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Science Politique et Economie Politique Les alternatives l lecteur m dian Etienne LEHMANN Laboratoire de Macro conomie du CREST. et Universit Catholique de ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Science Politique et Economie Politique Les
alternatives à lélecteur médian Etienne LEHMANN
Laboratoire de Macroéconomie du CREST. et
Université Catholique de Louvain, IZA,
IDEP. etienne.lehmann_at_ensae.fr http//www.crest.f
r/pageperso/lehmann/lehmann.htm
2
Le(s) théorème(s) de lélecteur médian exige(nt)
des hypothèses assez restrictives. Lun des plus
grosses critiques concerne le caractère
unidimensionnel du choix des politiques. Par
exemple, pourquoi les taux marginaux de taxation
ont été réduits pour les hauts et les bas
revenus, mais pas pour les classes moyennes aux
US ? Pourquoi aux US lEITC concerne surtout les
ménages avec enfants ? Les politiques fiscales
sont profondément multidimensionnelles et les
politiques économiques ne se réduisent pas aux
politiques fiscales. Les modèles délecteurs
médians sont incapables de rendre compte de
conflits dintérêt multidimensionnels.
3
  • Il faut par conséquent sintéresser à des
    modèles qui vont restreindre la manière dont sont
    prises les décisions politiques.
  • Les modèles de concurrence électorale
  • Les électeurs choisissent entre 2
    candidats/partis politiques. Le modèle détermine
    quelle plateforme électorale sera
    proposée/appliquée par les candidats.
  • Lobbying
  • Les politiciens sont influencés par des groupes
    de pression qui influencent leurs campagnes et
    leur décisions

4
Préambule la théorie des jeux Une approche
mathématique des interactions sociales. Soit N
agents économiques  joueurs  indexés i 1, 2,
N. Lagent i doit choisir une action (une
 stratégie ) xi dans un ensemble Xi. Lorsque
chaque agent j choisit xj, lagent i reçoit une
utilité  fonction de paiement  ui(xi x-i)
avec (xi x-i) (x1 xN) à une permutation
près. Exemple le duopole de Cournot (1838) N2,
xi représente les quantités produites par
lentreprise i. La fonction de paiement est
donnée par ui(xi
x-i)(P(x1 x2) ci) xi
5
  • Préambule la théorie des jeux
  • Question, comment interagissent les agents dans
    un tel environnement ?
  • Equilibres coopératifs / non-coopératifs
  • Principal concept déquilibre non coopératif
    léquilibre de Nash.
  • Définition Le profil de stratégies (y1,,yN)
    est un équilibre de Nash si et seulement si pour
    tout i et pour tout xi on a ui(yi y-i)? ui(xi
    y-i)
  • Face à y-i , choisir yi constitue une meilleure
    réponse pour le joueur i.
  • Dans un équilibre de Nash, chaque joueur joue une
    meilleure réponse face aux stratégies
    déquilibres des autres joueurs.

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  • Préambule la théorie des jeux
  • Si Xi (espace de stratégies du joueur i) est
    compact et convexe
  • Si pour tout i la fonction (xi x-i) ? ui(xi
    x-i) est continue
  • Si pour tout i et pour tout x-i la fonction x ?
    ui(x x-i) est quasi-concave
  • Alors un équilibre de Nash existe.
  • Pour chaque i, la correspondance de meilleur
    réponse du joueur i est non vide, à valeur
    compact, convexe et semi-continue inférieurement.
  • Le théorème du point fixe de Kakutani garantit
    alors lexistence dun point fixe

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  • Les modèles de concurrence électorale
  • Concurrence électorale basique
  • Non décisive (en stratégie pure), sauf si un
    vainqueur de Condorcet existe (Downs 1957).
  • Concurrence électorale stochastique
  • Favorise les groupes délecteurs pouvant pivoter
    leur votes le plus facilement.
  • En général décisif.
  • Concurrence électorale avec motivation partisane
  • Décision de se présenter pour implémenter sa
    politique préférée.
  • Typiquement, lélecteur médian est le seul à se
    présenter.

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  • Le modèle de concurrence électorale de Downs
    (1957)
  • Hypothèses
  • Démocratie représentative on considère une
    élection portant sur le choix dun politicien
    (dun parti) qui occupera le pouvoir.
  • Engagement Les candidats annoncent des
    plateformes politiques qui les engagent.
  • Il ny a que deux candidats A et B .
  • Les candidats sont opportunistes et non pas
    partisans. Ils ne sont motivés que par
    loccupation du pouvoir ou par le nombre de voix
    reçus, mais sont désintéressés par la politique
    mise en œuvre.

