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Diapositive 1

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Thierry PHILIPPE * UNE APPROCHE NORMATIVE GLOBALE * 2 - R duire notre empreinte cologique Un habitant des Etats-Unis consomme 9,5 hectares, Un Bengali 0,6 hectare ! – PowerPoint PPT presentation

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Title: Diapositive 1


1
Economie Politique
Thierry PHILIPPE
2
Première partie
  • Introduction
  • Un peu dhistoire
  • Les grands courants économiques

3
Introduction
  • Il y a quelques milliers dannées
  • lhomme était
  • Nomade,
  • Chasseur,
  • Vivait de la cueillette.
  • Peu à peu il sest sédentarisé
  • Agriculteur,
  • Éleveur.

http//perso.orange.fr/guichard-sellier/annexe/mon
golie/cavalier.htm
http//www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,vac
he,vache-portraitjpg.php
4
Conséquence de cette sédentarisation
  • Lhomme a pu stocker ses surplus de production en
    prévision de périodes plus difficiles
  • Guerres
  • Épidémies
  • Surpopulations
  • Famines

http//grenier-mazot-savoyard.com/
encycl-celt.ifrance.com/hutte_bronze02.jpg
5
  • Grâce à ses surplus de production, lhomme a
    commencé à faire du commerce
  • En échangeant ses marchandises,
  • En créant un outil détalonnage la monnaie,

(475 - 118 avant J.C.)
fr.wikipedia.org/wiki/SapC3A8que
6
  • Le circuit économique
  • Production Argent Production
  • était né.

7
Conséquence de laccroissement des échanges.
  • Intensification de la production
  • Division et spécialisation du travail
  • Apparition dune classe de producteurs et dune
    classe de travailleurs
  • Apparition dune classe de marchands

8
  • Le circuit économique
  • Argent Production
    Argent
  • était né

9
Comment devenir riche?
  • Laccroissement des échanges à permis la
    comparaison des niveaux de richesse des
    populations et suscité des envies
  • La solution la plus simple pour devenir aussi
    riche que son voisin était tout dabord de lui
    faire la guerre.

missspooky.free.fr/mswacteur/Arnold/Arnold.html.
10
Mais au fil des siècles
  • Les progrès technologiques et le coût des guerres
    sont devenus des éléments déterminants pour la
    victoire.
  • Les riches sont devenus inattaquables
  • Il a fallu trouver des moyens plus pacifiques
    pour concurrencer ses voisins en terme de
    richesses,
  • Léconomie politique était née

11
Un peu dhistoire
  • du grec "oikos", maison et "nomos", gérer,
    administrer.

L'économie politique apparaît à la Renaissance
comme une discipline distincte de la philosophie
qui s'intéresse à la création et à la
circulation des biens matériels à l'échelle
nationale.
12
Rôle de léconomie politique
  • Léconomiste doit répondre aux questions
  • Pourquoi il y a-t-il création de richesses?
  • Pourquoi il y a-t-il destruction de richesses?
  • Comment augmenter ces créations
  • ou diminuer ses destructions?

13
  • Les précurseurs
  • XIII A J.-C le code dHammurabi
  • Platon 400 A J.-C
  • Aristote 350 A J.C-
  • La pensée économique judéo-chrétienne
  • La pensée économique à l'époque médiévale
  • La pensée économique orientale
  • La Renaissance
  • La Réforme

http//fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_pensC
3A9e_C3A9conomiqueLe_Code_d.27Hammurabi
14
Les grands courants modernes
  • Le mercantilisme (XVI XVII)
  • Accumulation des métaux précieux
  • Excédent de la balance des échanges commerciaux
  • Renforcement de la puissance de lÉtat et du
    Souverain (de droit divin)
  • Guerre commerciale en utilisant le
    protectionnisme et linterventionnisme
  • Théoriciens en France, Espagne et Angleterre
  • Naissance dinstruments statistiques

15
  • Les physiocrates (Fin XVIII)
  • Sopposent aux mercantilistes
  • la terre (agriculture) est la source de toute
    richesse
  • LÉtat ne doit pas intervenir
  • Il existe des  lois  qui régissent léconomie

François Quesnay, Tableau économique 1758
16
Lécole classique (Fin XVIII- Début XIX)
  • Principes généraux
  • Il existe un ordre naturel qui conduit à une
    harmonie (équilibre) des intérêts particuliers.
  • Cet ordre est menacé et doit être protégé par
    lÉtat
  • Lintérêt individuel est le moteur de lactivité
    économique
  • LÉtat est garant du bon fonctionnement du marché
    et il fournit les infrastructures

