

63
  • Traitementaucun
  • Chez la femme enceinte séronégative
    surveillance pendant le premier trimestre
  • Éviction des milieux exposés ( santé,
    enseignement)
  • Si diagnostic certain dune infection lors du 1er
    trimestreindication d interruption de grossesse
  • PREVENTION

64
  • PREVENTION-prévention vaccinale de la population
    pour empêcher la circulation du virus et donc la
    contamination de femmes enceintes
  • Un taux de couverture élevé pourrait entraîner
    léradication de la maladie
  • Modalités de vaccination
  • -Vaccin non obligatoire mais fortement recommandé
  • -ROR 1 injection à partir de 12 mois, 2èmè dose
    recommandée entre 3 et 6 ans, sinon injection de
    rattrapage entre 11 et 13 ans

65
  • -Entre 16 et 18 ansvaccin antirubéoleux chez la
    fille non vaccinée sous couvert dune
    contraception efficace ( 1 mois avant, 2 mois
    après)
  • -vaccin CI chez la femme enceinte
  • -promouvoir la vaccination en post partum des
    femmes dépistées séronégatives en cours de
    grossesse

66
La toxoplasmose congénitale
  • Cause anté natale de RM
  • Embryo-foetopathie

67
  • Toxoplasmoseparasitose
  • Le parasitetoxoplama gondii
  • A partir de crudités ou deau contaminée par les
    déjections de chat dans la viande mal cuite
  • Maladie bénigne fièvre, adénopathies, pharyngite

68
  • Chez la femme enceinte toxoplasmose congénitale
  • Due au passage transplacentaire de trophozoites
    (forme endocellulaire de T.Gondii) au cours dune
    primo-infection maternelle

69
  • Fréquence
  • -en France le taux dinfection fÅ“talede 1 à
    3/1000 naissances
  • Bcp denfants font des infections bénignes et
    inapparentes, réserve faite du pronostic oculaire

70
  • Clinique
  • -manifestations neurologiques hydrocéphalie,
    microcéphalie, retard mental
  • -manifestations oculaireschoriorétinite, cécité,
    glaucome
  • -latteinte est sévère si linfection fÅ“tale se
    fait avant 26 semaines de gestation

71
  • CAT chez la femme non immune
  • -en France 30 des femmes en âge de procréer
    sont séronégatives
  • -surveillance mensuelle de la sérologie pour
    dépister et ttt précocément une séroconversion

72
  • Précautions
  • -ne consommer que de la viande bien cuite
  • -éviction des chats de lenvironnement
  • -lavage des fruits et légumes
  • -lavage des mains après manipulation de viande
    crue et de terre

73
  • Si infection confirmée chez la mère
  • -traitement par spiramycine ( macrolide) jusqu à
    laccouchement diminue de moitié le risque de
    contamination fœtale
  • -diagnostic de latteinte fÅ“tale in utéro
    amniocentèse (ITG)

74
  • Diagnostic chez le nné
  • -isolement du parasite à partir du placenta ou
    présence d AC dans le sang
  • TTT chez le nné
  • Pyriméthamine sulfadiazine ( fansidarantiparasita
    ire) et spiramycine diminue de moitié les
    complications oculaires

75
  • Les sérologies de la rubéole et de la
    toxoplasmose sont proposées par le médecin
    traitant lors de lexamen prénuptial

76
Causes curables doligophrénie
  • Étiologies rares
  • -phénylcétonurie
  • -lhypothyroïdie
  • -lictère nucléaire
  • -lhydrocéphalie

77
La phénylcétonurie
  • Maladie due à laccumulation de la phénylalanine
    ( aa) ds lorganisme qui empêche le
    développement normal du cerveau
  • Mécanisme défaut de phénylalanine hydroxylase ,
    enzyme qui métabolise la phénylalanine

78
  • Dépistage à la naissance par le test de Guthrie (
    prélèvement de sang au niveau du talon du bébé au
    3 -4ème jour de vie , sur papier buvard)
  • Ce test dépiste aussi lhypothyroïdie
    congénitale, la toxoplasmose, lhyperplasie des
    surrénales, la drépanocytose

