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Types de discours

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Types de discours Les discours qui informent Les discours qui persuadent Les discours qui divertissent L ACCUMULATION : LES FIGURES D INSISTANCE L'anaphore le ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Types de discours


1
Types de discours
Les discours qui informent
Les discours qui persuadent
Les discours qui divertissent
2
Les types de discours
  • Les textes appartiennent à différents types de
    discours selon lintention de celui qui produit
    lénoncé et du but quil se fixe. Les quatre
    principaux types de discours sont les suivants
  • Le discours narratif
  • Le discours descriptif
  • Le discours informatif/explicatif
  • Le discours argumentatif
  • Il existe aussi des discours injonctifs,
    épidictiques (ou démonstratifs), judiciaires,
    etc.

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1. Le discours narratif
Intention de lénonciateur Caractéristiques
Raconter une histoire Choix de narration perspective et points de vue narratifs, organisation temporelle, etc. Indices Présence de repères temporels (indicateurs temporels et connecteurs temporels) Verbes daction au passé simple ou au présent de narration Modes de discours rapportés (direct, indirect, indirect libre). Registres (ou tonalités) Réaliste, comique, fantastique, pathétique, didactique, etc. Exemples Romans, contes, nouvelles, mémoires, épopées, journaux intimes, etc. Présence dune histoire, dune intrigue (succession dactions ou dévénements dans le temps), mettant en scène des personnages qui évoluent dans un cadre contextuel défini.
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DISCOURS NARRATIF
EXEMPLES Roman romans du XIX siècle (Stendhal, Flaubert), nouvelles, nouveau roman (Claude Simon) Mémoires, épopées, journaux intimes 
FORMES - schéma narratif (état initial / élément perturbateur / péripéties / force équilibrante / état final) dont on pourra mettre en parallèle l'ordre avec celui de la fiction (analepse, prolepse) - rythme narratif (alternance pause / scène / sommaire / ralenti / ellipse) variété de l'utilisation des temps (présent de narration, imparfait, passé simple) et des modes de discours rapporté (discours direct, indirect, indirect libre) - Les FOCALISATIONS révèlent la position du narrateur (qui raconte ?) et son niveau de perception focalisation zéro narrateur omniscient (foyer de perception indécelable) focalisation interne la narration se limite au point de vue d'un personnage focalisation externe le narrateur est une sorte de témoin ignorant - ces points de vue entraînent un jugement implicite ou explicite du narrateur sur les personnages et sur l'action.
POSITION DU LECTEUR - identification possible - lecture impatiente du déroulement de l'action.
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2. Le discours descriptif
Intention de lénonciateur Caractéristiques
Montrer un lieu, un personnage, un objet Permettre au récepteur de limaginer Organisation dans lespace Choix dun point de vue descriptif. Indices Arrêt ou absence de narration Présence de repères spatiaux qui structurent les lieux Verbes détat, de mouvement et/ou de perception (visuelle surtout) Expansions du GN Emploi de limparfait et du présent descriptif Densité des figures de style pour marquer le degré de subjectivité de la description. Registres (ou tonalités) Le point de vue déterminera une description objective (effet documentaire) ou subjective Dans ce dernier cas, la description sera alors contemplative, lyrique (paysage en accord avec létat dâme) critique ou satirique (portraits) réaliste (fonction narrative soulignant la psychologie des personnages) ou poétique (anticipant sur laction par une série de signes. Exemples Genre romanesque, poèmes en prose, en vers, textes documentaires.
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Discours Descriptif
EXEMPLES Roman romans du XIX siècle (Balzac, Zola), nouveau roman (Robbe-Grillet) Poème en prose ou en vers, textes documentaires 
FORMES - arrêt dans la narration, de nature esthétique ou documentaire (une pause)- verbes de perception (visuelle notamment) et indices spatiaux qui structurent le lieu, verbes d'état et/ou de mouvement- champs lexicaux en rapport ou non avec le sujet décrit- densité des figures de style (métaphores, personnifications) qui renseignent sur le degré de subjectivité de la description (indiquent si elle est subjective ou non)- la focalisation (qui voit?) détermine une description objective (effet documentaire) ou subjective (présence implicite ou explicite du narrateur). Dans ce cas, la decription peut êtrecontemplative (paysages en accord avec l'état d'âme) critique (portraits) réaliste (elle a souvent alors une fonction narrative, soulignant la psychologie des personnages) ou poétique (anticipant sur l'action par une série de signes)
