Exp

1
Expérience relative à la mise en oeuvre du PAC et
suggestions pour lavenir

• PAC Sfax (Tunisie)
• Par
• Taoufik GARGOURI

2
Brève description

• Zone littoral sud de la ville de Sfax
• Période février 1994 à décembre 1998
• Principaux problèmes
• Présence dunités industrielles polluantes (atm.,
  Hyd. et Solides),
• Présence de la décharge régionale non contrôlée
  de la ville,
• Présence de la station dépuration de la ville
  (24000 m3/j),
• Exploitation anarchique du territoire,
• Absence dun cadre institutionnel au parc naturel
  de Thyna avec sa zone humide (salines) riche en
  avifaune migratrice,
• Évacuation des rejets hydriques au niveau de la
  côte par le canal dévacuation des eaux
  pluviales,
• Trafic routier dense et présence du chemin de
  fer,

3
(No Transcript)
4
(No Transcript)
5
(No Transcript)
6
Activités

• i- Activités menées dans le cadre du programme
  MEDPOL
•  Action 1  Présentation des inventaires des
  polluants marins dorigine tellurique et des
  polluants industriels, application des protocoles
   tellurique  et  immersion ,
•  Action 2  présentation dun programme de
  surveillance continue et de recherche pour la
  zone de Sfax,
•  Action 3  études dimpact des changements
  climatiques prévus.
•  
• ii- Activités menées dans le cadre du REMPEC 
•  Action 4  présentation dun plan national
  durgence pour la zone de Sfax (protocole
  situation critique)
•  Action 5  mise en place dinstallation de
  réception portuaire (protocole situation
  critique)

7
iii- Activités menées dans le cadre du CAR \ PAP
 Action 6  préparation dun plan de gestion
des ressources hydriques, étude de létat de la
nappe souterraine, proposition pour la
surveillance continue, mesure de réhabilitation,
proposition de programme de gestion. Action 9 
Formation aux techniques et gestion des zones
côtières (EIE, SIG, Capacité daccueil de
complexes touristiques) et application de
celles-ci. Action 10  préparation dun plan de
gestion intégrée de la zone côtière (comportant
notamment des études sectorielles sur la gestion
des déchets solides et liquides, la protection
des plages, lutilisation du sol, la protection
et la gestion des ressources côtières).iv-
Activités menées dans le cadre du CAR \
ASP  Action 7-a  étude sur la protection et
la gestion du parc naturel de Thyna.
8
v- Activités menées dans le cadre des 100 sites
Historiques   Action 7-b  études sur la
gestion de la Médina de Sfaxvi- - Activités
menées dans le cadre du CAR / PB  Action 8 
Études prospectives et systémiques comportant
notamment des scénarios environnement /
développement de sfax. vii- - Activités menées
dans le cadre du CAR / TDE Action 11 
Application de la télédétection par satellite et
utilisation dun modèle mathématique pour la
caractérisation du régime des courants marins
dans la zone de Sfax et du Golfe de Gabès.
9
Résultats

• Contribution du PAC la solution de problèmes
  prioritaires en matière denvironnement/développem
  ent
• 1.Délocalisation de la SIAPE et de son terril de
  phosphogypse,
• 2.Création dun Parc National de Thyna (PAN),
• 3.Plan de gestion et de rationalisation des
  ressources hydriques,
• 4.Renforcement des infrastructures de transport,
  dassainissement et de tourisme.

10
Résultats (2)

• Amélioration des capacités institutionnelles pour
  la GIZC
• Création de lAgence de Protection et de
  lAménagement du Littoral (APAL) en 1995,
• Création de lObservatoire Tunisien de
  lEnvironnement et du Développement Durable
  (OTEDD),
• Création de sites de contrôle permanents de la
  qualité de leau de mer (INSTM, Universitaires,
  PAC ),
• Adaptation et utilisation de nouveaux outils de
  gestion de lespace côtier (Systémique et
  prospectives, SIG, Atlas).

