Title: Diapositive 1
1Economie Politique
Thierry PHILIPPE
2Première partie
- Introduction
- Un peu dhistoire
- Les grands courants économiques
3Introduction
- Il y a quelques milliers dannées
- lhomme était
- Nomade,
- Chasseur,
- Vivait de la cueillette.
- Peu à peu il sest sédentarisé
- Agriculteur,
- Éleveur.
http//perso.orange.fr/guichard-sellier/annexe/mon
golie/cavalier.htm
http//www.fond-ecran-image.com/galerie-membre,vac
he,vache-portraitjpg.php
4Conséquence de cette sédentarisation
- Lhomme a pu stocker ses surplus de production en
prévision de périodes plus difficiles - Guerres
- Épidémies
- Surpopulations
- Famines
http//grenier-mazot-savoyard.com/
encycl-celt.ifrance.com/hutte_bronze02.jpg
5- Grâce à ses surplus de production, lhomme a
commencé à faire du commerce - En échangeant ses marchandises,
- En créant un outil détalonnage la monnaie,
(475 - 118 avant J.C.)
fr.wikipedia.org/wiki/SapC3A8que
6- Le circuit économique
- Production Argent Production
- était né.
7Conséquence de laccroissement des échanges.
- Intensification de la production
- Division et spécialisation du travail
- Apparition dune classe de producteurs et dune
classe de travailleurs - Apparition dune classe de marchands
8- Le circuit économique
- Argent Production
Argent - était né
9Comment devenir riche?
- Laccroissement des échanges à permis la
comparaison des niveaux de richesse des
populations et suscité des envies - La solution la plus simple pour devenir aussi
riche que son voisin était tout dabord de lui
faire la guerre.
missspooky.free.fr/mswacteur/Arnold/Arnold.html.
10Mais au fil des siècles
- Les progrès technologiques et le coût des guerres
sont devenus des éléments déterminants pour la
victoire. - Les riches sont devenus inattaquables
- Il a fallu trouver des moyens plus pacifiques
pour concurrencer ses voisins en terme de
richesses, - Léconomie politique était née
11Un peu dhistoire
- du grec "oikos", maison et "nomos", gérer,
administrer.
L'économie politique apparaît à la Renaissance
comme une discipline distincte de la philosophie
qui s'intéresse à la création et à la
circulation des biens matériels à l'échelle
nationale.
12Rôle de léconomie politique
- Léconomiste doit répondre aux questions
- Pourquoi il y a-t-il création de richesses?
- Pourquoi il y a-t-il destruction de richesses?
- Comment augmenter ces créations
- ou diminuer ses destructions?
13- Les précurseurs
- XIII A J.-C le code dHammurabi
- Platon 400 A J.-C
- Aristote 350 A J.C-
- La pensée économique judéo-chrétienne
- La pensée économique à l'époque médiévale
- La pensée économique orientale
- La Renaissance
- La Réforme
http//fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_pensC
3A9e_C3A9conomiqueLe_Code_d.27Hammurabi
14Les grands courants modernes
- Le mercantilisme (XVI XVII)
- Accumulation des métaux précieux
- Excédent de la balance des échanges commerciaux
- Renforcement de la puissance de lÉtat et du
Souverain (de droit divin) - Guerre commerciale en utilisant le
protectionnisme et linterventionnisme - Théoriciens en France, Espagne et Angleterre
- Naissance dinstruments statistiques
15- Les physiocrates (Fin XVIII)
- Sopposent aux mercantilistes
- la terre (agriculture) est la source de toute
richesse - LÉtat ne doit pas intervenir
- Il existe des lois qui régissent léconomie
François Quesnay, Tableau économique 1758
16Lécole classique (Fin XVIII- Début XIX)
- Principes généraux
- Il existe un ordre naturel qui conduit à une
harmonie (équilibre) des intérêts particuliers. - Cet ordre est menacé et doit être protégé par
lÉtat - Lintérêt individuel est le moteur de lactivité
économique - LÉtat est garant du bon fonctionnement du marché
et il fournit les infrastructures
17Les classiques
- Jean-Baptiste Say 1767 1832
- loi des débouchés
- plus les producteurs sont nombreux et les
productions multiples, plus les débouchés sont
faciles, variés et vastes . - production consommation,
- épargne investissement
18- Adam Smith 1723 1790
- la richesse de la nation est lensemble des
produits qui agrémentent la vie de la nation tout
entière, cest-à-dire de toutes les classes et de
toutes leurs consommations. - Lor et la monnaie nont en elles-mêmes aucune
autre utilité que celle dintermédiaire de
léchange - La croissance est obtenue par
- La division du travail
- Laccumulation du capital (épargne)
- La liberté du marché
- les lois du marché, associées au caractère
égoïste des agents économiques, conduisent à un
résultat inattendu lharmonie sociale cest la
main invisible. - Le marché est autorégulateur
- Demande Prix Offre Prix
- LÉtat est en charge de lintérêt général (et non
de lintérêt du prince)
19- David Ricardo 1772 1823
- Théorie de la valeur
- La valeur dun produit nest pas fonction de son
utilité mais de sa rareté et/ou du volume de
travail quon est prêt à consacrer pour sa
production. - Théorie de létalon or
- Une trop grande émission de billets provoque
linflation, il faut donc limiter ces émissions à
la valeur du stock dor. - Théorie de lavantage comparatif
- EXEMPLE
20- Thomas Malthus 1766-1834
- Relation entre population et production
- La population croit de manière exponentielle
tandis que la production industrielle croit de
manière linéaire. - Il faut donc réguler la démographie.