9
  • Le modèle de concurrence électorale de Downs
    (1957)
  • Séquence de décisions
  • Les candidats (A et B) annoncent leurs
    plateformes électorales (respectivement qA et qB)
    de manière non coopérative (équilibre de Nash)
  • Les électeurs choisissent entre A et B par un
    vote à la majorité.
  • Une fois élu, le vainqueur est contraint
    dappliquer la politique pour laquelle il a fait
    campagne (engagement).
  • Hypothèse dengagement contraint le choix de la
    plateforme à plaire aux électeurs.

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  • Le modèle de concurrence électorale de Downs
    (1957)
  • Comportement des électeurs.
  • Soit lélecteur de type i, ayant les préférences
    décrit par W(.,i) telle que q ? W(q,i)
  • Son vote entre A et B dépend de la comparaison
    entre W(qA,i) et W(qB,i).
  • Si W(qA,i) gt W(qB,i), vote pour A
  • Si W(qA,i) lt W(qB,i), vote pour B
  • Si W(qA,i) W(qB,i), vote pour A avec
    probabilité ½ et pour B sinon

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  • Le modèle de concurrence électorale de Downs
    (1957)
  • Choix des plateformes.
  • Imaginons quil existe un vainqueur de Condorcet
    qc
  • Face à qB ? qc, choisir qA qc garantit à A la
    victoire aux élections
  • Face à qB qc, choisir qA qc évite à A une
    défaite certaine aux élections (probabilité de
    victoire ½ au lieu de 0).
  • Choisir qc est une stratégie dominante car cest
    une meilleure réponse à toute les stratégies
    possibles de son opposant.
  • Ainsi les deux candidats proposent qA qB qc
    gt le vainqueur de Condorcet est mis en place.
  • On a alors convergence des deux plateformes
    électorales.

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Le modèle de concurrence électorale de Downs
(1957) Quid en labsence de vainqueur de
Condorcet ? Il nexiste alors pas déquilibre de
Nash (en stratégies pures). Supposons par
labsurde que (qA,qB) soit un équilibre de
Nash qB nétant pas un vainqueur de Condorcet,
il existe q qui est préférée à qB par une
majorité délecteurs. A a par conséquent la
possibilité de proposer une politique (par
exemple q) qui lemporte surement sur qB qA
étant une meilleure réponse de A à B, qA doit
faire au moins aussi bien que q et doit donc
lemporter sur qB dans un vote à la
majorité. Par un argument symétrique qB doit
donc lemporter sur qA dans un vote à la majorité
gt contradiction
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  • Le modèle de concurrence électorale
  • Le modèle de Downs nest donc pas décisif en
    labsence de vainqueur de Condorcet.
  • Due au réactions fortement discontinues du choix
    des électeurs en W(qA,i) - W(qB,i).
  • Le modèle probabilistique permet de contourner
    cette difficulté. Modèle de Lindbeck et Weibull
    (1987)
  • En plus des caractéristiques objectives i, les
    individus se caractérisent par un terme pi
    mesurant la popularité relative de B vs A.
  • si W(qA,i) W(qB,i) pi, vote pour A
  • si W(qA,i) lt W(qB,i) pi, vote pour B
  • pi sont des variables aléatoires indépendantes
    dont les réalisations ne sont pas connues. Seules
    les fonctions de répartition Fi(.) sont connues.

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Le modèle de concurrence électorale La
probabilité que i vote pour A est égale à
Fi(W(qA,i) - W(qB,i)) Supposons quil y ait I
 électorats  et pour chaque électorat i, il
y ait un grand nombre Ni dindividus de type
i qui ne se différencient que par les pi. La
fraction de cet électorat qui vote pour A est
alors égal à Fi(W(qA,i) - W(qB,i)) (Loi des grand
nombres). Le parti A choisit alors qA pour
maximiser Le parti B cherche à maximiser
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  • Le modèle de concurrence électorale
  • si lespace des politiques q est non vide,
    compact et convexe,
  • si pour tout i W(.,i) et Fi(.) sont continues
  • si pour tout i q ? ?i Ni FiW(q,i)-W(qB,i) est
    strictement quasi-concave.
  • alors il existe un équilibre de Nash.
  • Grace à lintroduction dun terme de popularité
    aléatoire, la fonction de paiement de chaque
    parti devient continue, ce qui permet de garantir
    lexistence dun équilibre de Nash.
  • A quoi ressemble cet équilibre ?
  • Exemple du  pork barel politics  (le pot
    commun)