POSITION DU LECTEUR - intérêt documentaire - regard esthétique sur le texte - intérêt narratif le lecteur est alerté par les signes. 
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3. Le texte informatif/explicatif
Intention de lénonciateur Caractéristiques
Informer, renseigner, montrer Donner des explications Répondre à une question Permettre au récepteur de comprendre Vocabulaire précis et technique Énonciateur neutre. Indices Connecteurs logiques et chronologiques Dominance de la fonction référentielle (données objectives, définitions, chiffres, dates, noms, etc.) Fonction utilitaire du langage Neutralité et impersonnalité du discours effacement de lémetteur qui sefforce de présenter ou dexpliquer objectivement un phénomène Pronoms de la 3e personne, vocabulaire technique ou spécialisé Présent de vérité générale. Registres (ou tonalités) Didactique. Exemples Notices, articles de dictionnaires et dencyclopédies, manuels scolaires, modes demploi, etc. littérature dérudition.
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4. Le texte argumentatif
Intention de lénonciateur Caractéristiques
Convaincre, persuader Présence dune thèse (ce que pense le locuteur sur un sujet) soutenue par des arguments (idées avancées pour démontrer que la thèse est juste) eux-mêmes soutenus par des explications et des exemples permettant de les illustrer Présence du locuteur dans son énoncé (jugements, opinions) Choix dun point de vue. Indices Organisation logique de largumentation thèse étayée darguments soutenus par des exemples Connecteurs logiques Importance des indices dénonciation (qui parle ? à qui ?) qui renseignent sur la position de lémetteur par rapport à son énoncé degré de certitude (modélisateurs), jugements de valeurs (vocabulaire appréciatif/dépréciatif) Volonté de convaincre (mobilisation des ressources des textes explicatifs et injonctifs à des fins persuasives) utilisation partiale des exemples, questions rhétoriques, etc. Mots exprimant lopinion ou le jugement. Registres (ou tonalités) Oratoire ampleur rythmique des phrases, images saisissantes et contrastées, texte tendu vers un auditoire Polémique oppositions franches, souci de lexemple et de la preuve, confrontations, réfutations Injonctif adresse au destinataire, impératifs, interrogations oratoires. Exemples Essais, articles, discours, pamphlets, plaidoyers, réquisitoires, harangues politiques, sermons, tracts, placards publicitaires, fables, etc.
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Discours argumentatif
EXEMPLES Essais, discours, pamphlets Polémistes et sermonnaires du XVII siècle (Pascal, Bossuet) Philosophes du XVIII siècle (Montesquieu, Voltaire, Rousseau)
FORMES - organisation logique de l'argumentation  thèses en présence étayées d'arguments soutenus par des exemples, réseau plus ou moins nettement indiqué par des connecteurs logiques - importance des indices d'énonciation (qui parle? à qui?) qui renseignent sur la position de l'auteur par rapport à son énoncé degré de certitude (modalisateurs), nature du jugement (évaluatifs). - ces indices distinguent nettement le texte argumentatif (confrontation entre la thèse proposée et la thèse rejetée) du texte explicatif (manuel) ou injonctif (mode d'emploi) dont les formes pourront néanmoins se retrouver dans l'argumentation (fonction référentielle, fonction impressive).- ton oratoire ampleur rythmique des phrases, pouvoir saisissant des images et de leurs contrastes, texte tendu vers un auditoire (plaidoyer, réquisitoire) - ton critique netteté des positions, souci de l'exemple et de la preuve, confrontation des thèses, techniques de réfutation (ironie)- ton injonctif adresse au lecteur (apostrophes), impératifs, interrogations oratoires
POSITION DU LECTEUR - réflexion et esprit critique - réception émue et complice du message. 
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Noublions pas enfin que
  • Un même texte peut contenir et combiner
    différents types de discours. Ainsi, une
    narration, de même quune description ou une
    explication peuvent venir renforcer le texte
    argumentatif. De même, la description est presque
    toujours présente dans les textes narratifs pour
    permettre de faire voir un lieu, de définir le
    caractère dun personnage ou encore de créer une
    atmosphère.
  • Malgré la présence de différents types de
    discours dans un texte, il y a toujours une
    dominante définie par lintention première du
    locuteur (la raison pour laquelle il produit un
    tel discours).