79
  • TTT
  • Régime pauvre en phénylalanine , dès les
    premières semaines de vie
  • Pas de viande ,Å“uf, poisson. Produits spéciaux
    avec tous les autres aa
  • Fruits légumes ok
  • Permet un bon développement et une croissance
    normale des enfants atteints

80
Lhypothyroïdie congénitale
  • Les hormones thyroïdiennes sont indispensables à
    la croissance et au bon développement cérébral
  • Diagnostictest de Guthrie à la naissance, dosage
    hormonal
  • Ttthormones thyroïdiennes

81
  • Historiquement on décrivait le crétinisme
    goitreuxdéficience mentale, petite taille, tête
    plate, surdi mutité, goitre, nez écrasé
  • En Savoie au 19ème siècle, régions montagneuses (
    carence en iode)
  • Premier cas décrit 1220, dernier 1970

82
  • Subsiste dans les pays du tiers monde
  • Du à un manque diode impliquant une insuffisance
    thyroïdienne
  • Prévention iodage du sel , et dans pays du tiers
    monde iodage de leau

83
Lictère nucléaire
  • Ictère (jaunisse) très intense chez le nné,
    troubles neurologiques, déficience mentale et
    surdité
  • Du à laccumulation de bilirubine ds les noyaux
    gris centraux
  • Cause lincompatibilité Rhésus

84
  • Incompatibilité Rhésus
  • -mère rhésus
  • -père rhésus
  • -touche le bébé qui peut être , lors dune
    seconde grossesse
  • RhésusAG présent sur les GR
  • Immunisation lors de la 1ere grossesse(accouchemen
    t, amniocentèse) la mère fabrique des AC anti
    rhésus

85
  • -si 2ème grossesseanémie hémolytique(présence ds
    le sang du bébé d AC de la mère) et accumulation
    de bilirubine
  • Diagnosticdosage de bilirubine ds le sang du nné
  • TTT
  • -photothérapie
  • -exsanguino-transfusion sang O sans Ac

86
  • Photothérapielumière bleue , modifie la
    bilirubine, en lumirubine hydrosolublephotoisomér
    isation.La bilirubine est alors éliminée ds les
    urines

87
  • Prévention
  • Dosage des RAI( IG contre les AG érythrocytaires)
    à chaque grossesse au 3eme, 8 et 9ème mois
  • Des IG spécifiques injectées évitent
    limmunisation de la mère après laccouchement
    ces Ig détruisent les GR du fœtus passés ds le
    sang de la mère et évitent son immunisation

88
Lhydrocéphalie
  • Augmentation trop rapide du périmètre crânien,
    accumulation de LCR
  • Signes somnolence, troubles visuelsstrabisme,
    regard coucher de soleil
  • Causes essentielle, tumeur, malformation
    congénitale
  • Diagnostic scanner , IRM
  • Ttt pose dune valve ventriculo-péritonéale ou
    ventriculo-cardiaque

89
Dimension préventive
  • Primordiale pour faire diminuer le nb des RM
  • -surveillance des grossesses à haut risque ( âge,
    atcd fratrie)
  • -recours aux interventions obstétricales (
    césarienne) en cas daccouchements difficile
    (-gtanoxie, hémorragie)

90
  • -dépistage anténatal des malformations du SNC,
    des aberrations chrs
  • -prévention de lalcoolisme fÅ“tal
  • -protection contre les irradiations de la femme
    enceinte ( si grossesselt15jmort embryon,peut
    induire sinon anomalies SNC, os, néo)

91
  • -dépistage systématique néonatal de
    lhypothyroïdie et de la phénylcétonurie
  • -amélioration des techniques de néonatologie
    (soins aux prématurés, lutte contre détresses
    respiratoires, infections)
  • -prophylaxie de lembryopathie rubéoleuse par le
    vaccin ROR, conseils et surveillance toxoplasmose

92
  • -dépistage précoce et ttt efficace des méningites
  • -prévention des accidents domestiques (
    traumatismes crâniens)
  • -prévention du sd de silverman ( enfants
    maltraités)
  • -interdiction des mariages consanguins

93
Structures daccueil
  • CAMSP centres daction médico-sociale précoceà
    mi chemin entre les centres hospitaliers et les
    services de PMI
  • Permettent deffectuer le bilan du handicap chez
    lenfant dâge pré-scolaire, dorganiser la PEC
    sans soustraire lenfant à son milieu familial
  • Rôle de guidance psychologique et de soutien

