Title: 1B.1
1Atelier de formation pratiquedu Groupe
consultatif dexpertssur les inventaires de gaz
à effet de serre Secteur de lénergie
2Résumé du cours (suite)
- Émissions fugitives
- Documents de référence
- Extraction et manutention du charbon
- Industrie du pétrole et du gaz naturel
- Questions relatives aux données
3Secteur de lénergie Émissions fugitives
4Introduction
- Émissions fugitives Ensemble des émissions
causées par les déversements accidentels, les
fuites de léquipement, les pertes au
remplissage, le torchage, les fuites dans les
pipelines, les pertes à lentreposage et la
ventilation, ainsi que de toutes les émissions
directes autres que lutilisation de
combustibles. - Surtout le méthane
- CO2 entraîné important dans certains cas
- Faibles émissions de N2O résultant du torchage
5Sources des émissions fugitives
- Combustibles solides (charbon surtout)
- Extraction, manutention, traitement et
entreposage - Industrie du pétrole et du gaz naturel
- exploration, production, traitement, raffinage,
transport, entreposage et distribution
6Extraction et manutention du charbon
- Libération du méthane piégé durant lextraction.
- La teneur en méthane du charbon sur place peut
varier beaucoup. - La plus grande partie des émissions fugitives
survient à la mine. - Certaines émissions résiduelles se produisent au
cours des activités de manutention et de
traitement.
7Mines à ciel ouvert et mines souterraines
- Deux types de mines de charbon
- Les émissions sont plus élevées dans le cas des
mines souterraines. - Les émissions augmentent proportionnellement à la
profondeur de la mine. - Les émissions dépendent aussi de la teneur en gaz
du charbon. - Une certaine quantité du gaz peut rester dans le
charbon. - 60 à 75 du gaz est émis durant les activités
dextraction.
8Mines abandonnées
- Les émissions peuvent se poursuivre après que la
mine a cessé de produire du charbon. - En général, les émissions diminuent rapidement
lorsque les mines souterraines cessent de
produire. - Dans certains cas, les émissions des couches
environnantes peuvent être importantes et se
poursuivre pendant encore des années. - Les résidus de charbon ou les amas de résidus
sont des sources mineures démission. - Linondation de la mine peut empêcher les
émissions.
9 Contrôle des émissions
- Puits de dégazage
- Conservation du gaz
- Torchage
- Utilisation de catalyseurs de postcombustion à la
sortie des systèmes de ventilation des mines
souterraines
10Données de surveillance et données sur les
activités
- Teneur en méthane de lair extrait des mines
(niveau 3) - Production de charbon (niveau 1 ou 2)
- Importations et exportions par type de charbon
- Émissions post-extraction, probablement faibles
- Renseignements sur la profondeur de chaque mine
(niveau 2)
11Niveau 1 et niveau 2
- facteurs démission pour la moyenne mondiale
(niveau 1) - facteurs démission propres au pays ou au bassin
houiller (niveau 2) fondés sur la teneur réelle
en CH4 du charbon extrait.
12Niveau 3 mines souterraines
- Les mines souterraines doivent généralement
comporter des systèmes de ventilation et de
dégazage pour des raisons de sécurité. - Souvent, des puits de dégazage se trouvent dans
les environs de la mine. - On peut utiliser des données pour estimer les
émissions ou déterminer des facteurs démission
plus spécifiques. - Lorsque le méthane des puits de dégazage est
récupéré avant lextraction, les émissions
doivent être déclarées pendant lannée où le
charbon a été extrait.
13Concernant lextraction du charbon
- Appliquer la méthode de niveau 3 aux mines les
plus grisouteuses et la méthode de niveau 1 ou 2
aux autres mines. - Il nest probablement pas possible dappliquer la
méthode de niveau 3 aux mines à ciel ouvert ou
aux émissions post-extraction. - Le méthane récupéré et brûlé à des fins
énergétiques doit être inclus dans les émissions
dues à la combustion de combustibles. - Aucune méthode dinventaire pour le brûlage du
charbon. - Lextraction peut également libérer dimportantes
quantités de CO2.