- Critique de la théorie de loffre
- Le niveau de la production et le niveau de la
demande ne sont pas nécessairement égaux, il peut
y avoir surproduction.
21Les évangélistes 1820
- Angleterre
- Le pauvre est pauvre pour une bonne raison,
laider cest lempêcher dadmettre ses pêchers - Lindustriel est un héros
- La Poor Law Amendment de 1834 empêche lÉtat et
lÉglise de venir en aide aux pauvres. - Les pauvres sont dirigés vers des ateliers de
manufacture. - Irlande
- Les évangélistes mettent à profit une crise
agricole pour punir les irlandais de leur laxisme
et les obliger à quitter les champs pour
rejoindre les rangs des ouvriers et ainsi doper
la production manufacturière, - Conséquences
- 1000000 de morts
- 1000000 dexpatriés
- Une baisse de la production industrielle
22Les socialistes 1820-
- Critique de la pensée classique
- Critique du développement industriel anarchique
- Proposent lintervention de lÉtat pour planifier
le développement - Proposent un développement industriel sous forme
de coopératives qui soccupent de produire et du
bien-être des ouvriers. - Critique du progrès technologique qui
déséquilibre loffre (qui augmente) et la demande
(qui diminue du fait des pertes demploi)
23Karl Marx 1818-1883
- Analyse de Marx
- En surexploitant le travail, le capitaliste
- génère une plus-value
- Cette plus-value est la source du (sur)profit du
capitaliste - Évolution
- En spoliant le prolétariat, le capitaliste
augmente son capital, mais la modernisation
diminue la part du travail dans la création de
richesse et donc le (sur)profit a tendance à
diminuer, le système capitaliste sautodétruit. - Proposition
- Première étape
- Sapproprier les moyens de production
- Deuxième étape
- Créer une société sans classes permettant la
réalisation de lindividu
24Lécole historique 1840-1880
- Les lois économiques ne sont pas universelles, il
faut tenir compte du contexte historique social
et institutionnel
25Lécole néoclassique 1870-1929
- Le marginalisme
- Les lois du marché se fondent sur la dernière
unité produite ou consommée (la marge) - Les entreprises embauchent tant que la
productivité marginale du travail (la production
du dernier salarié embauché) est supérieure au
salaire. - Le consommateur adopte une attitude rationnelle
visant à maximiser son utilité . À chaque
dépense il compare lutilité marginale des biens
afin de hiérarchiser ses préférences et soriente
vers le plus utile. - chaque facteur de production reçoit légal de ce
quil apporte, d'où une juste rémunération des
facteurs de production. Cette démonstration
cherche donc à infirmer la théorie de plus-value
des marxistes. Dans de telles conditions, le
profit tend à s'annuler.
