Title: Prise en charge diagnostique et th
1Prise en charge diagnostique et thérapeutique
initiale devant une pneumonie communautaire
2INTRODUCTION
- Mortalité
- 6ème cause de mortalité aux USA
- En France
- - lt1 chez patients non hospitalisés
- - 14 chez patients hospitalisés
- - 22 à 57 chez patients admis en réa
- Incidence
- Aux USA 2 à 3 millions de cas par an
- En France entre 400000 et 800000 cas par an
- 91000 cas aux urgences en 2001
3DIAGNOSTIC POSITIF
- Signes cliniques toux, expectoration, dyspnée
,douleur thoracique, sifflement, signes
auscultatoires en foyer ou diffus - Signes généraux fièvre, sueurs, céphalées,
myalgies ou arthralgies - Il nexiste aucun signe spécifique de pneumopathie
4DIAGNOSTIC PARACLINIQUE
- Radiographie pulmonaire
- examen de référence mais dinterprétation
difficile - ?étude sur 282 PC agrément de deux radiologues
sur la présence dun infiltrat était de 80 - ?divergence de diagnostic sur RP
- radiologues 56 à 87
- internes 36 à 66
- Ne permet pas de prédire lagent pathogène
5Critères de gravité dune PC devant faire
envisager une admission en réanimation
- Pour lATS (1993) au moins un des critères
suivants - FR gt 30 / mn à ladmission
- PaO2 / FIO2 lt 250 mmHg
- Nécessité de ventilation mécanique
- Pneumopathie bilatérale ou intéressant plusieurs
lobes ou majoration des opacités gt 50 en 48 h - Choc avec (PAS lt 90 ou PAD lt 60 mmHg), nécessité
dun ttt vasopresseur gt 4 heures - IRA avec diurèse horaire lt 20 ml/h)
6Critères de gravité dune PC devant faire
envisager ladmission en réanimation
- Critères de gravité de lATS, modifié par Ewig
(1998) - Deux critères mineurs ou 1 critère majeur
définissent une PC sévère - -critères mineurs
- ?PASlt90 mmHg
- ?plus de deux lobes atteints
- ?PaO2/FiO2lt250
- -critères majeurs
- ?ventilation mécanique
- ?choc septique
7Critères de gravité dune PC devant faire
envisager ladmission en réanimation
- Étude européenne sur les PC, SPLF et SPILF
- au moins un des critères de
lATS - et
- un critère métabolique ou hématologique
- -pHlt7.2
- -CIVD
- -insuffisance rénale aigue ou dialyse
- autres défaillances dorganes
8Diagnostic épidémiologique
9(No Transcript)
10Faut il isoler lagent pathogène ?
- OUI pour
- Affirmer la nature infectieuse
- Limiter lutilisation prolongée des ATB à large
spectre -
- mais
- Isolement de lagent pathogène dans seulement
52 à 72 des PC
11Prélèvements bronchopulmonaires
- Examen de crachat interprétable si et seulement
si lt10 cellules épithéliales et gt25 PNN par
champ, avant le début de lantibiothérapie
(diagnostic épidémiologique diminue de 80 à 32
avec et en labsence dantibiothérapie) - Sensibilité 80 à 90
- Spécificité 80
- Fibroscopie avec LBA ou bosse ou combicath
12Prélèvements non bronchopulmonaires
- Hémocultures
- Antigène urinaire de legionella pneumophila (Lp)
de type 1 - Sérologies de Lp, mycoplasme p, chlamydia p,
pneumocoque, grippe, hemophilus influenzae
diagnostic tardif - Ponction pleurale
13Quels examens réaliser pour mee lagent pathogène?