11
Résultats (3)

• Application des outils et techniques de GIZC
• Laboratoire et stations fixes déchantillonnage
  pour la mise en place dun réseau de surveillance
  de la qualité de la mer
• Outil informatique en vue de la création de
  nouveaux SIGs (cartes à plusieurs niveaux de la
  zone côtière étudiée)
• Atlas de lutte et de préparation à la lutte
  contre les pollutions accidentelles par les
  hydrocarbures en vue de lutiliser en cas de
  pollution marine accidentelle. Cet outil est
  interactif et accepte toutes les actualisations
  nécessaires

12
Résultats (4)

• Formulation et mise en oeuvre des politiques et
• stratégies nationales
• projet Taparura  traduit la volonté politique à
  remédier aux problèmes causés par les anciennes
  décisions qui ne tenaient pas compte de
  lenvironnement
• Larrêt de lexploitation des bassins de séchage
  de la margine aux environs de la SIAPE et la
  création dune nouvelle décharge
• Multiplication des stations dépuration urbaines
  à traitement tertiaire pour assurer une meilleure
  exploitation de leurs effluents
• Promulgation et la mise en application des
  nouvelles législations
• Loi relative aux déchets et au contrôle de leur
  gestion et de leur élimination (1996)
• Décret relatif à la gestion des emballages
  utilisés (ECOLEF, 1997)
• Décret arrêtant la liste des déchets dangereux
  (2000)
• Registres de suivi des déchets dangereux et
  inertes (2001)
• Etc.

13
Résultats (5)

• Divulgation et échange dexpériences(niveau
  local, national, régional/international)
• Divers ministères concernés ainsi que leurs
  annexes régionales,
• Décideurs et techniciens locaux et régionaux,
• Divers ONGs locales et régionales,
• Universités étudiants doctorants et ingénieurs
  en fin de cycles.

14
Résultats (6)

• Formation et renforcement des capacités
• Formation de formateurs en matière de SIG et mise
  en oeuvre de techniques dappui avec Hard Ware et
  Soft Ware
• Cours et ateliers de travail sur la GIRE
• Cours et ateliers de travails sur la GIZC
• Cours et ateliers de travail sur la GILIF
• Ateliers de travail sur lutilisation de latlas
  des hydrocarbures

15
Description des activités après-projet

• Activités après-projet
• Transfert des bassins de margine et création de
  décharge collective
• Modification dans le système de traitement des
  dégagements atmosphériques de la SIAPE
• Prise de décision pour la mise en place de
  décharge contrôlée pour les déchets solides
  urbains (début travaux 2ème trimestre 2002)
• Prise de décision pour le démarrage de plusieurs
  études et travaux ayant lien surtout avec la
  réorganisation du tissus urbain.

16
Principaux acteurs et bailleurs de fonds

• Principaux acteurs
• MEAT, ANPE
• Directions régionales des divers ministères et
  ONGs
• Experts universitaires et autres
• Bailleurs de fonds
• PNUE / PAM
• Gouvernement tunisien

17
Évaluation de la gestion du PAC

• Actions stratégiques vs. actions locales
• la décharge contrôlée de la Gonna qui va voir
  le jour très prochainement 
• la programmation de la nouvelle STEP Nord de
  Sfax ainsi que lextension du réseau
  dassainissement urbain que ce soit à Chaffar ou
  à la ZI Sidi Salem et des autres quartiers de
  Sfax et ce dans le cadre de lamélioration de la
  qualité des rejets en milieu aquatique et de
  laugmentation du taux épuratoire urbain 
• la mise en place du projet Taparura et la
  création dune entité administrative et technique
  pour son suivi et sa mise en route, etc
• Intégration des activités
• Laction 7-10 du PAC Sfax est intitulée  Plan de
  Gestion Intégrée du Littoral Sud de Sfax. Il
  sagit en fait de laction clef du programme car
  elle intègre toutes les actions précédentes

18
Évaluation de la gestion du PAC (2)

• Coopération des autorités nationales et locales
• Entre léquipe locale des dirigeants et des
  consultants et le reste des intervenants
  nationaux,
• Entre les divers acteurs régionaux et nationaux.
• Participation du public
• Au niveau des ateliers de travail et des
  séminaires,
• À latelier de clôture du projet,
• Implication des différents acteurs
• Fortes implications grâce aux contacts permanents
  et constructifs entre les gestionnaires du PAC et
  les divers intervenants

