Title: Prsentation PowerPoint
1Lélaboration des documents de référence dans le
nouveau contexte réglementaire Hubert
Reynier Direction de la régulation et des
affaires internationales Marie-Josèphe
Vanel Direction des émetteurs Philippe
Danjou Directions des affaires comptables
Réunion du 27 janvier 2005
2Sommaire
- Rappel des évolutions réglementaires récentes
- Larticulation entre document de référence,
prospectus et rapport annuel - Lélaboration du document de référence
- Les interprétations et les recommandations de
lAMF - IFRS et information financière
3I. Rappel des évolutions réglementaires récentes
4La transposition de la directive prospectus
- Une transposition la plus fidèle possible
- Loi n2005-842 du 26 juillet 2005 pour la
confiance et la modernisation de léconomie (loi
Breton) - Décret sur les investisseurs qualifiés modifiant
le décret n98-880 doctobre 1998 en attente - Règlement général de lAMF
- Le titre Ier du livre II du règlement général a
été réécrit - Des modifications majeures par rapport à
lancienne réglementation - Un système de prospectus assez similaire
- Le maintien du système du document de référence
- Tous les anciens textes ont été abrogés ou sont
caducs (instructions COB n98-01 et n98-08)
5Le nouveau cadre réglementaire
- Le règlement général de lAMF (RG AMF) et
linstruction n2005-11 du 13 décembre 2005 qui
précise notamment les modalités de dépôt et le
contenu du document de référence par renvoi aux
annexes du règlement prospectus - Le règlement européen n809/2004 du 29 avril 2004
qui définit les rubriques du prospectus (note
dinformation, document denregistrement) - Les publications de lAMF interprétations et
recommandations pour lélaboration des documents
de référence, points sur la transition aux normes
IFRS - Les recommandations du CESR de février 2005
visées explicitement par le RG AMF
6Les principales modifications
- Le choix de lautorité compétente en fonction du
lieu du siège ou du lieu où lopération se
déroule et de la nature des instruments
financiers (TC gt 1.000 ,) - Le régime linguistique et la possibilité
détablir, dans certain cas, le prospectus en
anglais - Le passeport européen
- Pas de passeport pour les documents de référence
- La suppression de lavertissement
- Lattestation des CAC est remplacée par une
lettre de fin de travaux - Sapplique aussi aux documents de référence
7II. Larticulation entre document de référence,
prospectus et rapport annuel
8Le maintien du document de référence
- Article 212-13 du RG AMF
- (Arrêté du 30 décembre 2005) 1 Tout émetteur
dont les instruments financiers sont admis aux
négociations sur un marché réglementé peut
établir, chaque année, dans les conditions fixées
par une instruction de lAMF, un document de
référence. - Dispositif propre à la France qui permet à
lémetteur, sous certaines conditions définies
par le RG AMF et linstruction, de bénéficier
dun délai dinstruction raccourci - Document de référence ? document denregistrement
de la directive prospectus qui nest quune
partie dun prospectus et pour lequel la
directive ne prévoit ni dépôt ni contrôle en
dehors dune opération
9Une procédure de dépôt et de contrôle inchangée
- Contrôle a priori pour les émetteurs nayant pas
fait enregistrer 3 documents successifs - Dépôt dun projet de document de référence qui
est enregistré par lAMF à lissue dune
instruction - Contrôle a posteriori pour les émetteurs ayant
déjà fait enregistrer 3 documents successifs - Dépôt du document de référence et mise à
disposition - Possibilité deffectuer des actualisations du
document de référence - Modalités de mise à disposition inchangées
- mise à disposition au siège de lémetteur et
envoi gratuit à toute personne qui en fait la
demande - mise en ligne sur le site AMF
10Larticulation avec le prospectus
- Le document de référence contient toutes les
