P'C'6 : Consommation et Epargne

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P.C.6 Consommation et Epargne
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Plan

• Consommation et épargne dans la comptabilité
  nationale
• 1.1. Rappel de comptabilité nationale
• 1.2. La consommation finale des ménages dans
  léquilibre ressources-emplois des biens et
  services dune économie
• 1.3. Les opérations financières et de répartition
  pour le secteur institutionnel des ménages
• 1.4. Léquilibre ressources-emploi du secteur
  institutionnel des ménages
• - Les ressources des ménages le revenu
  disponible brut
• - Les emplois des ménages la consommation et
  lépargne
• Les déterminants de la consommation dans la
  théorie économique
• 2.1. Le modèle du choix intertemporel
  néoclassique
• 2.2. Keynes, le revenu courant et la fonction de
  consommation
• 2.3. Linvalidation de la fonction de
  consommation keynésienne sur les longues périodes
• 2.4. Les reformulations néo-classiques

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Consommation et épargne dans la comptabilité
nationale1.1. Rappel la comptabilité nationale

• Définir des acteurs collectifs les secteurs
  institutionnels
• Les ménages
• Les sociétés non financières
• Les sociétés non financières
• Les administrations publiques
• Le reste du monde
• Définir les interactions entre ces acteurs les
  opérations économiques
• Opérations sur biens et services production,
  consommation, investissement gt les équilibres
  emplois-ressources pour les BS
• Opérations de répartition du revenu salaires,
  profits, impôts
• Opérations financières crédits, actions,
  obligations
• gt Le tableau économique densemble les
  équilibres ressources-emplois de léconomie et
  des différents secteurs institutionnels

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1.2. La consommation finale des ménages dans
léquilibre ressources-emplois des biens et
services dune économie
Equilibre ressources-emplois des biens et
services en 2004

• Décomposition de la CF
• CF CF ménages CF APU

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• La consommation finale des ménages (CF) la
  valeur des BS utilisés pour la satisfaction
  directe des besoins humains individuels
• Les achats de biens durables font partie de la
  consommation finale
• Les achats de logement des ménages ne font pas
  partie de la CF. Ils sont le seul poste
  dinvestissement des ménages (FBCF)
• La consommation finale des administrations
  publiques (APU) comporte deux volets
• Les dépenses individualisables des APU dépenses
  des administrations qui bénéficient finalement
  aux ménages. Elles correspondent aux transferts
  sociaux en nature qui se décomposent en deux
  parties
• - Les transferts de BS non marchands
  individuels consommés par ménages mais produits
  et fournis gratuitement par les administrations
  (dépenses déducation, soins médicaux, etc.)
• - Les prestations sociales en nature
  remboursement de médicaments ou de soins
  médicaux, allocations logement
• Les dépenses collectives des APU (impossible
  dimputer un coût au service). Elles
  correspondent aux transferts de BS non
  marchands collectifs comme la justice, la
  défense, la police, ladministration économique

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- Consommation effective des ménages et dépense
de consommation finale des ménages
On a vu que CF CF ménages CF individualisable
des APU CF collective des APU

• La comptabilité nationale va définir deux notions
  de consommation finale des ménages
• La dépense de consommation finale des ménages
  les dépenses de consommation que les ménages
  supportent effectivement
• CF ménages
• La consommation effective des ménages
  lensemble des BS que les ménages consomment
  effectivement quelle que soit la manière dont ils
  sont financés
• CF ménages CF individualisables des APU

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1.3. Les opérations financières et de
répartition pour le secteur institutionnel des
ménages (rappel)

• Les opérations de répartition du secteur
  institutionnel des ménages
• Une partie de la VA est distribuée aux ménages
  sous la forme de salaires, revenus de la
  propriété (loyers, dividendes), intérêts nets
• Les administrations font des prélèvements sur la
  VA et les revenus (impôts et cotisations
  sociales) et les reversent en partie aux ménages
  sous forme de prestations sociales
• Les opérations financières du secteur
  institutionnel des ménages
• Les ménages vont placer leur capacité de
  financement comptes bancaires et épargne,
  actions et titres hors actions, OPCVM
• Ou emprunter aux sociétés financières

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1.4. Léquilibre ressources-emploi du secteur
institutionnel des ménages (rappel)

• Après toutes les opérations économiques, on va
  pouvoir déterminer léquilibre ressources-emplois
  pour le secteur institutionnel des ménages
• Les ménages vont répartir leur revenu disponible
  en deux emplois la consommation finale et
  lépargne

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- Les ressources des ménages le revenu
disponible brut

• Le revenu disponible brut des ménages
• Les salaires bruts
• les prestations sociales en espèces (retraites,
  allocations familiales, indemnités chômage, RMI)
• EBE loyers pour les biens immobiliers
• les revenus de la propriété nets reçus
  intérêts et dividendes des placements financiers
• - Les Impôts sur le revenu et les cotisations
  sociales versés par les ménages
• Illustration dans le tableau économique
  densemble évolution en en 2002, 2003 et 2004
  et valeur en 2004 en milliards deuros