94
pour les enfants
  • Les solutions pédagogiques dadressent aux
    enfants débiles légers
  • -classes dattente permettent aux enfants de
    maternelle de retarder lentrée au CP
  • -classes de perfectionnement , de faible
    effectif, admission décidée par la commission
    médico pédagogique
  • -SES sections déducation spécialisées,
    annexées aux collèges de nombreuses villes
  • -

95
.pour les enfants
  • Solutions médico-pédagogiquespour les autres RM
  • -externat médico-pédagogique EMP, réservé aux
    débiles moyens. Educateurs spécialisés,
    psychothérapeutes, psychomotriciens,
    kinés,orthophonistes, psychiatres
  • -internat médico-pédagogique (IMP)réservé aux
    débiles caractériels mal tolérés ds leur famille
    et aux débiles profonds

96
  • CMPP centres médico psycho pédagogiques pour
    les enfants jusqu à 18 ans vivant ds leur famille
    et souffrant de difficultés psychologiques
    psychologues, psychiatres, rééducateurs et
    assistante sociale

97
.pour les adolescents
  • IMPROinstituts médico professionnels
  • Ateliers protégés( entreprises adaptées), CAT
    (centre daide par le travail)
  • Favoriser linsertion professionnelle
  • Orientation future décidée par la MDPH

98
.les adultes
  • Foyers dhébergementassurent lhébergement des
    personnes handicapées qui exercent une activité
  • Foyers de vie (occupationnels)adultes dont le
    handicap ne permet pas dexercer une activité
    professionnelle
  • FAMfoyer daccueil médicalisépour adultes
    gravement atteints mentalement ou physiquement
  • MASmaison daccueil spécialiséeadultes atteints
    dun handicap grave, polyhandicapés nayant pu
    acquérir un minimum dautonomie

99
.et les personnes âgées?
  • -il n est pas rare de rencontrer des déficients
    mentaux de plus de 70 ans
  • -les RM survivent à leurs parents
  • .où les héberger?

100
Sur le plan social
  • Protection des biens tutelle ou curatelle
  • Attribution de l AAH allocation adulte
    handicapé dès qu une activité professionnelle
    nest pas possible
  • Des dispositions doivent être prises assez tôt
    par les parents vieillissants par rapport à leur
    succession et lavenir de leur enfant

101
PEC de lenfant RM
  • Détection et PEC précoce sont importants
    stimulation de lenfant RM, sinon aggrave son
    état
  • Maintien des moyens habituels dexigences et de
    règles
  • Éducation spécialisée(éducateurs) vise des
    objectifs dautonomie,et dadaptation sociale
    Doit rester souple et sadapter à chaque enfant

102
  • Favoriser le contact avec dautres enfants
  • Rééducation(orthophonie, kiné, psychomotricien)
    améliorer une fonction défaillante ou mettre en
    Å“uvre des moyens de compensation
  • Ex motricité, langage
  • Les parents peuvent choisir de confier leur
    enfant à une institution

103
Prise en charge en institution
  • La CAT varie en fonction de lâge de
    loligophrène, de son QI, de la forme de RM qu il
    présente, des troubles associés
  • Importance du travail collectif médecin,
    infirmier,aide-soignant, psychologue, éducateur,
    orthophoniste,psychomotricien, kiné, AS,
    balnéothérapeute,activistes
  • Importance de la cohérence du travail déquipe

104
  • Soins dans le respect de la personne et son
    écoute
  • Séparer les lieux de vie , de soins et dactivité
  • Laisser du temps
  • Donner des repères ( journée, semaine, fêtes,
    saisons)

105
Réflexion déquipe ex la vie sexuelle des
résidents
  • Les RM ont droit comme tout un chacun à une vie
    affective et sexuelle
  • Linstitution doit avoir un projet qui intègre ce
    droit car sujet souvent abordé lors de crises ou
    de situations durgence
  • Refus de la violence et de la contrainte
  • Bien sûr attention à la procréation et aux MST

