Title: Dbuter dans un dispositif relevant de lA'S'H
1Débuter dans un dispositif relevant de l A.S.H
2 Je n ai pas été formé pour ça C est un
autre métier
3Travailler dans l ASH ...
- c est d abord se battre contre le fatalisme, la
résignation, les réponses stéréotypées aux
différents types d écart à la norme auxquels on
est confronté à l école.
- C est engager une action à deux dimensions
- - une action psychopédagogique- une action
clinique
- Ce n est pas seulement travailler avec des
enfants ou des adolescents, mais de plus en plus
avec des adultes.
- C est hériter de situations, de contextes de
passés, non seulement extrêmement disparates,
mais souvent en contradiction avec les
conditionsde fonctionnement impliquées par les
textes, et avec la mise en uvre d un
authentique professionnalisme.
4- Quelques repères institutionnels
- Circulaires n 2002
- 111 Adaptation et intégration scolaires des
ressources au service d'une scolarité réussie
pour tous les élèves - 112 Accueil des élèves handicapés à la rentrée
2002 113 Les dispositifs de l'adaptation et de
l'intégration scolaires dans le premier degré - Circulaire. n 2004-015 du 27-1-2004
- Préparation de la rentrée 2005 dans les écoles,
les collèges et les lycées - Circulaire interministérielle n
DGAS/SD3C/2005/390 - Scolarisation des élèves handicapés préparation
de la rentrée scolaire 2005.
5- Des démarches à privilégier
- Utiliser la didactique.
- S appuyer sur la pédagogie
- S intéresser au fonctionnement cognitif des
élèves - Créer une dynamique de classe
- Élaborer des projets individualisés.
6Ce qui ne change pas
- Il est nécessaire d organiser le travail
- définir des buts et des objectifs
- planifier
- réguler
- évaluer
7Préparer et mettre en uvre des situations
d apprentissage
- Définir le contenu et la stratégie
- Organiser le groupe
- apprendre à observer
- savoir faire le point
- ajuster son enseignement
8Gérer les phénomènes relationnels
- Importance des relations affectives
- responsabilité de l éducateur
- importance de l image personnelle
9Les savoirs nécessaires
- Savoirs didactiques
- Savoirs pédagogiques
- Savoirs sur les didactiques des disciplines
- Dépasser l opposition entre théorie et pratique.
- Des savoirs à expliciter
10Observer pour apprendre à enseigner
- Ce que l on peut observer
- Les éléments de la situation
- la dynamique de la séquence
- les réactions des élèves
- L observation alimente la compréhension des
situations pédagogiques .
11Travailler en équipe
- Circulation de l information
- Échanges sur les pratiques
- Parler de ses difficultés et des questions que
l on se pose - Le groupe constitué
12Les 4 R (d après Casanova)
- Les repères
- Organisation pédagogique et mise en place de
situations d apprentissage. - La responsabilisation
- Donner une place à l élève en lui donnant une
parcelle de pouvoir. - La reconnaissance
- L élève est en relation avec les autres qu il
respecte et qui le respectent, y compris dans sa
différence. - Le respect
- L enseignant institue des règles de vie et est
le garant des apprentissages.
13- 4 compétences favorables à la réussite des
élèves - Une compétence didactique et beaucoup de temps
accordé aux activités dapprentissage, daide à
la lecture et à lécriture. - Une compétence organisationnelle qui permet de
travailler avec des groupes de besoin et
danimer-diriger le groupe-classe. - Une compétence sociale qui prend appui sur les
relations avec les familles. - Une éthique professionnelle fondée sur la volonté
de faire réussir tous les élèves.