- Léconomie politique se mathématise
26L'institutionnalisme 1890-
- Lécole institutionnaliste rejette les théories
marginalistes et classiques - John Kenneth Galbraith 1908-2006
- La filière inversée les grandes entreprises
créent la demande(publicité marketing) - La technostructure Les décisions sont prises par
des technocrates qui supervisent les détenteurs
de capitaux
27http//www.monde-diplomatique.fr/2005/10/GALBRAITH
/12812
- Lart dignorer les pauvres
- Chaque catastrophe naturelle révèle, sil en
était besoin, lextrême fragilité des classes
populaires, dont la vie comme la survie se
trouvent dévaluées. Pis, la compassion pour les
pauvres, affichée au coup par coup, masque mal
que de tout temps des penseurs ont cherché à
justifier la misère en culpabilisant au besoin
ses victimes et à rejeter toute politique
sérieuse pour léradiquer. - Par John Kenneth Galbraith
28John Maynard Keynes1883-1986
- .Inspirateur du keynésianisme
- Soppose au courant néoclassique
- Prône une vision à court terme du règlement des
problèmes économiques ( À long terme nous serons
tous morts ) - le travail n'étant pas une marchandise, le
chômage n'est pas volontaire car il n'est pas
soumis à la volonté des agents. Le chômage est un
dérèglement du capitalisme. - Énonce la théorie de la demande
- Prône une intervention ponctuelle de lEtat pour
corriger des déséquilibres économiques.
www.businessweek.com/.../b3878037_mz072.htm
29Les monétaristesMilton Friedman 1912-1976
- Linflation sexplique toujours par une
augmentation de la quantité de monnaie en
circulation. - Le rôle de létat en matière de politique
monétaire doit se limiter à maintenir une
quantité de monnaie proportionnelle au volume de
la production. - Les politiques de relance sont inefficaces. Elles
peuvent avoir des effets à court terme qui ne
sont que transitoires et qui savèrent nuisibles
à long terme. - Il faut revenir aux principes des économistes
classiques - abandon des politiques budgétaires et
limitation de la création de monnaie par
lEtat - diminution des dépenses sociales de lEtat
providence - privatisation des entreprises publiques et
déréglementation - flexibilité de lemploi et des salaires
30Deuxième partieLES BASES DE LA CONNAISSANCE
ÉCONOMIQUE
- Chapitre 1 Mécanismes de base Les lois du
marché. - Le fonctionnement théorique des marchés.
- la loi de l'offre et de la demande
En concurrence parfaite
31- La loi de l'offre et de la demande est censée
s'appliquer sur tous les types de marchés - Sur le marché du travail
- Sur le marché des capitaux
- Sur le marché du change
32- Condition pour avoir une concurrence parfaite
- 1er élément l'atomicité
- 2 élément L'entrée libre sur un marché
- 3 élément l'homogénéité.
- 4 élément La transparence des marchés.
- 5 élément La parfaite mobilité des facteurs.
33- Chapitre 2 Les acteurs de la vie économique.
Les interdépendances. - 7 secteurs institutionnels sont retenus par le
système élargi de comptabilité nationale. Ces
secteurs sont les suivants . - Les sociétés et quasi-sociétés non financières.
- Les entreprises d'assurances.
- Les institutions de crédit.
- Les ménages.
- Les administrations publiques.
- Les administrations privées.
- Le reste du monde.
- Le circuit économique simplifié. Notion de flux
réel et monétaire. - Flux réels Travail et Production.
- Flux monétaires Rémunération et Dépenses de
consommation.
34- La somme de toutes les rémunérations perçues par
tous les ménages correspond au revenu national
(RN). - La somme de toutes les dépenses effectuées par
tous les ménages correspond à la dépense national
(DN). - La somme de toutes les productions en valeur
réalisées par toutes les entreprises correspond
au produit national (PN). - PN R N D N
- production revenu dépense.
35- Toute production génère un revenu qui génère une
dépense - le produit national, la dépense nationale, et le
revenu national sont des agrégats. En économie
réelle le produit national correspondra au PIB --
le revenu national correspondra au PNB -- la
dépense nationale à la DIB. - Définition d'un agrégat
- un agrégat est une grandeur utilisée en
comptabilité nationale pour caractériser
l'activité économique d'une société donnée.
36- Le circuit complexe.
- DN C
DNC I
PNC I.
- On distingue trois catégories d'investissement
- Les investissements de remplacement
- Les variations de stocks SF-SI variations de
stocks. - Les investissements nets il s'agit des achats
d'équipements nouveaux.
De même il faudrait introduire lEtat et le reste
du monde dans le schéma, Le circuit économique
simplifié est donc un peu trop caricatural.
37- Chapitre 3 La mesure de l'activité économique
- La Valeur ajoutée
- VA Production - Consommations intermédiaires
La valeur ajoutée d'une entreprise correspond
finalement à la "richesse" qu'elle produit.
