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Le probl

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Title: Principes et actions de pr vention dans les transports en commun de type m tro Donn es issues de la litt rature Author: CENTRE HOSPITALIER VINATIER – PowerPoint PPT presentation

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Transcript and Presenter's Notes

Title: Le probl


1
Le problème
  • Plus de 11 000 décès par an
  • 3000 par armes à feu, 1200 par médicaments
  • Plus de 60 000 endeuillés
  • 160 000 tentatives de suicide par an
  • DES CAUSES MULTIPLES
  • PAS DE SOLUTION UNIQUE
  • IMPOSE UNE POLITIQUE DE PETITS PROGRES OU CHACUN
    AVEC LA COLLECTIVITE PEUT ETRE ACTEUR

2
Une mobilisation longue à se dessiner
  • Années 70 associations
  • Années 80 épidémiologie
  • Années 90 priorité de santé publique
  • 1997 conception dun programme
  • 2000 annonce dune stratégie nationale
  • 2001-2002 circulaires ministérielles pour
    généraliser les actions

3
Programme National de Prévention du Suicide
Taux de mortalité par
suicide Nombre annuel de décès / 100 000
individus de la tranche dâge
4
Programme National de Prévention du Suicide
Part du suicide dans la mortalité de l'ensemble
des décès de la tranche d'âge France
métropolitaine (FNORS) - Taux moyen annuel
(1995-97)
5
(No Transcript)
6
(No Transcript)
7
Taux de tentatives en France
  • Il existe des variations entre les régions
  • 287 femmes/100 000 habitants à Lyon
  • 405 femmes/100 000 habitants à Boulogne
  • Les chiffres dépendent des taux dhospitalisation
  • Le taux de tentatives augmente dans la plupart
    des pays
  • Les taux réels pour les hommes et les femmes
    seraient en réalité beaucoup plus proches

8
Les composantes du programme national
  • Les régions les programmes régionaux de santé
    (PRS)
  • motivation, initiative et réalisme
  • Le programme national de la Direction Générale de
    la Santé Agence Nationale dAccréditation et
    dÉvaluation en Santé avec de nombreux
    partenaires institutionnels et associatifs
  • ampleur, cohérence, légitimité
  • La coopération France-Québec
  • accélérateur, connaissance et expérience
  • Le rôle de lEurope
  • obligation communautaire

9
La conception du programme
  • Un comité scientifique les connaissances
  • Un groupe projet les actions
  • Un comité dinstitutionnels les directives et
    les finances
  • Un comité méthodologique conduite de projet et
    évaluation

10
S
UN MODELE
PRE-SUICIDAIRE
Action
POUR S ENTENDRE
IDEES
SUICIDAIRE
Action
POUR AGIR
TENTATIVE
POST-SUICIDAIRE
ET POUR EVALUER
Action
11
Programme dactions pour 2000-2005
  • Favoriser la prévention par un dépistage accru du
    risque suicidaire
  • Limiter laccès aux moyens
  • Améliorer la prise en charge des suicidants
  • Améliorer la connaissance épidémiologique

12
Une action
  • Conférence de consensus sur la crise suicidaire
    en octobre 2000 (DGS, FFP, ANAES)
  • Une formation de formateurs réalisée pour 80
    enseignants de psychiatrie et de psychologie
  • Des formations régionales pour au moins 9000
    professionnels et paraprofessionnels en 3 ans

13
Les apports de la conférence de consensus
  • Intervenir en amont du passage à lacte
  • Une définition et une description de la
    progression de la crise suicidaire
  • Une évaluation du potentiel suicidaire
  • Un plan dintervention précis et ordonné

14
Le modèle de crise
15
Reconnaître létat de crise
  • La personne est submergée par les émotions
  • La tension émotive provoque un épuisement des
    ressources cognitives
  • Elle narrive plus à trouver des solutions à ses
    difficultés
  • La perception de la réalité est embrouillée
  • Elle se centre sur des solutions inadaptées

16
Comment désamorcer une crise suicidaire avant la
phase aiguë ou le passage à lacte?
  • La progression de la crise
  • État de crise
  • État de
  • vulnérabilité
  • État
  • déquilibre


Phase aiguë - Passage à l acte
Désorganisation Récupération
Temps
17
Crise psychosociale et crise psychiatrique
18
Cadre théorique et limites du modèle de crise
  • Un modèle conceptuel qui correspond à une période
    définie dans le temps, offre un appui théorique à
    une intervention durgence
  • Ce modèle ne saurait se substituer à des modèles
    théoriques de la psychopathologie
  • Il est important déviter de placer toutes les
    personnes en crise dans la même catégorie
    diagnostique et offrir un traitement unique

19
Crise suicidaire
  • Période où, pour un sujet donné, le suicide
    devient une solution pour mettre fin à sa
    souffrance actuelle
  • Cette période marquée par la souffrance et la
    tension dure souvent de 6 à 8 semaines
  • Une tentative de suicide peut survenir après la
    crise est encore présente et le risque de
    récidive élevé