17
Les classiques
  • Jean-Baptiste Say 1767 1832
  • loi des débouchés
  •  plus les producteurs sont nombreux et les
    productions multiples, plus les débouchés sont
    faciles, variés et vastes .
  • production consommation,
  • épargne investissement

18
  • Adam Smith 1723 1790
  • la richesse de la nation est lensemble des
    produits qui agrémentent la vie de la nation tout
    entière, cest-à-dire de toutes les classes et de
    toutes leurs consommations.
  • Lor et la monnaie nont en elles-mêmes aucune
    autre utilité que celle dintermédiaire de
    léchange
  • La croissance est obtenue par
  • La division du travail
  • Laccumulation du capital (épargne)
  • La liberté du marché
  • les lois du marché, associées au caractère
    égoïste des agents économiques, conduisent à un
    résultat inattendu lharmonie sociale cest la
    main invisible.
  • Le marché est autorégulateur
  • Demande Prix Offre Prix
  • LÉtat est en charge de lintérêt général (et non
    de lintérêt du prince)

19
  • David Ricardo 1772 1823
  • Théorie de la valeur
  • La valeur dun produit nest pas fonction de son
    utilité mais de sa rareté et/ou du volume de
    travail quon est prêt à consacrer pour sa
    production.
  • Théorie de létalon or
  • Une trop grande émission de billets provoque
    linflation, il faut donc limiter ces émissions à
    la valeur du stock dor.
  • Théorie de lavantage comparatif
  • EXEMPLE

20
  • Thomas Malthus 1766-1834
  • Relation entre population et production
  • La population croit de manière exponentielle
    tandis que la production industrielle croit de
    manière linéaire.
  • Il faut donc réguler la démographie.
  • Critique de la théorie de loffre
  • Le niveau de la production et le niveau de la
    demande ne sont pas nécessairement égaux, il peut
    y avoir surproduction.

21
Les évangélistes 1820
  • Angleterre
  • Le pauvre est pauvre pour une bonne raison,
    laider cest lempêcher dadmettre ses pêchers
  • Lindustriel est un héros
  • La Poor Law Amendment de 1834 empêche lÉtat et
    lÉglise de venir en aide aux pauvres.
  • Les pauvres sont dirigés vers des ateliers de
    manufacture.
  • Irlande
  • Les évangélistes mettent à profit une crise
    agricole pour punir les irlandais de leur laxisme
    et les obliger à quitter les champs pour
    rejoindre les rangs des ouvriers et ainsi doper
    la production manufacturière,
  • Conséquences
  • 1000000 de morts
  • 1000000 dexpatriés
  • Une baisse de la production industrielle

22
Les socialistes 1820-
  • Critique de la pensée classique
  • Critique du développement industriel anarchique
  • Proposent lintervention de lÉtat pour planifier
    le développement
  • Proposent un développement industriel sous forme
    de coopératives qui soccupent de produire et du
    bien-être des ouvriers.
  • Critique du progrès technologique qui
    déséquilibre loffre (qui augmente) et la demande
    (qui diminue du fait des pertes demploi)

23
Karl Marx 1818-1883
  • Analyse de Marx
  • En surexploitant le travail, le capitaliste
  • génère une plus-value
  • Cette plus-value est la source du (sur)profit du
    capitaliste
  • Évolution
  • En spoliant le prolétariat, le capitaliste
    augmente son capital, mais la modernisation
    diminue la part du travail dans la création de
    richesse et donc le (sur)profit a tendance à
    diminuer, le système capitaliste sautodétruit.
  • Proposition
  • Première étape
  • Sapproprier les moyens de production
  • Deuxième étape
  • Créer une société sans classes permettant la
    réalisation de lindividu

24
Lécole historique 1840-1880
  • Les lois économiques ne sont pas universelles, il
    faut tenir compte du contexte historique social
    et institutionnel

25
Lécole néoclassique 1870-1929
  • Le marginalisme
  • Les lois du marché se fondent sur la dernière
    unité produite ou consommée (la marge)
  • Les entreprises embauchent tant que la
    productivité marginale du travail (la production
    du dernier salarié embauché) est supérieure au
    salaire.
  • Le consommateur adopte une attitude rationnelle
    visant à maximiser son utilité . À chaque
    dépense il compare lutilité marginale des biens
    afin de hiérarchiser ses préférences et soriente
    vers le plus utile.
  • chaque facteur de production reçoit légal de ce
    quil apporte, d'où une juste rémunération des
    facteurs de production. Cette démonstration
    cherche donc à infirmer la théorie de plus-value
    des marxistes. Dans de telles conditions, le
    profit tend à s'annuler.
  • Léconomie politique se mathématise