38(No Transcript)
39VA 500000-(180000100001000040000)
260000
La valeur ajoutée d'une entreprise se compose
donc des éléments suivants
40- La valeur ajoutée est la base de calcul des
indicateurs économiques fondamentaux
Approximativement, le PIB correspond à la somme
de toutes les valeurs ajoutées réalisées par les
entreprises résidentes
PIB Somme des valeurs ajoutées TVA droits
de douane.
PNB PIB revenus des salariés et revenus de la
propriété des entreprises reçues de l'extérieur
- revenu versés à l'étranger.
Revenu NationalRN Revenus de l'activité
Revenus de la propriété Les revenus de
l'activité sont constitués de la rémunération du
travail salarié ( salaires Charges sociales)
et de la rémunération du travail non salarié.
Les revenus de la propriété sont constitués des
revenus de l'entreprise ( bénéfices mis en
réserve, loyers perçus, dividendes versés aux
actionnaires).
41L'Epargne Nationale se "transforme" en FBCF
(Formation Brute de Capital Fixe) au moyen du
processus de transformation de l'épargne par les
institutions financières en crédits à
l'économie. La FBCF est constituée des
investissements nets et des amortissements c'est
à dire de la somme des achats d'expansion (achat
de matériels et équipements nouveaux) et des
achats de remplacements (amortissements).
FBCF Investissements nets amortissements. ou
FBCF Epargne nationale Capitaux reçus -
Capitaux versés CN FBCF DIB DIB X - M
PIB La DIB correspond à la dépense
intérieure brute ou demande finale
intérieure. La logique Production - Revenu -
Dépense s'observe une fois de plus.
42(No Transcript)
43La fiabilité des indicateurs.
Qualité de la vie? Economie souterraine? Pollution
?
Les indicateurs économiques ne sont intéressants
que pour mesurer les richesses générées par les
transactions monétaires. Mais, nous retiendrons
qu'ils sont insuffisants pour évaluer les
richesses globales de l'économie d'un pays.
44III partie LES FONCTIONS ÉCONOMIQUES
- Chapitre 1 Les facteurs de production - La
combinaison des facteurs de production - 1. Le travail (sous toutes ses formes)
- 2. Les ressources naturelles ( le bois, la
terre, l'eau, etc....). - 3. Le capital -- entendu dans le sens
biens utilisés pour la production . -- on
distingue de ce point de vue le capital fixe (les
machines, les équipements) et le capital
circulant ( les stocks, les marchandises, les
matières premières, etc.).
45- Notion de combinaison des facteurs de production
en courte période - On qualifiera de facteurs fixes les facteurs qui
ne peuvent être augmentés dans un délai bref pour
faire face à une augmentation immédiate de la
production -- c'est le cas la plupart du temps du
facteur capital . On qualifiera de facteurs
variables les facteurs qui peuvent être augmentés
rapidement -- c'est le cas la plupart du temps du
facteur travail. - Notion de combinaison productive en longue
période - Tous les facteurs sont rendus variables (travail
et capital)
46I En courte périodeA Production marginale
soit 170-100 / 6-4 35
47B La loi des rendements marginaux décroissants en
courte période
48C - les coûts de production et la règle de
maximisation du profit dans la théorie de la
firme en analyse de courte période
Coût total coût fixe total coût variable total
- Coût moyen coût total /quantités produites
Coût marginal augmentation du coût total généré
par la production
d'une unité supplémentaire
49La question qui se se situe la production
optimale de l'entreprise c'est-à-dire à quel
niveau de production l'entreprise doit se situer
pour réaliser un profit optimal.
50Le volume de production est et assure un profit
global optimal à l'entreprise lorsque le profit
relatif à la dernière unité produite est nul
c'est à dire quand Recette marginale - Coût
marginal 0
51II -- La combinaison des facteurs de production
en longue période
- A Notion de productivité
- productivité horaire du travail valeur ajoutée
/nombre - d'heures travaillées
- productivité du capital valeur ajoutée/stocks de
capital fixe
B Les gains de productivité
C les conséquences de la productivité sur
l'emploi.
52Chapitre 2 L'évolution du facteur travail
I - L'évolution qualitative du facteur travail.
A -- La production pendant l'ère industrielle.
Le taylorisme et le Fordisme sont à l'origine des
gains de productivité
B. -- La production aujourd'hui.
L'économie se tertiarise de plus en plus
On voit donc se profiler une démassification de
la production
II - Comment faire face à ces bouleversements ?
A -- Formation et travail.
