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LES mod les cognitifs et comportementaux des addictons Dr Hamid AFTISSE Clinique de la Charit CHRU de Lille D.U SOINS INFIRMIERS EN ADDICTOLOGIE – PowerPoint PPT presentation

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Title: LES mod


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LES modéles cognitifs et comportementaux des
addictons
  • Dr Hamid AFTISSE
  • Clinique de la Charité
  • CHRU de Lille

D.U SOINS INFIRMIERS EN ADDICTOLOGIE
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La perspective BEHAVIORISTE
  • Théories de lapprentissage

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  • Le Behaviorisme (le laméricain Behavior
    comportement).
  • Il y a apprentissage lorsque sous leffet dune
    expérience lorganisme modifie durablement sa
    conduite.
  • Cette modification durable exclut les changements
    temporaires que supposent maladie, fatigue,
    ébriété.
  • Par expérience on entend changement non
    attribuable à lhérédité, croissance, invalidité.

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Le conditionnement classique
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  • Ivan Pavlov (1849-1936). Physiologiste russe.
  • Étudie dès 1901 la façon dont les chiens de
    laboratoire apprenaient par conditionnement à
    saliver en labsence de nourriture.
  • Relation entre stimulations du milieu et les
    réactions de lorganisme S. végétatif et
    réflexe .
  • Le conditionnement pavlovien est qualifié de
    répondant.
  • Cest un apprentissage au cours duquel un
    stimulus (un son) devient le signal de
    lapparition possible ou probable dun autre
    stimulus (nourriture) de sorte que les 2 stimuli
    provoquent une même réaction (ou réponse)
    salivation.

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  • Le chien associe le son à la nourriture le son
    devient stimuli conditionné et provoque une
    réponse conditionnée
  • Les deux stimuli provoquent alors le même type de
    réponses (réactions physiologiques salivation,
    excitation respiratoire ou émotionnelle)
  • 1ère phase SI (nourriture)? RI (salivation)
    SC (son,
    lumière)? pas de réponse
  • 2ème phase SI SC ? RI
  • 3ème phase SC ? RC (salivation)
  • Pavlov a découvert également que si SC est
    répétée sans SI ? extinction de la réponse.
  • Pavlov a découvert le recouvrement spontané et la
    généralisation

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  • En pratique le conditionnement classique ou
    répondant explique tout apprentissage mettant en
    jeu les réflexes (rythme cardiaque,
    transpiration, tension musculaire) et constitue
    la base de la thérapie comportementale.
  • Ex une phobie de lenfant
  • 1ère phase Araignée (SN) ? pas de réponse
  • histoire pour lui faire peur ou
  • réaction dun proche face à une araignée
    SI ? peur (RI)
  • 2ème phase SN SI ? RI
  • 3ème phase SC ? RC
  • Le phénomène de généralisation explique par ex
    chez un enfant à partir dune peur intense dune
    réprimande une peur dans toute situation où
    apparaît un soupçon de reproche, voire un ordre
    simple ou une recommandation.

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  • Exapprentissage de lalcoolisation de XY dans un
    bar et autres contextes festifs
  • SIbar,fête..RIsatisfaction,convivialité
  • SCalcoolSIRIsatisfaction,convivialité
  • SC?RI favorisée parfréq répétée de
    lassociation,intensité de SC,état de la personne
    (psy et physiologieexsoif)

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  • XY apres qq années devient dépendant,fait
  • une cure,devient abstinent.
  • SIprésence alcool.RIcraving.
  • SI souvent associé à amis buveurs(SC)
  • XY rencontre SC..RCcraving

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  • Le conditionnement classique explique également
    comment les stimuli environnementaux chez un
    sujet toxicomane peuvent induire le craving.
  • SIhéroïneRIsymptomes de manque
  • défonce apres prise
  • SCseringue,attirail..RIsymptomes de manque
    ,sensation de défonce possible méme prise
    placebo(addiction à la seringue)

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  • À partir du conditionnement classique, plusieurs
    thérapies ont vu le jour
  • La désensibilisation (Wolpe vers 1958)
    exposition graduelle du sujet à lobjet anxiogène
    (par ex dans les TCA ? paliers pour les
    anorexiques et boulimiques)
  • Le contre- conditionnement (inhibition
    réciproque) par ex lapprentissage de la
    relaxation
  • Laversion utilisée notamment pour soigner les
    patients alcoolo dépendants (idem tabac et
    opiacés)

