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Prsentation PowerPoint

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Le parc offre aux visiteurs une for t de haute qualit , des sentiers p destres ... repos et de pique-nique et une vue exceptionnelle sur la rivi re Chaudi re et ... – PowerPoint PPT presentation

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Title: Prsentation PowerPoint


1
Le Parc des Rapides-du-Diable
  • Lorigine du nom du site, sa légende et
    linfluence de Benedict Arnold !
  • Les ruines des fondations du moulin à broyer le
    quartz, signes du passé aurifère de la Beauce !
  • Une magnifique forêt et de beaux sentiers !

2
Le Parc-des-Rapides du Diable est situé entre la
Route 173 et la rivière Chaudière dans le
territoire de la Ville de Beauceville, en plein
coeur de la Beauce. Le parc offre aux visiteurs
une forêt de haute qualité, des sentiers
pédestres (400 m), des aires de repos et de
pique-nique et une vue exceptionnelle sur la
rivière Chaudière et les Rapides-du-Diable.
Découvrez l'histoire de ce parc, son passé
aurifère, l'origine de son nom et l'influence de
Benedict Arnold en consultant les panneaux
thématiques. Source Tourisme Chaudière-Appalache
s
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  • Table des matières
  • Localisation
  • Lauteur René-Claude Grenon
  • Introduction
  • Qui était Benedict Arnold ?
  • Un peu dhistoire
  • Attitude des Beaucerons
  • La ruée vers lor
  • Parc des Rapides-du-Diable
  • Sources bibliographiques

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Localisation
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Lauteur Originaire du Saguenay-Lac-St-Jean et
maintenant établi à Beauceville, René-Claude
Grenon est diplômé en histoire et en
archivistique. Afin dimmortaliser le patrimoine
naturel, il utilise la photographie. Pour ces
raisons, la conservation de notre patrimoine et
sa diffusion sont devenues une priorité pour ce
photographe-historien.
www.public.sogetel.net/rcgrenon/
6
Introduction Les Rapides-du-Diable actuels,
s'étendant sur près de 1 km, occupent un coude
profondément encaissé de la rivière Chaudière,
immédiatement en amont de Beauceville. Des bancs
de roches dures, plus résistantes à l'érosion,
ont été mis en valeur et expliquent le verrou
glaciaire qu'on y observe.
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Les documents anciens mentionnent le plus souvent
ces rapides sans les désigner autrement. La
première mention cartographique connue serait
celle de John Montresor, sur un plan daté du 25
juillet 1761 et sous la forme The Devil's Rapid.
Tout indique cependant que le nom actuel était
alors d'usage connu puisque le toponyme
Rapides-du-Diable est mentionné dans une lettre
de François-Étienne Cugnet, écrite le 18 octobre
1730 au ministre de la Marine en vue d'obtenir
une concession de terres qui permettrait
d'entreprendre l'élevage de boeufs provenant du
pays des Illinois.
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  • Parmi les autres noms relevés, citons
  • Le Portage
  • Le Rapide
  • Les Grands Rapides
  • L'Enfer
  • Les Portes de l'Enfer.

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La légende s'est depuis longtemps emparée du
thème de ces mystérieux rapides. On raconte, par
exemple, à tort, qu'il s'agit du site du fameux
naufrage d'Arnold à l'automne de 1775. On prétend
qu'Arnold aurait ensorcelé les rapides et, encore
au milieu du XIXe siècle à l'époque aurifère, on
y recherchait souvent avec l'aide de sorciers et
sorcières, le fabuleux trésor jadis transporté
dans les barques des troupes américaines. Le
trésor n'ayant jamais été retrouvé, la légende
veut qu'il soit toujours jalousement gardé par le
Diable!Source Noms et lieux du Québec, ouvrage
de la Commission de toponymie paru en 1994 et
1996.
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Qui était Benedict Arnold ? Daprès
François-Xavier Garneau, dans son histoire du
Canada français, Benedict Arnold tenait de la
nature un corps robuste, un esprit ardent, un
cur inaccessible à la crainte. Dans les
circonstances difficiles où il sétait trouvé, il
avait acquis une certaine connaissance des hommes
qui compensait chez lui le défaut déducation.