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Le modèle de concurrence électorale Soit une
population de N individus, chacun disposant dun
revenu y 1. Cette population se décompose en I
électorats distincts (districts), indexés i.
Lélectorat i a une taille Ni avec N N1 N2
NI Chaque électorat est intéressé par un bien
public local gi. Les biens publics sont payés par
une taxe forfaitaire t La contrainte budgétaire
du gouvernement t N g1 g2 gI Les
préférences des individus dans le district i sont
données par c H(gi) avec H(.)gt 0
gt H(.) Le gouvernement doit décider q (t, g1,
g2, ,gI) sous CB. Revient à choisir q (g1, g2,
,gI)
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Le modèle de concurrence électorale On a
alors Plus un terme de popularité pu distribué
dans lélectorat i selon Fi(.) Si le parti A est
purement  opportuniste , il cherche à maximiser
CN1 / gk Condition identique pour B
(minimisation de WA) Aussi, les deux partis
proposent la même plateforme telle que
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Le modèle de concurrence électorale Comme H est
croissante concave, le bien public gk destiné au
district k est offert en quantité dautant plus
importante que Fk(0) est élevé. Plus Fk(0)
est élevé et plus une variation marginale de
lutilité offerte par lun des candidat
spécifiquement aux électeurs du groupe i déplace
un grand nombre délecteurs vers ce candidat.
Rôle des électorats pivots. Ce qui compte est
la densité Fk(0) et non la popularité moyenne
dans lélectorat i égale à Fk(0)
19
Le modèle de concurrence électorale Cas
particulier Fi uniforme. Densité fi.
Lobjectif du parti A sécrit alors
Utilitarisme pondérée par fi. Les groupes
pour lesquels les électeurs sont plus facilement
susceptibles de déplacer leurs votes dun parti à
lautre (fi élevés) sont les groupes dont le
poids dans lobjectif des partis est le plus
élevé Danger solutions en coin !!!! Et
violation de q ?FiW(q,i)-W(qB,i) strictement
quasi-concave.
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  • Le modèle de concurrence électorale
  • Lhypothèse dengagement des candidats semble
    souvent peu plausible.
  • Dans un contexte sans rente spécifique pour les
    politiciens, elle est néanmoins naturelle, tant
    que les politiciens ne sont motivés que par le
    pouvoir, et quils sont désintéressés par la
    politique.
  • Une fois au pouvoir, étant désintéressés par la
    politique quils mettent en œuvre, ils sont
    indifférents entre respecter leur engagement ou
    non.
  • Que devient alors le modèle de concurrence
    électorale en labsence dengagement crédible de
    la part des candidats ?
  • Pour que le problème devienne non trivial, il
    faut que les politiciens soient intéressés par la
    politique quils mettent en œuvre (ils sont
     partisans ), et non simplement
     opportunistes .

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  • Le modèle de concurrence électorale
  • Un politicien intéressé et qui nest pas engagé
    par ses promesses de campagne mettre en œuvre une
    fois élu sa politique préférée.
  • Au moment de voter, les électeurs anticipent ce
    comportement.
  • Ils choisissent leur candidat préféré uniquement
    sur la base des politiques préférés par ces
    candidats, et non sur la base des plateformes
    électorales (promesses) des candidats.
  • La décision politique importante est alors le
    choix des candidats de se présenter à lélection.
    Citizen-candidate modèle de Besley et Coate
    QJE 1997.