B. -- La valeur travail en question ?
53Chapitre 3 la consommation.
Consommation dite marchande
ET consommation dite non marchande
-- Dans une optique keynésienne, la consommation
est essentielle et doit être stimulée par l'état
pour doper la machine économique. -- Les
classiques et néo-classiques, quant à eux,
estiment qu'une relance de la consommation peut
provoquer de l'inflation et déséquilibrer la
balance extérieure. -- Les marxistes rejoignent
en quelque sorte les keynésiens sur l'importance
de la consommation en tant que fonction
économique stimulante pour le niveau de
croissance.
54I - Les différentes approches de la consommation
A -- Approches traditionnelles 1 -- Approche
classique et néo-classique. École marginaliste
Question comment, pour un niveau de revenu
donné, le consommateur arbitre entre les
différents biens offerts sur le marché ?
Loi de l'utilité marginale décroissante au fur
et à mesure que la quantité consommée d'un bien
augmente l'utilité totale de ce bien augmente
mais l'utilité marginale (supplémentaire)
diminue.
la valeur d'un bien dépend, d'une part, de son
utilité pour le sujet économique, et d'autre
part, de la quantité d'exemplaires du bien qu'il
est possible de se procurer
552 -- l'approche keynésienne.
Pour Keynes, le niveau de consommation dépend
essentiellement du revenu.
- La propension à consommer dépend
- Du revenu
- de la précaution
- de la prévoyance
- du calcul
- de l'ambition
B -- les nouvelles théories de la consommation. 1
-- L'hypothèse de Dusenberry
la consommation dépend non seulement du revenu
mais aussi des habitudes de consommation
acquises antérieurement effet d'imitation
2 -- La théorie du revenu permanent de Milton
Friedmann
le comportement du consommateur n'est pas lié au
revenu qu'il perçoit mais au revenu qu'il
prévoit
56II - Les rapports entre la consommation et le
revenu - Les lois d'Engel.
Première loi d'Engel Au fur et à mesure de
l'augmentation du Revenu national les dépenses
alimentaires augmentent en quantité mais
baissent en pourcentage de celui-ci.
57Seconde loi d'Engel
Au fur et à mesure de l'augmentation du Revenu
national les dépenses de loisirs, culture, etc..
augmentent non seulement en quantité mais
également en pourcentage du revenu national.
58Troisième loi d'Engel
Au fur et à mesure de l'augmentation du Revenu
national les dépenses de logement et habillement
augmentent en quantité et sensiblement dans les
mêmes proportions par rapport au revenu national.
59B. l'élasticité de la demande par rapport au
revenu.
Elasticité demande /revenu Variation de la
consommation en pourcentage /
variation du revenu en pourcentage.
-pour les dépenses alimentaires le rapport est
inférieur à 1. pour les dépenses de logement
est habillement le rapport est à peu près égal à
1. pour les dépenses de loisirs, culture,
hygiène, santé, équipements ménagers et
transport, le rapport est supérieur à 1.
60III Les autres déterminants de la consommation
globale
A Les prix
1 - L'élasticité de la demande par rapport au prix
Élasticité demande /prix variation de
la quantité demandée en pourcentage /
variation du prix en pourcentage.
?Q Q
?P P
! Lélasticité est négative
P
Elasticité gt 1 en valeur absolue
Q
61P
Elasticité gt 1
Elasticité 1
Q
P
P
Elasticité 8
Elasticité 0
Q
Q
622 - L'élasticité dun bien par rapport au prix
dun autre
?Qx Qx
?Py Py
Négative pour les biens complémentaires Positive
pour les biens de substitutions
63Chapitre 4 Le rôle de l'état dans la
répartition
64Rôle de lEtat
-- Les inégalités de salaire ne diminuent
plus.-- les femmes rattrapent les hommes.-- le
pouvoir d'achat varie avec la conjoncture.-- les
plus pauvres s'appauvrissent.-- la pauvreté
stagne
65Faut- il plus ou moins d'état ?