19
Enseignements tirés

• Points faibles
• Inconvénients dordre organisationnels
• Initiation des gestionnaires du projet,
• Retard des missions des experts,
• Estimation de la durée du projet.
• Inconvénients dordre financiers
• Mauvaise estimation du coût de certaines actions,
  
• Manque dappui financier au maître de louvrage.
• Inconvénients dordre techniques
• Langue des experts,
• Répétition au niveau des termes de référence
  (double emploi),
• Parfois difficultés dadaptation des termes de
  références au cas réel.

20
Enseignements tirés (2)

• Points forts
• i) A léchelle locale
• Échange dinformation, la BD est la première
  pour la région 
• Amélioration des connaissances scientifiques
  des intervenants)
• Formation de cadres et experts locaux dans
  plusieurs domaines 
• Solutions daménagement à court, moyen et long
  terme 
•  Nouvelles méthodes de gestion
• ii) A léchelle nationale
• Transfert dinformation, de connaissances et de
  moyens 
•  Dupliquer ces méthodes dans dautre régions
• Disposer dun modèle de GIZC 
• iii) A léchelle méditerranéenne
• Réalisation de plusieurs cycles de formation
• Participation à la promotion de la GIZC 
• Application des conventions internationales et
  méditerranéennes
• Amélioration des BD du PAM et comparaison des
  comportement des divers pays vis à vis de la
  GIZC
• ? ? ? ? Le programme a bien atteint ses objectifs
  ? ? ? ?

21
Recommandations pour lamélioration

• En ce qui concerne la formulation des PACs
• i) Faire participer plus activement les CARs aux
  TDRs.
• ii) CAR TDE mieux définir les tâches et les
  orienter avec les besoins de lensemble des pays
  méditerranéens.
• iii) Proposer des TDRs répondant aux exigences
  des pays méditerranéens suivant les trois
  ensembles suivants 
• Les pays de la rive Nord de la Méditerranée 
• Les pays de la rive Sud 
• Les pays à espaces côtiers réduits.
• iv) Faire participer plus activement les pays
  concernés à la préparation de leurs nouveaux PAC.
• v) Proposer des périodes de développement des
  PACs dune manière plus adaptée et surtout
  veiller à les respecter.
• vi) Consacrer les travaux du PAC à moins de
  thèmes que ce qui se fait actuellement afin de
  réaliser les projets en des périodes assez
  courtes. 

22
En ce qui concerne la mise en œuvre des PACs i)
Faire profiter les gestionnaires des PACs ainsi
que certains des consultants de plus de
formations et de stages dans les domaines quils
maîtrisent le moins  ii) Assister les pays hôtes
à la mise en place dune micro structure qui aura
à sa charge la gestion du PAC par des moyens
financiers propres à cette tâche  iii) Demander
aux organisateurs nationaux de faire participer
le maximum de régionaux afin de les attirer à la
mise en place de PAC dans leurs régions
réciproques  iv) Au niveau des cours de
formations et des ateliers de travail, il faudra
faire participer plus de non méditerranéens aussi
bien au niveau des experts quau niveau des
stagiaires pour comparer les méthodes
internationales à ce niveau et partager les
expériences des uns et des autres  v) Orienter
plus les travaux des CARs et les PACs sur des
thèmes, des cas individuels et des secteurs où
lon peut concrétiser plus facilement les
recommandations attendues 
23

• En ce qui concerne le suivi des PACs
• Préparer des plannings pour les interventions
  des CARs afin de les programmer au niveau de la
  cellule de gestion nationale des PACs et
  respecter par ailleurs, au maximum, la période
  allouée à chaque tâche  ceci permettra par
  ailleurs de ne pas croiser les interventions
  ciblées de deux CARs en même temps.
• En ce qui concerne le suivi après lachèvement du
  PAC, il faudra que le pays concerné fasse le
  maximum de propagande de son PAC aussi bien au
  niveau régional que national afin de faire
  aboutir les recommandations quil devra par
  ailleurs inscrire dans les plans de développement
  nationaux.