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- Revenu disponible brut et revenu disponible
brut ajusté

• On a vu que la CN définissait deux notions de
  consommation la dépense de consommation finale
  des ménages et la consommation effective des
  ménages
• gt CF CF ménages CF individualisables des APU
• Elle définit de même deux notions de revenus
• Le revenu disponible brut
• Le revenu disponible brut ajusté
• RDB ajusté RDB CF individualisables des APU

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- Les emplois des ménages

• Rappel les ménages vont utiliser leur revenu
  disponible à deux choses la consommation finale
  et lépargne
• Lépargne a elle-même deux emplois
• Linvestissement en logement la FBCF des
  ménages
• Lépargne financière ou capacité de financement
  comptes bancaires et comptes épargne, actions et
  titres hors actions, OPCVM
• On définit alors des ratios
• Le taux dépargne Epargne brute / RDB
• Le taux dépargne financière Epargne financière
  / RDB

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Consommation et épargne dans la comptabilité
nationale 1.4. Léquilibre ressources-emploi du
secteur institutionnel des ménages (5/5) - Les
emplois des ménages illustration dans le
tableau économique densemble

• Taux dépargne Epargne brute/ RDB
• Taux dépargne financière capacité de
  financement / RDB

E-FBCF
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2. Les déterminants de la consommation dans la
théorie économique

• Changement de cadre pour étudier la consommation
  et lépargne
• Comptabilité nationale cherche à estimer
  consommation et épargne des ménages
• Théorie économique cherche à expliquer
  variations consommation et épargne des ménages.
• gt Quels sont les déterminants du choix des
  ménages entre consommation et épargne?
• Le revenu. Mais quel revenu?
• Le taux dintérêt

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2.1. Le modèle du choix intertemporel
néoclassique (1/2)

• Lépargne est le résultat dun choix entre
  consommation présente et consommation future
• gt choix entre épargne et consommation dépend de
  la richesse et du taux dintérêt
• Le taux dintérêt le prix de la renonciation à
  la consommation présente
• Le modèle de base le modèle des choix
  intertemporels de Fisher (1930)
• 2 périodes 1 et 2
• La contrainte budgétaire intertemporelle

La consommation actualisée est égale au revenu
actualisé
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• Les effets des variations du revenu et du taux
  dintérêt sur le choix entre consommation et
  épargne
• Quand le revenu augmente en période 1 ou en
  période 2, la consommation augmente. On a un
  lissage de la consommation selon la valeur
  actuelle du revenu
• Quand hausse taux dintérêt deux effets
  contradictoires sur le choix de consommation
• Leffet revenu une augmentation du taux
  dintérêt entraîne une augmentation de la
  richesse future et donc de la consommation sur
  les 2 périodes
• Leffet substitution une augmentation du taux
  dintérêt entraîne une baisse de la consommation
  en période 1 et une hausse de la consommation en
  période 2. Il est plus intéressant dépargner en
  période 1.

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2. Les déterminants de la consommation dans la
théorie économique 2.2. Keynes, le revenu
courant et la fonction de consommation

• Pour Keynes décision des ménages de consommer
  ou dépargner- dépend exclusivement de leur
  revenu courant, taux dintérêt ne linfluence que
  marginalement
• Lépargne un résidu, cad ce qui nest pas
  consommé, et non comme le résultat dun choix
  entre consommation future et consommation
  courante
• Existe trois raisons pour épargner
• Lépargne de transaction faire face aux
  dépenses ? monnaie fiduciaire et dépôts à vue
• Lépargne de spéculation objectif faire
  fructifier ses fonds ? arbitrage risque/rendement
• Lépargne de précaution protection contre
  variation revenus ? placements sûrs et à C.T.
  (Sicav monétaire par exemple)

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La fonction de consommation de Keynes (2/3)

• La fonction de consommation de Keynes (1936,
   Théorie générale ) Keynes détermine une
• relation entre la consommation et le revenu
  courant. Cf(Y) cY
• La loi psychologique fondamentale   La loi
  psychologique fondamentale sur laquelle nous
  pouvons nous appuyer en toute sécurité, à la fois
  a priori en raison de notre connaissance de la
  nature humaine et a posteriori en raison des
  enseignements détaillés de lexpérience, cest
  quen moyenne et la plupart du temps, les hommes
  tendent à accroître leur consommation à mesure
  que le revenu croît, mais non dune quantité
  aussi grande que laccroissement du revenu. 
• Deux conséquences sur la forme de la fonction de
  consommation
• si le revenu augmente de dYgt0, alors la
  consommation augmente de dCgt0 mais avec dCltdY
• Keynes définit la Propension marginale à
  Consommer PmC laugmentation de la
  consommation induite par une augmentation dune
  unité du revenu disponible
• Cette Pmc doit être comprise entre 0 et 1
• De plus, les ménages pauvres consacrent une plus
  grande part de leur revenu à leur consommation gt
• Déf de la Propension Moyenne à Consommer PMC
  la part de la consommation dans le revenu.
• La PMC diminue avec le revenu

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• La forme de la fonction de consommation
  keynésienne
• b est le niveau de consommation incompressible
• c est la propension marginale à consommer,
• Et elle est comprise entre 0 et 1,
• La propension moyenne à consommer est
• Et elle est décroissante avec le revenu

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Le multiplicateur dinvestissement (relation
entre I et rev ?)