14Données sur lextraction du charbon (suite)
- Les statistiques sur le charbon portent surtout
les combustibles primaires (anthracite et
lignite) et les combustibles dérivés (aggloméré
de charbon, coke, coke de gaz, briquettes de
lignite, gaz de cokerie et gaz de haut fourneau)
peuvent également comprendre la tourbe. - Aucun renseignement habituellement fourni sur la
méthode dextraction (à ciel ouvert ou
souterraine) ni sur la profondeur des mines. Une
approximation prudente serait que la lignite est
extraite à ciel ouvert et que le charbon
bitumineux et lanthracite sont extraits de mines
souterraines. - Certaines données utiles inédites, dont la
profondeur de la mine, peuvent être obtenues
auprès de lAIE sur demande spéciale.
15Documents de référence sur les mines de charbon
- On peut obtenir des statistiques sur le charbon
pour la plupart des pays en consultant les sites
suivants - U.S. Energy Information Administration (EIA)
ltwww.eia.doe.govgt - Division de la statistique des Nations Unies
lthttp//unstats.un.org/unsd/gt - Agence internationale de lénergie (AIE)
ltwww.iea.orggt
16Industrie du pétrole et du gaz naturel
- Fuites de léquipement
- Ventilation par aspiration à la source et
torchage - Pertes par évaporation (manutention et
entreposage du produit, particulièrement lorsque
des pertes par vaporisation instantanée se
produisent) - Rejet accidentel ou défectuosité de léquipement
17Les taux démission dépendent
- des caractéristiques des hydrocarbures produits,
traités ou manipulés - Pétrole brut classique
- Pétrole lourd
- Bitume
- Gaz sec
- Gaz corrosif (plus de 10 ppmv de sulfure
dhydrogène (H2S) - Gaz associés
- du nombre déquipements, de leur type et de leur
âge - des pratiques industrielles de conception,
dexploitation et dentretien - des exigences réglementaires et de leur
application à léchelle locale
Cest-à-dire teneur en méthane du combustible et
inétanchéité de léquipement
18Les émissions dues à la ventilation et au
torchage dépendent
- du degré dapplication du procédé
- des pratiques dexploitation
- des possibilités dutilisation sur place du
méthane - de laccès économique aux marchés gaziers
- des exigences réglementaires et de leur
application à léchelle locale.
19Les rejets accidentels
- sont difficiles à prédire
- peuvent être un contributeur majeur
- peuvent comprendre
- léruption dun puits
- la rupture dun pipeline
- les accidents impliquant le camion-citerne
- lexplosion de la citerne
- la migration du gaz à la surface par lextérieur
du puits - des éruptions du tubage de surface
- des fuites provenant de puits abandonnés.
20Taille des installations
- Le secteur pétrolier et gazier a tendance à être
constitué de nombreuses petites installations. - Exceptions
- Raffineries de pétrole
- Installations intégrées dextraction et de
valorisation des sables bitumineux - Les petites installations sont probablement
responsables de la plus grande partie des
émissions fugitives. - On possède moins dinformation sur les petites
installations.
21Composition du pétrole et du gaz naturel
- Le gaz naturel non traité et le pétrole brut
contiennent ce qui suit - Un mélange dhydrocarbures
- Diverses impuretés, dont H2O, N2, argon, H2S et
CO2. - On élimine les impuretés par transformation,
traitement ou raffinage. - H2S
- Gaz corrosif si plus de 10 ppmv de sulfure
dhydrogène (H2S) - Gaz non corrosif si moins de 10 ppmv de sulfure
dhydrogène (H2S) - La concentration de H2S augmente selon la
profondeur du puits.
22Gaz acide
- Sous-produit du procédé dadoucissement visant à
éliminer le H2S - Peut contenir de grandes quantités de CO2 brut
- Quel que soit le procédé
- récupération du soufre
- torchage ou ventilation
- le CO2 brut est libéré dans latmosphère.
23Profils démission
- Plus on est au début du procédé, plus les
émissions sont importantes. - Les émissions diminuent parallèlement à la
concentration de H2S dans le pétrole et le gaz
naturel produits.
24Fuites de léquipement
- Tendent à être des émetteurs continus.
