Title: Science politique de l’UE
1Science politique de lUE
- Relations internationales
- Partis politiques et clivages
- Groupes dintérêt
2Pour info
- Bonjour,
- Je vous rappelle que le sujet du travail de fin
d'étude doit être remis au secrétariat (ou
glissé dans la boîte aux lettres située juste à
côté du secrétariat) au plus tard le 15 décembre
2009. - Cette règle s'applique également aux étudiants
inscrits en 1ère année d'étalement. - Vous pouvez dès à présent télécharger la fiche
d'inscription au TFE via http//dev.ulb.ac.be/scie
ncespo/fr/documents.html - Ce document devra être complété, signé par vous
et par votre directeur ainsi que dactylographié,
et ce pour des raisons de lisibilité. - Le directeur doit être choisi parmi le corps
académique disponible via http//dev.ulb.ac.be/sci
encespo/fr/corpsacademique.html - Bien cordialement,
- Pascale MEEKERS
3Questions de méthodeQuest-ce quune
théorie? Comment choisir/modifier une
théorie? Comment construire un cadre théorique?
Formulation des hypothèses. Opérationnalisatio
n dun cadre théorique
4Quelle est la fonction des théories/concepts dans
une démarche scientifique?
- Une pluralité de théories en science politique
un grand nombre de concepts - THEORIE
- explication des relations qui existent entre
plusieurs concepts/phénomènes - une représentation simplifiée du monde
- CONCEPT (groupe dintérêt, société civile)
- un mot, un groupe de mots, un symbole
définition conventionnelle dun phénomène - un concept une abstraction qui représente une
idée une construction abstraite qui vise à
rendre compte du réél - un outil qui permet dorganiser la réalité et
la recherche - permet aux chercheurs dargumenter, de
critiquer, danalyser, dexpliquer - Les théories/concepts permettent de voir la
réalité étudiée (quoi? comment? où? - Cest à partir dune théorie/concept que le
chercheur décide de porter son attention sur tel
ou tel fait - Cela veut dire quun même phénomène ne sera pas
observé de la même façon
5Exemple (1) la décision dun gouvernement de
rétablir la peine de mort (Depelteau)
- Sujet traité par 3 chercheurs un marxiste, un
fonctionnaliste et un structuraliste - Ces trois chercheurs verront des phénomènes
différents en regardant une même réalité car
leurs théories sont différentes - Marxiste portera son attention sur les rapports
de classe - La classe dominante fait pression sur le
gouvernement - Fonctionnaliste les fonctions sociales remplies
par la peine de mort - Réponse de lEtat pour assurer la stabilité et la
reproduction de lensemble social - LEtat assure sa fonction de mise en ordre de la
société en recourant à une mesure répressive - Structuralisme analyse les structures dune
société pratiquant la peine de mort - Relations entre les différentes entités
criminels, tribunaux, lois, corps des policiers
6Trois opérations à accomplir pour lélaboration
dun cadre théorique
- État de lart (lectures sur le sujet) gt
linventaire des théories (concepts)
pertinent(e)s - Examen critique des théories (concepts)
répertorié(e)s (définitions, critiques, limites) - Choix dune théorie/un concept càd spécifier et
délimiter de quoi nous parlons et ce que nous
voulons observer - Choisir un concept/théorie choisir une manière
de questionner le phénomène politique/social qui
fait lobjet du TFE - Le choix du concept/théorie détermine la
formulation de lhypothèse (réponse provisoire à
la question de départ) - (ex réforme de la justice en Roumanie gt Union
européenne gt concept européanisation)
7Comment définir la société civile ?Voire
aussi Saurugger Woll p. 322
- Coman, Romanian civil society, twenty years
after the collapse of the communism. A loud voice
in domestic politics?, Europe Asia Studies,
forthcoming - It is common for academics to say that the term
has been used in a confusing variety of ways
(Burnell and Calvert 2004 2) encompassing a
plurality of political, instrumental, normative
and prescriptive assessments, resulting from the
juxtaposition of intellectual debates, activists
prescriptions and policy solutions. These
overlapping discourses also raised questions
about civil societys status as an analytical
category. For this reason, it was often stated
that a search for a clear definition is in vain
(Flyvbjerg, 1998 210). Many authors have pointed
out the difficulties this concept can raise for
empirically minded social scientists (Gibson,
2001 52 Kubic, 2005).