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Les individus sont hétérogènes indexés par i et
    en nombre N fini.
  • Les individus ont des préférences par rapport à
    la politique q et à lidentité de lélu i définie
    pour lindividu j par W(q,i,j).
  • La dépendance en i permet dintégrer des effets
    de  popularité  ou da priori idéologique
    vis-à-vis du politicien élu.
  • q est définie sur un ensemble Q compact et
    convexe.
  • La fonction q ? W(q,i,j) est continue et
    strictement quasi-concave.
  • Chaque électeur i a une politique préférée
    (compacité de Q et continuité de W) unique
    (convexité de Q et stricte quasi-concavité de W)
    que lon note qi
  • Projection de Q sur QI qi, i unidimensionnel.
    Un vainqueur de Condorcet peut ne pas exister sur
    Q mais exister sur QI

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • On note vji W(qi,i,j) lutilité de lindividu j
    lorsque lindividu i est élu
  • et quil implémente sa politique préférée qi.
  • Seules comptent les valeurs des vji et non dans
    quelle mesure des différences entre vji et vjk
    sont dues au fait
  • que i et k implémentent des politiques
    différentes une fois élu,
  • ou que j est attaché idéologiquement de manière
    différente à i ou versus k.
  • Extension les candidats diffèrent quant à leur
    capacité, i.e. lespace de choix de politiques Q
    quils peuvent implémenter sont différents.

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Séquence des décisions
  • Chaque citoyen décide ou non de se présenter,
    modulo un coût h.
  • Chaque électeur vote entre les candidats à la
    majorité simple.
  • Si plusieurs candidats sont premiers ex-æquo, le
    vainqueur est choisi selon un tirage aléatoire
    équiprobable.
  • Si un seul candidat se présente, il est élu
    automatiquement.
  • Lélu choisit la politique q.
  • Lélu i choisit sa politique q qi.
  • Si personne ne se présente, politique de statut
    quo q q0.

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • On suppose que les électeurs votent sincèrement.
  • Si il y C candidats indexés par c 1, , C,
    alors il existe une partition de 1, , N notée
    N1 - Nc - NC - N0 telle que
  • Pour tout j de Nc et pour tout d?c , vjc ? vjd
  • Les électeurs j dans Nc choisissent alors de
    voter pour c
  • Pour tout j de N0 et tout c et c dans C vjc
    vjc.
  • Les électeurs j dans N0 sont indifférents entre
    les différents candidats et choisissent alors de
    sabstenir.
  • Ainsi, une fois connu les candidats, le modèle
    prédit  qui  sera élu.

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Choix de se porter ou non candidat
  • Se porter candidat a un coût h.
  • Equilibre de Nash entre les différents citoyens
    pour savoir qui est ou non candidat.
  • Problème dexistence dun équilibre (en
    stratégies pures) car espace des stratégies
    oui non est non convexe.
  • A léquilibre (si il existe),
  • Chaque candidat préfère se présenter, malgré le
    coût h, se faire élire avec une certaine
    probabilité et implémenter alors sa politique
    préférée, plutôt que de laisser les autres
    candidats fixer leur politique préférée (ou voir
    q0 mise en œuvre en labsence de candidat.
  • Chaque citoyen non-candidat préfère effectivement
    ne pas se présenter

27
  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Un équilibre peut ne pas exister
  • Un équilibre où un seul candidat i se présente
    existe si et seulement si
  • On a vii - vi0 ? h
  • Pour tout k ? i telle que Nk Ni (Si k se
    présente contre i, il gagne avec probabilité ½),
    on a 0.5 (vkk-vki) ? h.
  • Pour tout k ? i telle que Nk gt Ni (Si k se
    présente contre i, il gagne avec certitude)
    (vkk-vki) ? h.
  • Si h tend vers 0 un tel équilibre ne peut
    exister que si un vainqueur de Condorcet existe
    parmi q1, , qN

28
  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Si un équilibre où deux candidats i et j se
    présentent existe, alors
  • Ni Nj (si bien que i et j ont chacun une
    probabilité de gagner de ½)
  • On a 0.5(vii-vij) ? h et 0.5(vii-vij) ? h (si
    bien que i et j préfèrent se présenter subir le
    coût h et gagner avec probabilité ½ plutôt que de
    laisser son opposant gagner avec certitude.
  • Il y a un équilibre des forces. Chacun des deux
    candidats se présente à la fois pour imposer sa
    politique préférée avec probabilité ½, mais aussi
    pour empêcher lautre candidat de se présenter
    avec certitude.
  • Une telle paire de candidat est susceptible
    dexister pourvu que i et j soient suffisamment
    symétriques (pour que Ni Nj) et
    suffisamment éloignés (pour que 0.5(vii-vij) ?
    h), mais pas trop pour décourager lentrée dun
    troisième candidat

29
  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Si il existe un équilibre avec 3 candidats ou
    plus, indéxés c dans C, dont les vaninqueurs
    potentiels sont dans G ? C , alors
  • Pour i, j dans Ni Nj (les entrants motivés
    par la victoire ont effectivement une chance de
    gagner)
  • Pour j dans C \ G (sa seule entrée modifie la
    liste des vainqueurs possibles).