20
  • Modélisation de la crise suicidaire

Solutions inefficaces ou inadéquates
Passage à l acte
?
?
Solution
?
Suicide
Solution
Solution
Solution
Suicide
Solution
Solution
Suicide
Cristallisation Plan suicidaire Recherche de
moyens
Suicide
Solution
Idées fréquentes Baisse d estime de soi
Flash Messages indirects
Recherche active de solutions
Ruminations Messages verbaux
21
Rapport entre la prévalence annuelle de suicide,
de tentative de suicide et didéation suicidaire
(daprès A Lesage)
  • Idéation 4000 pour 100 000 personnes
  • Détection-protection
  • Tentative 600 pour 100 000 personnes
  • Détection-protection
  • Suicide 19 pour 100 000 personnes

22
Lintervention de crise suicidaire
23
L intervention de crise
  • Objectif
  • Lintervention vise un retour à léquilibre par
    lexpression des émotions, la compréhension
    cognitive des événements qui ont mené à la crise
    (recadrage cognitif) et lapprentissage de
    nouvelles habilités de résolution de problème
  • Comment désamorcer ?
  • Évaluation du potentiel suicidaire
  • Formulation de la crise
  • Arrêt du processus auto-destructeur

24
Intervention immédiate
  • La personne en crise suicidaire peut être
    empressée et motivée à recevoir de laide afin de
    réduire son niveau dangoisse
  • Lintervention doit être immédiate puisquelle se
    situe à un moment ou lindividu est ambivalent,
    impulsif et fait preuve de rigidité cognitive

25
Pistes dintervention
  • Aborder directement les intentions suicidaires
  •  Est-ce que vous souffrez au point de vouloir
    vous suicider ? 
  •  Est-ce que vous avez pensé à la manière dont
    vous pourriez vous suicider ? 
  •  Avez-vous décidé quand vous allez le faire ? 
  • Écouter et permettre lexpression des émotions
  •  Dites-moi ce qui vous fait souffrir au point de
    vouloir vous suicider. 
  • Faire preuve de respect et être directif
  • Se centrer sur la crise actuelle

26
Stratégies et séquences dintervention
  • 1. Établissement dun lien de confiance entre
    l intervenant et la personne suicidaire
  • 2. Évaluation rapide et efficace du risque, de
    lurgence et de la dangerosité du scénario
    suicidaire
  • 3. Évaluation du facteur précipitant
  • 4. Encourager lexploration et lexpression des
    émotions afin de diminuer la détresse

27
Stratégies et séquences dintervention
  • 5. Formulation de la crise
  • 6. Briser lisolement, soutenir la famille et les
    proches, et mettre en place des structures de
    protection auprès de la personne suicidaire
  • 7. Arrêt du processus autodestructeur et
    établissement dententes avec la personne
    suicidaire afin dassurer un suivi, du moins à
    court ou à moyen terme
  • 8. Laprès-crise

28
Offrir des alternatives valables consiste à
  • 1- Identifier et préciser avec la personne
    suicidaire les éléments positifs de sa vie
    quelle nest plus en mesure de percevoir
    elle-même
  • 2- Rechercher des ressources adéquates et
    accessibles qui correspondent aux besoins de la
    personne suicidaire

29
Offrir des alternatives valables consiste à
  • 3- Planifier des démarches simples et réalistes
    que la personne peut entreprendre et dont elle
    peut rendre compte
  • 4- Accompagner et soutenir la personne suicidaire
    pour quelle évite des échecs difficiles

30
Évaluation du potentiel suicidaire
31
Triple évaluation du potentiel suicidaire
  • Lévaluation du potentiel suicidaire permet de
    déterminer le degré de perturbation de lindividu
    afin dinstaurer une intervention appropriée
  • Évaluation comprend celle du risque, de lurgence
    et de la dangerosité
  • Pour des fins cliniques, le potentiel suicidaire
    peut sévaluer selon quil est faible, moyen ou
    élevé


32
Évaluation du risque suicidaire
  • Lévaluation du risque permet de considérer les
    éléments du passé pouvant influencer la survenue
    du décès par suicide dans les 2 ans à partir des
    facteurs individuels, familiaux, psychosociaux
  • Cest une estimation à partir des connaissances
    de lépidémiologie sur les facteurs de risque et
    de protection vis à vis du suicide et non des
    tentatives de suicide

33
Prédicteurs
Au niveau socio-culturel - Religion - Anomie
(désorganisation sociale) - Chômage - Média -
Lois Environnement immédiat Famille - Violence
physique/sexuelle - Abus de substances - ATC
psychiatriques - Manque de cohésion familiale

