Title: Prsentation PowerPoint
1Quelques lieux relatifs à la guerre d'Algérie
Par Désiré Hochedez, Vincent Lelièvre et Thierry
Fontaine
2Sources
- Parmi labondante documentation disponible il
faut distinguer, en particulier pour les
opérations militaires lAtlas de la guerre
dAlgérie, de G. Pervillé et C. Marin, Ed.
Autrement, 2003. -
- On trouvera
- - Un plan exhaustif dAlger pendant la guerre sur
le site suivant - http//www.pieds-noirs.org/ (lien géographie)
-
- Un ensemble de cartes routières couvrant
lessentiel des territoires algérien et tunisien
en 1962 au milieu dune foule de documents
graphiques très variés sur le site
http//mitidja.free.fr/ - - A noter une extraordinaire collection de cartes
postales de toute lAfrique du Nord sur le site
http//www.abcdelacpa.com/
Pour accéder à la carte de lAlgérie cliquer ici
puis cliquer sur chaque élément de la carte pour
avoir une explication sur les lieux.
3Alger
Melouza
Constantine
Kabylie
Souk-Ahras
Tinfouchi
Mostaganem
Khenchela
Aurès
Maroc
Tunisie
Tighanimine
Bled
Lieux en France métropolitaine
Zones dopération
Autres lieux
Camps
Sources
Wilayas
4(No Transcript)
5Constantine (Plan de Constantine-1958) programme
économique élaboré par le gouvernement français
en 1958 au plus fort de la guerre dAlgérie après
l'arrivée au pouvoir du général De Gaulle. Visant
à la valorisation de l'ensemble des ressources de
l'Algérie, ce plan était aussi destiné à
l'affaiblissement du FLN.(Wikipedia)
Ameziane (ferme) A Constantine. Centre de
Renseignement et dAction où sont conduits les
suspects arrêtés par les unités de lest . On y a
pratiqué la torture à grande échelle.
El Halia village qui a compté le plus de
victimes lors de linsurrection du Constantinois
du 20 août 1955 36 civils européens y périrent.
Cet événement est cité souvent comme massacre
de référence par les Pieds-Noirs. Les villages
dAïn Abid et Saint-Charles furent aussi très
touchés.
Suite
6Constantinois (insurrection) Le 20 août 1955,
dix mois après le déclenchement de la guerre
dIndépendance par le Front de libération
nationale (FLN), les soldats de lArmée de
libération nationale (ALN) appuyés par la
population attaquent simultanément une vingtaine
dagglomérations situées dans le quadrilatère
délimité par Collo, Philippeville, Guelma,
Constantine. Zighout Youssef, responsable du
Constantinois, visait plusieurs objectifs
Intimider les colons en leur montrant quils
sont vulnérables, récupérer des armes, aider la
zone des Aurès où la pression des troupes
françaises était très forte, obliger les autres
nationalistes à se retirer de la scène ou à se
rallier et manifester, à loccasion de
lanniversaire de la déposition du sultan
Mohammed V, la solidarité avec le Maroc . Ce
jour-là, encadrés par des militaires en uniforme
armés de fusils, des centaines dhommes, parfois
accompagnés de femmes et denfants, déferlent
dans les villes. Certains brandissent des
couteaux, des serpes, des haches, plus souvent
des gourdins et des bâtons. Ils assaillent les
centres du pouvoir colonial, les gendarmeries et
les casernes. Au cours des affrontements, ils
tuent 26 militaires, massacrent 92 civils dont 71
européens. (extrait de la contribution de
Claire Mauss-Copeaux au colloque Pour une
histoire critique et citoyenne - Le cas de
lhistoire franco-algérienne , organisé par
lEcole normale supérieure Lettres et Sciences, à
Lyon du 20 au 22 juin 2006. consultable sur
http//www.ldh-toulon.net/spip.php?article1981).
Pendant les obsèques, des Européens furieux de
ne pas avoir été autorisés à former des milices
dautodéfense ont provoqué de violents incidents,
piétinant les gerbes et conspuant le préfet
(Eleonore Bakhdatze, La guerre dAlgérie , Ed.
Hoëbeke, 2007). Par la suite le bilan officiel de
la répression menée par larmée et même des
milices sélève à 1273 morts (sans doute minoré).
Jusquau début des années 1990, beaucoup
considéraient ces évènements comme le véritable
début de la guerre dAlgérie. (cf. El Halia)
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Autres lieux
7Bab El Oued (blocus en 1962) quartier dAlger où
résidaient de nombreux pieds-noirs des
activistes de lO.A.S. en prennent le contrôle le
22 mars 1962, tuant au passage 6 militaires.
Larmée en fait alors le blocus avant de
linvestir.
Boulevard Laferrière à Alger Le 24.01.60 une
fusillade y fait vingt morts (quatorze gendarmes,
dont deux officiers, et six manifestants) cest
le début de la Semaine des Barricades
Casbah dAlger vieille ville dAlger, en pente
(118m de dénivellation), aux ruelles tortueuses.