8Comment définir la société civile ?
- Notwithstanding, this crucial debate generated
an intriguing cacophony of opinions on the role
of civil society in the fall of state socialism
and in the post communist transformation (Kubic,
2005 105) but also in the democratisation of the
European Union (Smismans, 2003). - The need of making the term more precise and
analytically more useful was constantly outlined
in the literature (Gordon White, 2004 7). But
despite the proliferation of debates on civil
society, a systematic theory is still missing
(Jean L. Cohen and Andrew Arato, 1992 2). Civil
society remains a broad concept encompassing the
idea of a non state autonomous sphere in which
operates a variety of actors, from labour unions,
professional associations and chambers of
commerce to sport supporters and customer
organisations.
9Quelles approches pour étudier le post
communisme ?
- Sur le plan théorique, les transformations à
lEst sont analysées depuis la chute des régimes
communistes à la lumière des théories développées
dans la littérature occidentale et par conséquent
à partir dobservations empiriques occidentales. - Occidentalocentrisme
- consiste à prendre des outils théoriques qui
ont fait leurs preuves dans lappréhension
dobjets détudes comparables à lOuest et à les
appliquer tels quels aux phénomènes de lEurope
centrale et orientale (De Waele) - le post-communisme ne rentre pas toujours dans
les canevas théoriques occidentaux - (2007) on conclut que les chercheurs se sont
orientés vers des approches inadaptées ou des
schémas sur-idéologisés - non seulement les concepts utilisés sont saturés
de significations idéologiques, mais les
chercheurs, au lieu de les décortiquer, les
confirment de manière irresponsable (Verdery)
10Science po de lUE Analyse des contributions
scientifiques
11Science politique de lUEobjectifs
- Lobjectif premier de cet ouvrage est de
faciliter ce coup dentrée dans les études
européennes à des étudiants de fin de premier, de
second et de troisième cycle qui souhaitent
développer une analyse de lUE et du processus
dintégration européenne au-delà des éléments
proposés par les ouvrages généralistes (p. 1) - Les institutions et politiques de lUE, les
comportements et stratégies politiques quelle
suscite ont ainsi fait lobjet de nombreux
recherches et de controverses scientifiques
complexes qui rendaient nécessaires un état des
lieux de la mobilisation politologique sur
lintégration européenne (les éditeurs de
louvrage, 4ème de couverture) -
- gt Etre bien outillé pour étudier le
processus dintégration européenne et son impact
(européanisation) sur les politics, policies et
polities des Etats membres (anciens et
nouveaux)/pays candidats/espaces géographiques
spécifiques
12IRONDELLE, Bastien, PETITEVILLE, Franck,
Relations internationales , dans BELTOT,
Céline, MAGNETTE, Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.),
Science politique de lUnion européenne,
Economica, Paris, 2008, pp. 29-52.
13La politique européenne de défense (même objet
détude, différentes approches)
- OBSERVATION (point de départ dans la recherche,
un constat) - les gouvernements nationaux conservent la
maitrise de la PESD - Pourquoi?
- en raison de leur héritage (poids de
lhistoire) les Etats ont des postures de
défense et des intérêts stratégiques différents
voire divergents - Pourquoi?
- des stratégies rationnelles adoptées par les
grands Etats (facteur explicatif la rationalité
des acteurs pas lhistoire, la tradition) - MAIS AUSSI des tendances vers la convergence
comment peut-on les expliquer? - lévolution des préférences des acteurs en
faveur dune gestion collective européenne de
certaines questions de défense et de sécurité
14IRONDELLE, Bastien, PETITEVILLE, Franck,
Relations internationales , dans BELTOT,
Céline, MAGNETTE, Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.),
Science politique de lUnion européenne,
Economica, Paris, 2008, pp. 29-52.
