Title: Atelier de formation pratique du Groupe Consultatif d
1Atelier de formation pratique du Groupe
Consultatif dExperts sur les inventaires de gaz
à effet de serre SECTEUR DE L'AGRICULTURE
2SECTEUR DE L'AGRICULTURE
DA Données sur les activités (Partie)
VAI (Partie) visée à l'annexe I SGDA Système de
gestion des déchets animaux PP Propre aux
pays FE Facteur d'émission BDFE Base de
données sur les facteurs d'émission EB Énergie
brute GES Gaz à effet de serre IE Inclus
ailleurs GIEC Groupe d'experts
intergouvernemental sur l'évolution du
climat FCM Facteur de conversion du
méthane (Partie) NVAI (Partie) non visée Ã
l'annexe I NE Non estimé NO Ne se produit
pas AQ/CQ Assurance de la qualité et contrôle
de la qualité SV Solides volatils
3CONTENU
- PARTIE 1. APERÇU DES LIGNES DIRECTRICES
- PARTIE 2. SIMULATION DE L'ÉTABLISSEMENT DES
INVENTAIRES
4PARTIE 1CONTENU DE L'APERÇU DES LIGNES
DIRECTRICES
- Principes et définitions
- Lignes directrices du GIEC pour les inventaires
nationaux de gaz à effet de serre version
révisée 1996 - Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des incertitudes pour les
inventaires nationaux (2000) - Base de données sur les facteurs d'émission
(BDFE) - Logiciel du GIEC
5Principes et définitions
- Atelier de formation sur les inventairesSecteur
de l'agriculture
6PRINCIPES
- Les inventaires nationaux de GES doivent être
précis et fiables - À cette fin, les inventaires nationaux de GES
doivent répondre aux besoins de - De transparence
- D'exactitude
- D'exhaustivité
- De cohérence
- De comparabilité
7PRINCIPES
- Transparence se dit dhypothèses et de
méthodologies expliquées clairement pour
faciliter la reconstitution et l'évaluation par
les utilisateurs des données présentées - Cohérence se dit dun inventaire présentant une
cohérence interne de tous ses éléments par
rapport aux inventaires des années précédentes
(mêmes méthodes appliquées pour l'année de
référence et pour toutes les années suivantes
séries de données cohérentes pour estimer les
quantités émises par les sources et absorbées par
les puits)
8PRINCIPES
- Comparabilité se dit destimations des
quantités émises et des quantités absorbées
présentées par les Parties VAI qui sont
comparables d'une Partie à une autre (méthodes et
cadres de présentation arrêtés par la Conférence
des Parties CdP répartition des catégories de
sources/puits conforme à celle des lignes
directrices révisées 1996 du GIEC) - Exhaustivité se dit dun inventaire qui couvre
toutes les sources et puits ainsi que tous les
gaz mentionnés dans les lignes directrices du
GIEC, en plus des autres catégories pertinentes
de sources/puits propres à une Partie VAI
signifie aussi couverture géographique complète
des sources et des puits d'une Partie VAI
9PRINCIPES
- Exactitude mesure relative de la rigueur de
l'estimation des quantités émises ou absorbées.
Les estimations ne devraient comporter aucune
surévaluation ou sous-évaluation systématique,
pour autant que l'on puisse en juger, et les
incertitudes devraient être aussi réduites que
possible. Des méthodes appropriées en conformité
avec les recommandations du GIEC en matière de
bonnes pratiques devraient être utilisées
10CATÉGORIES DE SOURCE
- Catégories de source seulement
- Liées à la production animale
- Fermentation entérique (4A) émissions de CH4
provenant des ruminants et des non-ruminants - Gestion du fumier (4B1) émissions de CH4
provenant du fumier géré dans des conditions
anaérobie - Gestion du fumier (4B2) émissions de N2O
provenant du fumier traité dans différents
systèmes de traitement - Liées aux systèmes de culture Riziculture
(4C) émissions de CH4 provenant de la surface
des sols gardés en conditions anaérobie pour
cultiver le riz - Liées aux terres agricoles Sols cultivés (4D)Â
émissions de N2O provenant des sols cultivés dues
aux apports anthropiques de N les émissions
directes (primaires) et indirectes (secondaires)
sont considérées - Liées à l'utilisation du feu
- Brûlage dirigé des savanes (4E) émissions de
gaz autres que le CO2 dues au brûlage de la
biomasse des savanes - Brûlage des résidus de cultures (4F) émissions
de gaz autres que le CO2 dues au brûlage de la
biomasse morte
11TABLEAU-RÉSUMÉ MÉTHODES
- Fermentation entérique N1 N2
- Gestion du fumier CH4 N1 N2
- Gestion du fumier N2O N1
- Riziculture N1
- Sols cultivés N1a N1b
- Brûlage des savanes N1
- Brûlage des résidus de cultures N1
12TABLEAU-RÉSUMÉ GAZ
SECTEUR/catégorie de source CO2 CH4 N2O CO NOX COVNM SO2
FERMENTATION ENTÉRIQUE X
GESTION DU FUMIER X X
SOLS CULTIVÉS X 1 X
BRÛLAGE DES RÉSIDUS AGRICOLES X 2 X X X X X X 3
BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES X 2 X X X X X X 3
RIZICULTURE X
1 Pas de méthode disponible 2 Rapporté, mais non
considéré 3 Non considéré bien que présent
13DOCUMENTS DE BASE
- Lignes directrices du GIEC pour les inventaires
nationaux de gaz à effet de serre version
révisée 1996lthttp//www.ipcc-nggip.iges.or.jp/pub
lic/gl/french.htmgt - Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des incertitudes pour les
inventaires nationaux (2000)lthttp//www.ipcc-nggi
p.iges.or.jp/public/gp/french/gpgaum_fr.htmgt - Base de données sur les facteurs d'émission
(BDFE) (application Web ltwww.ipcc-nggip.iges.or.jp
/EFDB/main.phpgt) - Logiciel des inventaires de GES pour le Manuel
simplifiéltwww.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/sof
tware.htmgt