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Voyons à présent quelques genres
GENRE POETIQUE
EXEMPLES Formes fixes (sonnet, ode, ballade) ou irrégulières (poème en prose, vers libres, chanson) Poésie engagée (Hugo, Eluard), chanson de geste, épopée (Hugo) Lyriques romantiques (Musset) et symbolistes (Baudelaire) Formes fixes (sonnet, ode, ballade) ou irrégulières (poème en prose, vers libres, chanson) Poésie engagée (Hugo, Eluard), chanson de geste, épopée (Hugo) Lyriques romantiques (Musset) et symbolistes (Baudelaire)
FORMES - la forme ramassée impose une structure (strophes) où la syntaxe se répartit de manière signifiante (rapport entre phrase et vers enjambements...) type de vers avec leur rythme propre (place de la césure) et type de rimes concentration des effets sonores du signifiant (assonance, allitération) et jeux sur le signifié (métaphores) ton lyrique le poète chante ses émotions de concert avec la Nature (palette infinie des sentiments incarnés dans la métaphore) - ton épique du conflit initial avec l'univers, l'homme sort vainqueur (héroïsme, énormité des actions, animisme)- ton didactique enseignement moral, politique, philosophique, littéraire (manifeste) - la forme ramassée impose une structure (strophes) où la syntaxe se répartit de manière signifiante (rapport entre phrase et vers enjambements...) type de vers avec leur rythme propre (place de la césure) et type de rimes concentration des effets sonores du signifiant (assonance, allitération) et jeux sur le signifié (métaphores) ton lyrique le poète chante ses émotions de concert avec la Nature (palette infinie des sentiments incarnés dans la métaphore) - ton épique du conflit initial avec l'univers, l'homme sort vainqueur (héroïsme, énormité des actions, animisme)- ton didactique enseignement moral, politique, philosophique, littéraire (manifeste)
POSITION DU LECTEUR - émotion, identification, regard esthétique - Admiration - esprit critique, mobilisation.  - émotion, identification, regard esthétique - Admiration - esprit critique, mobilisation. 
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GENRE THEATRAL
EXEMPLES Comédie, tragédie, drame, vaudeville, sketches Comédie et tragédie classiques (Molière, Racine) Drame romantique (Hugo, Musset) et drame moderne (Ionesco, Beckett) Comédie, tragédie, drame, vaudeville, sketches Comédie et tragédie classiques (Molière, Racine) Drame romantique (Hugo, Musset) et drame moderne (Ionesco, Beckett)
FORMES ET TON - découpage (actes, scènes) et règles de structure (cf. les trois unités des classiques) - texte conçu pour la scène (alternance discours / didascalies) - l'absence de narrateur entraîne une double énonciation (par exemple, sous-entendus ou quiproquos perceptibles par le seul spectateur) relation des personnages (actants) - genre comique (comédie de moeurs ou de caractères) importance des jeux de scène, des registres de langue - genre tragique (solennité (caractère solennel), expression immobile de la plainte) le personnage est écrasé par le destin - genre dramatique (tour à tour burlesque et grave) le personnage affirme sa liberté dans un geste héroïque et désespéré. - découpage (actes, scènes) et règles de structure (cf. les trois unités des classiques) - texte conçu pour la scène (alternance discours / didascalies) - l'absence de narrateur entraîne une double énonciation (par exemple, sous-entendus ou quiproquos perceptibles par le seul spectateur) relation des personnages (actants) - genre comique (comédie de moeurs ou de caractères) importance des jeux de scène, des registres de langue - genre tragique (solennité (caractère solennel), expression immobile de la plainte) le personnage est écrasé par le destin - genre dramatique (tour à tour burlesque et grave) le personnage affirme sa liberté dans un geste héroïque et désespéré.
POSITION DU LECTEUR - rire, complicité - peur, pitié, indignation - rire et larmes, tension dramatique.  - rire, complicité - peur, pitié, indignation - rire et larmes, tension dramatique. 
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3. Les fonctions du langage
  • Elles donnent des indications sur la qualité
    recherchée des conditions de communication.