26
L'institutionnalisme 1890-
  • Lécole institutionnaliste rejette les théories
    marginalistes et classiques
  • John Kenneth Galbraith 1908-2006
  • La filière inversée les grandes entreprises
    créent la demande(publicité marketing)
  • La technostructure Les décisions sont prises par
    des technocrates qui supervisent les détenteurs
    de capitaux

27
http//www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH
/12812
  • Lart dignorer les pauvres
  • Chaque catastrophe  naturelle  révèle, sil en
    était besoin, lextrême fragilité des classes
    populaires, dont la vie comme la survie se
    trouvent dévaluées. Pis, la compassion pour les
    pauvres, affichée au coup par coup, masque mal
    que de tout temps des penseurs ont cherché à
    justifier la misère en culpabilisant au besoin
    ses victimes et à rejeter toute politique
    sérieuse pour léradiquer.
  • Par John Kenneth Galbraith

28
John Maynard Keynes1883-1986
  • .Inspirateur du keynésianisme
  • Soppose au courant néoclassique
  • Prône une vision à court terme du règlement des
    problèmes économiques ( À long terme nous serons
    tous morts )
  • le travail n'étant pas une marchandise, le
    chômage n'est pas volontaire car il n'est pas
    soumis à la volonté des agents. Le chômage est un
    dérèglement du capitalisme.
  • Énonce la théorie de la demande
  • Prône une intervention ponctuelle de lEtat pour
    corriger des déséquilibres économiques.

www.businessweek.com/.../b3878037_mz072.htm
29
Les monétaristesMilton Friedman 1912-1976
  • Linflation sexplique toujours par une
    augmentation de la quantité de monnaie en
    circulation.
  • Le rôle de létat en matière de politique
    monétaire doit se limiter à maintenir une
    quantité de monnaie proportionnelle au volume de
    la production.
  • Les politiques de relance sont inefficaces. Elles
    peuvent avoir des effets à court terme qui ne
    sont que transitoires et qui savèrent nuisibles
    à long terme.
  • Il faut revenir aux principes des économistes
    classiques
  • abandon des politiques budgétaires et
    limitation de la création de monnaie par
    lEtat
  • diminution des dépenses sociales de lEtat
    providence
  • privatisation des entreprises publiques et
    déréglementation
  • flexibilité de lemploi et des salaires

30
Deuxième partieLES BASES DE LA CONNAISSANCE
ÉCONOMIQUE
  • Chapitre 1  Mécanismes de base Les lois du
    marché.
  • Le fonctionnement théorique des marchés.
  • la loi de l'offre et de la demande

En concurrence parfaite
31
  • La loi de l'offre et de la demande est censée
    s'appliquer sur tous les types de marchés
  • Sur le marché du travail
  • Sur le marché des capitaux
  • Sur le marché du change

32
  • Condition pour avoir une concurrence parfaite
  • 1er élément l'atomicité
  • 2 élément L'entrée libre sur un marché
  • 3 élément l'homogénéité.
  • 4 élément La transparence des marchés.
  • 5 élément La parfaite mobilité des facteurs.

33
  • Chapitre 2 Les acteurs de la vie économique.
    Les interdépendances.
  • 7 secteurs institutionnels sont retenus par le
    système élargi de comptabilité nationale. Ces
    secteurs sont les suivants .
  • Les sociétés et quasi-sociétés non financières.
  • Les entreprises d'assurances.
  • Les institutions de crédit.
  • Les ménages.
  • Les administrations publiques.
  • Les administrations privées.
  • Le reste du monde.
  • Le circuit économique simplifié. Notion de flux
    réel et monétaire.
  • Flux réels Travail et Production.
  • Flux monétaires Rémunération et Dépenses de
    consommation.

34
  • La somme de toutes les rémunérations perçues par
    tous les ménages correspond au revenu national
    (RN).
  • La somme de toutes les dépenses effectuées par
    tous les ménages correspond à la dépense national
    (DN).
  • La somme de toutes les productions en valeur
    réalisées par toutes les entreprises correspond
    au produit national (PN).
  • PN R N D N
  • production revenu dépense.

35
  • Toute production génère un revenu qui génère une
    dépense
  • le produit national, la dépense nationale, et le
    revenu national sont des agrégats. En économie
    réelle le produit national correspondra au PIB --
    le revenu national correspondra au PNB -- la
    dépense nationale à la DIB.
  • Définition d'un agrégat
  • un agrégat est une grandeur utilisée en
    comptabilité nationale pour caractériser
    l'activité économique d'une société donnée.

36
  • Le circuit complexe.
  • DN C

DNC I
PNC I.
  • On distingue trois catégories d'investissement
  • Les investissements de remplacement
  • Les variations de stocks SF-SI variations de
    stocks.
  • Les investissements nets il s'agit des achats
    d'équipements nouveaux.