Benedict Arnold
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Benedict Arnold est né le 14 janvier 1741 à
Norwitch, Connecticut. Après une enfance dans la
pauvreté et un très court séjour sur les bancs
décole, il étudia pour devenir apothicaire,
lancêtre du pharmacien. À lâge de 20 ans,
Benedict Arnold embarquait pour lEurope pour y
acheter des matières de base pour ouvrir sa
boutique à New Haven. Quelques années plus tard,
il épousait Margaret Mansfield. Peu de temps
après avoir quitté son commerce pour des frais de
douanes impayés, Benedict Arnold senrôlait dans
larmée avec le grade de capitaine.
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En 1775, Benedict Arnold tente sans succès de
semparer de la ville de Québec. Quelques années
plus tard, les autorités américaines vont
découvrir quil vendait des informations aux
Britanniques. Pourquoi Benedict Arnold
trahissait-il son pays ? Et pourquoi avec les
Britanniques, ennemis des États-Unis ? Cest au
cours de sa carrière militaire quil a vécu
beaucoup de déceptions et dinjustices. Ny
trouvant pas sa place, il sest senti peu
apprécié par ses supérieurs. Lappât du gain a
fait le reste, car à cette époque, Benedict
Arnold vivait de sérieux problèmes
financiers. Vers 1790, il déménageait à
Saint-John, Nouveau-Brunswick pour y terminer ses
jours avec sa famille. Il mourut en 1801 dans
lindifférence et le mépris.
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Un peu dhistoire. Nous sommes en 1774. LActe
de Québec est adoptée et les Canadiens-français
récupèrent leur droit civil français, le régime
seigneurial et lÉglise catholique romaine. Car,
il faut le souligner, après la Conquête et le
traité de Paris de 1763, les Canadiens-français
perdirent tous leurs droits et furent obligés
dadopter les règles et coutumes anglaises. Plus
au sud, les colonies anglaises situées sur le
littoral atlantique qui espéraient sétendre plus
à louest, se sont vues refuser laccès à ces
nouveaux territoires ils appartenaient
maintenant à la Province of Quebec.
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Les dirigeants de ces treize colonies sopposent
aux dispositions de lActe de Québec car ils
estiment que les Canadiens-français sont un peu
trop favorisés à leurs yeux. Par ailleurs, le
gouvernement de Londres, pour rembourser ses
dettes de guerre, demande aux colonies
américaines des efforts financiers jugés trop
élevés des taxes dix fois supérieures quavant
1763. Devant le refus de Londres de renoncer à
ses nouvelles taxes, les colonies du littoral se
soulèveront et des émeutes éclateront en
Pennsylvanie en 1763, en Caroline du Nord en 1771
et à Boston en 1770 et 1773.
15
En septembre 1774, le premier Congrès est
convoqué à Philadelphie. Lannée suivante, les
dissidents font parvenir aux Canadiens-français
deux lettres pour les inviter à se rebeller
contre le gouvernement de Londres. Dans la
province de Québec, le gouverneur Carleton
ordonne la mise en place dun système de défense
et lenrôlement de volontaires dans une milice.
Enfin, on signale la présence despions
américains sur le territoire québécois ils
seraient entrés par la rivière St-Jean et
ressortis par la rivière Chaudière. Ils
désiraient connaître notre système de défense.
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En 1775, le Congrès des États-Unis ordonne
linvasion de la province de Québec. Richard
Montgomery entrait par le lac Champlain et la
rivière Richelieu et Benedict Arnold entrait par
les rivières Kennebec et Chaudière. Le plan
américain prévoyait que Montgomery attaque
Montréal, Trois-Rivières et par la suite se
dirige vers la ville de Québec afin de rejoindre
Arnold. En s'emparant de ces villes, les
Britanniques quitteront le continent
nord-américain.
17
Le 15 septembre 1775, Arnold quittait Cambridge
au Massachusett avec une armée de 1100 soldats.