Au niveau personnel Troubles mentaux Tentatives
de suicide Abus dalcool / drogues Sexe
masculin Difficulté à gérer le stress Impuissance/
perte despoir Impulsivité/agressivité Maladie
physique
Evénements stressants - Perte dun être cher -
Séparation - Abandon - Difficultés financières -
Difficulté avec la loi
34
Facteurs de risque (1)Gunnel et Frankel, 1994
Groupe RR suicide Trouble
psychiatrique actuel ou ancien x10
50 Contact actuel ou récent avec psychiatrie
25 4 semaines après la sortie
Fx100 10-15 Hx200 Antécédents de
tentative de suicide x10-30 30-47 Antécédents
familiaux de suicide 4
35
Facteurs de risque (2)Gunnel et Frankel, 1994
Groupe RR suicide Alcoolisme
x20 15-25 Maladie ou handicap sévère
4-32 HIV ou SIDA 1-2 Prisonniers
x5 lt1 Médecin x2
lt0.1 Sans emploi x2 6
36
Facteurs de risque liés aux troubles mentaux
Anorexie mentale x 22 Dépression x
20 Schizophrénie x 8 Trouble de la
personnalité x 7
37
Autopsie psychologique
  •  Collecte dinformations visant à reconstruire
    la vie et le profil psychologique des décédés,
    incluant des détails sur les circonstances, les
    comportements et les événements ayant précédé la
    mort de lindividu 
  • - Schneidman et Farberow

38
Problèmes psychiatriques chez les victimes de
suicide ()
39
Autopsies psychologiquesTroubles mentaux axe I -
à vie pour les autres
70
64
58
58
60
50
42
Suicide
40
30
30
Contrôle
30
17
17
20
13
11
10
3
0
Anxiété
Humeur
Enfance
Substance
Personnalité
Psychotique
40
Troubles mentaux 6 derniers mois chez les
sujets décédés
Groupe Suicide
Groupe Contrôle

(n46)
(n29)
n

n

3
6.5
HUM, ANX, SUB, PER
1
2.2
HUM, PSY, SUB, PER
1
2.2
HUM, PSY, SUB
5
10.9
HUM, SUB, PER
2
4.3
HUM, SUB, AUT
1
2.2
HUM, PER, AUT
1
2.2
ANX, SUB, PER
6
13.0
4
13.8
HUM, SUB
5
10.9
HUM, PER
1
2.2
ANX, SUB
1
2.2
PSY, PER
6
13.0
2
6.9
SUB, PER
1
2.2
SUB, AUT
1
3.4
PER, AUT
2
4.3
1
3.4
HUM
2
4.3
PSY
2
4.3
3
10.3
SUB
2
4.3
2
6.9
PER
1
3.4
ANX
1
3.4
AUT
4
8.7
14
48.3
Aucun
41
Facteurs de risque- décès par suicide
  • Chez les personnes décédées par suicide
  • plus de 20 études dautopsies psychologiques
    depuis dans les dernières 40 années suggèrent
  • 90 des personnes décédées avaient au moins un
    problème de santé mentale au moment du décès

42
Trouble affectif
  • Entre 45 et 60 avaient un trouble affectif
    majeur au moment du décès
  • 15 des personnes ayant une dépression majeur se
    suicident (récemment revisé à 7 Inspik, 1998)
  • L étude Finlandaise (1994) suggère que 85 des
    personnes dépressifs avaient aussi un trouble
    comorbide

43
Trouble affectif
  • Chez les personnes décédées (Isometsa, 1994)
    plusieurs éditent en contact avec des services
    professionnels
  • 75 avaient eu des traitements en psychiatrie
    dont 45 au moment du décès (seulement 3 avaient
    un traitement adéquat)
  • 18 ont vu un professionnel la journée du décès
  • 39 lors de la semaine précédent le décès
  • 66 lors des trois mois précédent le décès

44
Trouble bipolaire
  • Certaines études démontrent que le taux de décès
    par suicide est plus élevé chez les personnes
    souffrant de trouble bipolaire II que chez les
    personnes souffrant de trouble bipolaire I
  • Entre 25 et 50 de patients bipolaire font au
    moins une tentative de suicide (Jamison, 1990)

45
Abus et dépendance- Alcool
  • Plus dhommes que de femmes
  • Beaucoup de comorbidité associée
    (particulièrement la dépression)
  • Le suicide survient après plusieurs années
    dalcoolisme
  • Lévénement déclencheur est souvent une perte
    relationnelle, 6 semaines avant le suicide
    (Murphy al. 1979)

46
Abus et dépendance- Alcool
  • Facteurs de risques (Murphy, 1992)
  • Consommation abusive récente
  • Menace suicidaire
  • Peu de soutien social
  • Présence de dépression majeure
  • Sans emploi
  • Vivant seul

47
Schizophrénie
  • 10 de décès par suicide, souvent durant les
    première années de la maladie
  • 50 ont fait des tentatives antérieures
  • Un tiers des suicides se produisent suite à la
    sortie de lhôpital et un tiers se produit à
    lhôpital
  • Les périodes dépressives sont souvent associées
    au geste suicidaire

