Title: DELIRES AIGUS
1DELIRES AIGUS CHRONIQUES
- Dr Bruno Didier LEMOINE
- drlemoine_at_free.fr
2GENERALITES
- PSYCHOSE
- Altération structurale de la personnalité avec
installation, développement et extension didées
délirantes. - Ces idées délirantes sont
- Individuelles non partagées
- Non modifiables par la logique ou lexpérience
- Stables (? fabulations)
3GENERALITES
- La sémiologie des psychoses associe
- 1 Structure psychotique
- 1 Trouble de la personnalité
- 1 Délire
4GENERALITES
- STRUCTURE PSYCHOTIQUE
- Absence de conscience du trouble
- Détachement du réel (délire)
- Les symptômes ne sont pas compréhensibles en
fonction de lhistoire du patient le délire ne
permet pas de comprendre les circonstances
psychologiques qui ont généré la psychose
5GENERALITES
- TROUBLE DE LA PERSONNALITE
- Fréquent mais pas systématique
- Personnalité schizoïde pour la SCZ
- Personnalité paranoïaque ou sensitive pour la
paranoïa - DELIRE
6LE DELIRE
- A. Ancienneté, qui distingue
- Délires chroniques gt 6 mois
- SCZ
- PHC
- Paranoïa
- Paraphrénie
- Délires aigus lt 6 mois
- BDA
- Mélancolie Manie
- Confusion Mentale
7LE DELIRE
- B. Les Mécanismes
- Imagination
- Interprétation
- Intuition
- Illusion
- Hallucinations
- Psychosensorielles
- Psychiques
8LE DELIRE
- 1. Hallucinations Psychosensorielles
- Auditives voix psy bruit organique
- Visuelles
- Gustatives
- Olfactives
- Cénesthésiques
- 2. Hallucinations Psychiques
9LE DELIRE
- 2. Hallucinations Psychiques
- Verbales
- Transmission de pensée
- Vol ou devinement de pensée
- 2 syndrômes
- Syndrome dinfluence sujet soumis à linfluence
dun autre qui lui impose actes et pensées - Automatisme mental perte de contrôle de la
pensée associant - Automatisme du cours de la pensée
- Écho de pensée, écriture, lecture
- Énonciation et commentaires des actes
- Vol et devinement de la pensée
10LE DELIRE
- C. Les Thèmes
- Persécution complot, malveillance, accusation,
injustifiées - Mégalomanie
- Mystique
- Cosmique
- Hypochondriaque
- Référence
- Culpabilité
- Négation
- Jalousie
- Erotomanie
- Revendication
11LE DELIRE
- D. La Structure organisation ou
systématisation - Systématisée cohérent, logique interne,
facilement communicable (adhésion entourage) - Paranoïa
- En secteur délires passionnels et délires de
revendication (jalousie) - En réseau délire de persécution (remaniement des
souvenirs enrichit le délire) - Non systématisé incompréhensible, incohérent,
sans logique - BDA
- SCZ
12LE DELIRE
- E. Le Terrain
- Age de début
- lt 35 ans BDA, SCZ, PMD
- gt 35 ans Paranoïa, PHC, paraphrénie, démences
- Sexe
- F BDA, Erotomanie, PHC
- H délires de jalousie
- ATCD
- Perso OH (jalousie), LSD (hallu), amphét
(persécution) - Fam SCZ, PMD
13LE DELIRE
- E. Evolution
- Sans évolution déficitaire
- Paranoïa
- PHC
- Paraphrénie
- Avec évolution déficitaire SCZ
- F. Adhésion au délire
14LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Le brusque coup de tonnerre dans un ciel
serein - Apparition brutale et transitoire (lt6mois)
- d1 délire
- Riche
- Instable
- Polymorphe
- Associé à 1 altération des perceptions,
intuitions soudaines, distorsion du jugement, et
débordements imaginatif. - JAMAIS DE TROUBLE DE CONSCIENCE
15LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- DIAGNOSTIC
- Délire
- Humeur
- Troubles du comportement
- Adhésion au délire
- Absence de troubles de la conscience
16LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Délire
- Mécanismes
- Multiples
- Thèmes
- Polymorphes et variables d1 instant à lautre.