- Débats théoriques et conceptuels trois notions
- puissance civile concept des années 1970 gt
la Communauté européenne une nouvelle forme
de pouvoir dans les RI, fondée sur les moyens
civils de la coopération plutôt que sur le
recours à la force ou à la contrainte - Notion critiquée gt lEurope ne peut pas disposer
de puissance sans capacité militaire propre - soft power le pouvoir attractif de
lEurope et se ses valeurs pour le reste du monde
- puissance normative promotion de la
démocratie
15Nouvel agenda de rechercheQuelles questions?
- la politique commerciale de lUE est moins
étudiée en France (p 40) - linfluence globale de lUE à modeler lagenda
des négociations, à construire des coalitions et
à susciter des compromis multilatéraux (p 41)
gt des questions à étudier - Questions dactualité
- Traité de Lisbonne
- Nouvelles fonctions HR pour les affaires
étrangères et la politique de sécurité - Création dun service européen pour laction
extérieure
16Cadre théoriquequestionnement et facteurs
explicatifs (Transforming Europe, Caporasso,
Cowles, Risse (eds.)
- Europeanization Domestic Change
Mediating institutions
Domestic Structural change
European integration
Goodness of fit
How the European-level norms connect to domestic
agents?
17ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
18ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Relation clivages / partis politiques, un objet
détude en cours de structuration -
- Question
- UE est-elle à lorigine de clivages inédits?
- Lintégration européenne provoque-t-elle des
changements marginaux dans la logique des
affrontements ou nexerce-t-elle aucune
influence? - Définitions des termes de la question
- Restrictive
- la traduction politique dun conflit structural
- Des lignes de faille qui structurent la
compétition partisane - Extensive
- gt Faire la différence entre clivage et
nouvelles lignes daffrontement - Gel des clivages les partis sinscrivent
durablement sur tel ou tel versant dun clivage
19ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Observations
- Dun coté, une européanisation significative de
la vie politique a clairement eu lieu dans le
sens où les questions européennes sont devenues
des enjeux sans cesse plus importants au sein des
débats politiques nationaux. - Dun autre coté, ce phénomène ne sest pas,
jusquà présent, accompagné dune européanisation
significative des systèmes partisans nationaux
dont les propriétés structurelles restent
largement imperméables aux influences
européennes (Harmsen)
20ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Typologie (Taggart, Szczerbiak)
- Euroscepticisme hard opposition de principe
à lintégration européenne - Euroscepticisme soft opposition ciblée à
une ou plusieurs politiques publiques engagées
par lUE - leuroscepticisme est davantage un mode
daffirmation que lexpression dune conviction
profonde - euroscepticisme une simple stratégie et
ne peut affecter
21ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Deux lignes de force structurent la vie politique
de tous les EM (Lord, Hix) - La première oppose un principe dintégration à un
principe dindépendance (p. 202) - Ceux dont lidentité et les intérêts sont
menacés/protégés par lintégration - La seconde établit une division entre la gauche
et la droite - Aspects normatifs de la démocratie
- Interventionnisme/libre échange
22ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Kopecky / Mude proposent une explication
alternative de leuroscepticisme partisan - critique de lapproche de Taggart trop centrée
sur les facteurs stratégiques - Se proposent dexaminer les orientations
idéologiques des formations constituées - Axes danalyse
- Les idées générales qui sous-tendent la dynamique
de lintégration - Les pratiques, les politiques européennes
LUE, telle quelle est et telle quelle se
développe - Type de source programmes des partis politiques
- Critiques!
23Leuroscepticisme est pluriel
- Les résistances à lEurope se démultiplient à
linfini en fonction des auteurs, des publics,
des contextes, des supports et de la nature des
contestations de lUnion européenne - Plusieurs visages
- Le refus obstiné dentre dans lUnion européenne
- Suisse, Norvège, Groenland
- Le désir de la quitter
- Une large gamme de sentiments mitigés, de
frustration, despoir déçus, dangoisses liées au
développement politiques, économique,
institutionnel de lUE et son intervention
croissante dans des domaines qui relevaient de la
compétence de lEtats (qui ont des implications
fortes en termes éthiques et de choix de société)
- Euroscepticism terme trop englobant gt besoin
de nouveaux concepts
24ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
197-221.