48
Schizophrénie
  • Facteurs de risque rejet de la part de la
    famille, épisode dépressive antérieur ou actuelle
  • Les patients les plus à risque sont ceux qui ont
    un bon niveau de fonctionnement prémorbide, des
    attentes de performance élevées et une conscience
    élevée de la pathologie (Drake al. 1986)

49
Troubles de la personnalité
  • 10 des patients avec un trouble de la
    personnalité de type état limite se suicident
  • 95 des décès par suicide chez les patients ayant
    des troubles de la personnalité avaient aussi un
    trouble comorbide (Axe I) dépression majeure,
    abus de substance ou les deux.

50
Trouble panique
  • 20 des personnes ayant un trouble panique ont
    fait des tentatives de suicide
  • Le risque de décès chez les patients ayant des
    états de panique est de 7
  • Létude finlandaise rapporte 1,2 de suicides
    chez les personnes ayant des états de panique

51
Facteurs de risque- tentative de suicide
  • La prévalence de tentative de suicide varie de
    1.1 à 4.3 de la population (Moscicki, 1988)
  • Plus de femmes
  • 50 ont moins de 30 ans
  • Personnes divorcées
  • Niveau socio-économique plus faible
  • Histoire de traitement en psychiatrie

52
Tentative de suicide
  • 50 ont un trouble de personnalité
  • 40 ont un autre désordre psychiatrique, dont la
    dépression majeure
  • Une étude (Beautrais, 1990), rapporte que 90 des
    patients avaient un désordre psychiatrique, avec
    des taux élevés de troubles affectifs, abus de
    substance et personnalité antisociale. 56
    avaient une comorbidité

53
Tentative de suicide
  • Facteurs de risque psychosociaux
  • Désavantage social
  • Expérience dadversité durant lenfance
  • Perte parentale précoce
  • Abus sexuel durant lenfance
  • Accumulation dévénements de vie (Neugebauer,
    1998)

54
Risque de répétition
  • 40 des personnes faisant une tentative ont déjà
    de suicide ont fait une tentative antérieure
  • 13 à 35 récidivent sur une période de 2 ans (7
    en feront 2 2.5 en feront 3 ou plus 1 en
    feront 5 et plus, Nordstrom, 1995)

55
Risque de répétition
  • Caractéristiques associées
  • Problème de consommation dalcool
  • Personnalité antisociale
  • Présence dimpulsivité
  • Traitement en psychiatrie
  • Tentative de suicide antérieure
  • Personne vivant seule

56
Lien entre tentative de suicide et décès par
suicide
  • Population différente avec chevauchement
  • 1 des personnes ayant fait des tentatives se
    suicideront durant lannée suivant la tentative
  • Le risque de décès varie en fonction de lâge et
    du sexe

57
Lien entre tentative de suicide et décès par
suicide
  • Facteurs associés
  • Sans emploi
  • Séparé, divorcé, veuf
  • Vivant seul
  • Santé physique précaire
  • Trouble psychiatrique
  • Tentative antérieure avec un moyen violent

58
Évaluation de lurgence suicidaire
  • Cest une évaluation clinique de la probabilité
    de décéder dans les 48 heures
  • Elle se fonde sur
  • lidéation suicidaire et son intensité
  • labsence dalternative autre que le suicide
  • le scénario suicidaire et limminence du passage
    à lacte,
  • Faible pense au suicide, pas de scénario précis
  • Moyen scénario envisagé, mais reporté
  • Élevé planification claire, passage à lacte
    prévu pour les jours à venir

59
Évaluation de la dangerosité du scénario
suicidaire
  • Évaluer la dangerosité du scénario suicidaire
    létalité du moyen et son accessibilité
  • Si laccès au moyen est facile et immédiat, il
    faut considérer la dangerosité comme extrême et
    agir en conséquence

60
(No Transcript)
61
Les armes à feu
  • Une arme tue les personnes du foyer
  • Multiplie par 5 le risque de suicide
  • Ce risque est réduit à 2.7 si elle est bien
    entreposée
  • La létalité est considérable, supérieure à 90 et
    les séquelles considérables

62
1 -  FLASHS  OU IDEATIONS SUICIDAIRES
  • Il s agit de létape où la personne a ses
    premières idées suicidaires elles sont
  • - soit diffuses (ex idée de mort, idée dêtre
    poussé accidentellement devant le bus, etc.)
  • - soit plus précises, mais très brèves et non
    ruminées.
  • Nous retrouvons également les personnes qui ont
    déjà pensé au suicide sans toutefois y penser
    actuellement.