14Lignes directrices du GIEC pour les inventaires
nationaux de gaz à effet de serre version
révisée 1996
- Atelier de formation sur les inventairesSecteur
de l'agriculture
15LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Les Parties NVAI doivent utiliser la version
révisée en 1996 des lignes directrices du GIEC
pour estimer et présenter leurs inventaires de
GES - www.ipcc-nggip.iges.or.jp/public/gl/invs1.htm
(lien vers le volume 2 traduit en français) - Structure
- Volume 1 GHG Inventory Reporting Instructions
(en anglais seulement) - Volume 2 Manuel simplifié pour l'inventaire des
gaz à effet de serre - Volume 3 GHG Inventory Reference Manual (en
anglais seulement) - Ressources complémentaires
- Logiciel du GIEC
- BDFE
- Les lignes directrices révisées (1996) du GIEC
ont été complétées par les recommandations du
GIEC en matière de bonnes pratiques (2000)
16LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Remarques générales sur les lignes directrices
(agriculture) - Portée émissions d'origine anthropique
provenant de sources agricoles de territoires
nationaux - Qualité des données et échéancier données de
qualité relativement pauvre comparativement Ã
d'autres secteurs par conséquent, on préfère les
valeurs annuelles des moyennes sur 3 ans - Méthode par défaut Les lignes directrices du
GIEC présentent des méthodologies, hypothèses et
données par défaut, mais les hypothèses et les
données nationales (propres aux pays) sont
toujours privilégiées - Incertitudes rapportées en tant qu'estimations
ponctuelles plutôt qu'en tant que fourchettes de
valeurs
17LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Principes de base des lignes directrices (1)
- Normes sur la documentation En plus des
tableaux de présentation, il faut également
fournir toutes les feuilles de calcul utilisées
(avec hypothèses, données sur les activités et
facteurs d'émission) ainsi que toutes les
méthodes, définitions, etc., propres aux pays - Important à des fins de transparence et
d'exhaustivité
18LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Principes de base des lignes directrices (2)
- Vérification et évaluation du degré dincertitude
les directives de présentation recommandent de
contrôler les inventaires d'après un ensemble de
vérifications simples (à être réalisées par les
Parties) et d'évaluer les incertitudes - Important pour assurer l'exhaustivité et
l'exactitude
19LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Méthodologie et présentation (1)
- Méthodes fondées sur plusieurs niveaux
- Le niveau 1 est la méthode par défaut
- Pour certaines catégories de puits/de sources,
les lignes directrices du GIEC fournissent des
méthodes fondées sur des niveaux supérieurs - Les méthodologies nationales, quand elles sont
conformes aux lignes directrices du GIEC, sont
recommandées par rapport à la méthode par défaut - Données sur les activités (DA) et facteurs
d'émission (FE) la plupart des méthodes sont
fondées sur la multiplication des DA par un ou
plusieurs FE - Les méthodes de niveau 1 comprennent les FE et
les DA par défaut - Les Parties NAI sont encouragées à utiliser les
FE associés aux unités agroécologiques, aux pays
et aux régions
20LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Méthodologie et présentation (2)
- Feuilles de calcul fournies dans le volume 2.
Au moyen du logiciel du GIEC, les données des
feuilles de calcul sont automatiquement
converties en tableaux sectoriels et
récapitulatifs. - Système de notation Les Parties NAI sont
encouragées à utiliser un système de notation
(NO, NE, NA, IE, C). - Tableau récapitulatif (8A) à utiliser pour
résumer l'évaluation de l'exhaustivité (p. ex.,
estimation partielle, estimation complète, non
estimé) et de la qualité (bonne, moyenne, faible) - Exhaustivité des données dans tous les
tableaux, des notes de bas de page doivent être
ajoutées pour indiquer l'exhaustivité des
estimations
21LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Méthodologie et présentation (3)
- Degré d'incertitude Les causes possibles et la
manière de les gérer sont expliquées dans
l'annexe 1 du volume I - Documentation Les rapports doivent comprendre
- L'information permettant de reconstituer
l'inventaire - Toutes les feuilles de calcul utilisées pour
préparer l'inventaire - L'explication et la documentation de toutes les
méthodes/données utilisées autres que celles
proposées par défaut par le GIEC - Un résumé écrit des procédures de vérification
utilisées et une évaluation de la qualité et de
l'exhaustivité des estimations
22LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/source secteur de
l'agriculture (1) - Fermentation entérique (4A) émissions de CH4
par les ruminants et de certains non-ruminants - Information organisée par espèce animale
- Méthode de niveau 1 fondée sur la multiplication
du nombre d'animaux de chaque catégorie par un FE - Méthode de niveau 2 (bovins seulement)
caractérisation de second niveau du bétail, qui
estime les quantités d'aliments ingérés
annuellement (paramètre utilisé pour estimer des
FE spécifiques)
23LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/source secteur de
l'agriculture (2) - Gestion du fumier (4B) émissions de CH4 (4Ba)
et de N2O (4Bb) provenant de la décomposition du
fumier stocké - Information organisée par groupes d'animaux et
systèmes de gestion du fumier (SGF) - La méthode de niveau 1 requiert des données sur