informations exigées par le règlement européen - il peut donc, sil est complété par un résumé et
une note dinformation, constituer un prospectus - Si lémetteur qui envisage une opération na pas
de document de référence - 10 jours dinstruction à compter du dépôt dun
projet complet de prospectus - Si lémetteur qui envisage une opération a un
document de référence - 5 jours dinstruction à compter du dépôt dun
projet complet de note dinformation - Pour bénéficier de ce délai, les émetteurs en
contrôle a posteriori doivent informer lAMF 15
jours avant le dépôt de la note (délai de 15
jours peut être réduit sur demande motivée)
11Larticulation avec le rapport annuel
- Lémetteur souhaitant utiliser le document de
référence comme rapport à lassemblée générale
peut y inclure tous les documents devant être
présentés aux actionnaires - Présentation libre des rubriques
- Insertion dune table de concordance avec les
rubriques de lannexe correspondante du règlement
européen - Articulation à prévoir en 2007 avec le futur
rapport financier annuel mentionné au I de
larticle L.451-1-2 qui résulte de la
transposition de la directive Transparence qui
comprend - Les comptes annuels et, le cas échéant, les
comptes consolidés - Un rapport de gestion
- Une déclaration des personnes responsables
- Le rapport des CAC
- La loi renvoie au RG AMF pour en préciser le
contenu - Groupe de travail et consultation de place seront
prochainement lancés par lAMF
12En résumé
Règlement européen
RG et interprétations AMF
Document de référence
documents et rapports présentés à lAG (rapport
social et environnemental, rapport contrôle
interne, etc.)
résumé note dinformation
RAPPORT ANNUEL
PROSPECTUS
13III. Lélaboration du document de référence
14Définition du contenu
- Désormais, le contenu du document de
référence est en effet défini à partir des deux
sources réglementaires suivantes - le Règlement européen, complété, pour certaines
rubriques, par les interprétations et, le cas
échéant, les recommandations AMF - le Règlement général de l'AMF qui prévoit
explicitement l'inclusion de certaines
informations dans le document de référence. - Les émetteurs tiendront compte des
recommandations du CESR - Les émetteurs peuvent dans leur document de
référence procéder par renvoi d'une rubrique ou
d'une partie à une autre, afin d'éviter la
duplication de l'information à condition que ces
renvois ne nuisent pas à la lisibilité du document
15Le règlement européen
- Les émetteurs dont des titres de capital ou
donnant accès au capital sont cotés, appliqueront
l'annexe I du Règlement européen dans
l'élaboration de leur document de référence - L'annexe XI propres aux banques ne sapplique
quaux banques dont seuls des titres de créance
sont admis aux négociations - Les annexes IV, VII et IX du Règlement européen
ne peuvent être utilisées que par les émetteurs
dont seuls les instruments financiers visés par
ces annexes sont cotés.
16Le règlement général AMF
- L'émetteur doit inclure le rapport du président
sur le gouvernement d'entreprise et le contrôle
interne ainsi que le rapport des CAC
correspondant (article 221-8) - En cas de changement de périmètre ayant un impact
supérieur à 25, l'émetteur présente une
information financière pro forma concernant au
moins l'exercice précédent (article 221-1) - L'émetteur peut inclure
- le document d'information annuel mentionné à
l'article L.451-1-1 du code monétaire et
financier, - le montant des honoraires versés à chacun des
contrôleurs légaux mentionné à l'article 221-1-2
du règlement général, - le descriptif du programme de rachat d'actions
propres mentionné à l'article 241-2 du règlement
général. - Il est alors dispensé des obligations de
publication, sous réserve pour le (1) que le
document de référence soit mis à disposition du
public dans les 20 jours suivants la date de
publication des comptes annuels provisoires de
l'émetteur au BALO.