Muni dinstructions du général Washington, de
cartes de la région et de manifestes pour
embrigader les Canadiens-français à leur cause,
Arnold entreprit un périple pas aussi facile
quil le pensait. Pour se déplacer sur les
rivières, la troupe dArnold avait 200 petites
embarcations pour transporter léquipement et
malheureusement pour eux, les dangers et les
avaries ont été nombreux des roches et des
troncs darbre brisèrent leur moyen de transport.
Durant le pénible trajet, la troupe dArnold fut
aux prises avec la maladie et les désertions de
soldats qui refusaient de continuer davantage.
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La troupe dArnold nest pas au bout de ses
peines. En effet, les marais, les moustiques, le
gel et la famine exterminèrent plus de la moitié
de ses hommes. Un dénommé Senter décrit le
périple .ils en sont réduits à manger des
feuilles darbre, à faire bouillir et frire des
pantalons de peau dorignal. Le sac dun barbier
fournit un genre de soupe et on doit faire ses
délices dun civet de chien terreneuve! Le 30
octobre, soit six semaines plus tard, Arnold
était rendu à lintersection des rivières Famine
et Chaudière. En respect des instructions de
Washington, il entre en communication avec la
population locale afin de les inviter à se
joindre à eux.
19
La population locale vendit à la troupe dArnold
de la farine, du bétail comme des vaches, des
moutons ainsi que des chevaux. Également, le 4
novembre, à St-Joseph, un officier dArnold
acheta du rhum et de la nourriture aux habitants.
Le 8 novembre, Arnold sinstalla au manoir
seigneurial des Taschereau, à Ste-Marie. Deux
jours plus tard, les rescapés de lexpédition
américaine, cest-à-dire 500 soldats, arrivèrent
à Lévis. En décembre 1775, Montgomery arrivait à
son tour à la ville de Québec. Lattaque des
fortifications a été fixée au 30 décembre. Les
troupes américaines ont été incapables de les
conquérir. Ils demeurèrent au pied de la falaise
jusquen juin 1776. Devant la tâche
insurmontable, les troupes américaines
retraitèrent par la rivière Richelieu et le lac
Champlain.
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Lattitude des Beaucerons à lendroit des troupes
américaines Benedict Arnold avait une double
mission prendre dassaut la Ville de Québec et
rallier les Canadiens-français à leur cause
dindépendance. Quelle fut la réaction des
Beaucerons ? Voulaient-ils demeurer sous
lemprise des nouveaux dirigeants, les Anglais ?
Ou bien sils ont été tentés de joindre les rangs
des Américains ?
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Le 26 octobre 1774, le Congrès américain a fait
parvenir à tous les Canadiens-français une lettre
les invitant officiellement à se joindre à leur
mouvement. Les auteurs ont bien pris soin de
souligner les mots liberté, abolition de la
dîme et abolition de la tenure
seigneuriale. Pour les Beaucerons, la tentation
était grande. Ils ont toujours contesté les taxes
jugées trop lourdes pour leurs maigres revenus.
Labsence de notables et de seigneurs dans la
région pour contrebalancer cette proposition a
alimenté leurs sentiments favorables à
lindépendance.
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Ayant le commerce dans le sang, les Beaucerons
ont profité de loccasion pour vendre tout ce
dont avaient besoins les Américains. Car, ceux-ci
avaient tout perdu dans leur expédition lourde en
pertes humaines. En fait, si les Beaucerons et
les Amérindiens navaient pas aidé lenvahisseur,
leur voyage se serait terminé à Sartigan
(St-Georges). Par contre, les Beaucerons ont
refusé de prendre parti pour lun ou lautre
ils sont restés neutres. Le seigneur Taschereau
de Ste-Marie a tenté de former une milice, mais
cela fut peine perdue, car personne ne voulut
senrôler. Dans chacune des paroisses situées sur
le parcours des troupes américaines, les
habitants ont profité de loccasion pour
signifier aux autorités anglaises, aux seigneurs
et aux membres du haut clergé, notamment à
lévêque Briand leur indépendance et leur désir
de mettre fin à toute forme de taxation.
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Après le départ des Américains, au printemps
1776, Carleton resserra son autorité et imposa le
respect des lois et la perception de la dîme et
la tenure seigneuriale. Des troupes anglaises se
sont installées dans la région afin de signifier
aux Beaucerons lobligation de respecter les
nouvelles dispositions. Les Beaucerons payeront
très chère leur collaboration avec les
Américains. Pendant huit années, les militaires
anglais resteront dans la région. Ils exigeront
des habitants vivres, bois de chauffage,
entretien des routes et tout cela, gratuitement.