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  • Ex de désensibilisation
  • Ttt dépendance alcooliqueEn présence soignant
    exposition de XYà sa boisson avec imagination
    dune situation denvie de boire.XY tient le
    verre,sent lodeur.but expérience que le craving
    diminue et cesse habituellement en moins de 15
    min.
  • On y associe gestion de lenvie par travail
    cognitif

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Watson et la révolution Béhavioriste
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  • John B.Watson (1878-1958) psychologue américain
    est le principal pionnier du béhaviorisme, dont
    il forge le terme.
  • Il se centre sur le comportement au sens
    restreint et rejette toute référence à la
    conscience (boite noire). Son approche privilégie
    lacquis en niant lexistence de tout caractère
    héréditaire. (sinscrit dans le modèle américain
    de lépoque grâce à lapprentissage chacun peut
    devenir quelquun dautre).
  • Le schéma S ? R est sa formule de base devenue
    classique.
  • Il effectue avec sa femme Rayner, une célèbre
    expérience de conditionnement chez lenfant (le
    petit Albert, enfant de 11 mois)

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Skinner et le Behaviorisme radical
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  • B.Frederic Skinner, psychologue américain de
    luniversité de Harvard (1904-1990).
    Behavioriste, continuateur de Watson. Développe
    létude du conditionnement opérant ou
    instrumental (ou skinnerien) quil décrit en
    1938.
  • Dispositif expérimental boite de Skinner où
    lanimal est enfermé et doit appuyer sur un
    levier pour obtenir de la nourriture (1933).
  • Conditionnement classique de Pavlov stimulus
    observable ? réponse réflexe/ lanimal répond
    mais ne peut agir sur son environnement ?
    comportement répondant .
  • Conditionnement opérant de Skinner pas de
    stimulus observable ? réponse (absence de
    réflexe). Lanimal agit sur son environnement
    (ap. locomoteur ) ? comportement opérant .

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  • Boite de Skinner
  • 1er temps aucune nourriture nest délivrée
    (action sur le levier)
  • 2ème temps - stimulus discriminatif (lumière)
  • - réponse action sur le
    levier
  • - conséquence réception
    de nourriture
  • 3ème temps déconnexion de la nourriture . Le rat
    continue à appuyer sur la pédale.
  • Skinner a étudié 4 programmes de renforcement
  • Intervalle fixe (toutes les minutes) IF
  • Intervalle variable (temps aléatoire) . IV
  • Proportion fixe ( tous les 20 coups de levier) .
    PF
  • Proportion variable ( mais fondée sur une
    moyenne).PV
  • PF gt IF ( par ex cas des ouvriers qui travaillent
    à la pièce)
  • PV donne le meilleur résultat.

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  • Lintervalle entre la réponse et le renforcement
    . Il est optimal quand il es quasi immédiat.
  • Si on veut récompenser ou punir un enfant, il
    faut agir immédiatement pour que lun ou lautre
    renforcement soit efficace. (une des raisons de
    la relative inefficacité du système pénal).
  • La punition est moins efficace que la combinaison
    entre récompense (renforcement positif) et le
    retrait de cette récompense (absence de
    renforcement).
  • La punition conduit le sujet à léviter plutôt
    quà modifier son comportement.
  • Le sujet peut associer la punition à celui qui
    linflige, plutôt quà son propre comportement.
  • La punition apprend au sujet ce quil ne faut pas
    faire mais nindique pas pour autant ce quil
    faudrait faire

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  • Définitions et mise en pratique
  • Renforcement positif présence dun stimulus sert
    à maintenir ou à renforcer une réponse. Plus le
    rat appuie, plus il reçoit de boulettes.
  • Renforcement négatif labsence dun stimulus
    sert à renforcer une réponse. Plus le rat appuie,
    moins il a de chances de recevoir une décharge
    électrique
  • Punition la probabilité des réponses diminue
    lorsque le sujet se voit infliger qqch de
    déplaisant.
  • Cas par ex dun enfant qui fait des colères à
    Auchan et qui se calme quand ses parents lui
    achètent des friandises (renforcement positif).
  • Cas de lévitement comme renforçateur des
    phobies.
  • Les compulsions de lobsessionnel comme évitement
    de tâches plus importantes.