De même il faudrait introduire lEtat et le reste
du monde dans le schéma, Le circuit économique
simplifié est donc un peu trop caricatural.
37
  • Chapitre 3   La mesure de l'activité économique
  • La Valeur ajoutée
  • VA Production - Consommations intermédiaires

La valeur ajoutée d'une entreprise correspond
finalement à la "richesse" qu'elle produit.
38
(No Transcript)
39
VA 500000-(180000100001000040000)
260000
La valeur ajoutée d'une entreprise se compose
donc des éléments suivants
40
  • La valeur ajoutée est la base de calcul des
    indicateurs économiques fondamentaux

Approximativement, le PIB correspond à la somme
de toutes les valeurs ajoutées réalisées par les
entreprises résidentes
PIB Somme des valeurs ajoutées TVA droits
de douane.
PNB PIB revenus des salariés et revenus de la
propriété des entreprises reçues de l'extérieur
- revenu versés à l'étranger.
Revenu NationalRN Revenus de l'activité
Revenus de la propriété Les revenus de
l'activité sont constitués de la rémunération du
travail salarié ( salaires Charges sociales)
et de la rémunération du travail non salarié.
Les revenus de la propriété sont constitués des
revenus de l'entreprise ( bénéfices mis en
réserve, loyers perçus, dividendes versés aux
actionnaires).
41
  • PNBCNEN

L'Epargne Nationale se "transforme" en FBCF
(Formation Brute de Capital Fixe) au moyen du
processus de transformation de l'épargne par les
institutions financières en crédits à
l'économie. La FBCF est constituée des
investissements nets et des amortissements c'est
à dire de la somme des achats d'expansion (achat
de matériels et équipements nouveaux) et des
achats de remplacements (amortissements).
FBCF Investissements nets amortissements. ou
FBCF Epargne nationale Capitaux reçus -
Capitaux versés CN FBCF DIB DIB X - M
PIB      La DIB correspond à la dépense
intérieure brute ou demande finale
intérieure. La logique Production - Revenu -
Dépense s'observe une fois de plus.
42
(No Transcript)
43
La fiabilité des indicateurs.
Qualité de la vie? Economie souterraine? Pollution
?
Les indicateurs économiques ne sont intéressants
que pour mesurer les richesses générées par les
transactions monétaires. Mais, nous retiendrons
qu'ils sont insuffisants pour évaluer les
richesses globales de l'économie d'un pays.
44
III partie LES FONCTIONS ÉCONOMIQUES
  • Chapitre 1 Les facteurs de production - La
    combinaison des facteurs de production
  • 1.       Le travail (sous toutes ses formes)
  • 2.       Les ressources naturelles ( le bois, la
    terre, l'eau, etc....).
  • 3.       Le capital -- entendu dans le sens
    biens utilisés pour la production . -- on
    distingue de ce point de vue le capital fixe (les
    machines, les équipements) et le capital
    circulant ( les stocks, les marchandises, les
    matières premières, etc.).

45
  • Notion de combinaison des facteurs de production
    en courte période
  • On qualifiera de facteurs fixes les facteurs qui
    ne peuvent être augmentés dans un délai bref pour
    faire face à une augmentation immédiate de la
    production -- c'est le cas la plupart du temps du
    facteur capital . On qualifiera de facteurs
    variables les facteurs qui peuvent être augmentés
    rapidement -- c'est le cas la plupart du temps du
    facteur travail.
  • Notion de combinaison productive en longue
    période
  • Tous les facteurs sont rendus variables (travail
    et capital)

46
I En courte périodeA Production marginale
soit  170-100 / 6-4 35
47
B La loi des rendements marginaux décroissants en
courte période
48
C - les coûts de production et la règle de
maximisation du profit dans la théorie de la
firme en analyse de courte période
Coût total coût fixe total coût variable total
- Coût moyen coût total /quantités produites
Coût marginal augmentation du coût total généré
par la production
d'une unité supplémentaire
49
La question qui se se situe la production
optimale de l'entreprise c'est-à-dire à quel
niveau de production l'entreprise doit se situer
pour réaliser un profit optimal.
50
Le volume de production est et assure un profit
global optimal à l'entreprise lorsque le profit
relatif à la dernière unité produite est nul
c'est à dire quand Recette marginale - Coût
marginal 0
51
II -- La combinaison des facteurs de production
en longue période
  • A Notion de productivité
  • productivité horaire du travail valeur ajoutée
    /nombre
  • d'heures travaillées
  • productivité du capital valeur ajoutée/stocks de
    capital fixe