Plus dEtat lEtat providence et les relances
keynésiennes
Moins dEtat l'optique libérale
Une alternative éclipsant les nuances
intermédiaires
La Troisième Voie Tonnny Blair
Débat sur le rôle de l'état providence
I - La crise financière de l'état providence
II - La crise de légitimité de l'état providence
II a - Crise causée par des motifs
socio-culturels
II b - Crise justifiée par la théorie économique
III - Le dilemme davantage ou moins d'état
66Critères de convergences
- 1- la stabilité des prix
- Le taux d'inflation d'un État membre donné
- ne doit pas dépasser de plus de 1,5 celui des
trois États membres - présentant les meilleurs résultats en matière de
stabilité des prix - 2- la situation des finances publiques
- Interdiction d'avoir un déficit annuel supérieur
à 3 du PIB- Interdiction d'avoir une dette
publique supérieure à 60 du PIB-Ces critères
peuvent ne pas être exactement vérifiés - si l'écart est faible et en cours de résorption.
- 3- taux de change
- Interdiction de dévaluer sa monnaie
- 4- taux d'intérêt à long terme
- Ils ne doivent pas excéder de plus de 2
- ceux des trois États membres, présentant les
meilleurs résultats - en matière de stabilité des prix
67IVpartie LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE
Chapitre 1 La monnaie Rôle et formes
I- Notion de monnaie et de liquidité.
La monnaie est un étalon de valeurs Elle est
intermédiaire des échanges, Elle est réserve de
valeur
A - les agrégats et contreparties.
Les agrégats monétaires sont des indicateurs
statistiques de la quantité de monnaies en
circulation
M1, M2, M3, et M4
B- La monnaie sous d'autres concepts.
1) Les agrégats de placement.
P1, P2, P3.
2) Les produits dérivés.
68C - Les contreparties de la masse monétaire.
1) Les créances sur l'extérieur
2) Les créances sur l'économie
3) Les créances sur le Trésor
II - La création monétaire.
A) Qui crée la monnaie ?
B) Les limites au pouvoir de création monétaire
C) Le multiplicateur du crédit.
III- La monnaie, instrument de politique
économique
A) Les approches théoriques.
B) Les instruments de la politique monétaire.
1- l'encadrement du crédit
2- Refinancement et réserves obligatoires
3- l'intervention sur le marché monétaire
69I I - le marché des capitaux
A - les marchés financiers
- Le marché primaire.
- Le marché secondaire.
Le Marché différé ou marché à terme des actions .
Produits dérivés
Le marché au comptant
Premier marché et second marché
Le marché libre ou marché hors-côte
B - Les différentes caractéristiques des marchés
financiers
- Les marchés liquides.
- Les marchés étroits
C - Le marché monétaire
- Le marché interbancaire
- Le marché des titres et créances
70VI PARTIE LES RELATIONS ÉCONOMIQUES
INTERNATIONALES
Chapitre 1 Les fondements du commerce
international.La diversité des relations
internationales
I - Les théories du commerce international et
leurs limites
II - la diversité des relations économiques
internationales
A -- la diversité des relations internationales
quant à leur nature
B -- la diversité des relations internationales
quant à leurs acteurs.
C -- Diversité des relations internationales
quant à leur intensité
71IV- Le développement du marché des capitaux
A - L' économie d'endettement ( Avant 1980)
B - Economie de marchés financiers( après 1980)
C - Le développement des marché financiers
Chapitre 2 le système monétaire et financier
I - les Institutions A -- La Banque Centrale
Européenne. (B. C. E.)
B -- La Banque Nationale de Belgique
C -- Le Trésor Public
72chapitre 2 Le Change
I -- Quelle est l'origine des opérations de
change ? Les opérations de change peuvent
trouver leur origine dans - Le règlement
des contrats entre importateurs et
exportateurs. - Les investissements directs à
l'étranger. - La spéculation.
73Chapitre 3 Le système monétaire international
I Historique - évolution du S. M. I A 1
étape le GOLD SPECIE STANDARD ou système
d'étalon -- 1914 B -- 2étape le GOLD EXCHANGE
STANDARD ou système d'étalon de change - or
adopté en 1922 à la Conférence de Gênes II --
Bretton-Woods (juillet 1944). Les accords de
Bretton-Woods reposent sur trois principes
essentiels . 1 - Permettre la conversion libre
des monnaies entre elles.2 - Permettre aux pays
dont la balance des paiements est déficitaire
d'obtenir des crédits.3 - Assurer la stabilité
des taux de change donc la stabilité du commerce
international.