- Émissions faibles à modérées.
- Tout léquipement fuit jusquà un certain point.
- Seulement une portion des sources potentielles
dun site fuit suffisamment à un moment ou un
autre pour nécessiter une réparation ou un
remplacement. - Si moins de 2 des sources potentielles totales
fuient, linstallation est considérée comme étant
bien entretenue.
25Sources des fuites de léquipement
- Vannes, robinets et soupapes
- Brides et autres raccords
- Pompes
- Compresseurs
- Clapets de surpression
- Drains de procédés
- Conduites ou vannes ouvertes
- Évents de dégazage du système détanchéité des
pompes et des compresseurs - Évents des accumulateurs
- Joints détanchéité des agitateurs
- Joints détanchéité des portes daccès
26Tendances des fuites de léquipement
- Moins de fuites à mesure que la toxicité des
matières augmente. - Moins de fuites lorsque le gaz a été odorisé (par
conséquent moins de fuites dans la section de gaz
corrosifs des installations). - Plus de fuites là où léquipement est soumis à de
fréquents cycles thermiques, à des vibrations ou
à des produits cryogéniques.
27Pertes à lentreposage
- Des pertes surviennent dans les réservoirs de
stockage en raison de lébullition ou de la
vaporisation instantanée du méthane. - Ces pertes se produisent dans les installations
de production et de traitement lorsque les
liquides dhydrocarbures sortent directement dun
récipient sous pression où ils sont entrés en
contact avec le gaz naturel.
28Méthodologies
- Méthode de niveau 3 Nécessite un inventaire
détaillé de léquipement, des infrastructures et
des facteurs démission (ascendants). - Méthode de niveau 2 Fondée sur une estimation
par bilan massique de la quantité maximale de
méthane qui pourrait être rejetée. - Seulement dans lindustrie du pétrole.
- Se fonde sur le rapport du gaz naturel au
pétrole. - Méthode de niveau 1 Utilise les données
nationales sur la production gazière et
pétrolière et les facteurs démission regroupés.
29Données sur les émissions fugitives
- Souvent, les données sur la ventilation et le
torchage sont incomplètes et de piètre qualité. - Communiquer avec les représentants de lindustrie
pour connaître les pratiques de répartition types
entre la ventilation et le torcharge. - Les données sur les fuites de léquipement dans
les petites installations sont impossibles à
obtenir ou elles sont incomplètes. - Installations à lemplacement du puits
- Installations au champ
30Données sur les émissions fugitives (suite)
- Recueillir les données sur les activités
relatives aux sources démissions fugitives est
difficile et exigeant en terme de ressources. - Il ny a pas vraiment de raccourci.
- La première étape peut consister à rencontrer des
experts de lindustrie pour discuter des
pratiques et procédés courants. - Leur demander de comparer les pratiques
nationales avec celles des pays dont on connaît
le profil démissions (p. ex. les pays visés à
lannexe I).
31Données sur la ventilation et le torcharge
- Brûler à la torche si le gaz représente un
problème (odeur, santé ou sécurité). - Autrement, ventiler.
- Les données sur la ventilation et le torcharge
divulguées par les entreprises sont souvent
incohérentes. - Problème On déclare brûlés à la torche des
volumes ventilés.
32Données sur lindustrie pétrolière et gazière
- Les données internationales sur la production
sont exprimées en chiffres nets (cest-à-dire
après contraction, pertes, réinjection,
ventilation et torchage). - Le pétrole brut comprend habituellement les
liquides dhydrocarbures provenant des puits de
pétrole et les condensats (liquides du
séparateur) récupérés aux installations de gaz
naturel. Peut également comprendre le pétrole
brut synthétique des sables bitumineux et des
schistes bitumineux. - Les données sur les infrastructures sont plus
difficiles à obtenir que les statistiques sur la
production.
33Données sur lindustrie pétrolière et gazière
(suite)
- On peut généralement obtenir uniquement des
organismes régionaux les renseignements sur le
nombre et le type des grandes installations le
type de procédé utilisé à ces installations le
nombre et le type de puits en exploitation le
nombre de puits forés la longueur des pipelines. - Il se peut quon ne puisse obtenir, même auprès
des sociétés pétrolières, les renseignements sur
les installations plus modestes (p. ex.