Elle fut le lieu de fouilles systématiques le 27
mai 1956 puis de janvier à septembre1957, lors de
la bataille dAlger .
Gouvernement Général à Alger bâtiment
construit en 1933, il fut pris dassaut par des
manifestants le 13 mai 1958. Cest le point de
départ de lenchaînement de faits qui amènera la
nomination de De Gaulle à la présidence du
conseil.
Rue dIsly (à Alger) lieu dune fusillade
ayant fait 54 morts le 26 mars 1962, la troupe
ayant tiré sur une manifestation organisée par
lOAS pour briser le blocus de Bab-El-Oued
Suite
8Forum (place Clemenceau) place au pied du
Gouvernement Général, théâtre de nombreux
évènements ou manifestations. Cest du balcon qui
domine ce Forum que De Gaulle prononça la célèbre
phrase Je vous ai compris le 4 juin 1958.
Villa Andrea principale base, sur les hauteurs
de El Biar à Alger, du Mouvement pour la
Communauté créé le 13 mars 1959 par J. Dauer, et
qui a pour vocation politique, à lorigine, de
réconcilier les deux communautés Algériennes et
Européennes. Ce mouvement devient en 1961 un
rassemblement de policiers et de barbouzes
ayant pour objectif de démanteler lO.A.S., y
compris par lenlèvement et la torture.
Villa des Roses centre important de torture à
Alger (74 Bd Gallieni à El Biar plus exactement)
Villa Susini (déformation du véritable nom,
Villa Sesini ) située dans le quartier de
Belcourt, cest le QG du 1er Régiment Etranger
Parachutiste un des plus importants centres de
détention et de torture à Alger.
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Autres lieux
Retour
9Mostaganem (discours de De Gaulle le 06.06.58)
Vive lAlgérie française
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10Camp dassignation à résidence surveillée.
Camp dassignation à résidence surveillée
Ouverts en métropole en vertu de la loi du 26
juillet 1957 (extension à la France de la loi
dite des pouvoirs spéciaux ). On achemine
dans ces centres, dès lexpiration des peines
dont ils ont été frappés, les militants
considérés par les services de police comme les
plus actifs de la rébellion dont le retour à la
liberté présente un danger sérieux. Lutilisation
optimale de ces dispositions légales permettra
dobtenir en deux ans, la signature de 6707
arrêtés dassignation à résidence dont 1860
seront mis à exécution. (B. Stora, La guerre
dAlgérie , La Découverte, 2006)
Mourmelon-Vadenay (Marne)
St Maurice lArdoise (Gard)
Larzac (Aveyron)
Thol (Ain)
Autres types de camps
11Camp dassignation Camps mis en place sur le
territoire algérien en vertu de la loi du 16 mars
56 pour la mise en résidence surveillée de
militants nationalistes algériens plusieurs
dizaines de milliers de personnes furent
emprisonnés sans jugement.
Camps de regroupement camps où furent installés
à partir de 1957, dans des conditions difficiles
un million de personnes environ chassées par
larmée française des zones interdites (voir
cette expression). Le 1er fut ouvert à Khenchela.
Un rapport de Michel Rocard en février 1959
attira lattention sur les conditions inhumaines
dhébergement dans ces camps, ce qui eut pour
effet de ralentir leur développement. Ils ont été
photographiés par P. Bourdieu et étudiés par
Michel Cornaton, Les camps de regroupement de
la guerre dAlgérie , colloque Pour une
histoire critique et citoyenne. Le cas de
lhistoire franco-algérienne, 20-22 juin 2006,
Lyon, ENS LSH, 2007, http//ens-web3.ens-lsh.fr/co
lloques/france-algerie/communication.php3?id_artic
le259.
Khenchela 1er camp dhébergement
Retour liste des camps
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12 Camps dassignation à résidence surveillée
Paris
Melun
Evian
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Autres lieux
Corse
13Corse le contrôle de lîle fut pris par des
parachutistes venus dAlger le 24 mai 2008
cest lopération Résurrection .
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14Evian lieu de plusieurs phases de négociations
qui souvrent le 20 mai 1961 entre le GPRA et le
gouvernement français la session décisive
débute le 7 mars 1962 et débouche le 18 mars sur
des accords. Dès le lendemain, un cessez-le-feu
entre en vigueur en Algérie.
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15Melun lieu dune première tentative de
pourparlers entre les autorités françaises qui a
échoué (24 juin 1960)
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16Zone dopération A la suite des décrets de mars
et avril 1956, qui permettent une action
militaire renforcée, lAlgérie est divisée en
trois zones la zone dopération où lobjectif
est lécrasement des rebelles, la zone de
pacification où lobjectif est la protection des
populations européennes et musulmanes et la zone
interdite doù toute la population est évacuée.
Zone interdite voir Zone dopération. Une carte
des zones interdites est consultable dans
lAtas de G. Pervillé et C. Marin (op.cit.)