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Une fonction référentielle
  • Types de discours
  • Narratif
  • Descriptif
  • Explicatif
  • Compétences langagières
  • Raconter, relater
  • Décrire, inventorier, observer, analyser,
    comparer, constater
  • Expliciter, donner des exemples, commenter,
    illustrer

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Une fonction expressive
  • Types de discours
  • Dialogal,
  • conversationnel
  • Récit de vie
  • Compétences langagières
  • Questionner, répondre, donner son avis
  • Raconter, se souvenir, projeter

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Une fonction conative
  • Types de discours
  • Dialogal,
  • Prescriptif
  • Argumentatif
  • Prédictif
  • Injonctif
  • Compétences langagières
  • Questionner, répondre, donner son avis
  • Conseiller, recommander
  • Convaincre, défendre, plaider, affirmer,
    prétendre
  • Demander, prier, ordonner
  • Faire des hypothèses

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Une fonction phatique
  • Types de discours
  • Embrayeur, additionné avec une des autres
    fonctions langagières
  • (tienssil-te-plaîtdis)
  • Compétences langagières
  • Établir le contact
  • Maintenir le contact

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Une fonction poétique
  • Types de discours
  • Narratif
  • Poétique/rhétorique
  • Compétences langagières
  • Jouer avec les mots
  • Créer
  • Imaginer

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Une fonction métalinguistique
  • Types de discours
  • Parler sur la langue, dans un discours spécifique
    ou en incrustation dans un autre discours
  • Compétences langagières
  • Comprendre et expliquer la langue

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Les figures de style
  • Quand l'auteur d'un texte, parlé ou écrit, veut
    attirer l'attention du destinataire pour le
    convaincre, le séduire, l'impressionner, lui
    transmettre une vision du monde, il cherche à
    être expressif. L'expressivité est provoquée par
    les figures de style
  • 1- Le détour (les figures de substitution)
  • 2- Laccumulation (les figures dinsistance)
  • 3- Le choc (les figures dopposition)
  • 4- La rupture (le déroulement de lénoncé est
    brisé)

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LE DÉTOUR LES FIGURES DE SUBSTITUTION
  • 1- la métonymie
  • 2- L'antiphrase
  • 3- L'euphémisme
  • 4- la litote
  • 5- la périphrase
  • 6- la synecdoque

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la métonymie
  • Procédé
  • On, ne désigne pas l'être ou l'objet par son
    nom.
  • On utilise le nom d'un autre qui lui est
    proche parce qu'il s'agit de son contenant, sa
    cause, son origine, son instrument ou son symbole
  • Effets
  • La métonymie permet une désignation plus
    imagée et une concentration de l'énoncé. Elle est
    fréquente dans la langue parlée.

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EXEMPLES
  • C'est un émissaire du Vatican.  un
    émissaire du pape.
  • Socrate a bu la mort.  le verre de
    poison qui le fera mourir.
  • Fumer des havanes. des cigares qui
    viennent de La Havane.
  • C'est une bonne raquette.  un bon joueur
    de tennis.
  • C'est l'alliance de la faucille et du marteau.
    des paysans et des ouvriers.

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la synecdoque
  • Procédé
  • On emploie, pour parler d'un être ou d'un
    objet, un mot désignant une partie de cet être
  • ou de cet objet, ou la matière dont il est
    fait.
  • Effets
  • La synecdoque contribue à donner une vision
  • fragmentée de la réalité. Elle permet un
    certain impressionnisme

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EXEMPLES
  • C'était une confusion, un fouillis de têtes et
    de bras qui s'agitaient. (Zola)
  • Les cuivres et les bois se déchaînèrent. les
    instruments à vent.

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L'euphémisme
  • Procédé
  • On emploie, à la place d'un mot, un autre mot
  • ou une expression qui atténue son sens.
  • Effets
  • L'euphémisme a pour effet de dissimuler une
  • idée brutale, désagréable ou jugée
    inconvenante.

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EXEMPLES
  • Le quatrième âge. les grands vieillards.
  • Il est temps que je me repose (Hugo)
    que je meure.

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la litote
  • Procédé
  • On atténue une idée par une tournure moins
  • directe, directe, souvent par un verbe à la
    forme négative.
  • Effets
  • Par la litote, on exprime implicitement
    beaucoup plus qu'il n'est dit.

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EXEMPLES
  • Va, je ne te hais point. (Corneille)
  • je t'aime toujours.

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la périphrase
  • Procédé
  • Pour désigner un être ou un objet, on utilise
  • une expression au lieu d'employer le mot
    précis.
  • Effets
  • La périphrase est création d'une attente, d'un
  • mystère. Elle peut aussi attirer l'attention
    sur
  • une qualité.

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EXEMPLES
  • des ténèbres où l'on dort. (Hugo) la mort.
  • Connaissez-vous la Venise du Nord ?
  • Bruges.

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L'antiphrase
  • Procédé
  • On dit le contraire de ce qu'on pense, tout
    en
  • faisant comprendre ce qu'on pense.
  • Effets
  • L'antiphrase provoque et soutient l'ironie.