- LUE comme vecteur de clivages?
- Appréciations contrastées
- UE perturbe lexpression des clivages au niveau
national sans fournir une véritable alternative,
de sorte quune grande confusion est observée
(p. 204) - Quels sont les arguments?
- Certains clivages sexpriment par des modalités
inédites (p. 204) gt une redistribution est ainsi
à lœuvre qui se traduit par de nouveaux rapports
de force - Quels sont les arguments?
25ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Balme Chabanet (spécialistes des groupes
dintérêt au niveau européen) - Les institutions européennes affectent
sensiblement les équilibres sociaux des clivages
traditionnels, plutôt en faveur du capital que du
travail, des consommateurs urbains que des
producteurs agricoles, et en corrigeant les
relations centre périphérie plutôt au bénéfices
de ces derniers (p. 210). - UE permet lexpression de nouveaux clivages! Elle
ouvre des espaces politiques favorables à des
enjeux relativement plus récents
26ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Questions de recherche/pistes de recherche sous
exploitées - Dpv méthodologique gt affiner les indices (axes
danalyse) multiplication des mesures
empiriques (p. 211) - Questions
- Quelles conditions devraient être réunies pour
que les contraintes imposées par lUE provoquent
une révolution historique et modifient la
grammaire des affrontements politiques? (p. 211) - Voire Stefano BARTOLINI une révolution de
lintégration européenne et deux conflits
(territoires gagnants/territoires perdants
nomades/stables ) - P. Mair gt des conflits qui ne trouvent pas un
espace dexpression adapté - Une relégation des partis politiques? (p. 213)
- Les partis politiques ne peuvent plus se penser
ni se représenter comme les représentants de
catégories sociales désignées (Mair) - Les partis cherchent à saffirmer non plus comme
des représentants mais comme de simples
gestionnaires (Roger, 213). - Partis politiques essaient de sadapter à la
logique de la démocratie délibérative (p. 214)
27ROGER, Antoine, Clivages et partis
politiques , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE,
Paul, SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique
de lUnion européenne, Economica, Paris, 2008,
pp. 197-221.
- Conclusions?
- Si définition restrictive
- UE ne parait pas présider à lémergence des
nouveaux antagonismes (p. 215) - Elle ne peut pas offrir un espace dexpression
aux clivages établis - Si définition extensive
- lintégration européenne redessine la forme des
clivages - Faire la différence entre clivages anciens
(fortement ancrés dans la structure sociale) ET
les clivages de construction plus récente,
définis par laffirmation de nouvelles valeurs et
de nouveaux critères de politique publique (envi,
droits des femmes, immigration.) (pp 209-210) - Pour que les bases dun réel débat scientifique
puissent être jetées, il parait nécessaire que
chacun clarifie son positionnement et précise
quelle définition il retient (p. 215). -
28Questions de recherche
- Comprendre leuroscepticisme/résistances à
lEurope - Quelle est lampleur du phénomène eurosceptique
en Europe ? - Quelles sont les dynamiques, les facteurs qui le
sous-tendent ? - Quels sont les visages de leuroscepticisme ?
- Comment sexpriment les résistances à lEurope ?
- Is Brithis Euroscepticism still unique? (Harmsen)
- La contestation de politiques spécifiques de lUE
peut elle-être qualifiée deuroscepticisme? - La contestation des nouvelles politiques de
lUE un indicateur des clivages axiologiques
dans les positionnements partisans sur lUE? - Une comparaison des manifestations populistes
et eurosceptiques au niveau européen (basée
sur la littérature existante)
29Les résistances à lEurope. Cultures nationales,
idéologies et stratégies dacteurs (2007, édité
par J Lacroix et R Coman)
- La question dune hostilité, latente ou déclarée,
vis-à-vis du procès dintégration européenne est
dune actualité évidente (constat). Pour la
première fois dans son histoire, la construction
européenne pourrait être interrompue, ou du moins
sérieusement ralentie, par la désaffection des
électorats et de certains de ses dirigeants.