- Ex dépersonnalisation avec transformation,
dédoublement, etc - Systématisé
- Evolution
- Résolutive en moins de 6 mois
- Critère de rémission critique
17LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Humeur
- Labilité intense ? délire très investi
- D1 seconde à lautre au gré du vécu délirant
- Troubles du CMPT
- Sans cesse en mutation, au gré du délire
- Extase, fuite, agitation anxieuse, euphorie quasi
maniaque, passages à lacte impulsif - Adhésion totale au délire
- Pas de Tb Conscience pas de DTS, pas de tb
mnésiques, vigilance OK
18LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Terrain
- Jeune
- F
- Personnalité immature avec difficulté
didentification - Circonstances déclenchantes fréquentes
- Choc émotionnel
- Echec, succès inattendu
- Deuil, abandon
- 1ère expérience sexuelle
- Rupture des repère affectif ou TS SN,
incarcération, transplantation, etc
19LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Signes physiques associés
- Insomnie
- Anorexie
- Aménorrhée
- Constipation
20LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- EVOLUTION
- Episode totalement régressif en quelques semaines
avec critique du délire - Episode dépressif post psychotique
- A plus long terme
- Guérison définitive 50 restent uniques
- Récidive épisode identiques à éclipse
- PMD
- Délire chronique SCZ
21LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Critères de bon PRONOSTIC
- début brutal,
- délire riche et variable,
- courte durée,
- humeur labile,
- précocité du ttt,
- bonne critique du délire,
- facteur déclenchant
22LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- TRAITEMENT
- URGENCE
- Hospitalisation
- Installer au calme, parfois CSI
- NEUROLEPTIQUES sédatif et antiproductif
- Per Os sinon IM
- Ex LOXAPAC
- /- ECT
- PSYCHOTHERAPIE, dès la phase aigue (? de soutien)
au long cours permet de diminuer le ttt
23LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- SURVEILLANCE
- Maladie
- COMPT auto/hétéroagressivité
- Disparition des symptômes
- Critique du délire
- Cherche dysthymie sous jacente favorisée par les
ML - Malade
- Correction du retentissement somatique
- Tolérance du ttt vigilance, effets
indésirables, etc
24LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- SURVEILLANCE
- Evolution
- Persistance ou recrudescence de symptômes
résiduels ? adapter le ttt - Disparition rapide du délire ? ? du ttt mesures
de réinsertion socio professionnelle - Humeur risque détat dépressif et donc de
suicide - ? AD diminuer le NL ou le remplacer par
antipsychotique atypique
25LA BOUFFEE DELIRANTE AIGUE
- Melle EQUANONE Alphonsine, 23 ans
- Vous recevez Melle E. adressée en HDT par les
urgences de Bichat. - Sa mère vous apprend les éléments suivants la
jeune femme vient de donner sa démission de son
travail elle dit avoir une mission sur Terre,
comme le Christ. Elle pense que la troisième
guerre mondiale va bientôt éclater. Elle dit
également recevoir des impulsions électriques de
ses voisins qui refusent de la comprendre. - Vous apprenez de la mère que Melle E. indemne de
toute pathologie psychiatrique antérieure allait
tout à fait bien jusquà ce matin, et que tout
sest déclenché brutalement, lorsquelle a appris
la mort de son grand-père paternel. - Lexamen neurologique est normal. On note
cependant par moments une certaine perplexité
avec une grande angoisse, saccompagnant
alternativement dune agitation importante ou
dun mutisme.
26LA CONFUSION MENTALE
- Définition
- ? aigue, globale et transitoire de lEfficacité
Intellectuelle et de la Vigilance - Signe 1 atteinte du SNC
- Pronostic vital ?Impose un diagnostic étiologique
rapide
27LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Clinique
- Apparition récente, brutale ou rapidement
progressive de - Baisse de vigilance
- Troubles mnésiques
- DTS
- Déficit des fonctions supérieures
- Perplexité anxieuse
- Délire oniroïde
- AEG
28LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Clinique
- 1. Baisse de vigilance
- Constante
- Fluctuante conscience N ? coma
- Intensité variable ne reflétant pas la gravité du
pronostic - 2. Troubles mnésiques
- Constants
- Importants
- Antérograde et rétrogrades
- Persistante amnésie lacunaire
29LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Clinique
- 3. DTS
- Due à lamnésie
- 4. Déficit des Fonctions Supérieures
- Variables
- Toutes pvt être atteinte
- Langage aphasie, jargonaphasie
- Tb jugement logique, compréhension
- Apraxie
- 5. Perplexité anxieuse
- Ne comprend pas ce qui lui arrive, perdu ?