B Les gains de productivité
C les conséquences de la productivité sur
l'emploi.
52
Chapitre 2 L'évolution du facteur travail
I - L'évolution qualitative du facteur travail.
A -- La production pendant l'ère industrielle.
Le taylorisme et le Fordisme sont à l'origine des
gains de productivité
B. -- La production aujourd'hui.
L'économie se tertiarise de plus en plus
On voit donc se profiler une démassification de
la production
II - Comment faire face à ces bouleversements ?
A -- Formation et travail.
B. -- La valeur travail en question ?
53
Chapitre 3   la consommation.
Consommation dite marchande
ET consommation dite non marchande
-- Dans une optique keynésienne, la consommation
est essentielle et doit être stimulée par l'état
pour doper la machine économique. -- Les
classiques et néo-classiques, quant à eux,
estiment qu'une relance de la consommation peut
provoquer de l'inflation et déséquilibrer la
balance extérieure. -- Les marxistes rejoignent
en quelque sorte les keynésiens sur l'importance
de la consommation en tant que fonction
économique stimulante pour le niveau de
croissance.
54
I - Les différentes approches de la consommation
A -- Approches traditionnelles 1 -- Approche
classique et néo-classique. École marginaliste
Question comment, pour un niveau de revenu
donné, le consommateur arbitre entre les
différents biens offerts sur le marché ?
Loi de l'utilité marginale décroissante au fur
et à mesure que la quantité consommée d'un bien
augmente l'utilité totale de ce bien augmente
mais l'utilité marginale (supplémentaire)
diminue.
la valeur d'un bien dépend, d'une part, de son
utilité pour le sujet économique, et d'autre
part, de la quantité d'exemplaires du bien qu'il
est possible de se procurer
55
2 -- l'approche keynésienne.
Pour Keynes, le niveau de consommation dépend
essentiellement du revenu.
  • La propension à consommer dépend
  • Du revenu
  • de la précaution
  • de la prévoyance
  • du calcul
  • de l'ambition

B -- les nouvelles théories de la consommation. 1
-- L'hypothèse de Dusenberry
la consommation dépend non seulement du revenu
mais aussi des habitudes de consommation
acquises antérieurement effet d'imitation
2 -- La théorie du revenu permanent de Milton
Friedmann
le comportement du consommateur n'est pas lié au
revenu qu'il perçoit mais au revenu qu'il
prévoit
56
II - Les rapports entre la consommation et le
revenu - Les lois d'Engel.
  • A -- les lois d'Engel

Première loi d'Engel Au fur et à mesure de
l'augmentation du Revenu national les dépenses
alimentaires augmentent en quantité mais
baissent en pourcentage de celui-ci.
57
Seconde loi d'Engel
Au fur et à mesure de l'augmentation du Revenu
national les dépenses de loisirs, culture, etc..
augmentent non seulement en quantité mais
également en pourcentage du revenu national.
58
Troisième loi d'Engel
Au fur et à mesure de l'augmentation du Revenu
national les dépenses de logement et habillement
augmentent en quantité et sensiblement dans les
mêmes proportions par rapport au revenu national.
59
B. l'élasticité de la demande par rapport au
revenu.
Elasticité demande /revenu    Variation de la
consommation en pourcentage /

variation du revenu en pourcentage.
-pour les dépenses alimentaires le rapport est
inférieur à 1. pour les dépenses de logement
est habillement le rapport est à peu près égal à
1. pour les dépenses de loisirs, culture,
hygiène, santé, équipements ménagers et
transport, le rapport est supérieur à 1.
60
III Les autres déterminants de la consommation
globale
A Les prix
1 - L'élasticité de la demande par rapport au prix
Élasticité demande /prix variation de
la quantité demandée en pourcentage /

