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Une enqu

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Un mod le d'enqu te dont on pourra s'inspirer pour une enqu te sur l'ins curit ... Les sociolinguistes pensent que ' m me contradictoires les variations ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Une enqu


1
Une enquête en pays de Vaud
  • Pascal de Singy, 1996

2
Un modèle denquête dont on pourra sinspirer
pour une enquête sur linsécurité linguistique.
Cf. aussi bibliographie
Ouvrage préfacé par Labov qui souligne que la
linguistique naissante croyait trouver la réalité
linguistique chez le sujet parlant. Mais
présence de variations aléatoires que les
linguistes nexpliquaient pas.
Les sociolinguistes pensent que  même
contradictoires les variations aléatoires des
faits linguistiques trouvent tout leur sens dès
lors quon sapplique à les mettre en relation
avec la structure et lhistoire de la communauté
concernée  (p. 7).
3
P. de Singy a interrogé plus de 600 sujets
vaudois (linsécurité linguistique a rarement été
lobjet dune enquête de paraille ampleur).
En tenant compte des paramètres classiques en
sociolinguistique (âge, milieu social, sexe),
Singy a utilisé un questionnaire.
Visée  mettre en lumière les rapports
quentretiennent les locuteurs vaudois, définis
comme des francophones de périphérie, avec leur
régiolecte  (p. 62).
4
Questionnaire
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(No Transcript)
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(No Transcript)
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  • Hypothèses de départ
  • Les femmes sont plus enclines à linsécurité
    linguistique
  • La France (centre) est lespace de référence
  • Enquête menée à partir dune population adulte et
    homogène selon trois critères
  • La langue maternelle
  • La nationalité
  • La durée de résidence

Choix et construction des variables Variables
indépendantes (sexe, âge, lieu de résidence,
statut socio-professionnel)
14
Pour lâge
  • Trois groupes
  • 16 40 ans
  • 40 64 ans
  • Plus de 65

Pour la zone de résidence
  • Région lausannoise
  • Dans des villes de de 9 000 hab.
  • Dans des districts de grande périphérie par
    rapport à Lausanne
  • Dans des districts de proche et moyenne
    périphérie par rapport à Lausanne

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Statut socio-professionnel
  • Catégories nombreuses Singy refait une
    classification réduite à 3 ou 4 catégories
  • Supérieure
  • Moyenne
  • Moyenne nouvelle
  • Moyenne traditionnelle
  • Inférieure

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  • Le sentiment dinsécurité linguistique chez les
    Vaudois a deux faces
  • Dépréciation régiolectale
  • Valorisation régiolectale

Lire texte p. 75, reproduit ci-après
17
  • Le sentiment dinsécurité linguistique
  •  Tel que nous lentendons ici, le sentiment
    dinsécurité linguistique auquel seraient en
    proie nombre de Vaudois réside dans leur
    propension mêlée à déprécier et à valoriser le
    régiolecte quils pratiquent. On peut, dès lors,
    concevoir ce sentiment dinsécurité linguistique
    comme une variable qui sarticule selon deux
    dimensions antagonistes dont lune peut être
    définie par une tendance à la dépréciation
    régiolectale et lautre par une tendance à la
    valorisation régiolectale. Toutes deux peuvent
    être objectivées par une série dindicateurs.
    Cest ainsi que la tendance à la dépréciation
    régiolectale, chez une partie des Vaudois, peut
    se concrétiser, entre autres choses, par 
  • une tendance à tenir pour régionalismes des
    éléments du registre familier général,
  • un jugement dépréciatif porté sur la qualité du
    français parlé par les Vaudois,
  • un refus à voir officialiser le lexique régional
    tant par le biais de son enseignement que par son
    introduction dans les dictionnaires courants,
  • un certain rejet de laccent régional pouvant
    conduire à une tentative deffacement.

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  • La tendance à la valorisation régiolectale peut,
    pour sa part, être définie à partir des éléments
    suivants 
  • une reconnaissance de la légitimité, voire de la
    supériorité, de certains pans du lexique régional
    en regard du lexique général,
  • une revendication, en termes de fierté, du parler
    régional,
  • un désir de signaler son identité régionale au
    travers dune utilisation volontaire de certains
    éléments du lexique régional. 
  • (Singy, op. cit., p. 75)

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Pour la technique de léchantillonnage, voir pp.
76-80. Si 296 066 personnes en pays vaudois sont
concernées cela donne un échantillon de 606
personnes.
  • Choix dun questionnaire écrit principales
    raisons exposées pp. 80-81
  • Absence de lenquêteur (sentiment dinfériorité)
  • Temps laissé pour se reprendre temps de
    réflexion nécessaire
  • Volonté datténuer le rapport tensionnel entre
    enquêteur et enquêté (toujours en situation
    dentretien

Questions principalement fermées. Aussi
questionnement détourné qui autorise la
projection de ses opinions ou sentiments.
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Source de Singy, Pascal L'image du français
en Suisse romande. Une enquête sociolinguistique
en Pays de Vaud, France, Paris, L'Harmattan,
1996, 288 p.
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