angoisse, agressivité, agitation ou apathie - Mais qq moments de lucidité car Tb fluctuants
30LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Clinique
- 6. Délire Oniroïde
- Mécanismes
- Hallucinations visuelles ou acoustiques
- Illusions visuelles ou auditives
- Thèmes tous sont possibles (zoopsie,
professionnels ) - Adhésion totale ? réaction imprévisibles
défenestration, agitation, hétéroagressivité - Evolution recrusdescence vespérale ou à
lobscurité - Onirisme état de rêve pathologique
- Différencie confusion Simple Etat
Confuso-Onirique (délirium)
31LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Clinique
- 7. AEG
- Secondaire à lagitation qui ? déshydratation
épuisement - Anorexie
- Asthénie
- Déshydratation
- hypotension
32LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Etiologique
- Affection Générales
- Lésions cérébrales
- Psychiatrique
33LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Etiologique
- Affection Générales
- 1. Hypoglycémie Fqte ? dextro
systématique, glycémie - ? 2 amp IV G30 devant ttes confusion sans
étiologie évidente - 2. Maladie alcoolique
- Intoxication aigue ou syndrome de sevrage
- 3. Intoxication
- Drogues Médicaments AD, BZP, NL, Lithium et
autres (hypoglycémiants, corticoïdes,
antiépileptiques) - Intoxication au CO
34LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Etiologique
- Affection Générales
- 4. Contexte fébrile
- Toute hyperthermie importante
- SNC (méningite, abcès), paludisme, syphilis
- 5. Tb Endocrinien et métaboliques
- Diabète, hyperthyroïdie, insuffisance surénale
- Tous Tb ioniques Hca, hNa, etc
- 6. Insuffisances
- Respiratoire, Rénale, Hépatique
- 7. Psychose Puerpérale
35LA CONFUSION MENTALE
- Diagnostic Etiologique
- Lésions cérébrales
- Crise Convulsive
- Traumatisme
- Processus expansif Hématome sous ou extra
durale - AVC
- Psychiatrique
- Réaction émotionnelle stuporeuse
36LA SCHIZOPHRENIE
- EXPLICATIONS ETIOLOGIQUES
- MODES DENTREE
- SIGNES CLINIQUES
- FORMES CLINIQUES
- PRONOSTIC
- PRICIPES THERAPEUTIQUES
37LA SCHIZOPHRENIE
- I. EXPLICATIONS ETIOLOGIQUES
- 1. Facteurs héréditaires nets
- 2. Facteurs Biologiques
- Divers
- Aucun nest spécifique
- Rôle des voies dopaminergiques
mésocorticolimbiques - 3. Facteurs sociaux
- Influencent surtout lévolution
- 4. Facteurs familiaux
- Très discutés (cause ou conséquence?)
- Mère ambivalente, Père absent ou démissionnaire
- Couple apparente stabilité, mais hostilité,
peur latente et mépris -
38LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 50 des SCZ ont 1 personnalité Schizoïde
- Perte des contacts sociaux
- Inhibition
- Impulsivité
- Tendance à labstration, rêverie, bizarrerie
- Rationalisme morbide
- Entrée brutale ou insidieuse
-
39LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 1. Début Aigu
- Expérience délirante primaire
- Prodromes Tb caractère, incurie, apragmatisme
- Sujet jeune /- Personnalité prémorbide
- Formulations étranges et abstraites
- Dogmatisme des croyances
- Absce de confusion
- Dépersonnalisation, angoisses de morcellement,
automatisme mentale - Evolution incomplètement résolutive (critique
partielle)
40LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 1. Début Aigu
- Troubles de lHumeur
- Dépression Atypique
- Ambivalence, discordance, stéréotypie
- Délire, hallucination, persécution
- Automutilations
- Manie Atypique
- Propos abstraits, incohérents pensée idem
- Discordance
- Agitation catatonique furieuse, instable
- Négativisme
- Pas dATCD périodique, non syntone
- Etat Confuso-Onirique
- Etat crépusculaire onirique avec discordance
41LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 2. Début Insidieux
- Diminution de lActivité
- Physique
- Fatigue, apathie, apragmatisme, incurie
- Psychique
- Baisse du rendement scolaire/professionnel
- Etrangeté, indifférence
42LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 2. Début Insidieux
- Modification de lAffect Personnalité
- Rupture avec la personnalité antérieure
- Athymormie
- Manifestation affectives paradoxales
- Colères brutales, immotivée avec passage à lacte
- Apragmatisme sexuel
- Goüt pour loccultisme, ésotérisme, mysticisme
- Idées délirantes dapparition progressive
- Comportement étrange impulsif
- Fugues, TS, crimes, excentricités, actes cocasses
43LA SCHIZOPHRENIE
- II. MODES DENTRE DANS LA SCZ
- 2. Début Insidieux
- Pseudo-névrotique
- Obsession mais bizarreries des rituels
- Pas de lutte anxieuse, interminables
rationalisations - Thématique quasi-délirante (sexuelle)
- PhobieS suspecteS
- Sans mesures dévitement sinon bizarres,
- Dysmorphophobie sg du miroir, palpation
- Certaines Nosophobies intox aliment., atrophie
du sexe, conviction grossesse
44LA SCHIZOPHRENIE
- II. SIGNES CLINIQUES
- 3 syndromes diversement aossociés
- 1. Délire paranoïde
- 2. Syndrome Dissociatif
- 3. Repli Autistique
45LA SCHIZOPHRENIE
- 1. Délire paranoïde
- Mécanismes multiples, tous pvt se voir
- Hallucination psychiques ? automatisme mental
- Hallucination psychosenorielles
- Thèmes polymorphes
- Dépersonnalisation
- dysmorphophobie, transformations corporelles, Tb
de lidentité civile ou sexuelle,dislocation
corporelle, angoisse de morcellement ou
danéantissement - Déréalisation
- Etrangeté du monde, hostilité ambiante,
dysesthésies, cénesthopathies - Syndrome dinfluence perte des limites du
moi - Persécution, mystique, etc
- Organisation Non systématisé
- Evolution Chronique
- Cyclique avec rémission,
- Chaque pousée phase processuelle ou moment