variation du prix en pourcentage.
?Q Q
?P P
! Lélasticité est négative
P
Elasticité gt 1 en valeur absolue
Q
61
P
Elasticité gt 1
Elasticité 1
Q
P
P
Elasticité 8
Elasticité 0
Q
Q
62
2 - L'élasticité dun bien par rapport au prix
dun autre
?Qx Qx
?Py Py
Négative pour les biens complémentaires Positive
pour les biens de substitutions
63
Chapitre 4 Le rôle de l'état dans la
répartition
64
Rôle de lEtat
-- Les inégalités de salaire ne diminuent
plus.-- les femmes rattrapent les hommes.-- le
pouvoir d'achat varie avec la conjoncture.-- les
plus pauvres s'appauvrissent.-- la pauvreté
stagne
65
Faut- il plus ou moins d'état ?
Plus dEtat lEtat providence et les relances
keynésiennes
Moins dEtat l'optique libérale
Une alternative éclipsant les nuances
intermédiaires
La Troisième Voie Tonnny Blair
Débat sur le rôle de l'état providence
I - La crise financière de l'état providence
II - La crise de légitimité de l'état providence
II a - Crise causée par des motifs
socio-culturels
II b - Crise justifiée par la théorie économique
III - Le dilemme davantage ou moins d'état
66
Critères de convergences
  • 1- la stabilité des prix
  • Le taux d'inflation d'un État membre donné
  • ne doit pas dépasser de plus de 1,5  celui des
    trois États membres
  • présentant les meilleurs résultats en matière de
    stabilité des prix
  • 2- la situation des finances publiques
  • Interdiction d'avoir un déficit annuel supérieur
    à 3 du PIB- Interdiction d'avoir une dette
    publique supérieure à 60 du PIB-Ces critères
    peuvent ne pas être exactement vérifiés
  • si l'écart est faible et en cours de résorption.
  • 3- taux de change
  • Interdiction de dévaluer sa monnaie
  • 4- taux d'intérêt à long terme
  • Ils ne doivent pas excéder de plus de 2 
  • ceux des trois États membres, présentant les
    meilleurs résultats
  • en matière de stabilité des prix

67
IVpartie LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE
Chapitre 1 La monnaie Rôle et formes
I- Notion de monnaie et de liquidité.
La monnaie est un étalon de valeurs Elle est
intermédiaire des échanges, Elle est réserve de
valeur
A - les agrégats et contreparties.
Les agrégats monétaires sont des indicateurs
statistiques de la quantité de monnaies en
circulation
M1, M2, M3, et M4
B- La monnaie sous d'autres concepts.
1) Les agrégats de placement.
P1, P2, P3.
2) Les produits dérivés.
68
C - Les contreparties de la masse monétaire.
1) Les créances sur l'extérieur
2) Les créances sur l'économie
3) Les créances sur le Trésor
II - La création monétaire.
A) Qui crée la monnaie ?
B) Les limites au pouvoir de création monétaire
C) Le multiplicateur du crédit.
III- La monnaie, instrument de politique
économique
A) Les approches théoriques.
B) Les instruments de la politique monétaire.
1- l'encadrement du crédit
2- Refinancement et réserves obligatoires
3- l'intervention sur le marché monétaire
69
I I - le marché des capitaux
A - les marchés financiers
- Le marché primaire.
- Le marché secondaire.
Le Marché différé ou marché à terme des actions .
Produits dérivés
Le marché au comptant
Premier marché et second marché
Le marché libre ou marché hors-côte
B - Les différentes caractéristiques des marchés
financiers
- Les marchés liquides.
- Les marchés étroits
C - Le marché monétaire
- Le marché interbancaire
- Le marché des titres et créances
70
VI PARTIE LES RELATIONS ÉCONOMIQUES
INTERNATIONALES
Chapitre 1 Les fondements du commerce
international.La diversité des relations
internationales
I - Les théories du commerce international et
leurs limites
II - la diversité des relations économiques
internationales
A -- la diversité des relations internationales
quant à leur nature
B -- la diversité des relations internationales
quant à leurs acteurs.
C -- Diversité des relations internationales
quant à leur intensité
71
IV- Le développement du marché des capitaux
A - L' économie d'endettement ( Avant 1980)
B - Economie de marchés financiers( après 1980)
C - Le développement des marché financiers
Chapitre 2 le système monétaire et financier
I - les Institutions A -- La Banque Centrale
Européenne. (B. C. E.)
B -- La Banque Nationale de Belgique
C -- Le Trésor Public
72
chapitre 2 Le Change
I -- Quelle est l'origine des opérations de
change ? Les opérations de change peuvent
trouver leur origine dans -     Le règlement
des contrats entre importateurs et
exportateurs. -     Les investissements directs à
l'étranger. -     La spéculation.
73
Chapitre 3 Le système monétaire international
I Historique -  évolution du S. M. I A 1
étape le GOLD SPECIE STANDARD ou système
d'étalon -- 1914 B -- 2étape le GOLD EXCHANGE
STANDARD ou système d'étalon de change - or
adopté en 1922 à la Conférence de Gênes II --
Bretton-Woods (juillet 1944). Les accords de
Bretton-Woods reposent sur trois principes
essentiels . 1 - Permettre la conversion libre
des monnaies entre elles.2 - Permettre aux pays
dont la balance des paiements est déficitaire
d'obtenir des crédits.3 - Assurer la stabilité
des taux de change donc la stabilité du commerce
international.
74
Chapitre 4 les instruments de la politique du
commerce extérieur Le débat libre échange /
protectionnisme
A -- Le protectionnisme. -- Droits de douane
-- Quotas d'importations ou contingentements
-- Subvention des productions locales
-- Barrières technologiques et administratives
B -- le libre-échange
-- Ricardo
-- Guerre commerciale
-- Combat linflation
75
Chapitre 5 La mesure des échanges extérieurs
La balance des paiements
A-Les échanges de biens sont comptabilisés dans
la balance commerciale
B-Les échanges de services sont comptabilisés
dans la balance des invisibles
C-La balance des capitaux comptabilise quant à
elle les mouvements de capitaux à court et long
terme
A B Balance des Paiements courants
A B C Balance des Paiements globale
76
Vpartie LA SITUATION ÉCONOMIQUE
CONTEMPORAINE - INFLATION, CHÔMAGE, MUTATIONS
INDUSTRIELLES
77
Chapitre 1 la genèse de la crise économique
contemporaine --
I - les chocs pétroliers
Stagflation
II - Le blocage du fordisme.
III - Insuffisance technologique et faiblesses
industrielles
Chapitre 2 la croissance dans les pays
développés.
Les cycles économiques
Nicolai.Dmitrijewitsch Kondratieff( 1892-1938
78
Chapitre 3 les déséquilibres économiques et
sociaux dans les pays développés
I - Les déséquilibres économiques A. -- Les
déséquilibres qui accompagnent la croissance.
1 -- l'inflation.
-- l'inflation par les coûts -- l'inflation
par la demande -- l'inflation monétaire --
les causes diverses de l'inflation une
situation de monopole ou d'oligopole, des
ententes entre concurrents, une hausse des
prélèvements sociaux et une pression des
syndicats pour augmenter les salaires
2 -- la désinflation.
79
B . -- Les déséquilibres financiers et commerciaux
- L'endettement public.
-- le ralentissement temporaire de la croissance
-- la progression structurelle des dépenses
sociales
- Le déficit du commerce extérieur.
- les crises financières.
II - Les déséquilibres sociaux
A. -- Le chômage.
-- le chômage naturel -- le chômage structurel
-- le chômage conjoncturel
80
B. -- Les inégalités sociales et leurs
conséquences.
1 -- la marginalisation et l'exclusion
2 -- la crise de la protection sociale
81
Chapitre 6 La coopération internationale en
matière d'échanges commerciaux -- OMC --
régionalisme.
General agreement on tariffs and trade
1995
GATT
O M C WTO
Organisation mondiale du commerce
CNUCED
conférence des Nations unies sur le commerce et
le développement
F. A. O
Food and Agriculture Organisation
B. I. R. D.
Banque Internationale pour la Reconstruction et
le Développement
Organisations Non Gouvernementales)
ONG
Forum de Davos
Conférence de Porto Alegre
OPEP
Organisation des pays exportateurs de pétrole
UE
ALENA
ASEAN
MERCOSUR
APEC
82
FMI
Banque Mondiale
83
VII PARTIE - LA MONDIALISATION
  • Chapitre1 - Les investissements directs
  • concentrés dans les pays industrialisés.
  • L'accès aux marchés devient la motivation
    principale des entreprises