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  • Consommationsensation agréables renforcement
    positif
  • Sensation de manque,mal êtreconso
  • atténuationrenforcement négatif
  • Consoespéralsensation désagréables
  • punition

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  • Cond.opérant base de la technique du management
    des contingences
  • Renforcement du comportement désiré par ex
    demander famille de soccuper de la personne
    quand elle est sobre.
  • Ne pas renforcer les comport. non désirés
  • (ignorer la personne si conso)

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La théorie de lapprentissage social
  • Rotter et Bandura

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  • Julian Rotter (1916) est à lorigine de la
    théorie de lapprentissage social (1947).
  • Il accorde une place considérable à
    lenvironnement et à ses conséquences sur les
    comportements. Il pense que lenvironnement peut
    contrôler les comportements. Un concept central
    de sa théorie est celui dattente. Il insiste sur
    le fait quune situation identique ne sera pas
    considérée de la même manière par deux individus
    et quil convient den tenir compte pour
    expliquer les comportements.
  • La plus part de nos comportements sont dictés par
    nos attentes.
  • Rotter a démontré que les individus manifestent
    deux types dattentes générales que lon peut
    qualifier comme 2 manières de se représenter le
    lien entre les comportements et les
    renforcements il sagit du  locus of control 

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  • Les gens fonctionnant avec un lien de contrôle
    interne pensent que le renforcement dépend des
    efforts personnels.
  • Les gens fonctionnant avec un lien de contrôle
    externe pensent que le renforcement dépend de
    sources extérieures et ne tentent rien pour
    améliorer leur vie.
  • Ex une patiente présentant un TCA à type de
    boulimie, entreprend un régime qui comporte des
    médicaments. Elle abandonne rapidement le régime
    car elle est persuadée de navoir aucun mérite et
    de dépendre des médicaments
  • En revanche, lorsquelle entreprend un régime
    complètement dépourvu de médicaments, elle
    éprouve un sentiment de force intérieure et de
    renforcement de sa volonté qui lui donne le
    courage de continuer.

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  • Albert Bandura (1925), psychologue (univ.
    Stanford) a considérablement enrichi lapproche
    de lapprentissage.
  • Il introduit des éléments COGNITIFS et SOCIAUX
    insuffisamment pris en compte par les
    behavioristes radicaux, pour élaborer une théorie
    cognitive où la personne , avec ses émotions et
    ses cognitions est en interaction active avec le
    comportement externe et lenvironnement. Lapport
    de Bandura est de souligner le rôle actif de
    lindividu et sa liberté au cours des
    interactions.
  • Le sociobehaviorisme ou théorie cognitive sociale
    souligne que lapprentissage humain est parfois
    trop complexe pour être appris par le
    renforcement positif et négatif. Il est également
    possible dapprendre en OBSERVANT les autres et
    en constatant les conséquences de leurs actions.

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  • Cette importante méthode dapprentissage direct
    porte le nom dapprentissage vicariant (ou
    modeling)
  • Les 4 phases du modeling
  • Encodage (attention)
  • Le modèle est-il attractif, puissant, expert?
  • Le comportement simple, précis?
  • Lobservateur motivé et capable dobserver?
  • La rétention (représentation symbolique)
  • utiliser imaginaire , langage et mémoire
  • La production capacité de lobservateur à
    produire le mouvement, lexpérience antérieure,
    avec des parties du comportement et le
    comportement
  • Les conséquences sur le modèle, récompense,
    punition aucune sur lobservateur.

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  • Par ailleurs Bandura a élaboré une théorie du
    changement psychothérapique en fonction des
    attentes
  • Attentes defficacité personnelle (je peux le
    faire)
  • Attentes de résultat (escompter ou non un
    résultat)
  • Exlapprentissage par modelage est efficace et
    nécessite peu dexpositions.

28
  • Lentrainement aux compétences de coping
  • Prévention de la rechute
  • Compétences sociales
  • Gestions des émotions négatives
  • Thérapeute et autres membres du groupe sont les
    modéles(jeux de roles etc)

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  • APPRENTISSAGE COGNITIF


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  • Centrée sur le rôle de la compréhension
  • Cognition implique comprendre les liens
  • entrecause et leffet,action et sa connais
  • sance
  • Comment le sujet se comprend et comprend
  • le monde

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  • Aider le patient à modifier
  • Ses attentes positives de la prise de spa
  • Ses attentes négatives de labstinence
  • Les schémas dysfonctionnels
  • Son efficacité personnelle

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  • Ex les attentes positives de la prise de spa
    selon BECK
  • Équilibre psychologique
  • Bon fonctionnement social et intellectuel
  • Le plaisir
  • La stimulation
  • Lutte contr ennui,anxiété,tension ,déprime
  • Sans spa la souffrance va continuer

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  • ex de boucle
  • stimuli internetristesse.schéma cognitif on
    se sent moins triste avec un verre.
  • pensées automatiques un verre me fera
  • du bien. craving.croyances permissives juste
    un ça fera pas de mal. recherche dalcool.prise
    alcool.
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