les populations de bétail par région climatique
et système de gestion des déchets animaux (SGDA)
et utilise les FE par défaut - La méthode de niveau 2 estime les FE à partir des
caractéristiques du fumier (SV, Bo, FCM) (pour
les émissions de CH4 provenant des bovins, des
porcins et des ovins)
24LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/sources secteur de
l'agriculture (3) - Riziculture (4C) Émissions de CH4 provenant de
la décomposition anaérobie des matières
organiques dans les rizières inondées Toutes les
émissions de N2O entrent dans la catégorie 4D - Une seule méthode fournie
- DA superficie récoltée par écosystème rizicole
et par type de régime de gestion de l'eau,
utilisation d'engrais organiques - FE de base estimé pour les champs en inondation
permanente et sans usage d'engrais organiques - Échelle du FE de base pour tenir compte des
pratiques de culture, des récoltes multiples, du
type d'écosystème, du régime de gestion de l'eau,
de l'ajout d'engrais organiques, du type de sol
25LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/source secteur de
l'agriculture (4) - Sols cultivés (4D) englobe les émissions de N2O
seulement (pas de méthodes fournies pour les
émissions et absorptions de CH4 ou pour les
absorptions de N2O). Méthode de niveau 1 pour les
émissions directes et indirectes - Émissions directes de N2O requiert des DA
(utilisation d'engrais et de fumier, quantité de
N fixée par les cultures, quantité de résidus de
cultures retournés au sol, cultures fixatrices de
N, superficie d'histosols cultivés) et 2 FE (un
pour les apports de N dans le sol et un pour la
culture des sols organiques) - Émissions indirectes de N2O 3 sources a)
volatilisation et dépôt de N dans les
engrais/fumier b) lixiviation et ruissellement
des engrais/fumier épandus c) rejet des eaux
usées domestiques dans les cours d'eau et les
estuaires
26LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/source secteur de
l'agriculture (4) - Brûlage dirigé des savanes (4E) Englobe les
émissions de N2O, de CH4, de CO et de NOx
provenant du brûlage des savanes - Des méthodes de niveau 1, fondées sur
l'estimation des DA et des FE pour chacun des
gaz, sont fournies
27LIGNES DIRECTRICES RÉVISÉES (1996) DU GIEC
- Catégories de puits/source secteur de
l'agriculture (4) - Brûlage sur place des résidus de cultures (4F)
englobe les émissions de N2O et de CH4 provenant
du brûlage sur place des résidus de cultures - Une méthode de niveau 1 semblable à celle pour le
brûlage dirigé des savanes est fournie - Les autres utilisations de résidus de cultures
(brûlage hors-site, épandage sur les sols ou
fourrage) sont exclues - Sous-modules
- Céréales (blé, orge, avoine, seigle, riz, maïs)
- Légumineuses (pois, lentilles, haricots,
féveroles) - Tubercules et racines (pommes de terre,
betteraves) - Canne à sucre
- Autres (arbres fruitiers, arbres forestiers)
28Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des incertitudes pour les
inventaires nationaux (2000)
- Atelier de formation sur les inventairesSecteur
de l'agriculture
29RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Recommandations du GIEC en matière de bonnes
pratiques et de gestion des incertitudes pour les
inventaires nationaux - (ci-après RBP2000 ou RBP)
- Chapitre 1, Introduction
- Chapitre 2, Énergie
- Chapitre 3, Procédés industriels
- Chapitre 4, Agriculture
- Chapitre 5, Déchets
- Chapitre 6, Quantification des incertitudes en
pratique - Chapitre 7, Choix de méthode et recalcules
- Chapitre 8, Assurance de la qualité et contrôle
de la qualité - Plus les appendices et d'autres renseignements
généraux
30RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Les RBP2000 complètent les lignes directrices
révisées (1996) du GIEC - Les RBP2000 abordent des questions
multisectorielles pour assurer le respect des
exigences en matière de qualité - Les exigences en matière de qualité doivent être
satisfaites par les Parties AI. Elles sont
recommandées pour les Parties NAI
31RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Les améliorations apportées par les RBP2000 sont
principalement liées - À l'exhaustivité on considère tous les
puits/sources, gaz, endroits géographiques - À l'exactitude
- on met l'accent sur la méthodologie (méthode, FE,
DA) par l'intermédiaire de diagrammes
décisionnels propres à chaque source - on mesure le degré dincertitude à l'échelle des
sources - les procédures d'AQ/CQ peuvent être générales ou
s'appliquer au niveau sectoriel - À la cohérence élaboration de séries
temporelles - À la transparence présentation et documentation
32RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Document associé principalement aux
recommandations sur la méthodologie visant
l'élaboration exacte des inventaires du secteur
de l'agriculture - Texte et présentation axés sur l'application
des diagrammes décisionnels au niveau de la
source - Pour s'assurer que toutes les questions
multisectorielles (liées à l'exhaustivité, à la
transparence, aux incertitudes, Ã l'AQ/CQ, aux
séries temporelles) sont abordées, l'équipe
chargée des inventaires doit appliquer la liste
de contrôle suivante au niveau de la source - La source est-elle bien couverte (sous-sources,
gaz, années, espace)? - Les estimations des émissions/absorptions sont
elles-transparentes? - Les incertitudes sont-elles mesurées/estimées?
- Les procédures d'AQ/CQ sont-elles définies?
33RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Principales questions méthodologiques (liées aux
diagrammes décisionnels) - Niveau (méthode, calcul)
- FE
- DA
- Statistiques régulièrement recueillies (DA1)
- Paramètres (coefficients de partage) mesurables
mais généralement non recueillis (DA2)
Estimations FE DA1 DA2
34RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- Les bonnes pratiques consistent Ã
- utiliser des niveaux propres aux pays (PP) ainsi
que des FE PP pour mieux refléter les conditions
nationales - avoir un FE pour chaque unité environnementale
des Parties - utiliser systématiquement et régulièrement les DA
publiées (DA1) et les paramètres mesurés lors
d'expériences (DA2)
35RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- FACTEURS D'ÉMISSION
- Leur élaboration est difficile et très coûteuse
- Très peu de Parties NAI investissent dans
l'élaboration de certains facteurs - La majorité des Parties NAI utilisent les FE par
défaut - La préférence doit être mise sur les FE établis
régionalement
36RBP ET MESURE DU DEGRÉ DINCERTITUDE
- DONNÉES SUR LES ACTIVITÉS
- Principal obstacle pour de nombreuses Parties NAI
absence de DA appropriées (à jour, détaillées,
vérifiées, publiées) - Temps clé pour les Parties NVAI pour améliorer
les systèmes de collecte de données importantes
pour la planification nationale - Option pour les données pouvant être recueillies
(DA1) base de données d'organisations
internationales (FAO, IIRR) - Option pour les données ne pouvant pas être
recueillies (DA2) valeurs par défaut du GIEC,
valeurs d'autres pays de la région, opinion
d'experts nationaux
37ÉTAPES ANTÉRIEURESDÉFINITION DES SOURCES CLÉS (1)
- Première étape dans la production d'un inventaire
national de GES définition des sources clés
(teneurs, tendances) à l'échelle nationale - Pour les sources clés, les bonnes pratiques
consistent à estimer les émissions/absorptions en
appliquant des méthodes PP, ou des méthodes de
niveau 2 et des FE PP - Cela permet de mieux mettre l'accent sur les
ressources financières et humaines investies dans
l'inventaire
38ÉTAPES ANTÉRIEURESDÉFINITION DES SOURCES CLÉS (2)
- Les Parties NAI sont encouragées à remplir cette
condition seulement si elles ont les DA
nécessaires pour utiliser l'approche
méthodologique détaillée ou si elles peuvent les
obtenir sans compromettre les ressources
financières du processus entier d'inventaire - Si tel n'est pas le cas, le niveau de détail doit
être réduit jusqu'à ce qu'un équilibre soit
atteint avec les DA disponibles
39ÉTAPES ANTÉRIEURESDÉFINITION DES SOURCES CLÉS (3)
- D'après les présentations de 2001 et 2000 des
Parties AI, les sources clés du secteur de
l'agriculture étaient - Fermentation entérique (CH4) 100
- Sols cultivés
- (émissions directe N2O) 94
- Sols cultivés(émissions indirectes N2O) 60
- Gestion du fumier (CH4) 40
- Gestion du fumier (N2O) 38
- Riziculture, résidus de cultures
- et brûlage des savanes 10 0
40ÉTAPES ANTÉRIEURESDÉFINITION DES SOURCES CLÉS (4)
- Sans données antérieures, l'équipe chargée des
inventaires des Parties NAI doit présumer - que les émissions de CH4 imputables à la
fermentation entérique et les émissions directes
de N2O provenant des sols cultivés sont
probablement des sources clés - que les émissions indirectes de N2O provenant des
sols cultivés seront probablement une source clé
(les Parties déploieront les plus grands efforts
pour cette catégorie) - Toutefois, certaines catégories de source peuvent
être pertinentes pour certains groupes des
Parties NAI - brûlage des savanes dans les pays tropicaux ayant
une saison sèche - brûlage des résidus de cultures dans les pays au
climat méditerranéen - riziculture dans les pays d'Asie
- L'équipe chargée des inventaires doit connaître
les caractéristiques du secteur de l'agriculture
pour mieux cibler les ressources financières, qui
sont toujours limitées - L'opinion d'experts nationaux est souhaitable et
appréciée
41ÉTAPES ANTÉRIEURESBilans massiques pour éléments
partagés (1)
- Certaines catégories de source sont reliées
- Fermentation entérique, gestion du fumier et sols
cultivés (pour le bétail et les utilisations
finales du fumier) - Sols cultivés et brûlages des résidus de cultures
(utilisations finales des résidus de cultures) - Certaines DA sont partagées (caractérisation
unique du bétail comme meilleur moyen d'assurer
la cohérence) - Certaines DA doivent être adéquatement ventilées
pour éviter la double comptabilisation des
émissions (fumier et résidus de cultures produits)
42ÉTAPES ANTÉRIEURES Bilans massiques pour
éléments partagés (2)
- Par conséquent
- Bilan massique des résidus de cultures
(fractionnement en fonction des différentes
utilisations finales) - Bilan massique du fumier (pâturage direct et
confinement, fumier confiné réparti par le SGDA)
43ÉTAPES ANTÉRIEURES Estimation de l'importance
des sous-sources (1)
- Par conséquent
- Évaluation rapide (niveau 1) de l'importance
- des espèces animales CH4 fermentation
entérique - des espèces animales CH4 gestion du fumier
- des apports d'origine anthropique de N pour les
sols cultivés - Caractérisation unique du bétail en appliquant le
niveau de détail (de premier niveau, de second
niveau) suggéré par l'importance des espèces pour
les catégories de source
44 BILAN MASSIQUE DES RÉSIDUS DE CULTURES
Résidus deculture
Laissés dans le champ (sur place)
Enlevés du champ (hors site)
Mangés par lesanimaux élevés sur pâturages
Utilisés commecombustible
Utilisés commesourced'énergie (biocarburant)
Épandus surles sols
Matière premièrepour les matériauxde
construction
Brûlés sursite
Supplémentalimentaire pour lesanimaux
Utilisés commebois dechauffagepour
lesrésidences
Décomposés dans le champ
Autresutilisations
Comptabilisés dans 4D. Sols cultivés
Comptabilisés dans 1. Énergie
Comptabilisés dans4F. Brûlage des résidus de
cultures
45BILAN MASSIQUE DU FUMIER
Populationanimale
Milieux clos
Champs libres
Dérivé versle SGDA
Utilisé commesupplémentalimentairepour animaux
Fumier pourautres utilisations(matériaux
deconstruction)
Fumier utilisécomme sourced'énergie
Provenantdes animaux élevés sur pâturages
Fumier épandusur les sols
Comptabilisé dans 4B. Gestion du fumier
Comptabilisés dans4.D. Sols cultivés
Comptabilisés dans1. Énergie
46CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Données sur le bétail requises pour plusieurs
catégories de source - émissions de CH4 imputables à la fermentation
entérique - émissions de CH4/N2O imputables à la gestion du
fumier - émissions de N2O provenant des sols cultivés
- Les Parties dont l'activité du bétail est
importante doivent produire une caractérisation
unique (de second niveau/de premier niveau) des
espèces animales - Les bonnes pratiques consistent aussi Ã
- inclure toutes les espèces animales qui vivent
chez les Parties - évaluer la contribution de chaque espèce animale
à l'émission totale de chaque catégorie de source
(fermentation entérique et/ou gestion du fumier)
47DIAGRAMME DÉCISIONNEL caractérisation du bétail
Caprins, chevaux, mules/ânes, volailles, (ovins)
Bovins, buffles, porcins, (ovins), espècessans
niveau/FE
Recommandé pour les espèces faisant l'objet
d'unecaractérisation de second niveau quand il
s'agit de la source clé
Exigé pour les espèces dont les individus
contribuent beaucoup, quand il s'agit de la
source clé
48CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Pour les espèces animales qui sont une source