84
Portefeuille dinvestissement (actions et fonds
en actions) 50 trillions      Valeur totale
estimée des actions, obligations, valeurs et
autres actifs mondiaux37 trillions      Total
mondial de la capitalisation boursière40 pour
cent     Part de la capitalisation boursière
mondiale se trouvant aux Etats-Unis20 pour
cent     Part en Europe continentale10 pour cent
    Part dans les économies émergentes20 pour
cent     Baisse de la valeur boursière de toutes
les actions mondiales en 2000 32 pour cent
    Baisse de la valeur boursière des actions des
marchés émergents en 2000
85
PROFIL FINANCIER MONDIAL 7.5 trillions
Montant investi ou économisé dans le monde en
20001.7 trillions Montant investi dans les pays
en développement en 2000
86
Aide publique au développement (APD)(aide
étrangère) 60,9 milliards         APD totale en
199248,3 milliards         APD totale en
199756,4 milliards         APD totale en 1999
53,1 milliards         APD totale en 2000
0,33                     Pourcentage moyen du
produit national brut (PNB) contribué au titre de
lAPD par les pays donateurs en
19920,22                     Pourcentage moyen
du PNB contribué au titre de lAPD par les pays
donateurs en 2000 0,7           
          Pourcentage du PNB généralement accepté
comme un objectif de lAPD par les pays
donateurs4  Nombre de donateurs qui ont
régulièrement atteint lobjectif du
0,7 (Danemark, Pays-Bas, Norvège et Suède le
Luxembourg a atteint lobjectif en 2000)
87
Dette des pays les moins développés (LDC) 121,2
milliards       Total de la dette extérieure des
pays les moins développés (LDC) en 1990150,4
milliards        Total de la dette extérieure des
pays les moins développés en 199892           
            Part de la dette par rapport au
produit national brut total des pays les moins
développés (LDC) en 1990101            
         Part de la dette par rapport au produit
national brut total des pays les moins développés
(LDC) en 1995 4,4 milliards            Total
des paiements de la dette par les pays les moins
développés (LDC) en 1998
88
Commerce 1,9 trillion          Total des
exportations mondiales en 19856,3
trillions        Total des exportations mondiales
en 200026           Part des pays en
développement dans le total des exportations
33           Part des pays en développement
dans le total des exportations mondiales en 2000
(total 2,1 trillions) 24 milliards       Total
des exportations des pays les moins développés
(LDC) en 198527 milliards       Total des
exportations des pays les moins développés (LDC)
en 1999100 milliards     Coût annuel estimé des
entraves au commerce du Nord pour les économies
du Sud
89
Chapitre 2 - La globalisation financière
  • Le risque du développement du marché des capitaux
  • Bulles spéculatives
  • Taux de change
  • Taux dintérêts
  • Les états peuvent-ils encore procéder
  • à des actions de régulation ?