17Publication par lAMF dun tableau récapitulatif
18IV. Les interprétations et les recommandations
de lAMF
19Les recommandations publiées dans le régime
antérieur
- COB publication dune liste de quatorze
recommandations à appliquer lors de l'élaboration
des documents de référence (Bulletin Mensuel COB
de janvier 2003, n375) -
- AMF publication de quatre nouvelles
recommandations (Revue Mensuelle de l'AMF n1 de
mars 2004) - Ces deux publications, qui constituaient jusqu'à
présent l'ensemble des recommandations COB-AMF à
prendre en compte pour l'élaboration des
documents de référence, ont été réexaminées au
regard du Règlement européen, des normes IFRS et
des recommandations du CESR afin de déterminer
celles qui sont maintenues et celles qui sont
devenues caduques.
20Les recommandations devenues caduques
- Évolutions récentes et perspectives d'avenir
couvert par le Règlement européen. - Information financière pro forma couvert par
l'article 5 du Règlement européen et son annexe
II, l'article 221-1 du règlement général et norme
IFRS 3. Les indicateurs pro forma ne sont pas
exigés par le Règlement européen. - Linformation sectorielle couvert par la norme
IAS 14. - Transparence des critères d'inscription au bilan
des financements d'actifs cf. communiqué du 7
décembre 2005 (point 11). - Dépréciation des actifs incorporels et des écarts
d'acquisition couvert par point 12 du même
communiqué et la norme IAS 36.
21Les interprétations AMF du Règlement européen
- Les interprétations visent à préciser le contenu
de certaines rubriques des annexes du Règlement
européen - Interprétation n1 Engagements hors-bilan
- Interprétation n2 Facteurs de risques et
Informations à délivrer - en matière de dérivés de crédit (sociétés du
secteur financier essentiellement) - Interprétation n3 Gouvernement d'entreprise
- Interprétation n4 Rémunérations des
mandataires sociaux et programmes d'options - Interprétation n5 Limitation de droits de
vote et droits de vote multiple - Interprétation n6 Marchés et concurrence
- Interprétation n7 Relations mère-filiales
22Les recommandations complémentaires
- Les cinq sujets suivants sont dorénavant des
recommandations que les émetteurs appliqueront, à
leur propre initiative, en fonction de leur degré
de pertinence et de leur caractère significatif
par rapport à leur situation spécifique ou à leur
activité - Recommandation n1 Création de valeur
actionnariale - Recommandation n2 Assurances et couvertures
des risques - Recommandation n3 Évolution de l'actionnariat
et pactes d'actionnaires - Recommandation n4 Nantissements, garanties et
sûretés - Recommandation n5 Risques et litiges méthode
de provisionnement
23V. IFRS et information financière
24Les sujets abordés
- Communiqué du CESR du 12 janvier 2006 sur
linformation à fournir concernant les options
comptables IFRS - Communication de lAMF du 9 décembre relative aux
12 points relevés par lAMF à loccasion des
premières communications sur la transition aux
normes IFRS - Autres points liés à la première application des
IFRS
25Des actions récentes de CESR
26Communiqué du CESR sur linformation à fournir
concernant les options comptables 12/01/2006
- Objectifs
- Rappeler aux émetteurs européens limportance
dune information claire et transparente lorsque
des options sont utilisées (implicites ou
explicites) - Alerter les utilisateurs sur le fait que
lexistence doptions peut réduire la
comparabilité entre émetteurs Importance pour
eux de bien examiner les principes comptables
utilisés - IAS1 (présentation des états financiers), 108s.