106
Le médecin
  • Gestion pathologies aigues, suivi pathologies
    chroniques, bilan annuel, projets de vie,
    rencontre familles, réorientations..
  • Suivi psychiatrique en lien avec le psychiatre

107
Rôle du psychologue
  • Soutien psychologique au patient
  • -dans les RM légers à moyens il existe souvent un
    sd dépressif (conscience des échecs et des
    exclusions)
  • -psychothérapie individuelle proposée ds 2 cas
  • -de façon brève pour dénouer un conflit
    psychique ou relationnel aigu (inadaptation
    familiale, anxiété)
  • -de façon prolongée si des facteurs
    psychodynamiques paraissent être en cause de
    façon déterminante ds la déficience
  • Les psychothérapies prolongées ds les déficiences
    organiques sont illusoires

108
  • Prise en charge familiale
  • -les parents se sentent souvent coupables et
    fragilisés ds leur fonction parentale
  • Se sentent souvent dépassés
  • Accepter le handicap, faire le deuil de lenfant
    idéal

109
  • -ne pas oublier les frères et sÅ“urs
  • Leur faire accepter le déficit intellectuel de
    lenfant,les déculpabiliser, leur indiquer
    lattitude juste, en évitant le rejet et
    lhyperprotection
  • Travail en lien avec les familles
  • LA famille est elle présente? Est-ce une
    ressource?
  • Associations UNAPEI 750 associations en lien
    avec le RM (union nationale des associations des
    parents et amis des personnes handicapées
    mentales)

110
Le psychomotricien
  • -prises en charge individuelles Snoezelen (
    chambre de stimulation multisensorielle), packing
    (séances denveloppements humides, patients
    autistes, renforce la conscience qua lenfant
    des limites de son propre corps et l aide à
    entrer en contact avec autriu)
  • -prises en charge en groupe atelier expression
    corporelle, atelier équilibre

111
Balnéothérapie
  • Anxiolyse, détente, relaxation , autre rapport au
    corps

112
Activistes
  • Dans la structure PEC en groupe ( cuisine,
    atelier clown), PEC individuelles (activité
    esthétique)
  • Sorties piscine, restaurant, europa park
  • .. Et les VACANCES!... Découverte, détente
    adaptation à la nouveauté

113
Linfirmier(ère)
  • et AS!
  • Bien connaître les résidents
  • Rendre le patient le plus autonome possible, lui
    apprendre à faire face à ses besoins personnels
    et ne rien faire à sa place qu il ne peut faire
    lui-même
  • Lui apprendre les manières courantes de se
    comporter socialement, ce qui facilitera son
    acceptation par les autres ( bonjour, SVP)

114
  • Importance de la présentation corporelle ,
    attention apportée à la tenue vestimentaire, aux
    soins corporels, à la chevelure
  • Apprendre au résident à faire une chose à la fois
  • Graduer leffort demandé et commencer par des
    gestes simples
  • Encouragements et félicitations dès que justifiés
  • Contribution à lélaboration des projets de vie

115
  • Les soins infirmiers sont guidés par 2 objectifs
  • -prévenir une dégradation de létat somatique
  • Prévention des risques importance de
    lobservation et des actions de
    prévention(hydratation, chutes), évaluer la
    douleur
  • Connaissance des résidents et de LEURS risques
  • Importance des transmissions

116
  • -favoriser le développement des fonctions
    intellectuelles, psychomotrices et des conduites
    sociales et rendre la personne déficiente la plus
    autonome possible
  • Difficultés de PEC
  • -communication difficile
  • -troubles du comportement
  • -non adhésion aux soins
  • -non collaboration aux examens

117
  • Gestion des médicaments
  • Relais AS/médecins

118
  • Attention au burn-out des soignants!
  • Épuisement professionnel
  • -usure physique
  • -non évolutivité du handicap
  • -usure psychique

119
Les médicaments
  • Jamais seuls
  • Neuroleptiques ou anxiolytiques réduisent
    lexcitabilité, lopposition,lagitation,lactivit
    é délirante
  • Effets secondaires importantsconstipation, sd
    extra pyramidal
  • Antidépresseurs si sd dépressif

120
  • Pour linfirmier, 2 objectifs
  • -prévenir une dégradation de létat somatique
  • -rendre le patient le plus autonome possible
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