Enfin, en septembre 1778, le fameux blockhaus
sera construit à St-François.
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La ruée vers lor La découverte de pépites dor
dans la région, notamment aux Rapides-du-Diable
et à la rivière Gilbert, à Notre-Dame-des-Pins a
provoqué un emballement sans pareil. En plus des
Beaucerons, la région a vu samener des
prospecteurs de partout Québec, Montréal,
Boston, New-York, Angleterre et France. La ruée
vers lor dans la région est difficile à dater et
à mesurer, dû en majeur partie par des lacunes
historiques. Autre difficulté non négligeable,
les historiens ont souvent des dates différentes
pour situer dans le temps cette ruée. Certains
diront que cest purement des fables ou du
folklore régional.
25
Charles de Léry a été le premier à St-François à
demander un permis dexploitation dun site. En
1846, il obtint du gouvernement de Londres un
droit exclusif sur sa seigneurie de Rigaud De
Vaudreuil. Lannée suivante, Charles de Léry
engagea ses censitaires pour exécuter des travaux
dexcavation dans le but de trouver le filon. En
1848, Charles de Léry devant linsuccès de ses
travaux, cèda ses droits à James Douglas, médecin
de Québec. Ce dernier fonda la Chaudière Mining
Company. Dans les premiers temps, James Douglas
opéra le site avec des associés. Très rapidement,
il racheta les parts dans lentreprise pour
ensuite abandonner ses actions. Finalement, ce
sera des hommes daffaires de New-York qui
achetèront les actions pour créer une nouvelle
société De Léry Gold Mining Co.
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Durant presque 20 années, les recherches dor en
Beauce sont pas si fructueuses quespéraient les
propriétaires de sites. En 1863, les frères
Poulin et Narcisse Rodrigue dégageaient une
quantité dor de 72 onces. La découverte se
répandit très rapidement dans la région. À partir
de cette année, les chercheurs affluèrent dans la
région. La rivière Gilbert, à Notre-Dame-des-Pins,
sera la plus achalandée. Aux Rapides-du-Diable,
la De Lery Mining Co, pour séparer lor du
quartz, a fait construire un moulin à broyer
équipé dune dizaine de pilons, en 1867. À la fin
du XIXe siècle, on pouvait encore voir ce moulin.
Aujourdhui, on peut facilement voir les vestiges
des fondations de ce moulin à broyer le quartz.
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Le véritable développement sest effectué après
1880. La découverte de quelques pépites dor en
1863 a provoqué une ruée sans pareil dans la
région. Les prospecteurs ont même contesté les
droits miniers des de Léry. Les protestations
sont telles que le gouvernement Chapleau doit
intervenir afin de calmer les tensions dans la
région. Sa solution sera une loi pour fixer les
balises à lexploitation des mines dor sur le
territoire québécois. En 1880, William Chapman,
le poète natif de Beauceville, inspiré par la
frénésie des prospecteurs a écrit sur les mines
dor beauceronnes. Ses écrits porteront davantage
sur lexploitation de la rivière Gilbert de
Notre-Dame-des-Pins.
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Selon Chapman, lexploitation des gisements aura
une conséquence plutôt positive sur la région
freiner lémigration des Beaucerons vers les
États-Unis. À cette époque, Chapman écrira Et
si les Canadiens-français, pris de cette fièvre
de lémigration qui, depuis nombre années,
dépeuple nos belles campagnes, au lieu daller
demander du travail dans les mines du Colorado et
du Nevada, allaient tenter la fortune dans les
mines de la Beauce, il se rendraient utiles à
leur pays, et sy procureraient des avantages
quils ne trouveront pas à létranger.() La
région de la Chaudière est appelée à jouer un
grand rôle dans les destinées du pays, et comme
la vallée du Lac Saint-Jean sera avant longtemps
le grenier du Canada, celle de la Beauce en sera
le coffre-fort.
