Formation E.S.E.N. 5-7 octobre 2005 ************* - PowerPoint PPT Presentation

1 / 30
About This Presentation
Title:

Formation E.S.E.N. 5-7 octobre 2005 *************

Description:

Formation E.S.E.N. 5-7 octobre 2005 ***** Responsables de la gestion du patrimoine dans les universit s : faire vivre au quotidien dans et l ext rieur de ... – PowerPoint PPT presentation

Number of Views:87
Avg rating:3.0/5.0
Slides: 31
Provided by: estr69
Category:

less

Transcript and Presenter's Notes

Title: Formation E.S.E.N. 5-7 octobre 2005 *************


1
Formation E.S.E.N.5-7 octobre 2005
 Responsables de la gestion du patrimoine
dans les universités faire vivre au quotidien
dans et à lextérieur de luniversité Gestionna
ire du patrimoine et politique immobilière de
luniversité
2
  • La gestion du patrimoine dans les universités
    représente un des principaux postes
    dinvestissement et de fonctionnement.
  • Une mauvaise gestion provoque une dégradation
    accélérée des bâtiments à lorigine 
  • dune diminution de la qualité dusage
  • dune absence de valorisation des biens
  • dimportants risques de sécurité
  • etc.

3
  • Le Service technique immobilier (STI) joue ici un
    rôle fondamental, en particulier son responsable
    et ses éventuels adjoints 
  • Il est le seul à posséder dans luniversité
    lexpertise technique
  • Il est le seul à pouvoir conseiller, dans
    luniversité, léquipe dirigeante sur les options
    en matière patrimoniale
  • Sa responsabilité est donc très lourde et son
    exercice complexe car elle doit tenir compte 
  • des impératifs de la législation
  • des souhaits des utilisateurs
  • des contraintes inhérentes à la gouvernance des
    universités
  • des contraintes inhérentes à lorganisation des
    services de luniversité
  • des relations avec lextérieur
  • collectivités territoriales (souvent MOA dans le
    cadre des CPER)
  • autorité de tutelle (cadre de la loi MOP)

4
  • Université Toulouse-le Mirail
  • 27 000 étudiants
  • 900 enseignants et chercheurs
  • 600 personnels IATOS
  • 10 hectares environ de bâtiments (8 ha dorigine)
  • Un campus construit entre la fin des années 1960
    et le début des années 1970 par Candilis, Josic,
    Woods comme reste de la ville nouvelle du Mirail
  • Une structure régionale
  • dabord le campus du Mirail (23 000 étudiants)
  • sites délocalisés ensuite dans les grandes villes
    de Midi-Pyrénées (4 000 étudiants) 
    essentiellement des IUP et des IUT.

5
  • PLAN
  • I- Université de Toulouse II-Le Mirail et gestion
    du patrimoine universitaire
  • A/ Potentialités spatiales et état technique du
    campus
  • B/ La gestion du patrimoine  entre mode de
    gestion centralisé et mode de gestion par
    composante
  • II- La politique immobilière
  • A/ Exploiter
  • B/ Concevoir et réaliser

6
  • I- Etat technique et spatial et gestion du
    patrimoine universitaire
  • A/ Potentialités spatiales et état technique du
    campus
  • A lorigine, un campus aux potentialités
    remarquables 
  • Des espaces importants et bien desservis par la
    route dans le cadre dun quartier
    (Mirail-Université) de la ville nouvelle Mirail
    conçue par Candilis, Josic et Woods

7
Avant 1960, urbanisation très progressive du
sud de la ville.
1960-1973 densification forte de la rive
gauche et mise en place du réseau de circulation
dagglomération. Projet
8
  • De grands et agréables espaces verts conservés
    (parc du château) et/ou aménagés (patios)