• La variation du revenu correspond à une variation
  consommation et
• investissement. (Individus consomment ou
  épargnent or épargne investissement)
• ? R ? C ? I (1)
• Or existe lien entre R et C la propension
  marginale à consommer c
• ? C c ? R
• Dans (1) ? R c ? R ? I
• (1-c) ? R ? I ? ? R (1/1-c) x ? I
• On obtient une relation entre I et variation
  revenu (1/1-c) multiplicateur dinv.
• Interprétation cest le nbr par lequel il faut
  multiplier la variation dinv pour obtenir le
• montant correspondant de variation de revenu.
• 1 dépense (inv) engendre un enchaînement
  dinv-rev qui accentue la croissance.
• Exemple c 90 , soit un supplément de
  dépenses publiques de 1 000 millions
• (investissements en travaux publics)
• ? R 1/ 1-(90/100) x 1 000 millions gt ? R 10
  x 1000 millions gt effet
• multiplicateur de 10

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2.3. Linvalidation de la fonction de
consommation keynésienne sur les longues périodes

• Etudes empiriques (Ex. Kuznets, 1949) concluent
  contre Keynes avec une PmC proche de 1 (la
  consommation augmente autant que le revenu) et
  une PMC constante (la part de consommation ne
  diminue pas quand le revenu augmente) plus
  deffet mulitplicateur

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2.4. Les reformulations néo-classiques

• Néoclassiques réintroduisent le temps dans
  lanalyse ne raisonnent plus seulement en
  termes de revenu courant mais en en revenu moyen
  au long de la vie
• Deux grands modèles
• Le cycle de vie de Franco Modigliani
• La théorie du revenu permanent de Milton Friedman
• gt vont résoudre le problème de la PMC constante
  
• A court terme, la propension moyenne à consommer
  est décroissante
• A long terme, la propension moyenne à consommer
  est constante

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La théorie du cycle de vie de Franco Modigliani

• Lhypothèse du cycle de vie de Franco Modigliani
  (1963) existe trois périodes dans la vie
• La jeunesse où lindividu emprunte pour consommer
• Lactivité où il épargne
• La retraite où il désépargne
• Lépargne de la consommation différée,
  lindividu va lutiliser pour transférer ses
  revenus des périodes de sa vie où ils sont élevés
  vers celles où ils ont faibles gt lissage conso
  conso stable à partir revenus fluctuants
• Résolution du pb de la PMC
• A court terme, la richesse ne varie pas
  proportionnellement aux revenus, les revenus
  augmentent mais une partie va constituer
  lépargne et la richesse. La propension à
  consommer est décroissante.
• A long terme, revenus et richesse croissent de
  pair Pmc PMC 1 i.e A L.T ménages consomment
  tous leurs revenus
• Selon Modigliani en situation stationnaire Taux
  dépargne (global) 0

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La théorie du cycle de vie de Franco Modigliani
(suite)

• Deux déterminants du taux dépargne croissance
  démo et éco
• gt Taux dépargne peut être gt 0 en éco non
  stationnaire
• Croissance démo hausse nombre dactifs par
  rapport retraités gt Taux gt 0. Même effet si
  baisse âge retraite, ou allongement espérance de
  vie.
• Croissance éco Taux gt0 car désépargne retraité
  que compensé par épargne actifs fondée sur rev
  plus élevés

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Le revenu permanent de Milton Friedman

• La consommation ne dépend pas seulement du
  revenu, mais aussi de la richesse.
• Le revenu permanent le sentier régulier que le
  revenu suit au long de la vie. Cest le revenu
  moyen de lindividu, la part quil sattend à
  conserver à lavenir
• On a la relation revenu courant revenu
  permanent revenu transitoire (heures sup, gains
  placements, etc.).
• Le revenu transitoire est soumis à des chocs
  aléatoires et temporaires (et dépend du taux
  dintérêt).
• La consommation est fonction du revenu courant
• Pas de stabilité de la fonction de consommation
  keynésienne propension à consommer dépend de
  grandeur imprévisible gt est aléatoire dans le
  temps
• ? Impact faible de laction publique. Exemple
  en dépression, politique conjoncturelle de
  relance budgétaire affecte revenus courants et
  par revenus permanents gt perçue comme
  transitoire
• gt effet faible
• Conclusion Friedman défend une vision libérale
  renoncer à la régulation
• monétariste action de lEtat contrôler MM
  afin de limiter inflation.