importante d'émissions (25 ou plus), les bonnes
pratiques consistent à appliquer - une caractérisation de second niveau (détaillée)
méthode PP/ niveau 2 FE ventilés à l'échelle
nationaleà condition qu'il n'y ait pas de
limites de DA - Pour les espèces qui ne sont pas des sources
importantes - caractérisation de premier niveau (non détaillée)
niveau 1 FE par défaut - Recommandation pour les bovins et les porcins,
toujours utiliser la caractérisation de second
niveau les buffles et les ovins peuvent être
inclus ici selon les circonstances nationales
49CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Caractérisation de premier niveau
- Liste des espèces et des catégories de bétail
- Données annuelles sur les populations, par espèce
et par catégorie - Production laitière annuelle moyenne des vaches
laitières - Pourcentage d'animaux par région climatique des
Parties
50CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Caractérisation de second niveau en outre,
- répartition des populations spécifiques en
groupes homogènes d'animaux (variations PP dans
la structure des âges et la performance des
animaux) - population de bétail par espèce, catégorie et
sous-catégorie - estimations de la quantité d'aliments ingérés
d'un animal typique de chaque sous-catégorie
(utilisées dans la méthode de niveau 2 appliquée
aux émissions imputables à la fermentation
entérique chez les bovins, les buffles et les
ovins) - les estimations doivent être utilisées pour
harmoniser les taux d'excrétion de fumier et de N
pour les émissions de CH4 et de N2O provenant de
la gestion du fumier et pour les émissions
directes/indirectes de N2O provenant des sols
cultivés
51CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Caractérisation de second niveau
- Performances animales, utilisées pour estimer
l'absorption d'énergie brute (EB) quantité
d'énergie (MJ/jour) nécessaire à un animal pour
des activités telles que la croissance, la
lactation et la gravidité - Les bonnes pratiques consistent à estimer
l'absorption d'EB basée sur les donnée sur les
performances animales - En l'absence de DA, une étude doit être réalisée
pour déterminer les tendances de la production
régionale et les distributions animales
régionales - Si les ressources sont insuffisantes, les
hypothèses peuvent être basées sur des opinions
d'experts
52CARACTÉRISATION UNIQUEDU BÉTAIL
- Caractérisation des animaux pour lesquels on ne
dispose pas de méthodes d'estimation des
émissions - Certains pays peuvent avoir des animaux
domestiqués (lamas, alpacas, wapitis, émeus,
autruches, cerfs, autres) pour lesquels le GIEC
ne présente pas de méthodes - Conformément aux bonnes pratiques du GIEC, il est
recommandé de fonder les estimations des
émissions sur des FE PP dans les cas où il est
probable que des sources d'émissions importantes
existent
53FERMENTATION ENTÉRIQUE
- Émissions de CH4
- Le diagramme décisionnel servant à estimer les
émissions de CH4 imputables à la fermentation
entérique (figure 4.2 dans les RBP du GIEC)
définit les étapes que doit suivre chaque Partie
pour produire des estimations exactes des
émissions
54DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions de CH4
imputables à la fermentation entérique
Événement impossible
Exactitude desestimations Encadré 2 gt Encadré
1
Buffles, ovins, caprins, chevaux, mules/ânes,
volailles
Pour les espècesimportantes dans lescas où les
DAsont insuffisantes
Bovins,espèces dont chaque individu contribue
beaucoup à une source clé
Espèces ne contribuant pas beaucoup à une source
clé
55FERMENTATION ENTÉRIQUE
- S'il n'y a pas production d'animaux domestiques,
indiquer ne se produit pas (NO) - S'il y a fermentation entérique mais qu'elle
n'est pas la source clé, l'approche recommandée
pour toutes les espèces est - caractérisation de premier niveau niveau 1
FE par défaut - toutefois, il est recommandé d'utiliser la
caractérisation de second niveau et une méthode
de niveau 2 pour les bovins dans les cas où les
Parties disposent des données nécessaires - S'il y a fermentation entérique et qu'elle est la
source clé, l'approche recommandée pour les
espèces animales importantes (bovins et autres)
est - caractérisation de second niveau niveau 2
FE PP - s'il y a fermentation entérique et qu'elle est la
source clé, on peut utiliser l'approche de base
pour les espèces animales non importantes - caractérisation de premier niveau niveau 1
FE par défaut
56FERMENTATION ENTÉRIQUE
- Deux méthodes pour estimer les émissions
imputables à la fermentation entérique - Niveau 1, approche simplifiée, repose sur des FE
par défaut tirés d'études antérieures - Niveau 2, approche complexe, nécessite des
données détaillées PP portant sur les besoins en
nutriments, la quantité d'aliments ingérées et
les taux de conversion du CH4 de types précis de
nourriture en vue de l'élaboration de FE PP pour
les catégories de bétail définies par les pays - FE PP, dérivés de la caractérisation de second
niveau. Les RBP du GIEC fournissent de
l'information pour élaborer des FE applicables
aux bovins et aux ovins (pour les buffles,
l'approche décrite pour les bovins peut être
appliquée)
57GESTION DU FUMIER
- Émissions de CH4
- La caractérisation unique du bétail fournit des
données pour appuyer les estimations - Les FE par défaut ou PP (fondés sur les
caractéristiques du fumier Bo, SV, FCM et les
SGF) dépendent de l'importance de l'espèce - Le diagramme décisionnel définit les étapes que
doivent suivre les Parties pour obtenir des
estimations exactes (figure 4.3 des RBP du GIEC)
58Événement impossible
DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions de CH4
imputables à la gestion du fumier
Exactitude des estimations Encadré 3 gt Encadré
4 gt Encadré 2 gt Encadré 1
Bovins, buffles, porcins, (ovins), espèces sans
niveau/FE
Si source clé et contribution individuelle élevée
Caprins, chevaux, mules/ânes, volaille, ovins
59GESTION DU FUMIER
- À partir du diagramme décisionnel
- S'il n'y a pas production d'animaux domestiques,
indiquer NO - S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas
la source clé, les estimations des émissions de
toutes les espèces peuvent être calculées selon
l'approche suivante - caractérisation de premier niveau niveau 1
FE par défaut - S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la
source clé - pour les espèces importantes (normalement les
bovins, ovins et porcins) - caractérisation de second niveau niveau 2 FE
PP - pour les espèces non importantes (normalement les
caprins, chameaux, chevaux, ânes, mules et
volailles) - caractérisation de premier niveau niveau 1
FE par défaut
60GESTION DU FUMIER
- La méthode de niveau 1 requiert des données sur
la population de bétail par espèce animale,
catégorie et région climatique (froide, tempérée,
chaude) - La méthode de niveau 2 requiert de l'information
détaillée sur les caractéristiques des animaux et
la manière dont le fumier est géré les DA sont - taux d'excrétion de solides volatils (SV) les
valeurs sur les SV PP sont fondées sur la
quantité moyenne ingérée par jour, l'énergie
digestible de l'alimentation, la teneur en cendre
du fumier - capacité maximale productrice de CH4 du fumier
(Bo) - facteur de conversion du CH4 (FCM)
- Le niveau dépend de la disponibilité des données
et des circonstances naturelles. Les Parties
doivent dans la mesure du possible adopter le
niveau 2.