63
2 - PENSÉES SUICIDAIRES OCCASIONNELLES
  • La personne dit penser au suicide quelques fois
    par semaine. La personne y pense, se pose des
    questions, envisage cette possibilité de plus en
    plus sérieusement, mais nest pas encore obsédée
    quotidiennement par ce choix

64
3 - PENSÉES SUICIDAIRES FRÉQUENTES
  • La personne pense au suicide régulièrement,
     chaque jour,  je me réveille en me demandant si
    cela vaut la peine de continuer à vivre, si je ne
    serais pas mieux mort 

65
4 - LA PLANIFICATION DU SUICIDE EST EN COURS
  • La personne a décidé que le suicide est la seule
    solution ou que cest loption principale
  • A ce stade, la personne mentionne quelle ne sait
    pas exactement comment elle va le faire et à quel
    moment elle va le faire. Il manque un ou des
    éléments de la planification. (Où, quand,
    comment, avec quoi ?)

66
5- LA PLANIFICATION EST COMPLÈTE AU DELÀ DE 48
HEURES
  • La personne a le projet de passer à lacte
    au-delà de 48 heures. La personne a en main le
    moyen quelle a choisi ou a accès à ce moyen

67
6 - LA PLANIFICATION EST COMPLÈTE DANS LES 48
HEURES
  • La personne a le projet de passer à lacte dans
    les 48 heures. La personne a en main le moyen
    quelle a choisi ou a accès à ce moyen

68
7 - LA PLANIFICATION DU SUICIDE EST COMPLÈTE ET
IMMEDIATE
  • La personne a le projet de passer à lacte
    immédiatement
  • Le moyen retenu est immédiatement disponible
  • En cas dappel téléphonique, par exemple, menace
    de tenter durant lappel ou immédiatement après
    avoir raccroché

69
8 - LA TENTATIVE EST EN COURS DE REALISATION
  • La personne a mis en œuvre son plan daction (ex
    a absorbé des médicaments, a commencé à sauto
    mutiler...) A ce stade, lintervention médicale
    est nécessaire et il est important de se rappeler
    que lintervenant na pas à évaluer ou à juger,
    lui-même, de la létalité du moyen utilisé.

70
Rappel des principes dintervention
  • Aborder les émotions et les valider
  • Poser des questions ouvertes et éviter les
    pourquoi
  • Suivre le rythme de la personne
  • Aborder directement les intentions suicidaires
  •  Est-ce que vous souffrez au point de vouloir
    vous suicider ? 
  •  Est-ce que vous avez pensé à la manière dont
    vous pourriez vous suicider ? 
  •  Avez-vous décidé quand ? 
  • Intervenir sur le dernier événement et ne pas
    être obnubilé par lidée de trouver une solution
  • Évaluer et réévaluer le degré de tension de la
    personne

71
Conduite de lentretien
72
Généralités
  • Chaque entretien est un acte de création
  • Unique et non duplicable en raison des
    engagements réciproques et des données collectées
    en un temps limité
  • Le premier entretien permet de collecter des
    données essentielles dautant que les
    possibilités thérapeutiques existent
  • Il est déterminant dans lengagement
    thérapeutique du patient
  • Lentretien est le fondement de toute
    intervention en santé mentale

73
Définition à partir deShawn Christopher Shea
  • Un entretien est un dialogue verbal et non-verbal
    entre deux participants, dont les comportements
    réciproques affectent le style de communication,
    résultant en un pattern spécifique dinteraction.
  • Un des participants qui se désigne ou est désigné
    comme celui qui conduit lentretien, tente
    datteindre des objectifs spécifiques, alors que
    lautre participants assume généralement le rôle
    de celui qui répond aux questions 

74
Quelques objectifs de lentretien
  • Pour établir un engagement profond du patient
    dans une relation thérapeutique
  • Pour collecter une base de données valide
  • Pour développer une compréhension évolutive et
    empathique du patient
  • Pour réaliser une évaluation dont découlera une
    tentative de diagnostic
  • Pour définir et établir cadre et plan
    thérapeutiques appropriés
  • Pour diminuer lanxiété dun patient

75
Enjeux
  • Un humain tâche de comprendre un autre humain
  • Explorer une pièce dune vieille maison familiale
    avec, pour seule lueur, une bougie portée par la
    parole du patient
  • Comment ne pas perturber le décor en allant trop
    vite
  • En explorant les ombres, un souffle peut éteindre
    la flamme
  • Mais avec patience, on commence à voir plus clair
  • Les portraits de la famille se dessinent, les
    caractéristiques de celui qui les éclaire, le
    patient, émergent

76
Enjeux
  • Les cliniciens doivent conduire ce patient
    processus de découverte en suivant des règles
    souples qui vont faciliter lentretien et tenter
    déviter léchec
  • Lobjectif est de permettre au patient de peindre
    cette pièce, une composition qui a ses couleurs,
    sa touche, ses perspectives, ses thèmes
  • Cette composition nous permet de percevoir, de
    comprendre, de conceptualiser, de traduire et de
    transmettre (tableau clinique, vignette,
    histoire, cas)