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  • Le modèle de citoyen-candidat
  • Bilan
  • Pour chaque profil de préférences vki , il est en
    général possible de construire des équilibres
    avec un entrant, deux entrants ou plus.
  • Mais le problème nest plus tant un problème
    dexistence dun équilibre que de sélection entre
    les différents équilibres potentiels
  • a fortiori si les coûts dentrée h sont
    faibles.
  • Et que les nombre dagents N est très élevé.
  • Lhistoire, les traditions politiques, les
    structures de partis prétablis, les medias
    peuvent fournir des conventions coordonnant les
    stratégies des agents sur tel ou tel type
    déquilibre.

31
  • Les modèles de lobbying
  • Les élections sont au cœur des modèles de
    concurrence électorale.
  • Comment les décisions sont-elles prises une fois
    les élections passées.
  • Modèles postélectoraux par opposition aux
    modèles préélectoraux.
  • Les modèles de concurrence électoral proposent à
    cet endroit des hypothèses peu satisfaisantes.
  • En cas dengagement crédible comment réagir
    face à lémergence pendant le mandat de nouveaux
    problèmes non anticipés pendant la campagne ?
  • Absence dengagement les candidats nont aucun
    moyen dinfluer sur le comportement des électeurs
    pendant la campagne.

32
  • Les modèles de lobbying
  • Modéliser les décisions après les élections et
    donc essentiel.
  • Motivation à se faire réélire. En terme de
    logique (pas de fonctionnement du modèle, on en
    revient quelque peu au modèle préélectoraux
  • Une combinaison du désir de maximiser un objectif
    social préétabli W et de linfluence dun certain
    nombre de  lobbies .
  • W peut par exemple correspondre à une fonction
    de bien-être social que le politicien sest
    préalablement engagé à maximiser.
  • Lobbies pour faire court. En réalité  SIG 
    ( Special interest Groups )

33
  • Les modèles de lobbying
  • Les  SIG  peuvent être très diverses
  • Syndicats de travailleurs ou patronaux.
     Partenaires sociaux 
  • Syndicats professionnels
  • Groupement dindustriels
  • Associations
  • Groupes religieux
  • Les SIG représentent une sous-population sur un
    sujet précis.
  • Leur existence peut être socialement désirables
    car ils apportent de linformation à la puissance
    publique
  • Mais leur influence tente de biaiser la
    politique en leur faveur

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  • Les modèles de lobbying
  • Linfluence des SIG peut passer par des canaux
    diverses
  • Financement/corruption des politiciens en place
  • Financement des campagnes
  • Influence sur les votes des électorats quils
    représentent.
  • Face à L SIG indexés i1, , L, offrant au
    politicien une  contribution  Ci (q)
    conditionnelle à la politique mise en œuvre, le
    politicien en place  incumbent  maximise
  • où a mesure le degré de  sensibilité  du
    politicien aux influences

35
  • Les modèles de lobbying
  • Retour au modèle du pot commun
  • La population est divisée en I électorats, de
    taille Ni chacun intéressés par un bien public
    spécifique ui 1 t H(gi)
  • Seuls les L premiers électorats sont représentés
    par des SIG influents, offrant Ci(q) au
    politicien.
  • Celui-ci maximise

36
  • Les modèles de lobbying
  • Les SIG peuvent entièrement externaliser leurs
    objectifs en offrant
  • Le politicien maximise alors

37
  • Les modèles de lobbying
  • Les cpo
  • Il y a plus de biens publics pour les groupes
    représentés
  • Offre optimale de biens publics
  • Si a 0 (insensibilité du politicien aux SIG)
  • Si L 0 (pas de SIG)
  • Si L I (tout le monde est représenté).

38
  • Les modèles de lobbying
  • Faiblesses du modèle
  • La présence des SIG nest pas expliquée
  • Problèmes de passager clandestin
  • Formation des coalitions
  • Problèmes difficiles en théorie des jeux
    (coopératifs).
  • Les SIG nont  par hypothèse  quun rôle
    négatif dans lallocation des ressources.
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