9
De lourds défauts dorigine cependant éloignemen
t du centre ville et surtout coupure de la ville
/ transports en commundes malfaçons de départ
lourdes de conséquences (pas de réception
définitive des bâtiments)
10
La stratégie dimplantation dans la durée ou
plutôt labsence de stratégie dimplantation un
campus encerclé (manque de concertation avec la
commune de Toulouse ou deux institutions qui
signorent)
11
il sen suit une limitation des choix
dimplantation- une institution universitaire
insuffisamment attentive au processus
dencerclement- un désintérêt de la ville comme
point de repère urbain et facteur dorganisation
urbaine- absence totale de concertation entre
ville et université dans le cadre du Grand Projet
de Ville de Toulouse- désintérêt de la ville
pour lenvironnement immédiat de luniversité
12
(No Transcript)
13
B/ La gestion du patrimoine  entre mode de
gestion centralisé et mode de gestion par
composantePour mener à bien un projet
immobilier, il faut tenir compte du mode de
gestion du patrimoine.mode de gestion
centralisé Une vice-présidence chargée du
patrimoine - 1 vice-président chargé du
patrimoine, élu par et - responsable devant le
Conseil dadministration- 1 AASU, Chargé de la
coordination des services et du suivi des
opérations patrimoniales- 1 IGE, Chargé de la
préparation des dossiers, du suivi des locaux
(connaissance précise des locaux et de leur
occupation) et de laccompagnement prospectif et
technique - 1 IGR, Ingénieur Hygiène et
sécurité (qui a aussi en charge la sûreté de
létablissement)- 1 SASU, secrétaire
14
Un service technique immobilier -
Encadrement  1 IGR, chef de service  1 IGE et 1
ASI, adjoints- Dessinateur industriel  1
poste- Secrétariat  4 postes ETP (2 gestion
financière, 1 secrétariat/accueil, 1 courrier et
documentation - Atelier de maintenance- 1
TECH conducteur de travaux - 10 TECH et
ADJ TECH  1magasinier, 2 électriciens, 2
menuisiers, 1 peintre, 1 plombier, 1
plombier-chauffagiste, 1 maçon, 1 serrurier
15
  • Un pilotage assuré par le VP patrimoine (sous la
    responsabilité  politique et pénale  du
    Président assisté dun bureau permanent et validé
    en CA)  
  • Coordination avec les autres services
  • Responsable réseau informatique et téléphonique
    de luniversité (avec lequel le chef du service
    technique doit constamment travailler)
  • SGA, directeur des affaires financières
  • Responsable de la cellule marché
  • Cellule de la gestion des salles
  • Service de logistique générale (coordonner les
    travaux et les mouvements de personnes et du
    matériel  alerte concernant les
    dysfonctionnements lors dintervention ne
    nécessitant pas celle du Service technique)
  • Responsable de la cellule juridique (de plus en
    plus sollicité)
  • Une réunion hebdomadaire de coordination
    (problèmes en cours, solutions, traitement des
    projets, préparation dun SD de maintenance et
    dentretien articulant maintenance et
    restructuration plus lourde inflexion de la
    programmation, inflexion de ce SD, etc.)

16
  • mode de gestion par composante
  • Autorité particulière des directeurs relevant de
    larticle 33 (IUT, divers instituts, Ecoles
    internes)
  • Obligation de loccupant (Instituts)  assurer la
    maintenance réglementaire et courante
  • Obligations du propriétaire (Université) 
    assurer la maintenance lourde
  • ? Problème de la mise en place dune procédure
    pérenne  mutations au cours du temps du fait du
    changement des personnes occupant les fonctions
    dencadrement et le flou qui existe toujours dans
    les engagements respectifs des deux partenaires 
    il faut fixer une procédure la plus stricte
    possible et ne pas se contenter de sa simple
    reconduction tacite.
  • ? tentation des UFR et de la recherche
     lorsquelle possède des bâtiments séparés  de
    se comporter en structures autonomes (dérive
    facultaire)
  • ? rappeler sans cesse le rôle pilote de la
    Présidence et du CA. Le chef du Service technique
    joue là un rôle fondamental en respectant la
    chaîne de décision.

17
  • II- La politique immobilière
  • A/ EXPLOITER
  • La politique dexploitation, celle de la
    maintenance notamment, joue un rôle économique
    déterminant 
  • dans la mesure où lexploitation et la
    maintenance représentent 75 du coût dun
    bâtiment
  • que négliger la maintenance conduit à alourdir
    les charges de fonctionnement par laccélération
    de la dégradation du bâti provoquant des
    interventions plus lourdes, voire une
    reconstruction intégrale.

18
  • La maintenance
  • La maintenance réglementaire (désenfumage,
    fluides, chauffage, ascenseurs, électricité, gaz,
    moyens de secours, SSI)
  • Contrat de maintenance
  • Vérification / contrôleur technique
  • ? Engageant la responsabilité du Président et de
    toute la chaîne de décision jusquau chef de
    service du Service technique, elle est celle qui
    est la mieux assurée.