fécond - A long terme parfois déficitaire ? débilité
- Délire permanent délire paranoïde
46LA SCHIZOPHRENIE
- II. SIGNES CLINIQUES
- 2. Syndrome Dissociatif
- 1. Sphère Intellectuelle
- 2. Sphère Instinctivo-Affective
- 3. Sphère Comportementale
-
47LA SCHIZOPHRENIE
- 2. Syndrome Dissociatif
- 1. Sphère Intellectuelle
- Tb du cours de la pensée
- flou, diffluence, barrages, fading mental,
persévération, incohérences - Tb du contenu de la pensée déréelle
- Tb de lattention concentration
- Tb de lutilisation de lintelligence
- Tb du champs de conscience tb repère T S sans
confusion
48LA SCHIZOPHRENIE
- 2. Syndrome Dissociatif
- 1. Sphère Intellectuelle
- Distorsion du système verbal ? schizophasie
- Tb conversation mutisme, impulsions, réponses à
côté - Tb syntaxiques (acataphasie) grammaire
perturbée - Tb phonémiques (intonation, rythme, substitution,
téléacopages) - Tb sémantiques néologismes logolatrie
- Dessins écritures bizarres
- Altération du système logique
- absurdités,
- pensée déréelle, magique,
- rationalisme morbide
49LA SCHIZOPHRENIE
- 2. Syndrome Dissociatif
- 2. Sphère Instinctivo-Affective
- Altération de la vie affective de base
- Athymormie
- Ambivalence
- Réaction émotives inappropriées, paradoxales, ou
immotivée - Négativisme, inertie, oppositionisme
- Emoussement affectif
- Alexithymie incapacité à exprimer ses affects
- Altération du CMPT sexuel
- Perte des retenues
- Sexualité auto-érotisée, désaffetée
- Fications incestueuses, narcissiques
50LA SCHIZOPHRENIE
- 2. Syndrome Dissociatif
- 3. Sphère Comportementale
- Ambivalence psychomotrice
- Aboulie, apragmatisme, conduites ambiguës
contradictoires - Négativisme psychomoteur
- Clinophilie, fugues, mutisme
- Petits signes refus main tendue, occlusion
forcée paupières, haussement épaules - Grandes manifestations crises clastiques, refus
alimentaire, catalepsie - Inertie psychomotrice
- Passivité, suggestibilité, automatisme,
- Répétition (échopraxie, écholalie, échomimie,
échokinésie) - Stéréotypies gestuelles, mimiques, verbales
- Maniérisme
- Impulsions actes impulsifs, immotivés étranges
- Catalepsie flexibilité cireuse (signe de
loreiller pathologiqe)
51LA SCHIZOPHRENIE
- 2. Autisme schizphrénique
- Repli perte du contact vital avec la réalité
- Se réfugie dans 1 monde intérieur
- Régression narcissique
- Fuite ou modification de la réalité
52LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- SCZ simple
- SCZ paranoïde
- Hébéphrénie
- Hébéphréno-catatonie
- SCZ pseudo-névrotique
- SCZ dysthymique
- Héboïdophrénie
53LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 1. SCZ simple
- Personnalité schizoïde avec désintérêt pour la
vie pragmatique - Evolution lentement progressive
- Pas de délire
- Peut être 1 mode évolutif d1 SCZ paranoïde SCZ
résiduelle
54LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 2. SCZ paranoïde
- Forme à délire continu
- Succède souvent à 1 ou plusieurs épisodes
délirants - Evolution
- vers un enkystement du délire
- ? délire non systématisé de en compréhensible
repli autistique
55LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 3. Hébéphrénie
- Forme où la discordance intellectuelle
psychoaffective est majeure - Début svt insidieux
- Peu de délire
- Evolution vers 1 déficit intellectuel
56LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 4. Hébéphréno-catatonie
- Hébéphrénie dissociation comportementale
- Synd catatonique classiquement permanent,
terminal et définitif - 5. SCZ peudo-névrotique
- Mode dentrée
- Emprunte des symptômes à la névroses mais
caractère étrange
57LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 6. Héboïdophrénie
- SCZ pseudo-psychopathique
- Conduites anti-sociales inadaptées et bizarres
- Fréquence des suicides, alcoolisme et toxicomanie
58LA SCHIZOPHRENIE
- III. FORMES CLINIQUES
- 7. SCZ Dysthymique
- Succession dépisodes délirants ou catatonique
avec Tb de lhumeur - Expansifs au début puis dépressif ? suicide
fréquent - Entre 2 épisodes
- Contact lointain, altération discrète de la
personnalité - Dissociation
- ATCD familiaux
- Meilleur pronostic
- 3 évolutions possibles PMD typique ou SCZ
dissociative typique ou succession dépisode du
même type
59LA SCHIZOPHRENIE
- IV. PRONOSTIC
- 50 de réadaptation sociale
- 10 dhospitalisation après 5 ans
- Critères favorables
- Début adulte
- Début rapide
- Personnalité prémorbide normale
- Forme délirante
- Forme dysthymique
- Absce dACTD familiaux de SCZ
- Ttt précoce / NL
- Alliance
- Réinsertion sociale précoce
60LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- Les moyens thérapeutiques
- Hospitalisation, placement svt nécessaire HDT ou
HO - Mesure de protection des biens
- Sauvegarde de justice
- /- curatelle ou tutelle à long terme
- Mesures générales
- Traitement médicamenteux
- Psychothérapie
- Sociothérapie
- Sismothérapie
61LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- 1. Mesures générales
- Créer une alliance thérapeutique avec le patient
? favoriser ladhésion aux soins - Surveillance des prises du ttt risque de
recracher son ttt (?2ème verre deau) ou de se
faire vomir - Surveillance quotidienne de létat psychique et
somatique - Eliminer une contre-indication au ttt
- Evaluer efficacité et tolérance du ttt ? Ecouter
Regarder, pouls TA température - Evaluation très régulière du risque de passage à
lacte (auto et/ou hétéroagressif) et de suicide
!! - HDT HO surveillance constante
- ? sous notre responsabilité à tout moment, y
compris durant les permissions de sorties.