14Ce qui change
- Les objectifs
- En CLIS
- L'objectif des CLIS est de permettre à ces
élèves de suivre totalement ou partiellement un
cursus scolaire ordinaire. (91) - L'action pédagogique entreprise dans les CLIS a
pour objectif, comme pour tous les élèves
accueillis à l'école, le développement optimal
des capacités cognitives, de la sensibilité, du
sens de la coopération, de la solidarité et du
civisme. (91)
15- Les élèves en situation de handicap En
continuité avec laction entreprise au cours de
ces dernières années, lobjectif poursuivi est
dassurer dici à 2007 la scolarisation de tous
les jeunes handicapés ou malades.Sauf exception
liée à sa situation personnelle, la scolarité de
lélève se déroule dans lécole ou
létablissement scolaire le plus proche de son
domicile. Quelle que soit la modalité retenue
pour lintégration, individuelle ou dans un
dispositif collectif de type classe dintégration
scolaire (CLIS) ou unité pédagogique
dintégration (UPI), le projet individualisé,
actualisé au moins annuellement, assure la
cohérence et la qualité des accompagnements
nécessaires et des aides. - Circulaire rentrée 2004
164 - Les réponses aux élèves à besoins éducatifs
particuliers
- Élever le niveau de formation de tous les élèves
impose de prêter une attention particulière aux
élèves qui ne peuvent accéder à la réussite
scolaire sans bénéficier de réponses adaptées aux
besoins qui sont les leurs. Selon les cas,
différents dispositifs ressources doivent être
mobilisés. Il importe de sassurer de la
cohérence densemble de ces réponses, que ce soit
au profit de chacun des élèves concernés (projet
individualisé) ou en terme de complémentarité des
moyens disponibles sur un territoire donné
(cohérence de loffre). - Circulaire rentrée 2005
17Ce qui change
- Les objectifs
- En SEGPA
- Au sein du collège, la SEGPA assume à l'égard
des élèves en grande difficulté qu'elle accueille
une responsabilité de formation dont la visée est
à terme professionnelle, conjuguant des
enseignements généraux, technologiques et
professionnels. Une aide à l'orientation et à
l'insertion des élèves est indispensable. (96) - Les SEGPA ont pour objectif de permettre à ces
élèves d'accéder, à l'issue de la formation en
collège, à une formation professionnelle
qualifiante et diplômante de niveau V, le plus
souvent en lycée professionnel ou en centre de
formation d'apprentis. (2002)
18- En UPI
- Leurs objectifs prioritaires sont, d'une part, de
scolariser ces élèves, même très partiellement,
dans des classes ordinaires ( intégration
scolaire ), d'autre part, de les faire participer
le plus possible à la vie de la communauté
scolaire ( intégration sociale).(95)Chaque
école, chaque collège, chaque lycée a vocation à
accueillir, sans discrimination, les enfants et
adolescents handicapés dont la famille demande
l'intégration scolaire.(99) Des solutions
alternatives doivent alors impérativement être
proposées aux familles par les commissions
d'éducation spéciale. Les dispositifs collectifs
d'intégration que sont les classes d'intégration
scolaire (CLIS) en école élémentaire et les
unités pédagogiques d'intégration (UPI) en
collège et en lycée constituent précisément l'une
de ces alternatives pour répondre aux besoins
d'élèves qui, sans pouvoir s'accommoder des
contraintes inhérentes à l'intégration
individuelle, ne nécessitent pas cependant une
prise en charge globale dans un établissement
spécialisé. (2001)
19- Les élèves en situation de handicap
- Chaque classe dintégration scolaire (CLIS) ou
unité pédagogique dintégration (UPI) est
organisée pour répondre aux besoins dun groupe
délèves ayant des besoins suffisamment proches.
Leur projet pédagogique explicite sinscrit dans
le projet décole ou détablissement, de telle
sorte que ces dispositifs assurent pleinement
leur fonction dintégration pour les élèves. - Circulaire rentrée 2004
20En RASED
- Les intervenants spécialisés des réseaux
contribuent, en liaison avec les parents et les
enseignants exerçant dans les écoles, à prévenir,
à réduire les difficultés éprouvées par les
élèves, leur permettant ainsi de tirer le
meilleur profit de leur scolarité.(90)Le réseau
daides spécialisées aux élèves en difficulté
(RASED) constitue un dispositif-ressource
complémentaire pour accroître les possibilités
des équipes pédagogiques de mettre en uvre une
différenciation des réponses pédagogiques adaptée
à la variété des besoins des élèves. (2002) - Circulaire rentrée 2004
21- Organiser les dispositifs et ressources du
soutien scolaire Si le traitement de la
difficulté dapprentissage constitue un aspect
important du métier de lenseignant, la
mobilisation de ressources et de dispositifs de
soutien représente un appoint non négligeable dès
lors que les difficultés se multiplient dans des
classes ou des écoles. Les moyens actuellement
employés dans le cadre du plan de prévention de
lillettrisme, les maîtres surnuméraires, les
moyens supplémentaires des réseaux et des zones
déducation prioritaire, les réseaux daides
spécialisés aux élèves en difficulté (RASED) et
les dispositifs de prévention et de soutien
scolaire doivent être mobilisés au service dune
politique construite et lisible de prévention et
de lutte contre léchec scolaire à léchelle
dune circonscription. (2005)
22Par quoi commencer ?
- Aménager l espace
- Gérer le temps
- fabriquer ses outils
- critiquer sa démarche
23Démarches didactiques et pédagogiques de
prévention.