Pourtant, tant les objectifs que les formes
prises par les mouvements d'opposition à
l'intégration européenne diffèrent grandement
d'un pays à l'autre (intérêt pour la Q). D'une
part, ces résistances à l'Europe expriment
des valeurs issues de cultures politiques
particulières. Dautre part, le choix dun acteur
politique de sopposer à la construction
européenne est largement fonction des
perspectives stratégiques ouvertes par un tel
positionnement dans les différents contextes
nationaux. Enfin, même si certains des arguments
convergent, les résistances à lEurope sont
issues de matrices idéologiques souvent si
opposées entre elles quaucun front commun ne
paraît envisageable. Loin de s'imposer comme une
nouvelle mouvance transnationale, la critique de
la construction européenne demeure ainsi un
phénomène national profondément enraciné dans des
traditions distinctes (Coman, Lacroix, 2007)
30Publications récentes sur lUERevues Politique
européenne, European Union politics, . Les
Cahiers du Cevipol http//www.cevipol.site.ulb.ac
.be/fr/les-cahiers-du-cevipol.html
- Antoine BAZANTAY, Europe efficace, Europe
légitime ? Etude des stratégies et pratiques
communicationelles de l'Union Européenne, Les
Cahiers du Cevipol, vol. 2009, n1, 2009. -
- Amandine CRESPY et Nicolas VERSCHUEREN, De
l'euroscepticisme aux résistances contribution
aux débats sur la théorisation des conflits sur
l'intégration européenne, Les Cahiers du Cevipol,
vol.2008, n5, 2008. -
- François FORET et Yann-Sven RITTELMEYER, Les
présidences de l'Union européenne en
redéfinition Quelle légitimité? Quelle
efficacité?, Les Cahiers du Cevipol, vol. 2008,
n4, 2008. - François FORET, Une question d'ordres? Discours
religieux et intégration européenne à la lumière
de l'affaire Buttiglione, Les Cahiers du Cevipol,
vol. 2007, n3, 2007. - David HANLEY, Le parti populaire européen (PPE).
Bilan d'une législature (1999-2004), Les Cahiers
du Cevipol, vol. 2004, n1, 2003.in PDF format -
31SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
32SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
- Question centrale? Hypothèse? Intérêt pour la
question? Lavancement de la recherche sur le
sujet - Les problèmes que les auteurs exposent sont-ils
formulés clairement ou vaguement ? - Quelles sont les sources mobilisées et de quelle
manière le sont-elles ? (statistiques, données
subjectives (impressions personnelles) ou
vérifiables (enquêtes, sondages, témoignages,
statistiques, expertises, etc.) ? - Existe-t-il des liens logiques entre les
problèmes que les auteurs exposent, la manière
dont ils les expliquent et les solutions qu'ils
proposent ? - La solution ou la conclusion découle-t-elle
logiquement des arguments exposés ?
33SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
- NEO FONCTIONNALISME (Ernst Haas)
- Rôle primordial des groupes dintérêt dans la
construction européenne (Pas les ETATS, INTER
GOUVERNEMENTALISME libéral) - Hypothèse lintégration européenne est un
processus déterminant dans lequel une action
précise, lié à un objectif donné, crée une
situation dans laquelle lobjectif initial ne
peut être assuré quen mettant en œuvre des
actions supplémentaires, qui sont successivement
des conditions futures et une nécessité pour
dautres actions . - Effets de SPILL OVER (effet dengrenage) gt
intégration dans un domaine gt stimule
lintégration dans dautres - Lintégration européenne conduit à une
reformulation et à une reconstruction des
intérêts sociaux et sectoriels des acteurs les
plus touchés par les politiques européennes (p.