61QUELQUES ASTUCES
- Pour le CH4 fermentation entérique
- Caractérisation de second niveau et niveau 2 pour
les bovins (non laitiers et/ou laitiers) - Caractérisation unique et niveau 1 pour les
autres espèces animales - Pour le CH4 gestion du fumier
- Caractérisation de second niveau pour les porcins
et les bovins (non laitiers et/ou laitiers)
exceptionnellement les ovins et les volailles - Caractérisation unique et niveau 1 pour les
autres espèces animales
62GESTION DU FUMIER
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel - S'il n'y a pas production d'animaux domestiques,
indiquer NO - S'il y a gestion du fumier mais qu'elle n'est pas
la source clé, les estimations des émissions de
toutes les espèces peuvent être définies selon - caractérisation de premier niveau FE par défaut
- S'il y a gestion du fumier et qu'elle est la
source clé - pour les espèces importantes (normalement les
bovins, ovins et porcins) - caractérisation de second niveau FE PP
- pour les espèces non importantes (normalement les
caprins, chevaux, chameaux, mules, ânes et
volailles) - caractérisation de premier niveau FE par défaut
63QUELQUES ASTUCES Tableau - Résumé
ESPÈCES ANIMALES NIVEAU DE CARACTÉRISATION FERMENTATION ENTÉRIQUE GESTION DU FUMIER
ESPÈCES ANIMALES méthane méthane
VACHES LAITIÈRES UNIQUE (SECOND NIVEAU) N1 (N2) N1 (N2)
BOVINS NON LAITIERS SECOND NIVEAU N2 N2
OVINS PREMIER NIVEAU (SECOND NIVEAU) N1 N1 (N2)
CAPRINS PREMIER NIVEAU N1 N1
CHEVAUX PREMIER NIVEAU N1 N1
MULES ET ÂNES PREMIER NIVEAU N1 N1
PORCINS SECOND NIVEAU N1 N2
VOLAILLES PREMIER NIVEAU N1 N1 (N2)
AUTRES PREMIER NIVEAU N1 N1
64GESTION DU FUMIER
- Émissions de N2O
- Pour les estimations des émissions, les données
sur le bétail doivent provenir d'une
caractérisation unique du bétail. On détermine
ainsi - le taux d'excrétion annuel moyen d'azote par tête
(Nex) pour chaque espèce/catégorie d'animal (T) - la fraction de l'excrétion annuelle totale pour
chaque espèce/catégorie d'animal qui est gérée
dans chaque SGF (MS) - les FE de N2O pour chaque SGF
65Événement impossible
DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions de N2O
imputables à la gestion du fumier
Exactitude des estimations Encadré 3 gt Encadré
4 gt Encadré 2 gt Encadré 1
Si source clé
66GESTION DU FUMIER
- Les DA requises en plus des données nécessaires
pour la caractérisation du bétail sont - le taux d'excrétion annuel moyen de N par
tête/catégorie/espèce - la fraction de l'excrétion annuelle totale pour
chaque espèce/catégorie de bétail qui est gérée
dans un SGF - En l'absence de données sur la distribution des
SGF, les Parties doivent réaliser une étude - Si une telle étude est impossible, les valeurs
peuvent être dérivées à partir des opinions
d'experts - Les Parties sont aussi encouragées à ventiler les
DA pour chaque zone climatique importante
67BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
- Brûlage dirigé des savanes
- Le GIEC décrit une méthode pour estimer les
émissions de gaz autres que le CO2 imputables au
brûlage des savanes. Les DA et les FE par défaut
peuvent être consultés dans les lignes
directrices révisées (1996) du GIEC - Parmi les Parties AI, le brûlage est la source
clé pour l'Australie seulement toutefois, il est
probablement la source clé de nombreuses Parties
NAI
68Événement impossible
DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions de GES
imputables au brûlage dirigé des savanes
Si source clé
Si pas source clé
Exactitude des estimations Encadré 4 gt Encadré
3 gt Encadré 2 gt Encadré 1
69BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel (figure 4.5 des RBP du GIEC) - S'il n'y a pas de savanes, indiquer NO
- S'il y a brûlage dirigé des savanes mais qu'il
n'est pas la source clé, les émissions peuvent
être estimées avec les FE par défaut - s'il y a brûlage dirigé des savanes et qu'il est
la source clé, les émissions doivent être
estimées avec les DA et les FE PP aux pays, si
ces données sont disponibles et/ou peuvent être
recueillies
70BRÛLAGE DIRIGÉ DES SAVANES
- La méthode du GIEC nécessite
- une valeur pour la fraction vivante de biomasse
aérienne - une valeur pour la fraction morte de biomasse
aérienne - une valeur pour la fraction oxydée après le
brûlage - une valeur pour la fraction de carbone dans la
biomasse vivante et morte - une valeur pour le rapport azote/carbone dans la
biomasse - une valeur pour le rendement de combustion
(rapport molaire entre les concentrations de CO2
émis et la somme des concentrations de CO et de
CO2 émis par les feux de savanes) - DA impossibles à recueillir (paramètres)
mesures sur le terrain, opinion d'experts,
valeurs par défaut - Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices
du GIEC pour cette catégorie de source - D'autres renseignements sont fournis à l'annexe
4A.1 des RBP du GIEC (l'annexe décrit certains
détails d'une révision future possible de la
méthodologie)
71BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS DE CULTURES
- Une méthode pour estimer les émissions de gaz
autres que le CO2 imputables au brûlage des
résidus de cultures - Quand cela est possible, on privilégie les DA et
les FE PP - DA et FE par défaut disponibles dans les lignes