77
Représentation du processus dentretien
Initialisation du processus
Collecte des données
Évaluation et diagnostic
Compréhension de la personne
Cadre et plan thérapeutiques
78
Commentaires
  • Permet de déterminer les objectifs et de dire
    sils sont atteints
  • Le processus général est itératif et les sous
    processus sont parallèles
  • La compréhension du patient permet de définir ses
    peurs, ses souffrances et ses souhaits
  • La progression de lentretien permet de formuler
    une évaluation et un diagnostic, incluant le
    diagnostic différentiel

79
Les sphères de la vie et la nécessité de
transitions
Santé physique
Amis
Vie amoureuse
Loisirs
Santé mentale
Travail
Les enfants
Rôle de parent
Loi
Argent
80
La conduite
  • Vous devez conduire lentretien
  • Cette conduite doit être la plus naturelle et
    discrète
  • Laisser le patient raconter son histoire est la
    plus belle façon de conduire un entretien

81
Comment savoir si lentretien se déroule bien
  • Lentretien se déroule comme une conversation
  • Le contact visuel est établi
  • Une ambiance de collaboration sinstalle
  • Les informations nécessaires au médecin sont
    apportées spontanément par le patient

82
Comment savoir si lentretien se déroule mal
  • Pas de contact visuel, le patient regarde par
    terre
  • Le patient soupire
  • Il se ferme et se replie, il croise les bras
  • De lagressivité sinstalle
  • Le patient sépuise

83
Comment savoir si lentretien se déroule mal
  • Le médecin ne retient pas les informations et les
    demande plusieurs fois
  • Le médecin utilise des questions fermées
  • Lentretien est échevelé et part dans tous les
    sens
  • La frustration sinstalle de part et dautre

84
Comment sen sortir ?
  • Éviter les pourquoi,
  • les  voulez-vous m en parler ,
  • les  comment vous vous sentez au moment où lon
    se parle ? 
  • Essayer les questions ouvertes plutôt que les
    questions qui appellent des réponses par oui ou
    non
  • Ces dernières appauvrissent le dialogue voire, le
    rendent menaçant

85
Comment sen sortir
  • Aborder directement les résistances et essayer
    didentifier leurs raisons
  •  Cest difficile de parler de 
  • Utiliser une grande combinaison de questions
    ouvertes et éviter de revenir à des questions
    fermées
  • Suivre les thèmes que le patient évoque et lui
    laisser le contrôle de lentrevue

86
Comment sen sortir
  • Éviter, au moins au début les questions trop
    sensibles
  • Augmenter le contact visuel et renforcer les
    incitations à parler
  • Éviter les longs silences
  • Utiliser de lhumour bien placé
  • Mettre en fin d entretien les questions de
    clarification

87
Lentretien éclaté
  • Le contenu est caractérisé par des propos
    tangentiels et des pensées anecdotiques
  • Le patient se perd dans des détails, il parle
    beaucoup et pourtant aucun domaine nest exploré
    complètement
  • Le médecin hésite à poser dautres questions de
    peur de provoquer des réponses sans fin

88
Lentretien éclaté
  • Le contact visuel est bon
  • Le médecin a tendance à hocher de la tête, à
    émettre des  hum hum , ce qui renforce le
    patient dans son monologue
  • Le médecin se sent impuissant, souvent épuisé,
    voire hostile
  • Un duel peut survenir pour la prise de contrôle
    de lentretien

89
Comment sen sortir
  • Augmenter lentement et gentiment le ratio de
    questions fermées
  • Éviter les sourires, hochements
  • Donner des commandements doux
  •  Jaimerais quon aborde pour le moment 
  •  Comme on a peu de temps 

90
Comment sen sortir
  • Nommer les points de résistance  chaque fois
    que je pose une question sur votre vous avez
    tendance à dévier sur 
  •  A quoi est-ce dû ? 
  • Occasionnellement couper le monologue et
    restructurer

91
Les transitions
  • Les transitions sont utiles à certains moments de
    lentretien
  • Il en existe 4 types
  • Transition naturelle
  • Transition spontanée
  • Transition par référence
  • Transition fantôme

92
Transition spontanée
  • Le patient spontanément poursuit lentretien en
    passant à un autre domaine sans effort
  • La transition comprend un énoncé et une question
    de transition
  • Le médecin doit décider sil est opportun de
    changer de thème
  • Souvent ce nest utile que lorsque le domaine
    précédant est épuisé

93
Transition spontanée
  •  Je me sens épuisée, déprimée, c est sans
    compter ce qui se passe avec mon mari 
  •  Quest-ce que vous voulez dire ? 
  • A utiliser quand le patient à un contenu chargé
    émotionnellement
  • Quand il mentionne que ce point est très sensible
  • Quand soudain des souvenirs émergent