225). - MAIS la corrélation entre le développement de
lUE et les activités des GI est difficile à
établir (Thèse de doctorat de Saurugger)
34LES MODES DE LEUROPEANISATION DE LACTION
COLLECTIVEBALME, Richard, CHABANET, Didier,
Introduction. Action collective et gouvernance
dans lUnion européenne , dans BALME, Richard,
CHABANET, Didier, WRIGHT, Vincent (eds), Laction
collective en Europe/Collective Action in Europe,
Paris, Presses de Sciences Po, 2002, pp. 21-108.
- 1. LINTERNALISATION
- le développement de mobilisations locales ou
nationales autour denjeux européens - intégration de la dimension européenne
- Leuropéanisation est dans ce cas minimale, car
seuls les enjeux sont concernés - 2. LEXTERNALISATION
- les groupes dintérêt se déplacent vers Bruxelles
pour défendre leurs intérêts ou collecter des
informations sur place - ce mode se caractérise par la saisie des
opportunités offertes par les institutions
européennes - objectif contourner les blocages nationaux ou
tirer parti de ressources complémentaires - Les deux premiers modes deuropéanisation
concernent des acteurs nationaux et locaux
35LES MODES DE LEUROPEANISATION DE LACTION
COLLECTIVEBALME, Richard, CHABANET, Didier,
Introduction. Action collective et gouvernance
dans lUnion européenne , dans BALME, Richard,
CHABANET, Didier, WRIGHT, Vincent (eds), Laction
collective en Europe/Collective Action in Europe,
Paris, Presses de Sciences Po, 2002, pp. 21-108.
- 3. La TRANSNATIONALISATION de laction collective
repose sur une TRANSFORMATION des acteurs - multinationales
- les associations régionales transnationales
(Assemblée des Régions dEurope) - les mouvements sociaux féministes, gay,
environnementalistes, de défense des droits de
lhomme - 4. La forme la plus intégrée de laction
collective est la SUPRANATIONALISATION - elle correspond à une forte institutionnalisation
des acteurs au niveau européen et à leur
cooptation formelle au sein du processus
décisionnel de lUE - Exemples cités par les auteurs
- la CES
- lUNICE le CEEP le Bureau européen pour
lenvironnement - la Table Ronde des Industriels Européens
- le Bureau européen des consommateurs etc
36SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
- Travaux sur les groupes dintérêt à Bruxelles
objectifs - cerner le nouveau paysage de représentation des
intérêts qui émerge à Bruxelles (p. 226) - richesse empirique versus pauvreté théorique
(p. 227) gt (re)conceptualisation nécessaire - Différentes thématiques
- La gouvernance à niveaux multiples
- Laction collective
- Leuropéanisation
- La société civile organisée
- ( émergence dun espace publique européen
le déficit démocratique de lUE)
37SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
- Travaux qui portent sur
- Les conditions daccès quun groupe doit
remplir pour se faire entendre (p. 228) - Les stratégies poursuivies pour représenter les
intérêts - Points communs limportance accordée aux
institutions - Hypothèse (dans une perspective
institutionnaliste) les groupes sadaptent au
contexte/cadre dans lequel ils doivent agir
(institutions do matter) - La politisation démocratisation de lUE
- Laction collective
- Type de groupe
- Contexte étatique (facteurs culturels,
idéologiques, Etats unitaires/fédéraux) - Le contexte institutionnel de lUE
38SAURUGGER, Sabine, WOLL, Cornelia, Les groupes
dintérêt , dans BELTOT, Céline, MAGNETTE, Paul,
SAURUGGER, Sabine (éds.), Science politique de
lUnion européenne, Economica, Paris, 2008, pp.
223-247.
- Groupes dintérêt / politiques publiques /
européanisation - Létude des groupes dintérêt aide à comprendre
le processus deuropéanisation des politiques
nationales (p. 235) - Groupe dintérêt / légitimation ( la
démocratisation par le bas ) (p. 236) - Approche sociologique étudier le travail
quotidien des acteurs de la représentation des
intérêts - Étudier les mécanismes, les ressources et les
contraintes qui rendent certains acteurs
influents et qui empêchent dautres dagir
efficacement (p. 237)