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Durant tout le XXe siècle, bien que
lexploitation des différents gisements situés
sur les affluents de la rivière Chaudière seront
en baisse, il y aura des compagnies qui viendront
effectuer des recherches. Telles que la compagnie
Champs dOr Rigaud-Vaudreuil qui a acquis les
droits de la famille des de Léry, La Dominion
Gold Fields, la Chaudière Gold Mines Ltd de
Détroit et la Mill Creek Gold Mines Ltd tenteront
leur chance mais sans résultats valables. De 1959
à 1964, la compagnie Beauce Placer installera une
énorme drague à la rivière Gilbert. Encore une
fois, ce sera sans succès. En 1985, aux
Rapides-du-Diable, Les Gisements dor de la
Chaudière y fera de la prospection.
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Enfin, selon lorganisme, la FEMECA, qui a pour
mission de promouvoir lexploitation et la
recherche minière, les Rapides-du-Diable
recèleraient dimportantes quantités dor les
dix forages quon a faits depuis cinq ans pour
trouver de lor dans le secteur des
Rapides-du-Diable, ont révélé des valeurs très
largement économiques. On trouve des indices
affolantes de la présence dor à Beauceville. ()
Beauceville serait le secteur aurifère le plus
prometteur au sud du Québec. () Il reste
cependant à déterminer jusquoù se continuent les
veines aurifères découvertes et comment on
pourrait les exploiter en respectant
lenvironnement.
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Pour conclure ce chapitre sur lexploitation des
gisements aurifères dans la région et
particulièrement aux Rapides-du-Diable, il faut
retenir que certains prospecteurs ont réussi à
senrichir tandis que beaucoup dautres nont
rien trouvé sauf peut-être des déceptions. Les
chroniqueurs beaucerons ont eu tendance par
moment à omettre certains faits, à embellir la
réalité pour divertir la famille. Également, le
fait que la quantité dor extraite demeure somme
toute négligeable explique pourquoi on désire
oublier cette portion de lhistoire régionale.
Car il ne faut pas négliger une caractéristique
qui fait notre marque de commerce () Beauceron
débrouillard, qui réussit tout ce quil
entreprend.
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Parc des Rapides-du-Diable
La famille De Léry a possédé le territoire du
parc jusquen 1937, date à laquelle M. Édouard
Lacroix de St-Georges en a fait lacquisition.
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Plus tard, M. Georges Lacroix (petit-fils
dÉdouard) cédera au COMITÉ DES CITOYENS DE
BEAUCEVILLE VILLE ET PAROISSE le terrain du parc
pour une somme symbolique. Le comité verra à
lamélioration et au développement du site de
1979 à 1998.
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La Ville de Beauceville prendra officiellement
possession du parc le 9 décembre 1998. Elle voit
à son entretien et à son développement depuis
cette date.
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À lautomne 1999, on procède à une coupe
sélective dans le parc pour faciliter la
régénération de la forêt dans le cadre du
Programme de mise en valeur des ressources du
milieu forestier du gouvernement du Québec.
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À lété 2000, dans le cadre du Programme des
partenariats du millénaire du Canada, les
autorités municipales ont approuvé divers travaux
majeurs damélioration du site dont laménagement
du sentier longeant la rivière.
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Le Parc des Rapides-du-Diable fait maintenant
partie des infrastructures touristiques
beaucevilloises et beauceronnes.
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Ruines des fondations du moulin à broyer le
quartz (vers 1866).
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Ruines des fondations du moulin à broyer le
quartz (vers 1866).
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Ruines des fondations du moulin à broyer le
quartz (vers 1866). Détail dun anneau pour
ancrer une machinerie.
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Le parc dispose de nombreux ponceaux afin de
rendre votre visite des plus agréables.
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Pour ressentir un dépaysement des plus total,
arrêtez-vous sur les bancs en bordure de la
rivière Chaudière.
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Sources bibliographiques Histoire du Canada
français, François-Xavier Garneau Histoire de
Beauce-Etchemin-Amiante, collectif
dauteurs Histoire populaire du Québec, Jacques
Lacoursière Les Beaucerons ces insoumis,
Madeleine Ferron et Robert Cliche Monographie
 Les Rapides du Diable , André Garant
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