94
La transition naturelle
  • Un énoncé
  • Une question
  • Ici c est le clinicien qui entre dans un nouveau
    domaine, relié au vécu du patient
  • La qualité du lien entre les 2 domaines peut
    faire penser que le patient à changé de domaine
    sur son initiative

95
Transition naturelle
  •  Jai de la difficulté à mendormir, je me
    réveille 
  •  Avez-vous déjà utilisé des somnifères ? 
  • On peut utiliser ces transitions pour créer un
    chemin afin dexplorer des domaines spécifiques
  • Psychopathologiegtalcoolgtviolencegthomicide

96
Transition par référence
  • Le médecin utilise un point abordé précédemment
    et non exploré
  • Elle présente lavantage de montrer que le
    médecin retient ce que dit le patient
  •  Plus tôt vous m avez dit que lorsque vous êtes
    seul, vous aviez des pensées qui vous faisaient
    peur. Dites men plus !

97
Transition fantôme
  • Cest une question qui ne suit pas un énoncé et
    qui vient sans référence à la conversation
    antérieure
  •  Je suis triste, toujours fatigué 
  •  Votre père avait-il un problème de consommation
    dalcool ? 
  • Utile avec un patient qui  erre  dans une
    entrevue éclatée

98
Transition fantôme
  • Utile pour surprendre un patient qui aurait
    préparé son entrevue,
  • ou très défensif pour mettre à jour les défenses
    spontanées
  • A utiliser très peu au risque dêtre une forme
    dagression ou de style journalistique

99
Exigences de la thérapie et exigences de la
masculinité Dulac G (Frontières, 2000)
  • THERAPIE
  • Dévoiler la vie privée
  • Renoncer au contrôle
  • Chercher de l aide
  • Exprimer les émotions
  • Montrer ses faiblesses
  • Intimité non sexuelle
  • Aborder les conflits
  • Être introspectif
  • MASCULINITE
  • Cacher sa vie privée
  • Maintenir le contrôle
  • Être indépendant
  • Cacher ses émotions
  • Montrer sa force
  • Sexualisation de l intimité
  • Éviter les conflits
  • Agir, faire

100
Les adolescents
101
Violence physique et sexuelle BSJ
  • Violence physique
  • Jeunes avec idéation 16.7
  • Jeunes avec TS 16
  • Population générale 8.2
  • Violence sexuelle
  • Jeunes avec idéation 7.4
  • Jeunes avec TS 15
  • Population générale 1.5

102
Caractéristiques pouvant accompagner la
manifestation de symptômes dépressifs chez les
adolescents
  • Comportements dopposition ou antisociaux
  • Usage dalcool ou de drogues illicites
  • Sentiment de ne pas être compris - vouloir
    quitter la maison
  • Nervosité
  • Humeur maussade et agression

103
Caractéristiques pouvant accompagner la
manifestation de symptômes dépressifs chez les
adolescents
  • Bouderie et retrait des activités familiales ou
    sociales
  • Difficultés scolaires ou refus daller à lécole
  • Manque dattention à lapparence physique
  • Émotivité marquée et sensibilité à légard du
    rejet

104
Les personnes âgées
105
Suicide des personnes âgées à Paris Données à
partir de 155 cas (Costagliola, 1998)
  • 79 hommes (55 vivant seuls)
  • 76 femmes (70 vivant seules)
  • Lieu du suicide
  • domicile 75
  • maison de retraite (7)
  • hôtel (2)
  • hospitalisation (5)
  • domaine public (20)

106
Suicide des personnes âgées à Paris(2) Données
à partir de 155 cas (Costagliola, 1998)
  • Mode de suicide
  • Pour les femmes défenestration 38
  • Pour les hommes armes à feu 37
  • Globalement
  • Pendaison 17
  • Intoxication médicamenteuse 13
  • Noyade 6
  • Métro 5

107
Suicide des personnes âgées à Paris(3) Données
à partir de 155 cas (Costagliola, 1998)
  • Antécédents et contexte selon les familles
    interrogées
  • tristesse, pessimisme, dépression, idées de
    suicide sont retrouvées presque constamment
  • le suicide nest jamais un acte totalement
    inattendu
  • 74 personnes expliquent leur geste dans une
    lettre
  • très rarement des reproches ou un sentiment
    dabandon dans ces lettres
  • rôle important du déclin physique handicap
    visuel ou rhumatologique

108
Propension à traiter(Uncapher, 2000)
  • Enquête auprès de 342 médecins généralistes par
    courrier
  • Une vignette clinique est proposée de façon
    aléatoire à 2 groupes différents
  • La vignette est un cas de dépression avec
    idéation suicidaire
  • Pour une version, lâge est de 78 ans et lautre
    de 38 ans, le reste du texte est identique