directrices du GIEC et la base de données de la
FAO - La principale incertitude entourant l'estimation
des émissions de CH4 et de N2O imputables au
brûlage des résidus de cultures est la fraction
de résidus brûlés sur place - On évite le double comptage des émissions dues au
brûlage des résidus hors site à des fins
énergétiques et autres - Les RBP du GIEC renvoient aux lignes directrices
du GIEC pour cette catégorie de source d'autres
renseignements fournis à l'annexe 4A.2 des RBP
(révision future de la méthodologie)
72Événement impossible
DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions de GES
imputables au brûlage des résidus de cultures
Si source clé
Si pas de DAPP
Si pas source clé
Exactitude des estimations Encadré 4 gt Encadré
3 gt Encadré 2 gt Encadré 1
Si pas de FE PP
Si pas de FE PP
73BRÛLAGE SUR PLACE DES RÉSIDUS DE CULTURES
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel - Si le brûlage des résidus de cultures n'est pas
permis, indiquer NO - S'il est permis mais n'est pas la source clé, les
estimations peuvent reposer sur l'encadré 1
(valeurs par défaut) - utilisation des FE PP (encadré 2) souhaitable
- S'il est permis et qu'il est la source clé, les
estimations peuvent reposer sur l'encadré 4 (FE
PP DA PP) - utilisation de l'encadré 3 (FE PP DA par
défaut) acceptée
74SOLS CULTIVÉS
- Apports de N (provenant des émissions directes de
N2O) - épandage d'engrais industriels (FEI)
- épandage de fumier (FFUMIER)
- utilisation de cultures fixatrices d'azote (FFA)
- incorporation de résidus de cultures dans les
sols (FRC) - minéralisation de N résultant de la culture de
sols organiques (FSO) - autres sources telles que les boues d'évacuation
- L'équipe chargée des inventaires doit éviter le
double comptage des émissions provenant des
engrais industriels, du fumier et d'autres sources
75Événementimpossible
DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions directes de N2O
provenant des sols cultivés
Si pas source clé
Si source clé
Exactitude des estimations FAMSS NFCCR Encadré
5 Encadré 3 gt gt Encadré 4 Encadré 2 gt
gt Encadré 1
76SOLS CULTIVÉS
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel (figure 4.7 dans les RBP du GIEC) - S'il n'y a pas épandage de N sur les sols,
indiquer NO - S'il y a épandage de N mais qu'il n'est pas la
source clé, on peut estimer les émissions Ã
l'aide du niveau 1a et des données par défaut
(DA, FE) pour chaque apport de N (encadré 1) - S'il y a épandage de N et qu'il est la source
clé, il faut fournir des DA PP pour les apports
importants de N - Pour FEI, FFUMIER et autres il faut estimer les
émissions à l'aide des niveaux 1a et 1b et des
données PP (DA, FE) (encadré 5) - il est acceptable d'utiliser les paramètres et/ou
les FE par défaut(encadré 4) - Pour FRC, FFA, FSO on peut estimer les émissions
à l'aide des niveaux 1a et 1b et des FE PP
(encadré 3) - il est acceptable d'utiliser les FE par défaut
(encadré 2)
77SOLS CULTIVÉS
- Seulement un niveau pour cette source
- Deux variations 1a et 1b, en fonction de
l'expansion des termes des équations - L'utilisation des niveaux 1a ou 1b n'est pas liée
à l'importance de la source mais à la
disponibilité des DA - Il faut privilégier les équations du niveau 1b,
qui élargissent les termes qu'elles contiennent - Pour les Parties n'ayant pas les données
requises, les équations plus simples du niveau 1a
sont acceptables - L'estimation des émissions qui combine les
équations des niveaux 1a et 1b pour différents
apports de N est également acceptable - Pour certains apports de N, il n'existe pas
d'équations de niveau 1b
78SOLS CULTIVÉS
- Grand volume de DA. Très peu probable qu'une
Partie remplisse toutes les exigences - DA (possibles à recueillir, mesures sur le
terrain) - teneur en azote des substrats (fumier, résidus de
cultures, boues d'évacuation) - engrais industriels quantité d'azote épandue
sur les sols - fumier
- quantité totale produite, divisée entre les
enceintes fermées et l'élevage sur pâturages - destination 1) fumier traité dans un système de
gestion du fumier (émissions provenant de la
gestion du fumier) 2) fumier provenant des
animaux élevés sur pâturages (émissions provenant
de la production animale) 3) fumier utilisé
comme combustible 4) fumier utilisé comme
fourrage 5) fumier épandu sur les sols - cultures fixatrices d'azote
- superficie des cultures fixatrices d'azote
(légumineuses) et des cultures fourragères
fixatrices d'azote - rapports résidus/cultures
- résidus de cultures
- superficie de cultures produisant des résidus
- rapports résidus/cultures et pourcentage de
résidus épandus sur les sols - histosols
- superficie d'histosols cultivés
- boues d'évacuation
- quantité de boues d'évacuation épandues sur les
sols - teneur en azote dans les boues d'évacuation
- coefficients de partition FRACGAZ-ENGRAIS
FRACGAZ-FUMIER FRACPR, FRACBOUES,
FRACCOMBUSTIBLE-FUMIER, FRACFOURRAGE-FUMIER,
FRACCNST-AM, FRACFBCA, FRACMS, FRACCNFA,
FRACBRÛLE, FRACCOMBUSTIBLE-RC
79SOLS CULTIVÉS
- Émissions indirectes de N2O
- dépôt atmosphérique sur les sols de NOX et de
NH4 associés à N provenant de différents apports
(méthode pour les engrais industriels et le
fumier) - lixiviation et écoulement de N résultant de