19
  • La maintenance courante (entretien)
  • Importance de la confection de fiches
    dintervention
  • Une fiche qui informe le mieux sur la conception,
    la réalisation et les conséquences sur
    lexploitation
  • Prévoir une partie historique (dernière
    intervention) et une partie éventuellement
    prospective (prochaine intervention)
  • ? Du fait de difficultés financières de
    luniversité  phénomène général dans les
    universités et amplifié dans les universités à
    dominante SHS-Lettres-Langues du fait des
    critères SANREMO qui leurs sont défavorables 
    cette maintenance est souvent négligée.
  • ? la focalisation se fait alors essentiellement
    sur la mise en sécurité (souvent confondue avec
    la seule sécurité incendie  aussi les matériels
    défectueux ne sont-ils pas toujours réparés ou
    remplacés  radiateurs défectueux, escaliers
    inadaptés, carreaux glissants, fenêtres et volets
    cassés, etc.).
  • ? VRD presque systématiquement sacrifiés car
    invisibles. Les interventions sont alors presque
    toujours curatives.

20
  • ? souvent la maintenance courante ne seffectue
    quà loccasion dune restructuration de locaux
    qui permet en outre de procéder à la mise en
    sécurité de la partie modifiée.

21
  • La maintenance lourde
  • conséquence de lévolution de la réglementation
    (ex  reprise dune partie du second œuvre  pose
    de portes CF, cloisons CF 2 heures, élargissement
    des circulations, création de sortie
    supplémentaires et descaliers de secours, etc.)
  • des négligences en maintenance courante
  • ? Souvent sacrifiée car elle nécessite 
  • une prospective à moyen terme au-delà des mandats
    électifs (Président et VP) et des durées des
    responsabilités administratives les plus
    importantes (Secrétaire général, SGA).
  • Une mise en place dune politique damortissement
    (ce qui suppose une immobilisation de
    financements préjudiciable au bouclage des
    budgets annuels).

22
  • N.B.  Le rôle du responsable des services
    techniques est ici fondamental dans 
  • Lélaboration des différentes fiches et leur
    suivi rigoureux
  • Les conseils et lalerte des élus vis-à-vis de
    leurs obligations réglementaires et dans la prise
    en compte des effets dans la non prise en compte
    à la hauteur nécessaire des maintenances courante
    et lourdes

23
  • B/ CONCEVOIR ET RÉALISER
  • Les premières étapes  du projet pédagogique à
    létude de faisabilité
  • Le gestionnaire du patrimoine assiste constamment
    les politiques responsables du patrimoine dans
    toute la phase de conception, sauf dans la
    définition du projet pédagogique.
  • Il participe à limplication des utilisateurs
    dans la phase conception.

24
  • Les premières démarches de programmation
  • Projet pédagogique universitaire  les
    utilisateurs avec lorgane de délibération de
    luniversité et les instances qui en dépendent
    (Vice-président chargé du patrimoine, commission
    patrimoine, chargés de missions, etc.) élaborent
    le projet pédagogique universitaire en fixant les
    objectifs denseignement, de recherche et de vie
    universitaire.
  • Programme théorique  ils participent ensuite
    étroitement au programme théorique élaboré à
    lintérieur de luniversité.
  • ? le responsable du service technique veille,
    dans ses propositions, à respecter le référentiel
    des constructions universitaires et participe
    avec le politique à la sensibilisation des
    utilisateurs à ce respect
  • Expertise des projets dimplantation et
    dextension universitaires (sil y a lieu) 
    Préparation de la demande dexpertise avec le
    politique et en collaboration avec la tutelle qui
    établi le cadre du PTC.

25
  • Dans le cas dune MOA et dune MOE université 
  • donne un avis sur la faisabilité du projet
  • si nécessaire, fait procéder à des études
    techniques préalables
  • sur la base dun programme issu du politique,
    propose un plan et une estimation financière des
    travaux
  • propose la solution qui lui paraît la plus
    adaptée en terme de MOE en fonction de
    limportance des travaux à réaliser et des
    compétences internes du service
  • choix dassurer la MOE
  • propose la solution qui lui paraît la plus
    adaptée en fonction de limportance des travaux à
    réaliser et des compétences internes du service
    sur le choix de lintervention  recours à des
    entreprises extérieures ou au personnel de
    latelier de luniversité
  • transmet le CCTP à la cellule marché si un appel
    doffre savère nécessaire
  • participe aux CAO  prépare les analyses
    techniques  expose le résultat des analyses en
    CAO
  • reçoit les entreprises retenues et leur présente
    les attentes de luniversité
  • conduit les opérations ou contrôle lintervention
    des entreprises extérieures
  • assure le contrôle technique dans les petites
    opérations  recourt à un contrôle technique
    extérieur pour des travaux plus importants.