impose de fournir un résumé des principes
comptables essentiels suivis - Cela comprend en particulier toute linformation
nécessaire à la compréhension des options
utilisées - 4 situations particulières ont été identifiées
- Les IFRS adoptées permettent explicitement
différentes options - Certains traitements ne sont pas précisés par les
IFRS - Le carve out IAS 39 européen génère une
option complémentaire - Le délai nécessaire entre la publication dune
norme et ladoption par lUE peut créer des
options complémentaires
27(No Transcript)
28Points déjà publiés le 7 décembre 2005
29Les options de première application des IFRS
- IFRS1 prévoit des exceptions obligatoires à la
rétroactivité - Mais aussi 12 exemptions facultatives (IFRS1 13)
- (a) regroupements dentreprises
- (b) juste valeur ou réévaluation utilisée comme
coût présumé - (c) avantages du personnel
- (d) montant cumulé des différences de conversion
- (e) instruments financiers composés
- (f) actifs et passifs de filiales, dentreprises
associées et de co-entreprises - (g) désignation dinstruments financiers
précédemment comptabilisés - (h) transactions fondées sur des actions
- (i) contrats dassurance
- (j) passifs de démantèlement inclus dans le coût
des immobilisations corporelles - (k) contrats de location
- (l) évaluation à la juste valeur dactifs et de
passifs financiers lors de leur comptabilisation
initiale. - gt Nécessité de se situer explicitement par
rapport à chacune de ces possibilités
30Correcte évaluation des immobilisations
incorporelles
- Les incorporels identifiés comptabilisés avant
lapplication dIFRS3 et non conformes à IAS38
(parts de marché, par ex.) doivent être éliminés
du BO - En général en contrepartie de lécart
dacquisition - Parfois reclassement vers un autre actif
incorporel (clientèle, frais développement par
ex.) - gt Pour sassurer de la qualité des estimations
et de leur contrôle, nécessaire de justifier que
cette évaluation avait été effectuée ou de
disposer des données historiques appropriées
31Choix du taux dactualisation pour les
dépréciations dactifs
- IAS36 précise quil faut un taux dactualisation
avant impôt reflétant lappréciation actuelle par
le marché de la valeur temps et des risques
spécifiques (55) - gt utiliser un taux avant impôtpas toujours
satisfaisant dappliquer un taux standard dimpôt
au taux dactualisation après impôt - gt Ne pas utiliser un taux uniqueune approche
possible affiner par secteurs dactivités et
secteurs géographiques (IAS14 information
sectorielle)
32 Puts accordés aux minoritaires
- IAS32 conduit à constater une dette au titre des
engagements de rachat des parts détenues par les
intérêts minoritaires (à la JV) - Quelle est la contrepartie de lécart entre la
juste valeur de lengagement et la quote-part de
capitaux propres des IM ? En pratique - Parfois en déduction des capitaux propres
- Parfois en goodwill
- Quel est le traitement des variations de valeur
de la dette ? - Saisine IFRIC en cours (Agenda Committee)
- gt nécessité dindiquer clairement en annexe
- Hypothèses retenues pour lévaluation de la dette
- Choix de la contrepartie de lécart
- Option retenue pour évaluation ultérieure de la
dette
33Retrait dIFRIC3 sur les droits démission de CO2
- Dans lattente dune nouvelle position de lIASB,
important dafficher clairement en annexe toute
linformation nécessaire - la description des droits reçus (volumes, prix)
- la situation à la clôture en termes de droits
détenus (volumes, prix) et démissions réelles - sur la base de la meilleure estimation à la
clôture, et si ce risque ne fait pas lobjet
dune provision, lindication de la mesure dans
laquelle lémetteur serait susceptible de devoir
procéder à un achat de droits supplémentaires
pour éteindre lobligation quil aurait à la fin
de la période de compliance de trois ans - le traitement comptable suivi concernant les
droits démission reçus/achetés et les émissions
réelles.
34Estimations utilisées dans les méthodes
comptables clés
- IAS1 requiert de fournir des informations sur les
hypothèses clés concernant lavenir et les autres
sources principales dincertitude, liées aux
estimations à la date de clôture, qui présentent
un risque dentraîner un ajustement significatif
des actifs et passifs au cours de lexercice
suivant - Lien avec la partie du rapport des commissaires
aux comptes relative à la justification des
appréciations - gt information utile sur la sensibilité des
dépréciations dactifs, des hypothèses utilisées
pour le provisionnement, etc..