l'épandage sur les sols (méthode pour les engrais
industriels et le fumier) - élimination du N présent dans les eaux usées
(méthode pour le rejet de N présent dans les eaux
usées dans les cours d'eau et les estuaires) - formation de N2O dans l'atmosphère à partir des
émissions de NH3 provenant des activités humaines
(pas de méthode disponible) - élimination des effluents industriels des centres
de traitement alimentaire et autres (pas de
méthode disponible)
80DIAGRAMME DÉCISIONNEL émissions indirectes de
N2O provenant des sols cultivés
Événement impossible
Si source clé
Exactitude desestimations Encadré 4 gt Encadré
3 gt Encadré 2 gt Encadré 1
Si pas source clé
81SOLS CULTIVÉS
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel (figure 4.8 des RBP du GIEC) - S'il n'y a pas épandage de N, indiquer NO
- S'il y a épandage mais qu'il n'est pas la source
clé, on peut estimer les émissions à l'aide des
DA et des FE par défaut (encadré 1) - il est recommandé d'appliquer les DA et les FE PP
(encadré 2) - S'il y a épandage et qu'il est la source clé, il
faut estimer les émissions à l'aide des DA, des
FE et des paramètres PP (encadré 4) - il est accepté d'utiliser les FE par défaut
(encadré 3)
82SOLS CULTIVÉS
- DA (possibles à recueillir, prise de mesures sur
le terrain) - teneur en azote dans le fumier et les eaux usées
- engrais industriels quantité d'azote épandu
comme engrais - fumier
- quantité totale de fumier animal produit
- quantité de fumier utilisé à d'autres fins 1)
fumier traité dans les SGDA, comptabilisé dans la
catégorie  gestion du fumier 2) fumier des
animaux élevés sur pâturages, comptabilisé dans
la catégorie production animale 3) fumier
utilisé comme combustible 4) fumier utilisé
comme fourrage - boues d'évacuation quantité épandue sur les
sols - coefficients FRACGAZ-ENGRAIS, FRACGAZ-FUMIER et
FRACLIXIVIATION
83SOLS CULTIVÉS
- Émissions de N2O provenant de la production
animale (pâturages, parcours et enclos) - Trois sources potentielles d'émissions de N2O
provenant de la production animale - les animaux mêmes (non comptabilisé, réputé être
négligeable) - déchets animaux pendant le stockage et le
traitement (comptabilisé dans gestion du fumier
) - fèces et urine provenant d'animaux qui paissent
sur de grands parcours libres (comptabilisé ici)
84SOLS CULTIVÉS
- Les DA peuvent être issues des sols cultivés et
de la gestion du fumier - données nécessaires pour estimer les émissions de
N2O de chaque SGDA utilisé par les Parties - fraction des populations animales gérées comme
animaux sur pâturages produisant des émissions
directes, par espèce animale - taux d'excrétion d'azote par espèce animale
- La méthodologie pour estimer les émissions de N2O
provenant de la production animale est abordée
dans les RBP du GIEC, dans la section sur la
gestion du fumier - Il est également important que les DA proviennent
d'une caractérisation unique du bétail
85RIZICULTURE
- Le GIEC fournit une méthode pour estimer les
émissions de CH4 imputables à la riziculture - La méthode utilise les superficies annuelles
récoltées et des FE basés sur des régions et
intégrés par saison. Sous sa forme la plus
simple, elle peut être mise en œuvre avec les DA
nationales (p. ex., superficie récoltée totale
nationale) et un seul FE - On peut modifier la méthode pour tenir compte de
la variabilité des conditions rizicoles en
subdivisant la superficie récoltée totale
nationale en sous-catégories (superficies
récoltées selon différents régimes de gestion de
l'eau, etc.) dans la mesure où des FE spécifiques
sont disponibles - Le diagramme décisionnel définit les étapes que
doivent suivre les Parties pour produire les
estimations les plus exactes (figure 4.9 des RBP
du GIEC)
86Diagramme décisionnel émissions de CH4
imputables à la riziculture
Événement impossible
Si source clé
Si pas source clé
Exactitude des estimations Encadré 3 gt Encadré
2 gt Encadré 1
87RIZICULTURE
- Principales caractéristiques du diagramme
décisionnel - Si la riziculture n'est pas pratiquée, indiquer
ne se produit pas - Si la riziculture est pratiquée mais qu'elle
n'est pas la source clé, on peut estimer les
émissions à l'aide des FE par défaut (encadré 1) - il est recommandé d'utiliser des facteurs
d'échelle pour les autres facteurs, dont lajout
dengrais organiques - Si la riziculture est pratiquée et qu'elle est la
source clé, on peut estimer les émissions en se
fondant sur les données de chaque région de
culture, les FE PP et les facteurs d'échelle pour
la gestion de l'eau, lajout dengrais organiques
et le type de sol (encadré 3) - il est accepté de ne pas utiliser les facteurs
d'échelle(encadré 2)
88RIZICULTURE
- Les DA sur la production de riz et la superficie
récoltée doivent se trouver dans les statistiques
nationales de la plupart des Parties - Autres options
- Site Web de la FAO http//faostat.fao.org/defaul
t.aspx?aliasfaostatclassic - Statistiques mondiales sur la riziculture de
l'IIIR (p. ex., IRRI, 1995) - Comme les statistiques sur la superficie cultivée
peuvent être biaisées, les Parties sont
encouragées à vérifier leurs statistiques sur la
superficie récoltée à l'aide de données de
télédétection - Les Parties sont encouragées à effectuer une