26
  • Lexpérience montre que dans le cas dun recours
    à des entreprises extérieures, luniversité a
    intérêt à ne retenir quune entreprise générale 
  • limitation du nombre des interlocuteurs dans la
    phase travaux
  • simplifie les affaires contentieuses si elles
    surviennent
  • ? Attention au délit de favoritisme

27
  • Dans le cas dune MOA université et MOE
    externalisée
  • donne un avis sur la faisabilité du projet
  • si nécessaire, fait procéder à des études
    techniques préalables
  • sur la base dun programme issu du politique,
    propose éventuellement un plan et toujours une
    estimation financière des travaux
  • propose la solution qui lui paraît la plus
    adaptée en terme de MOE en fonction de
    limportance des travaux à réaliser et des
    compétences internes du service
  • choix de ne pas assurer la MOE
  • conseille le politique dans toutes les phases de
    lélaboration du projet de lesquisse jusquau
    DCE
  • participe avec le politique aux réunions ou la
    MOE est convoquée pour faire le point de
    lavancement du projet
  • participe aux CAO  donne un avis sur les
    analyses techniques de la MOE  conseille le
    politique sur la recevabilité des offres dun
    point de vue technique et financier
  • participe aux réunions de chantier pour vérifier
    le bon déroulement des opérations (DET) et leur
    bon achèvement (AOR) et alerte le politique en
    cas de problème
  • Reçoit le DOE pour le compte du politique MOA

28
  • Dans le cas où luniversité nest quutilisatrice
    et future affectataire des locaux (MOA Etat ou
    collectivité territoriale). Cest le cas de
    toutes les constructions réalisées dans le cadre
    des CPER
  • assiste le Président et le vice-président chargé
    du patrimoine dans les choix de luniversité
  • participe avec le vice-président chargé du
    patrimoine aux commissions techniques mises en
    place par les MOA de lesquisse à la validation
    du PRO
  • suit systématiquement les opérations de travaux
    pour le compte de luniversité et rend compte au
    politique de lavancement des travaux et des
    éventuels problèmes qui se posent à chaque
    réunion de chantier
  • attire lattention des politiques sur les
    difficultés qui pourraient survenir quant à des
    défauts de bon achèvement
  • ? il est en effet important que luniversité
    devienne affectataire dun nouveau bâtiment sans
    malfaçons génératrices de problèmes de
    fonctionnement et de coûts cachés.

29
  • Penser les économies de fonctionnement dès la
    phase de conception
  • le dossier des concepteurs doit contenir une
    exigence quant à la prise en compte des coûts de
    fonctionnement dans la durée
  • Cela doit permettre de prendre en compte, dès la
    livraison, des exigences en matière de
    maintenance du nouveau bâtiment afin que le
    budget de fonctionnement le prenne bien en compte
  • ? toutefois, lexpérience montre la très grande
    divergence dappréciation des équipes admises à
    concourir dont lintérêt est dailleurs, à ce
    stade, de minimiser lestimation des coûts de
    fonctionnement.

30
  • Conclusion
  • La gouvernance de luniversité attend dun
    responsable de STI 
  • une grande compétence technique immobilière
  • une rigueur dans la gestion des actions à
    programmer, en cours de réalisation et à réaliser
    sans laquelle aucune politique rationnelle nest
    possible
  • une capacité dencadrement dans un contexte
    universitaire parfois compliqué en matière de DRH
  • Une capacité à faire le lien entre la gouvernance
    et les utilisateurs (aussi bien enseignants,
    chercheurs, personnel administratif, étudiants)
    sans pour autant rompre la chaîne de décision,
    très préjudiciable au bon fonctionnement de la
    gestion du patrimoine universitaire
  • Conseiller la gouvernance, même sans en être
    sollicité (rôle de veille).
Write a Comment
User Comments (0)
About PowerShow.com