74Chapitre 4 les instruments de la politique du
commerce extérieur Le débat libre échange /
protectionnisme
A -- Le protectionnisme. -- Droits de douane
-- Quotas d'importations ou contingentements
-- Subvention des productions locales
-- Barrières technologiques et administratives
B -- le libre-échange
-- Ricardo
-- Guerre commerciale
-- Combat linflation
75Chapitre 5 La mesure des échanges extérieurs
La balance des paiements
A-Les échanges de biens sont comptabilisés dans
la balance commerciale
B-Les échanges de services sont comptabilisés
dans la balance des invisibles
C-La balance des capitaux comptabilise quant à
elle les mouvements de capitaux à court et long
terme
A B Balance des Paiements courants
A B C Balance des Paiements globale
76Vpartie LA SITUATION ÉCONOMIQUE
CONTEMPORAINE - INFLATION, CHÔMAGE, MUTATIONS
INDUSTRIELLES
77Chapitre 1 la genèse de la crise économique
contemporaine --
I - les chocs pétroliers
Stagflation
II - Le blocage du fordisme.
III - Insuffisance technologique et faiblesses
industrielles
Chapitre 2 la croissance dans les pays
développés.
Les cycles économiques
Nicolai.Dmitrijewitsch Kondratieff( 1892-1938
78Chapitre 3 les déséquilibres économiques et
sociaux dans les pays développés
I - Les déséquilibres économiques A. -- Les
déséquilibres qui accompagnent la croissance.
1 -- l'inflation.
-- l'inflation par les coûts -- l'inflation
par la demande -- l'inflation monétaire --
les causes diverses de l'inflation une
situation de monopole ou d'oligopole, des
ententes entre concurrents, une hausse des
prélèvements sociaux et une pression des
syndicats pour augmenter les salaires
2 -- la désinflation.
79B . -- Les déséquilibres financiers et commerciaux
- L'endettement public.
-- le ralentissement temporaire de la croissance
-- la progression structurelle des dépenses
sociales
- Le déficit du commerce extérieur.
- les crises financières.
II - Les déséquilibres sociaux
A. -- Le chômage.
-- le chômage naturel -- le chômage structurel
-- le chômage conjoncturel
80B. -- Les inégalités sociales et leurs
conséquences.
1 -- la marginalisation et l'exclusion
2 -- la crise de la protection sociale
81Chapitre 6 La coopération internationale en
matière d'échanges commerciaux -- OMC --
régionalisme.
General agreement on tariffs and trade
1995
GATT
O M C WTO
Organisation mondiale du commerce
CNUCED
conférence des Nations unies sur le commerce et
le développement
F. A. O
Food and Agriculture Organisation
B. I. R. D.
Banque Internationale pour la Reconstruction et
le Développement
Organisations Non Gouvernementales)
ONG
Forum de Davos
Conférence de Porto Alegre
OPEP
Organisation des pays exportateurs de pétrole
UE
ALENA
ASEAN
MERCOSUR
APEC
82FMI
Banque Mondiale
83VII PARTIE - LA MONDIALISATION
- Chapitre1 - Les investissements directs
- concentrés dans les pays industrialisés.
- L'accès aux marchés devient la motivation
principale des entreprises
84Portefeuille dinvestissement (actions et fonds
en actions) 50 trillions Valeur totale
estimée des actions, obligations, valeurs et
autres actifs mondiaux37 trillions Total
mondial de la capitalisation boursière40 pour
cent Part de la capitalisation boursière
mondiale se trouvant aux Etats-Unis20 pour
cent Part en Europe continentale10 pour cent
Part dans les économies émergentes20 pour
cent Baisse de la valeur boursière de toutes
les actions mondiales en 2000 32 pour cent
Baisse de la valeur boursière des actions des
marchés émergents en 2000
85 PROFIL FINANCIER MONDIAL 7.5 trillions
Montant investi ou économisé dans le monde en
20001.7 trillions Montant investi dans les pays
en développement en 2000
86Aide publique au développement (APD)(aide
étrangère) 60,9 milliards APD totale en
199248,3 milliards APD totale en
199756,4 milliards APD totale en 1999
53,1 milliards APD totale en 2000
0,33 Pourcentage moyen du
produit national brut (PNB) contribué au titre de
lAPD par les pays donateurs en
19920,22 Pourcentage moyen
du PNB contribué au titre de lAPD par les pays
donateurs en 2000 0,7
Pourcentage du PNB généralement accepté
comme un objectif de lAPD par les pays
donateurs4 Nombre de donateurs qui ont
régulièrement atteint lobjectif du
0,7 (Danemark, Pays-Bas, Norvège et Suède le
Luxembourg a atteint lobjectif en 2000)
87Dette des pays les moins développés (LDC) 121,2
milliards Total de la dette extérieure des
pays les moins développés (LDC) en 1990150,4
milliards Total de la dette extérieure des
pays les moins développés en 199892
Part de la dette par rapport au
produit national brut total des pays les moins
développés (LDC) en 1990101
Part de la dette par rapport au produit
national brut total des pays les moins développés
(LDC) en 1995 4,4 milliards Total
des paiements de la dette par les pays les moins
développés (LDC) en 1998
88Commerce 1,9 trillion Total des
exportations mondiales en 19856,3
trillions Total des exportations mondiales
en 200026 Part des pays en
développement dans le total des exportations
33 Part des pays en développement
dans le total des exportations mondiales en 2000
(total 2,1 trillions) 24 milliards Total
des exportations des pays les moins développés
(LDC) en 198527 milliards Total des
exportations des pays les moins développés (LDC)
en 1999100 milliards Coût annuel estimé des
entraves au commerce du Nord pour les économies
du Sud
89Chapitre 2 - La globalisation financière
- Le risque du développement du marché des capitaux
- Bulles spéculatives
- Taux de change
- Taux dintérêts
- Les états peuvent-ils encore procéder
- à des actions de régulation ?