35Entités ad hoc contrôlées
- IAS27 impose de fournir des informations
expliquant la relation lorsque lentité détient lt
50 des droits de vote - gt annexe devrait comporter la description
des points suivants - le nom de lentité,
- la nature de ses activités,
- la taille de ses activités
- la description de la nature du contrôle.
- Linformation devrait être dautant plus
détaillée que lentité a un poids significatif
par rapport au groupe
36Informations sur les montages déconsolidants
- Linformation devrait permettre à linvestisseur
de comprendre létendue de ces transactions,
leurs impacts sur les comptes et les
circonstances qui génèreraient des passifs
significatifs. - Cette information pourrait porter, par exemple,
sur - lappréciation de limportance de ce type de
transactions dans le financement global du
groupe, - la nature et le montant des intérêts conservés
par lémetteur, des titres émis et autres
endettements encourus, - la nature et le montant des passifs et passifs
éventuels significatifs, ou qui vont probablement
le devenir, ainsi que les évènements ou
circonstances qui seraient de nature à les faire
naître - par ex, si la notation dun émetteur devait
baisser en dessous dun certain seuil, certaines
des transactions hors bilan imposeraient à
lémetteur le rachat dactifs ou la
comptabilisation de passifs
37Autres points liés à la première application des
IFRS
- Modification des données quantitatives relatives
à la transition déjà publiées (changement
doption, constatation dune erreur) - Format du compte de résultat
- Concessions
- Contrôle de fait
- Immobilier de placement
- OPCVM monétaires et équivalents de trésorerie
- La bridge approach pour la publication des
comptes
38Modifications de linformation quantitative sur
la transition au titre de 2004 déjà publiée
- Constatation derreurs à corriger ou de
changements doptions dans linformation déjà
publiée en application de la recommandation
CESR/AMF - IFRS1 précise quIAS8 ne trouve pas à sappliquer
dans le cadre de la transition - 2 situations possibles
- Si limpact est non significatif
- Modifier linformation au titre de 2004 à
loccasion de la prochaine publication (comptes
comparatifs 2004) - Et permettre au lecteur de boucler avec les
chiffres déjà présentés (note explicative) - Si limpact est significatif
- Publier sans délai linformation corrigée, au
titre des informations sensibles - Lauditeur pourra utilement attirer lattention
sur cet élément important dans son rapport
(observation ?)
39Format du compte de résultat en IFRS
- 3 recommandations du CNC relatives au format des
états financiers des entreprises utilisant le
référentiel international - 2004-R02 du 27 octobre 2004 pour les entreprises
industrielles et commerciales - 2004-R03 du 27 octobre 2004 pour les
établissements de crédit - 2005-R01 du 24 mars 2005 pour les organismes
dassurance - Le communiqué de lAMF du 20 septembre 2005
relatif à la communication sur les résultats - Encourage vivement lutilisation de ces formats
- Avantage de la comparabilité (au moins en France)
- Avantage de la clarification des soldes
intermédiaires de gestion - Cas des autres charges et produits
opérationnels - Rubrique prévue pour des évènements majeurs, très
limités, inhabituels, particulièrement
significatifs - Les identifier séparément de la performance
opérationnelle - Ne pas compenser des produits et des charges
significatifs
40Contrats de concession
- Sujet délicat car les émetteurs nont pas une
vision claire des IFRS applicables (D12 D14 de
mars 2005 non finalisées) - Au 30 juin 2005, les émetteurs se sont souvent
contentés de poursuivre les pratiques comptables
antérieures - En novembre 2005, lIFRIC a confirmé que les
concessions ne sont pas hors du champ
dapplication des IFRS (contrairement aux
activités Assurance et Exploration minière