Attention au risque de fugue (et leur éventuelle
conséquences) - Prévention, dépistage et correction des effets
secondaires - Coupure parfois bénéfique avec le milieu familial
(pour les 2!) - Parfois chambre disolement et de sécurité. Les
contentions physiques (sangles) doivent rester
lultime recours!
62LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- Traitement médicamenteux
- Privilégier la forme orale. IM si refus du
traitement risque majeur de passage à lacte - Traiter le délire
- NL classique incisif Haldol (buvable ou cp)
- Ou Antipsychotique atypique Zyprexa, Risperdal,
Abilify, etc - Depuis peu formes orodispersibles et vélotab
(le cp fond dans la bouche et dans la main) - Traiter langoisse, lagitation
- NL sédatif ou mixte Loxapac ou tercian (buv ou
cp) - Ou BZP Lysanxia (1/2 vie longue ? moins de
dépendance) ou Rivotril ou tranxène
63LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- Traitement médicamenteux
- Traiter le Sommeil Hypnotique Imovane
- Traiter les effets secondaires.
- Bouche sèche ? Sulfarlem
- Constipation ? Lansoyl
- Hypotension orthostatique ? Hept-a-myl
- Synd extra-pyramidal ? Akineton
- Dyskinésies aigues ? Lepticur
- NL classique incisif Haldol (buvable ou cp)
- Ou Antipsychotique atypique Zyprexa, Risperdal,
Abilify, etc - Depuis peu formes orodispersibles et vélotab
(le cp fond dans la bouche et dans la main) - Traiter langoisse, lagitation
- NL sédatif ou mixte Loxapac ou tercian (buv ou
cp) - Ou BZP Lysanxia (1/2 vie longue ? moins de
dépendance) ou Rivotril ou tranxène
64LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- Psychothérapie
- Au début Entretiens à visée psychothérapique
- Secondairement Psychothérapie structurée en
fonction de la demande - Soutien à la famille dans tous les cas
- Pas de psychothérapie analytique
- Pas de Relaxation surtout si morcellement
65LA SCHIZOPHRENIE
- V. PRINCIPES THERAPEUTIQUES
- Sociothérapie
- Pendant lhospi
- Ergothérapie
- Thérapie occupationnelle
- Visant à préparer la réinsertion sociale
- Secondairement, à la sortie Sassurer des
conditions de vie et de la réinsertion
soci-professionnelle - Revenus AAH (allocation adulte handicapé),
pension invalidité - Couverture sociale ALD (Allocation Longue
Durée), prise en charge à 100 - Logement appartement thérapeutique, maison
communautaire, famille daccueil, hôtel au mois,
foyer daccueil - (Ré)Insertion socio-professionnelle emplois,
occupations, sociothérapie, orientation
professionnelle (Maison du Handicap ex COTOREP)
66LA SCHIZOPHRENIE
- V. THERAPEUTIQUE CONCLUSION
- Le SCZ relève dune prise en charge
pluri-disciplinaire faisant intervenir - Équipe médicale paramédicale
- Assistante Sociale
- Psychothérapeute
- Ergothérapeute, Psychomotricien
- /- éducateur, etc
- Les Moyens
- Le Secteur Psychiatrique Hôpital, CMP (Centre
Médico Psychologique) Hôpital de Jour, CATTP
(Centre dActivité Accueil Thérapeutique à
Temps), Centre de Post-cure - Atelier Protégé, CAT (Centre dAide par le
Travail), MAS (maison daccueil spécialisé - Associations de quartier, SAVS (Services
dAccompagnement à la Vie Sociale)
67LA SCHIZOPHRENIE
- Mr IDSART Marc, 26 ans
- Vous accueillez ce patient, adressé par le CPOA
et accompagné par sa mère. - Celle-ci explique que son fils est cloîtré dans
sa chambre depuis 3 semaines, la TV allumée pour
empêcher quon emprunte sa pensée. Il prétend
communiquer avec les Vénusiens pour accomplir la
tâche qui lui est dévolue protéger lespèce
humaine de lApocalypse. Il se passionne par
ailleurs pour le spiritisme et la sorcellerie. Il
y a 2 ans, M. I a été renvoyé de son emploi e
guichetier à la Poste car il se sentait commandé
par des ordres néfastes qui lui intimait lordre
de détruire le courrier. Sa mère ne lui a jamais
connu de compagnie féminine , et il a rompu tous
les contacts avec ses amis denfance, ne
répondant plus à leur harcèlement
téléphonique .Mme I est très inquiète car son
fils a eu récemment des visions de
femmes-sirènes qui voulaient lenvoûter parce
quil était leur roi. Dautre part, il adore
ses parents en souhaitant leur mort prochaine .