90Chapitre 3 - Globalisation, emploi et inégalités
Le commerce extérieur crée t-il ou détruit-il des
emplois?
L'Economie mondiale accentue t-elle les écarts de
niveau de vie?
La mondialisation explique-t-elle la montée des
inégalités ?
91Chapitre 4 Les inégalités du développement
92Les analyses du sous-développement.
L'analyse libérale du sous-développement
- Aspect sociologiques
- Historiques
- Chronologiques
L'analyse moderniste
structure différente
Le dualisme
L'excentration
L'analyse marxiste
- Lexploitation des populations locales empêche
- La création de débouchés pour lindustrie locale
- Le capitalisme a détruit le tissu économique
local et - Créé un chômage massif
- La bourgoisie locale protège ses acquis et
maintient - La population dans la pauvreté, elle en tire
profit en la - vendant aux pays riches
93Chapitre 5 les politiques de développement du
tiers monde
- Développement par le libre-échange?
- Développement autocentré?
94Chapitre 6 les actions en cours A -Objectifs du
millénaire sous légide des Nations Unies
OMD 1 - Entre 1990 et 2015, réduire de moitié la
proportion de la population dont le revenu est
inférieur à 1 dollar par jour et la proportion
de la population qui souffre de la faim
OMD 2 - Assurer léducation primaire pour tous
dici à 2015
OMD 3 - Éliminer les disparités entre les sexes
dans les enseignements primaire et secondaire
dici à 2005, si possible, et à tous les niveaux
de lenseignement en 2015, au plus tard
OMD 4 - Réduire de deux tiers le taux de
mortalité des enfants de moins de 5 ans entre
1990 et 2015
OMD 5 - Réduire de trois quarts le taux de
mortalité maternelle entre 1990 et 2015
OMD 6 - Dici à 2015, stopper la propagation du
VIH/sida et commencer à inverser la tendance
maîtriser le paludisme et dautres grandes
maladies, et commencer à inverser la tendance.
OMD 7 - Intégrer les principes du développement
durable dans les politiques nationales
inverser la tendance à la déperdition des
ressources environnementales
OMD 8 - Mettre en place un partenariat mondial
pour le développement
95- B Conférence de Monterrey (Mexique 2002)
- Libéralisation du commerce, aide publique au
développementet dette au centre des
préoccupations. - La dette un obstacle majeur
- Le doublement de l'APD permettrait de réduire de
moitié la pauvreté d'ici à 2015 - Régler la question de la dette et partager le
fardeau des crises financières - Renforcement et surveillance des flux de capitaux
- Le commerce source de financement du
développement (voir OMC Doha) - C Conférence de Doha (Qatar 2008)
- A mi-chemin de lobjectif du millénaire la
situation semble plutôt sempirer
96VII PARTIE - SAUVONS LA PLANETE
- 1 -20 défis pour la planète, 20 ans pour y faire
face
97LA GESTION DES RESSOURCES COMMUNES GLOBALES
UN ENGAGEMENT GLOBAL
98UNE APPROCHE NORMATIVE GLOBALE
99- 2 - Réduire notre empreinte écologique
Un habitant des Etats-Unis consomme 9,5
hectares, Un Bengali 0,6 hectare ! Le Belge
quant à lui consomme 4,9 hectares
Economie de décroissance ?