Zone de pacification voir Zone dopération.
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17T
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18Le Caire - en mars 1956, contact officieux
entre la S.F.I.O. (J. Begarra) et le F.L.N.
(Khidder). - siège du
Gouvernement Provisoire de la République
Algérienne à compter du 19/09/58
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19Rome début septembre 1956, nouveau contact
officieux entre la S.F.I.O. (P. Commin) et le
F.L.N.
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20Belgrade contact officieux entre la S.F.I.O.
(P. Commin) et le F.L.N. (Ahmed Francis et
Mohamed Yazid) à la fin du mois de juillet 1956
puis à nouveau en septembre de la même année.
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21Ligne Morice barrage dressé aux frontières
marocaine et tunisienne pour empêcher le passage
et le ravitaillement de lALN. Voir à ce sujet
www.ldh-toulon.net/spip.php?article2333.
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22Djebel région montagneuse en général et donc
refuge des combattants de lALN, et par
conséquent synonyme pour larmée française de
zone dopérations militaires les Aurès, berceau
de linsurrection et la Kabylie correspondent par
excellence au djebel.
Kabylie Alors Wilaya III, cest la région
algérienne la plus touchée par les opérations,
avec celle des Aurès, du fait de l'importance des
maquis (qui profitent du relief accidenté), de
l'implication de ses habitants. Le FLN y a
recruté plusieurs de ses chefs .
Ouzellaguen commune de Kabylie dans laquelle se
déroula le 20 août 1956 le Congrès de la Soummam
(congrès du FLN) au cours duquel furent adoptés
les fondements du futur état algérien.
Palestro (aujourdhui Lakhdaria en Kabylie) lieu
dune embuscade tendue dans des gorges par lALN
à une section de rappelés du contingent le 18 mai
1956. On dénombra 20 victimes.
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23Khenchela 1er camp dhébergement
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24Bled campagne en arabe, employé par les
militaires en opposition à la ville nom aussi
dun hebdomadaire de larmée française en
Algérie.
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25Wilayas provinces . Principale subdivision
du FLN-ALN.
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26Tighanimine (Gorges de ) dans les Aurès lieu
de lattentat du 1er nov. 1954 qui provoque la
mort de linstituteur Monnerot et du Caïd Ben
Sadok et qui lance les évènements dAlgérie
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27Sakhiet Sidi-Youssef localité de Tunisie
bombardée par laviation française le 8 février
1958 à la suite daccrochages transfrontaliers
avec lALN. Ces bombardements firent 70 morts.
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Autres lieux
28Souk-Ahras en avril-mai 1958, par son ampleur,
un des affrontements les plus importants entre
lALN et larmée française, non loin de la
frontière tunisienne.
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Autres lieux
29Melouza massacre de 303 villageois non
européens du douar de Beni Ilmane le 27 mai 1957.
Les auteurs de ce massacre sont vraisemblablement
des membres du FLN qui sen sont pris à des
sympathisants du MNA mais cela na pas été
formellement reconnu par le FLN.
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Autres lieux
30Tighanimine (Gorges de ) dans les Aurès lieu
de lattentat du 1er nov. 1954 qui provoque la
mort de linstituteur Monnerot et du Caïd Ben
Sadok et qui lance les évènements dAlgérie
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Autres lieux
31Retour carte de la France
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Autres lieux
Cimetière du père La chaise
Quai Branly
Métro Charonne
Pont St- Michel
Petit-Clamart
32Père Lachaise terminus, le 13 février 1962,
dune imposante manifestation comptant de 150000
à 500000 personnes elles étaient venues rendre
hommage aux victimes de la bousculade du métro
Charonne le jour de leurs obsèques.
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Autres lieux
Retour plan Paris
33Petit-Clamart Lieu de lattentat manqué contre
De Gaulle, le 22 août 1962.
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Autres lieux
Retour plan Paris
34Pont St Michel (Paris) un des lieux de
lagglomération parisienne (avec Nanterre par
exemple) où une répression policière très
violente dirigée par le préfet de police M. Papon
sabattit le 17 octobre 1961 sur une
manifestation organisée par le FLN et interdite
par les autorités. Selon les estimations, de 22 à
325 Maghrébins auraient été tuées en divers lieux.
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Autres lieux
Retour plan Paris
35Quai Branly (Memorial) Memorial national pour
les soldats français morts en Algérie, Maroc et
Tunisie. Il a été inauguré par J. Chirac le 5
décembre 2002.
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Autres lieux
Retour plan Paris
36Charonne station de métro parisienne dans
laquelle périrent étouffées 9 personnes dans la
foule tentant déchapper à une charge de police.
Cette foule manifestait (la manifestation avait
été interdite) le 8 février 1962 à lappel du PCF
et dautres organisations de gauche pour
protester contre les attentats de lOAS, qui
secouaient la capitale, et contre la guerre
dAlgérie.
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Autres lieux