Patients ayant eu prélèvement
27
15 services de réa 132 patients 61 ventilés
30
30
2
2
33
3
ECBC
IF Lp
brosse
14Recommandation américaine et européenne
- Score Fine 5
- RP
- Hémocultures
- Ponction pleurale
- ECBC
- Sérologies
- Discuter fibroscopie
15- Mais ne doit pas retarder la mise en route de
lantibiothérapie
16PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
- Antibiothérapie probabiliste dans les 6 heures
- TTT de la détresse vitale IRA, choc septique
17ANTIBIOTHERAPIE
- Conférence de consensus de la SPILF et de la
SPLF PC requérant une hospitalisation en USI - Amoxicilline-acide clavulanique IV 1 à
1,5g/4-6h soit 100-150mg/kg damoxycilline - ou
- C3G injectable (cefotaxime ou ceftriaxone)
- ET
- Macrolide IV érythromycine 1g/6h
- ou
- Quinolone IV 2ème ou 3ème génération
- Si suspicion de legionella association à
rifampicine IV
18ATS 1993
- C3G ANTI PYOCYANIQUE ou IMIPENEM ou
CIPROFLOXACINE - ET
- MACROLIDE
- Plus ou moins RIFAMPICINE
- Infection bactérienne 7 à 10 j
- Mycoplasma et chlamydia pneumoniae 10 à 14 j
- Légionelle 14j chez limmunocompétent
- 21j chez limmunodéprimé
19ETUDE EUROPEENNE SUR PC 1998
- C2G ou C3G
- et
- MACROLIDE ou FLUOROQUINOLONE
- anti pneumococcique
-
- plus ou moins RIFAMPICINE
- BTS 1993
-
- C2G ou C3G
- et
- ERYTHROMYCINE
20GUIDELINES AMERICAIN 2001
- Sans risque de pyo C3G FLUOROQUINOLONE
anti- pneumococcique ou MACROLIDE - Avec risque de pyo ?lactamine anti pyo
aminoside FQ
anti-pneumococcique ou MACROLIDE - ou
- ?lactamine anti pyo ciprofloxacine
21Pneumopathie communautaire sévère Prélèvements Ant
ibiothérapie probabiliste urgente
J3 Evaluation clinique et Interprétation des
résultats microbiologiques
Agent causal non identifié
Micro-organisme identifié
Amélioration clinique
Absence d amélioration
Adaptation de lantibiothérapie au pathogène et
à sa sensibilité aux AtBs
-Reconsidérer le diagnostic -Reprendre les
explorations (FB, PDP)
Poursuite de lantibiothérapie
22PNEUMOCOQUE ET PENICILLINO-RESISTANCE
- Début 1965 USA, 1980 France
- Mécanisme Modification des PLP
- Fréquence PSDP 48
- FRD PSDP
- Ages extrêmes de la vie (vieillards, enfants)
- Pneumonie dans lannée précédente
- Hospitalisation dans les 3 mois précédents
- TTT par ?-Lactamine dans les 3 mois précédents
- Immunosuppression (terrain, corticoïdes, aplasie,
Kc)
23Seuils de moindre sensibilité et de résistance de
S. Pneumoniae définis en 1998 par le Comité
dAntibiogramme de la Société Française de
Microbiologie / USA
Rq pneumonie ? méningite
24ANTIBIOTHERAPIE DES PNEUMONIES NON PNEUMOCOCCIQUES
25CONCLUSION
- PC admise en réa mortalité élevée
- Diagnostic épidémiologique difficile
- Antibiothérapie doit être précoce et adaptée
bithérapie - Avenir TREM 1 ?
26(No Transcript)
27 The New England Journal of Medicine
Volume 350451-458 January 29,
2004 Number 5
original article Soluble
Triggering Receptor Expressed on Myeloid
Cells and the Diagnosis of Pneumonia
Sébastien Gibot, M.D., Aurélie Cravoisy, M.D.,
Bruno Levy, M.D., Ph.D., Marie-Christine
Bene, M.D., Ph.D., Gilbert Faure, M.D., Ph.D.,
and Pierre-Edouard Bollaert, M.D., Ph.D.
28Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004350451-458
29diagnostic des pneumonies role du sTREM-1
- Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004350451-458
30Levels of Soluble Triggering Receptor Expressed
on Myeloid Cells (sTREM-1) in Bronchoalveolar-Lava
ge Fluid from 64 Patients without Pneumonia, 38
Patients with Community-Acquired Pneumonia, and
46 Patients with Ventilator-Associated Pneumonia
Gibot, S. et. al. N Engl J Med 2004350451-458