équipement à la tête de puits, postes de raclage,
entrée des gisements et stations de pompage). - Les seules données sur les infrastructures qui
pourraient être requises pour la méthode de
niveau 1 est le dénombrement des puits et la
longueur des pipelines. - Les renseignements sur les installations ne sont
requis que pour le niveau 3 du GIEC.
34Documents de référence pour lindustrie
pétrolière et gazière
- Autres manuels de méthodologie
- American Petroleum Institute (API) ltwww.api.orggt
- Association canadienne des producteurs pétroliers
(IPAC) ltwww.capp.cagt - Association canadienne du gaz (ACG) ltwww.cga.cagt
- Gas Technology Institute (GTI) ltwww.gastechnology.
orggt - Statistiques sur le pétrole et le gaz naturel
- U.S. Energy Information Administration (EIA)
ltwww.eia.doe.gov/neic/historic/hinternational.htmgt
- Division de la statistique des Nations Unies
lthttp//unstats.un.org/unsd/methods/inter-natlinks
/sd_natstat.htm et http//unstats.un.org/unsd/data
bases.htmgt - Agence internationale de lénergie (AIE)
ltwww.iea.org/statist/index.htmgt
35Documents de référence sur lindustrie pétrolière
et gazière (suite)
- Oil and Gas Journal ltwww.ogjresearch.comgt
- Des données sur les infrastructures (nombre de
puits, liste des usines à gaz, annonce de grands
projets) - Projets de raffineries, de pipelines et de
traitement du gaz naturel dans le monde - Projets antérieurs de raffineries, de pipelines
et de traitement du gaz naturel - Enquête sur la production des champs pétrolifères
dans le monde - Enquête sur le raffinage dans le monde
- Enquête sur le traitement du gaz naturel dans le
monde - Enquête sur la récupération assistée du pétrole
36Documentation et présentation
- Les caractéristiques les plus importantes des
inventaires nationaux sont la transparence et la
documentation! - Sans documents à lappui, rien ne prouve ce qui a
été fait ou si ça a été fait correctement. - Lutilisation du logiciel facilite grandement le
travail du secrétariat de la CCNUCC.
37Remarques finales
- Un inventaire national nest pas un projet de
recherche - Cest un programme national qui œuvre de concert
avec les établissements de recherche et de
statistiques en vue de produire des données de
qualité supérieure sur les émissions.
38Questionnaire
39Réponses au questionnaire
40Oxydes dazote (NOx)
- Gaz à effet de serre indirect
- Lutilisation des combustibles est la principale
source anthropique de Nox. - Industries énergétiques
- Sources mobiles
- Deux mécanismes de formation
- Nox des combustibles
- Nox thermiques
41Monoxyde de carbone (CO)
- Gaz à effet de serre indirect
- Provient surtout des véhicules automobiles, mais
également de la combustion dans les
établissements résidentiels et commerciaux. - Produit intermédiaire du procédé de combustion
42Composés organiques volatils non méthaniques
(COVNM)
- Gaz à effet de serre indirect
- Produits dune combustion incomplète
- Sources mobiles et combustion résidentielle, en
particulier combustion de la biomasse - Émissions faibles dans le cas des grandes
installations de combustion
43Dioxyde de soufre (SO2)
- Précurseur daérosols.
- Peut avoir un effet refroidisseur sur le climat.
- La concentration augmente avec la combustion de
combustibles fossiles qui contiennent du soufre. - Lien étroit avec la teneur en soufre du
combustible
44Questionnaire
45Réponses au questionnaire
- Fugitives Quiz 1 (key).doc
46(No Transcript)
47Exercice relatif à la base de données sur les
facteurs démission
- Recherchez les facteurs démission de CH4 pour
les résidus de culture et de la biomasse utilisés
pour nimporte quel type de combustion de
combustible
http//www.ipcc-nggip.iges.or.jp/EFDB/find_ef_s1.p
hp
48Résultats de la recherche dans la base de données
sur les facteurs démission