90
Chapitre 3 - Globalisation, emploi et inégalités
Le commerce extérieur crée t-il ou détruit-il des
emplois?
L'Economie mondiale accentue t-elle les écarts de
niveau de vie?
La mondialisation explique-t-elle la montée des
inégalités ?
91
Chapitre 4  Les inégalités du développement
92
Les analyses du sous-développement.
L'analyse libérale du sous-développement
  • Aspect sociologiques
  • Historiques
  • Chronologiques

L'analyse moderniste
structure différente
Le dualisme
L'excentration
L'analyse marxiste
  • Lexploitation des populations locales empêche
  • La création de débouchés pour lindustrie locale
  • Le capitalisme a détruit le tissu économique
    local et
  • Créé un chômage massif
  • La bourgoisie locale protège ses acquis et
    maintient
  • La population dans la pauvreté, elle en tire
    profit en la
  •  vendant  aux pays riches

93
Chapitre 5 les politiques de développement du
tiers monde
  • Développement par le libre-échange?
  • Développement autocentré?

94
Chapitre 6 les actions en cours A -Objectifs du
millénaire sous légide des Nations Unies
OMD 1 - Entre 1990 et 2015, réduire de moitié la
proportion de la population dont le revenu est
inférieur à 1 dollar par jour et la proportion
de la population qui souffre de la faim
OMD 2 - Assurer léducation primaire pour tous
dici à 2015
OMD 3 - Éliminer les disparités entre les sexes
dans les enseignements primaire et secondaire
dici à 2005, si possible, et à tous les niveaux
de lenseignement en 2015, au plus tard
OMD 4 - Réduire de deux tiers le taux de
mortalité des enfants de moins de 5 ans entre
1990 et 2015
OMD 5 - Réduire de trois quarts le taux de
mortalité maternelle entre 1990 et 2015
OMD 6 - Dici à 2015, stopper la propagation du
VIH/sida et commencer à inverser la tendance
maîtriser le paludisme et dautres grandes
maladies, et commencer à inverser la tendance.
OMD 7 - Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques nationales
inverser la tendance à la déperdition des
ressources environnementales
OMD 8 - Mettre en place un partenariat mondial
pour le développement
95
  • B Conférence de Monterrey (Mexique 2002)
  • Libéralisation du commerce, aide publique au
    développementet dette au centre des
    préoccupations.
  • La dette un obstacle majeur
  • Le doublement de l'APD permettrait de réduire de
    moitié la pauvreté d'ici à 2015
  • Régler la question de la dette et partager le
    fardeau des crises financières
  • Renforcement et surveillance des flux de capitaux
  • Le commerce source de financement du
    développement (voir OMC Doha)
  • C Conférence de Doha (Qatar 2008)
  • A mi-chemin de lobjectif du millénaire la
    situation semble plutôt sempirer

96
VII PARTIE - SAUVONS LA PLANETE
  • 1 -20 défis pour la planète, 20 ans pour y faire
    face

97
LA GESTION DES RESSOURCES COMMUNES GLOBALES
UN ENGAGEMENT GLOBAL
98
UNE APPROCHE NORMATIVE GLOBALE
99
  • 2 - Réduire notre empreinte écologique

Un habitant des Etats-Unis consomme 9,5
hectares, Un Bengali 0,6 hectare ! Le Belge
quant à lui consomme 4,9 hectares
Economie de décroissance ?
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