- Créer les conditions de l apprentissage
- susciter
- donner du sens
- prendre en considération
- accompagner
- favoriser
- faciliter
- développer
- aider
- développer
- diversifier
24Donner du sens auxapprentissages
Prendre en considération lesconceptions
ettravailler sur leserreurs
Susciter l intérêt etsoutenir l attention
Accompagnerla constructiondes savoirs
Prévenir les perturbations en classe par la
didactique
Développer la mémorisation
Faciliter lacompréhension
Développer les stratégiesd apprentissage.
Favoriser les processus d abstraction,
deconceptualisation etde raisonnement.
Diversifier les situationsd apprentissage
Aider à la décontextualisation et auxtransfert
des apprentissages
25Moyens d intervention que l enseignant peut
mobiliser.
- L entretien en tête-à-tête
- orienté vers la résolution de problèmes
- Recours au soutien positif
- établir une bonne relation avec l élève
- Elaboration d un programme individualisé de
comportement - 1 ou 2 comportements à modifier à chaque fois
26- Souvent, les comportements agressifs et violents
suivent une évolution prévisible. Souvent, ils
sont précédés des mêmes évènements. L'enseignant
doit donc apprendre à reconnaître les éléments
déclencheurs par l'observation. En ce qui
concerne les élèves manifestant des troubles du
comportement, les éléments déclencheurs les plus
fréquents sont les suivants - le début des leçons et des activités, les
périodes de transitions, les périodes de
travail individuel, les changements au
programme prévu.
27- 1.Mes activités sont structurées et
organisées.2. Je structure mon temps entre les
activités.3. Les conséquences ou les récompenses
sont équitables.4. La présentation des tâches
scolaires est motivante et vivante.5. Les
activités ne sont pas trop compétitives.6. Mes
réactions en tant qu'enseignant (e) ne sont pas
imprévisibles.7. J'évite les périodes
d'attente.8. J'établis des liens significatifs
avec les élèves en besoin
28Le travail sur soi.
- Pour être éducateur, l enseignant doit être
présent avec son intellect, mais aussi ses
sensations, sa sensibilité et ses émotions. Il
doit pouvoir vivre et communiquer ses peurs. Cela
ne va pas de soiDans l ignorance du jeu
intérieur des élèves, l éducateur doit se
pencher sur le sien propre, le seul auquel il ait
accès Il a à reconnaître ses désirs, ses besoins
de séduction ou de pouvoir, ses sentiments de
culpabilité, ses peurs (P.Ducros) - 3 comportements
- discuter et s expliquer avec les élèves
- appliquer des sanctions disciplinaires
- ignorer l événement et se centrer sur la tache
d enseignement ou en prenant sur soi.
29Les comportements face aux situations difficiles.
- Gérer les perturbations scolaires consiste à
identifier et résoudre des problèmes en situation
d incertitude, de stress et de forte implication
personnelle. - - exercer une autorité éducative
- la question de l autorité ne se pose pas en
termes d imposition d un pouvoir personnel mais
d institution d une loi commune. - - communiquer de manière relationnelle
- la manière de dire dans l activité enseignante
est particulièrement de la relation éducative
30- - engager sa réflexivité
- développer des pratiques réflexives, c est plus
que réfléchir sur ses pratiques c est aussi
changer ses habitudes, résoudre des problèmes et
apprendre sur soi. - - développer ses compétences affectives
- la plupart du temps l esprit émotionnel
fonctionne en harmonie avec l esprit rationnel
31- Par l'observation, l'enseignant s'efforcera de
déterminer les évènements qui surviennent au
début de la chaîne il notera par exemple ce qui
se passe juste avant que n'apparaissent les
premiers signes annonçant un brusque changement
de comportement. Les comportements les plus
susceptibles de se produire au début de la chaîne
sont les suivants - l'élève perd sa concentration il se
retire il adopte une attitude menaçante.
32Bibliographie
- Jean-François BLIN Classes difficiles.
Delagrave - Rémi CASANOVA La classe spécialisée. Une classe
ordinaire ? ESF. - Françoise CLERC, Débuter dans l enseignement.Hach
ette Education, 1995Christian COUSIN Enseigner
en SEGPA et EREA. Delagrave. - Alain LAGUARDA Pour une classe réussie en AIS .
Nathan Pédagogie - Accompagnement des programmes en
S.E.G.P.A.Livrets 1 et 2. CNDP Ressources
Internet - http//perso.wanadoo.fr/m.duplessy/index.htm
- http//optiond.free.fr/
- http//site.voila.fr/clis_conio
- http//ienlrais.free.fr/
- http//www.education.gouv.fr/thema/special/default
.htm - http//www.ien-brest2.ac-rennes.fr/accueildeux.htm