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EXEMPLES
  • (La Jeunesse vieux domestique de Bartholo
    arrive en vieillard avec une canne en béquille
    il éternue plusieurs fois.)
  • L'Éveillé autre valet de Bartholo, garçon niais
    et endormi, toujours bâillant. - La jeunesse ?
    (Beaumarchais)

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LACCUMULATION  LES FIGURES DINSISTANCE
  • L'anaphore
  • le parallélisme
  • la gradation
  • L'hyperbole

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L'anaphore
  • Procédé
  • On répète un mot au début de plusieurs vers,
    de phrases ou membres de phrase.
  • Effets
  • L'anaphore rythme la phrase, souligne un mot,
    une obsession, dégage un thème.

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EXEMPLES
  • Trouver des mots forts comme la folie
  • Trouver des mots couleur de tous les jours
  • Trouver des mots que personne n'oublie.

  • (Aragon)

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le parallélisme
  • Procédé
  • On utilise une syntaxe semblable pour deux
    énoncés.
  • Effets
  • Le parallélisme rythme la phrase, met souvent
    en évidence une antithèse.

38
EXEMPLES
  • Il n'avait pas de fange dans l'eau de son
    moulin, Il n'avait pas d'enfer dans le feu de sa
    forge. (Hugo)

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la gradation
  • Procédé
  • On fait se succéder des termes d'intensité
  • Effets
  • La gradation produit un effet de "zoom , elle
    peut tendre à l'hyperbole

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EXEMPLES
  •   Je me meurs, je suis mort, je suis enterré.
  • (Molière)

41
L'hyperbole
  • Procédé
  • On emploie des termes trop forts, exagérés
  • Effets
  • L'hyperbole crée une emphase. Elle est
    courante dans la langue familière et support de
    la parodie.

42
EXEMPLES
  • De ses mots savants les forces inconnues
  • Transportent les rochers, font descendre les
    nues,
  • Et briller dans la nuit l'éclat de deux soleils.
  • (Corneille)

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LE CHOC LES FIGURES D'OPPOSITION
  • 1- le chiasme
  • 2- L'oxymore
  • 3- L'antithèse

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le chiasme
  • Procédé
  • On fait se suivre deux expressions contenant
    les mêmes éléments syntaxiques ou lexicaux, et
    dans le 2expression on intervertit leur ordre
  • Effets
  • Le chiasme établit une vision synthétique,
    souligne l'union de 2 réalités ou au contraire
    renforce une opposition

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EXEMPLES
  • Et ce champ me faisait un effet singulier
  • Des cadavres dessous et dessus des fantômes
  • Quelques hameaux flambaient, au loin brûlaient
    les chaumes.
  • (Hugo)

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L'oxymore
  • Procédé
  • On fait coexister deux termes de sens
    contraire à l'intérieur du même groupe (assez
    rare).
  • Effets
  • L'oxymore crée une nouvelle réalité c'est
    le propre de la poésie.

47
EXEMPLES
  •   Je la comparerais à un soleil noir,
  • si l'on pouvait concevoir un astre noir
  • versant la lumière et le bonheur.
  • (Baudelaire)

48
L'antithèse
  • Procédé
  • On fait coexister deux termes de sens
    contraire à l'intérieur du même énoncé (très
    fréquent).
  • Effets
  • L'antithèse met en évidence un conflit qui
    peut être au centre de l'œuvre.

49
EXEMPLES
  • Paris est tout petit/ c'est là sa vraie
    grandeur
  • Tout le monde s'y rencontre / les montagnes aussi
  • Mais un beau jour l'une d'elles / accouche d'une
    souris.
  • (Prévert)

50
LA RUPTURE LE DÉROULEMENT DE L'ÉNONCÉ EST BRISÉ
  • 1- Lellipse
  • 2- Lanacoluthe

51
Lellipse
  • Procédé
  • On omet des termes qui cependant peuvent se
    deviner. Lénoncé est interrompu
  • Effets
  • Lénoncé devient plus dense car il est chargé
    de tout ce que le lecteur peut imaginer.

52
EXEMPLES
  • A vingt ans, deuil et solitude. (Hugo)
  • Jumbo. La Tunisie, mon papa et plouf!

53
Lanacoluthe
  • Procédé
  • On provoque un écart par rapport à la syntaxe
    courante.
  • Effets
  • Lénoncé est renforcé grâce à leffet de
    surprise

54
EXEMPLES
  • Mais moi, la barre du bourreau s'était, au
    premier coup, brisée comme un verre.
  • (A. Bertrand)
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