explicitement exclues) - Un modèle général resituant lensemble des
contrats de concession (pas uniquement ceux visés
par D12-D14) dans le cadre des IFRS a été publié
sous forme darbre de décision - Lopérateur est propriétaire de linfrastructure
(corporel, IAS16), locataire (IAS17) ou
fournisseur de services (D12 D14) - Les méthodes comptables suivies en règles
françaises doivent être confrontées à la
hiérarchie des textes (IAS8) - gt Certains changements peuvent être nécessaires
au 31/12/2005 - Il est même possible dappliquer D12 D14 (sauf
dispositions transitoires)
41Contrôle de fait
- Question posée à lIFRIC (Agenda Committee de
mars et septembre 2005) - Est-il possible de contrôler (et intégrer
globalement) une entité dans laquelle 40 des
droits de vote sont détenus sachant que le reste
de lactionnariat est dispersé ? - Vues divergentes à lAgenda Committee
- Le communiqué du Board doctobre 2005 confirme la
possibilité de contrôler une entité avec
seulement moins de la majorité des droits de vote
(IAS27 13) - Par opposition au contrôle légal
- Mais le communiqué reconnaît une certaine
imprécision des critères dIAS27 - Pour lAMF, toutes choses étant égales par
ailleurs, une entité contrôlée de fait en règles
françaises devrait être également considérée
contrôlée en IFRS et intégrée globalement - Lettre de CESR à lIASB demandant de clarifier au
plus vite cette partie dIAS27 sans attendre la
refonte totale de la notion de contrôle (pas
avant 2008, 2009 ?)
42Immobilier de placement
- Les actifs figurant dans la catégorie
immobilier de placement peuvent être évalués
à la juste valeur - Cette valeur doit être déterminée sans aucune
déduction des coûts de transaction que lentité
peut encourir lors de la vente ou de toute autre
forme de sortie - gt pas de décote au titre des droits de mutation
ou de tout autre type de frais liés à la sortie
de ces actifs
43OPCVM monétaires et équivalents de trésorerie
- IAS7 (6) définit la notion déquivalent de
trésorerie - Placement à court terme
- Très liquide
- Facilement convertible en un montant connu de
trésorerie - Soumis à un risque négligeable de changement de
valeur - LAMF a élaboré une classification très stricte
des OPCVM monétaires euro (art 27) et OPCVM
monétaires à vocation internationale (art 28)
dans son instruction n 2005-02 - Ces OPCVM doivent être gérés à lintérieur dune
fourchette de sensibilité 0 à 0.5 - Référence à des indices du marché monétaire
(EONIA, EURIBOR 3 mois) - Exposition au risque actions interdite
- Ces OPCVM semblent remplir les critères dIAS7
- Durée de placement recommandée est généralement lt
3 mois - Cession possible à tout moment sans impact sur la
valeur liquidative - Montant envisageable de cession connu
- Indexation à lindice de référence
- Pour classer en équivalent trésorerie tout
autre OPCVM de trésorerie, il faudrait démontrer
que le produit - a un comportement similaire aux OPCVM du
classement AMF - Répond aux critères dIAS7
44La bridge approach
- La recommandation CESR/AMF sur la transition aux
IFRS fait référence à la notion de bridge
approach pour permettre la comparabilité sur 3
exercices - Il est également possible de présenter seulement
2005 et 2004 en IFRS dans un document déposé à
lAMF - Avec explication de la transition 2004
- Et dincorporer par référence un autre document
déposé auprès de lAMF et comportant 2004/2003 en
règles françaises - gt permet de simplifier la présentation notamment
lorsque de nombreux reclassements ont été
nécessaires pour passer des états financiers
établis en règles françaises à ceux en IFRS
45Lélaboration des documents de référence dans le
nouveau contexte réglementaire Hubert
Reynier Direction de la régulation et des
affaires internationales Marie-Josèphe
Vanel Direction des émetteurs Philippe
Danjou Directions des affaires comptables
Réunion du 27 janvier 2005