109
Propension à traiter (2)(Uncapher, 2000)
  • Les chercheurs mesurent avec une échelle à 21
    items la capacité de faire le diagnostic et la
    propension à soigner
  • Le diagnostic est fait par 99 des MG, les
    idées de suicide détectées par 94 pour les 2
    cas cliniques
  • Mais la propension à traiter, la dépression et
    lidéation suicidaire, est moins élevée pour le
    plus âgé
  • Les idées de suicide sont plus souvent reconnues
    comme normales pour le sujet âgé

110
Propension à traiter (3)(Uncapher, 2000)
  • Les MG croient peu dans dans lefficacité du
    traitement de la dépression et encore moins pour
    une personne âgée
  • Leur ambivalence vis-à-vis des psychiatres et des
    psychologues est identique, quel que soit lâge
    de la personne
  • Ils les estiment peu capables daider un patient
    déprimé avec idéation suicidaire

111
Conférence de consensus sur la crise suicidaire
(octobre 2000)
  • Recommandations
  • faire savoir aux professionnels de santé que le
    risque de suicide augmente avec lâge
  • informer de latténuation de la crise précédant
    le suicide avec lavancée en âge
  • faire connaître les facteurs de risque de suicide
  • aborder la question du suicide médicalement
    assisté

112
Différents troubles associés au risque de suicide
113
Troubles dépressifs
  • Au moins 5 des 9 symptômes suivants doivent avoir
    été présents chaque jour pendant au moins deux
    semaines
  • Les symptômes 1 ou 2 doivent absolument être
    présents pour que le diagnostic de dépression
    majeure soit considéré

114
Troubles dépressifs
  • 1 Humeur ou irritabilité
  • 2 Diminution notable d intérêt ou de plaisir
    dans la vaste majorité des activités
  • 3 Perte ou gain de poids importants
  • 4 Trouble du sommeil, insomnie ou hypersomnie

115
Troubles dépressifs
  • agitation ou ralentissement psychomoteurs
  • énergie réduite ou fatigue
  • sentiment dinutilité ou de culpabilité
  • diminution de la capacité de penser ou de se
    concentrer ou indécision
  • pensées fréquentes reliées à la mort ou au suicide

116
La performance pour le traitement de la dépression
  • Moins de 20 des déprimés sont correctement
    traités
  • Moins de 10 des suicidés ont des antidépresseurs
    alors que la dépression est impliquée dans au
    moins 70 des suicides
  • Il existe un fort potentiel damélioration !

117
Etapes pour démontrer que le traitement de la
dépression est une stratégie efficace de
prévention du suicide dans la population
  • I. La dépression est associée au suicide
  • II. Le suicide est une complication de la
    dépression
  • III. Il existe des traitements efficaces de la
    dépression
  • IV. Les cas de dépression sont sous-traités
  • V. Augmenter le traitement de la dépression dans
    la population diminue les taux de suicide
  • VI. Le risque de suicide est diminué chez les cas
    traités

118
Troubles de la personnalité
  • Axe II du DSM 4 et chapitre 5 de la CIM
  • DSM 4 10 catégories et 3 clusters
  • A - étranges et originaux paranoïaques,
    schizoïdes et schizotypiques
  • B - dramatisation, émotivité et excentricité
    histrioniques, narcissiques, limite/borderline
    et antisociales
  • C - anxieux et inhibés évitantes, dépendantes
    et obsessionnelles-compulsives

119
Comorbidité axe I et axe II
  • Particulièrement élevée pour borderline,
    antisociales, évitantes et dépendantes
  • Troubles psychotiques avec le cluster A
  • Abus de substance avec le cluster B
  • Dépression majeure et troubles anxieux avec le
    cluster C
  • En général les TP
  • rendent plus difficiles les approches
    pharmacologiques et psychothérapiques
  • et sont la cause de chronicisation des troubles
    anxieux et dépressifs

120
Prévalence des troubles de la personnalité
  • Faible en population générale
  • Entre 3 et 13
  • Histrionique 1.3
  • Limite/borderline 1.1
  • Élevée en populations cliniques
  • Limite/borderline entre 23 et 67 parmi les
    hospitalisés en psychiatrie (Weissman, 1993)

121
Personnalité limite/borderline
  • Perturbation de limage de soi
  • Relations avec alternances didéalisation et de
    dévalorisation
  • Labilité émotionnelle et tendance au passage à
    lacte
  • Fréquence des conduites addictives
  • Fréquence des antécédents dabus sexuel durant
    lenfance
  • Le traitement vise à réduire la pensée
    dichotomique, à augmenter le contrôle pulsionnel
    et à renforcer le sentiment didentité

122
Personnalités antisociales
  • Mépris pour les droits dautrui et les règles
    sociales
  • Insensibilité à légard des autres
  • Irritabilité et intolérance aux frustrations
  • Incapacité à maintenir des relations sociales
    durables
  • Le traitement est possible en cas de composante
    dépressive et vise à développer la pensée
    abstraite, lévaluation du rapport du
    risque/bénéfice des actions et lanticipation des
    conséquences des actions
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