68LA SCHIZOPHRENIE
- Mr IDSART Marc, 26 ans
- Avec M. I le contact est particulièrement roid
et maniéré. Il porte un masque à gaz pour ne
pas mourir empoisonné . Il vous explique en
souriant que ses méninges dézigoulinent , quil
se sent devenir un autre, et que ses oreilles
lempêchent de vivre. Quand vous lui demandez où
il habite son discours est haché, sans lien
logique apparent, interrompu par des phases de
silences, et M. I reprend ensuite sur un sujet
différent. Il tend loreille sans raison,
apparaît très méfiant, réticent et opposant
lorsque vous linvitez à venir sinstaller dans
sa chambre.
69LA SCHIZOPHRENIE
- Mr SOUBRANT Laurent, 23 ans
- Dans le cadre de votre stage, vous rencontrez
dans lunité dhospitalisation M.S, connu du
service depuis 6 ans, diagnostiqué schizophrène
hébéphrène. - Le début de la maladie a été insidieux, marqué
essentiellement par des difficultés scolaires à
partir de la seconde (redoublement, absentéisme,
arrêt définitif) et un repli sur soi quasi-total
au fil des ans. Jusquà récemment, M. S vivait
chez ses parents, travaillait en atelier protégé,
le traitement neuroleptique était bien supporté. - Mais depuis 10 jours, M. S refuse le traitement,
reste confiné au lit dans sa chambre, et lance sa
brosse à dent contre le mur pendant des heures,
ne se lave pas et ne salimente plus.
70LA SCHIZOPHRENIE
- Mr SOUBRANT Laurent, 23 ans
- Les parents lont amené quelques jours plus tôt à
lhôpital avec le plus grandes difficultés. - Lors de votre entretien, il alterne les phases de
silence et des bribes de phrases non reliées
entre elles cest bon laissez moi vivre et
mourir et répète certaines de vos paroles, en
riant aux éclats. - Les parents qui arrivent lui rendre visite, vous
annoncent que M. S est très préoccupé par son nez
quil sent gonflé. Ces propos déclenchent chez le
patient une agitation psychomotrice il se lève
et renverse la chaise, sélance lui-même contre
un mur. Le choc le calme provisoirement
71LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- Le parano nest pas forcément paranoïaque
- La Psychose Paranoïaque est 1 psychose chronique
caractérisée par lassociation de -
- Personnalité paranoïaque
-
- Délire paranoïaque
72LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- Le parano nest pas forcément paranoïaque
- 1 sujet qui présente 1 personnalité paranoïaque
ne souffre pas forcément de psychose paranoïaque - Personnalité paranoïaque Délire paranoïaque
Psychose Paranoïaque - Personnalité paranoïaque sans Délire paranoïque ?
Psychose Paranoïaque - Il ny a pas de délire paranoïaque sans
personnalité paranoïaque.
73LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- PERSONNALITE PARANOÏAQUE
- 1. Méfiance, suspicion
- 2. Psychorigidité, Autne peut pas remettre en
question son système de valeuroritarisme - 3. Hypertrophie du Moi
- Orgueil, autophilie, égocentrisme, mépris des
autres - Mégalomanie,
- Obstination
- Susceptibilité
- 4. Fausseté du jugement
- Pensée paralogique qui suit sa logique
- Juge à partir de données filtrées par 1 a priori
affectif - Ne voit pas les choses telles quelles sont mais
telles quelles renforcent son idée
74LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- Personnalité paranoïaque
- 5. 3 Mécanismes de défense prépondérants
- Dénégation tous les éléments qui permettent 1
critique objective de sa vision du monde ne sont
pas pris en compte ? fausseté du jugement - Projection projection de sentiments ou désir
quon refuse en soi, sur une autre personne - Inversion sa propre faiblesse est inversée en
hypertrophie du moi, la peur dêtre blessé est
inversée en certitude dêtre objet d1
persécution - 6. On en rapproche la Personnalité Sensitive
- La personnalité paranoïaque serait 1 réaction de
défense contre cette personnalité
75LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- PERSONNALITE SENSITIVE
- Repli sur soi
- Timidité
- Hyperesthésie dans les relations avec les autres
- Hyperémotivité
- Anxiété
- Faible confiance en soi
- Dépression
76LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LE RISQUE MAJEUR
-
- LE PASSAGE A LACTE HETERO AGRESSIF
- (Actes médico-légaux)
77LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LES DELIRES PARANOÏAQUES (chroniques)
- Point Communs
- Terrain H gt 35ans (sauf délire érotomaniaque
qui est fqt chez la F) - Personnalité Paranoïaque
- Méca Interprétatif (ou intuitif, mais jamais
hallucinatoire) - Thème persécution
- Structure du délire Systématisée (adhésion
possible de lentourage ex enfermement
arbitraire) - Adhésion au délire totale, croyance inébranlable
au délire - Evolution chronique non déficitaire
- Risque majeur de passage à lacte
78LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LES DELIRES PARANOÏAQUES Les différents types
- En Secteur
- Délire de Revendication
- Quérulent processif loi
- Hypochondriaque santé
- Revendication religieuse ou politique (évitons
les exemples) - Sinistrose délirante revendication de
réparation à la suite dun préjudice corporel - Délire Passionnel !! Actes médico-légaux !!
- Délire Erotomaniaque 3 phases espoir ? dépit ?
rancune - Délire de jalousie
79LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LES DELIRES PARANOÏAQUES Les différents types
- En Secteur
- Délire de Revendication
- Délire Passionnel !! Actes médico-légaux !!
- Délire de Jalousie
- Tierce personne (réel ou imaginaire) sur laquelle
le paranoïaque projette des désirs homosexuels
inconscients - Ils sagit le plus souvent de doutes obsédants
avec recherche de certitude, de preuves - Possibilité de fixation sur 1 rival supposé, avec
danger de crime passionnel - Pathologie fréquente chez les alccoliques
80LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LES DELIRES PARANOÏAQUES Les différents types
- En Réseau
- Délire dInterprétation
- Senrichit peu à peu tous les éléments de la
réalité (du moment, puis du passé) sont
interprétés et deviennent des preuves
supplémentaire (...) ? envahit tous les aspects
de relation avec la réalité - Thèmes persécution, complots
- Dissimulé le patient en parle avec réticence
car se méfie de tout le monde. - Intelligence toujours normale
81LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- LES DELIRES PARANOÏAQUES Les différents types
- Délire de Relation des sensitifs de Kretschmer
- Personnalité sensitive
- Svt après évènement échec amoureux ou
professionnel, humiliation - Thèmes
- Référence le centre d1 monde malveillant
- Culpabilité, remords
- Evolution
- Alternance de thèmes avec des phases inverses
(lutte contre ses insuffisances, ténacité,
ambition) - Phases de dépression anxiété
- TS fréquentes
82LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- DIFFICULTES SPECIFIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE
INSTITUTIONNELLE - Apprécier la DANGEROSITE
- Persécuteur désigné?
- Verbalisation de la menace?
- Aspect sthénique de la revendication?
- ATCD de passage à lacte?
- Agir en tant que citoyen et soignant
responsabilité pénale ? protéger le patient et
les autres isolement, signalement () HO,
retirer tout objet dangereux. Pas dalcool.
83LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- DIFFICULTES SPECIFIQUES DANS LA PRISE EN CHARGE
INSTITUTIONNELLE - Dimension relationnelle PRECAUTIONS !!!!
- Etre ferme mais rester à lacoute
- Respecter 1 certaine distance
- Trop près peur de réalisation homosexuelle
(intérêt de faire intervenir des soignants de
sexe opposé) - Trop loin peur de rejet
- Eviter de critique trop directement le délire
risque de devenir persécuteur - Eviter dapprouver trop directement risque de
justifier 1 passage à lacte - Tenter de diminuer les défenses et favoriser
dautres investissements du délire
84LA PSYCHOSE PARANOÏAQUE
- Mr DUNOR Edgar, 40 ans
- Mr D, banquier, vous explique depuis 35 minutes
(cest-à-dire depuis que les pompiers lont
déposé dans le service) quil est victime dune
machination. En effet, les membres les plus
proches de sa famille collaborent avec la police
pour léliminer. - Lors du déjeuner de dimanche chez sa sœur, avec
qui il maintient pourtant de bonnes relations,
leau avait un goût amer. LA seule solution pour
ne pas mourir empoisonné a été de ne pas boire de
toute la journée. Son ex-femme lui a demande 2
jours plus tard sil allait bien, prouvant par là
sa complicité dans la tentative de meurtre. Par
Contre, son fils a brusquement décidé de partir
en vacances, afin de se constituer un alibi. La
police est au courant et les flics du XIXe ardt
informent les scélérats des moindres fait et
gestes de MR D, afin de guetter une nouvelle
occasion propice. Le patient a dailleurs
ressorti son fusil de chasse depuis plus de 6
mois.
85PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- SIGNES CLINIQUES
- Structure Psychotique
- Tb personnalité inconstant tendance à
lisolement - Délire chronique
- Terrain F gt 35 ans
- Mécanismes Hallucinatoire Automatisme
mental - Hallucinations constantes et nécessaires au
diagnostic - Inaugurales
- Psychosensorielles auditives, gustatives,
olfactives, cénesthésiques - Psychiques - - - gt automatisme
- Thèmes persécution ( on menvoie du gaz par des
trous pour me tuer ) voire influence - Systématisation partielle
- Adhésion faible au début (doutes) puis
progressivement croissante
86PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- EVOLUTION
- Au début
- Évolution insidieuse, avec doutes sur la réalité
des hallucinations. - Le sujet garde souvent le secret de leurs
hallucinations et peuvent avoir longtemps 1 CMPT
normal - Puis repli progressif sur soi
- Mais insertion sociale peut rester longtemps OK
- Ultérieure
- Évolution par poussées (favorisées par 1 mauvaise
observance du ttt) entrecoupées de rémission - Pas dévolution déficitaire, peu de passages à
lacte hétéroagressif
87PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- EVOLUTION
- Sous ttt,
- Le délire peut être mis à distance, mais rarement
critiqué à posteriori (enkystement du noyau
délirant) ? risque de Dépression post-délire - Réadaptation socio-professionnelle possible
- Sans ttt
- Extension du délire avec incorporation déléments
imaginatifs - Désinsertion socio-professionnelle
- Evolution déficitaire avec désorganisation de la
personnalité faisant évoquer une SCZ à début
tardif
88PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- PRINCIPES THERAPEUTIQUES cf SCZ
- 1. Hospitalisation dans les périodes de crise
- 2. Neuroleptique
- NL Polyvalent antihalluciantoire
- Poursuivi à vie , proposer un NL à action
prolongé (Haldol décanoas) - NL sédatif si agitation
- 3. Maintenir linsertion socio-professionnele le
longtemps possible
89PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- Melle TENDU Gladys, 42 ans
- Célibataire sans enfant.
- Amenée aux urgences par Police secours sa
voisine laccompagne. Elle vous raconte que Melle
T. faisait fonctionner sa radio à tue-tête les
nuits depuis 3 semaines, et quelle parlait à
voix haute, très fort. Le concierge a dû forcer
la porte de son appartement. - Vous apprenez par ailleurs que la patiente a peu
de relations sociales. Elle a abandonnée
brutalement son travail il y a 3 ans - Sa tenue est négligée. Elle soppose violemment à
ce quelle appelle l enlèvement dont elle
vient dêtre la victime - Lors de lentretien, difficile, Melle T vous
apprend quelle sétait cloitrée dans sa salle de
bains depuis 4 jours, en mettant la radio au
maximum pour ne pas entendre les insultes de
ces cons de voisins qui commentent chacun de
ses propres faits et gestes. Elle affirme que
ceux-ci captent sa pensée à travers les cloisons,
la persécutent en lui envoyant des décharges
électriques quelle ressent dans la tête et les
organes génitaux, et en lobligeant à commettre
certaines actions contre son gré.
90PSYCHOSE HALLUCINATOIRE CHRONIQUE
- Melle TENDU Gladys, 42 ans
- Elle ajoute aussi que ses voisins la font
souffrir avec des objets tranchants et dangereux.
Ils répètent sa pensée à voix haute. En outre
elle veut faire blinder les murs mitoyens car
elle reçoit des odeurs pestilentielle dœuf
pourri que lui envoient ses voisins. Elle précise
quelle sest réfugiée dans la salle de bains car
lappartement était rempli de cette fameuse
odeur. Dautre part, on manipule ses muscles et,
tous les soirs, on lexcite sexuellement par
télépathie. - Elle vous dit aussi que les gens lui adressent la
parole dans la rue, et quelle est devenue une
star. Enfin, elle ne sait plus si elle est une
femme ou un homme. - Le concierge vous explique par téléphone que
Melle T est une vielle fille très isolée,
quelle a toujours été en conflit avec ses
voisins (lettres recommandées, réunions de
copropriétaires plutôt animées, etc). Il a par
ailleurs remarqué que depuis plus dun an, Melle
T se retourne régulièrement derrière elle comme
pour répondre à des personnes invisibles - Melle T se serait rendue à son travail jusquà
ces derniers jours le concierge avait justement
précisé paraît-il que ses collègues sont
relativement satisfaits delle . Ce dernier na
jamais eu à se plaindre de Melle T, en
particulier au regard des étrennes quelle lui
verse