Title: LE FINANCEMENT DE L’HOPITAL
1LE FINANCEMENT DE LHOPITAL
2La Sécurité sociale
3Les grands principes
- Un système qui cherche à concilier libéralisme et
solidarité - Un système de financement socialisé
- En majorité via la sécurité sociale (1945)
organisme privé / encadré par lEtat - Des assurances complémentaires
- LEtat et les ménages
4Les recettes de la sécurité sociale
5Lassurance maladie
- Trois principaux régimes dassurance maladie
obligatoire - Le régime général (travailleurs salariés 4/5
personnes en France) ? CPAM - Le régime agricole (exploitants et salariés
agricoles) ? caisse centrale de la MSA - Le Régime social des indépendants (artisans,
commerçants, industriels et professions
libérales) - De nombreux autres régimes spéciaux
6Le système de santé français niveau national
- ETAT
- Garant de lintérêt public et de lamélioration
de létat sanitaire de la population - PARLEMENT
- Fixe chaque année depuis 1996 les objectifs
sanitaires et le cadre de financement du système
de protection sociale Loi de finance de la
sécurité sociale (P)LFSS
7ONDAM 2010 162.4 milliards
8La consommation de soins et de biens médicaux
(CSBM)
9(No Transcript)
10(No Transcript)
11Historique du financement
- Le prix de journée
- 1983 le budget global
12Les limites du budget global
- Des dotations globales fixées sur des bases
historiques - Des modulations du budget à la marge
- Une insuffisante médicalisation de lallocation
des ressources - Une disparité de financement entre secteur public
et secteur privé
13La tarification à lactivité
14A lhôpital contrôler les coûtsDu budget
global à la T2A
- 1989 instauration du Programme de
Médicalisation du Système dinformation (PMSI) - Objectifs valoriser les activités et comparer
les coûts - 2003 Tarification à lactivité
- Objectif financer les activités en fonction de
leur réalité
15Le PMSI
- Travaux de M Fetter Les DRG (1973)
- Expérimentation du modèle américain
- Travaux dadaptation de la classification
américaine (1983 1989) - basés sur un recueil de données médicalisées
(PMSI) - classification des séjours hospitaliers en Groupe
Homogène de Malades (GHM) - Généralisation du PMSI
- dabord aux établissements publics (1989)
- puis aux cliniques privés pour le court séjour
(MCO)
16PMSI Les grands principes
- Unité doeuvre (en hospitalisation) Séjour
hospitalier - Un patient séjourne dans un établissements de
santé - Il passe dans une ou plusieurs Unité Médicale
production dun Résumé d'Unité Médicale (R.U.M.) - Une description synthétique de son séjour le
Résumé de Sortie Standardisé ( R.S.S.) obtenu
automatiquement à partir des R.U.M. - Le RSS est ensuite classé dans un Groupe Homogène
de Malades (GHM) en fonction de la prise en
charge
17- Létat des prévisions de recettes et de dépenses
(EPRD)
18Définition de létat des prévisions de recettes
et de dépenses
- LEPRD constitue lacte réglementaire par lequel
sont autorisées les recettes et les dépenses (au
sens du RAP du 29 décembre 1962) - LEPRD est un outil basique de la gestion
financière des entreprises - LEPRD est mis en œuvre dans le secteur public
depuis plus de dix ans (EFS, GIP, UGAP, )
19Le contenu de létat des prévisions de recettes
et de dépenses (EPRD)
- Les recettes et les dépenses de fonctionnement
- les investissements ( immobilisations ) et
leurs financements (emprunts, subventions,
autofinancement) - les budgets annexes (USLD, EHPAD, écoles,)
- Les tableaux annexes le tableau prévisionnel
des effectifs rémunérés, le plan global de
financement pluriannuel (prévisions de recettes
et de dépenses sur 5 ans), le tableau de
variation du fonds de roulement
20Les implications techniques de la tarification à
lactivité
- Un effort d adaptation important
- Les moyens dépendent des recettes
- or, les recettes dépendent de
l activité - codée et facturée
- Exhaustivité - Qualité -
Rapidité saisie -
des actes à la source - montant contrôles
- des Recettes Sécurité Sociale
Trésorerie - payer les salaires
- payer les factures
21Inversion du modèle budgétaire
ACTIVITE
RECETTES
DEPENSES
MOYENS
22Dune logique budgétaire à une logique financière
- Inversion de la logique dajustement des
ressources aux dépenses les prévisions de
ressources déterminent le niveau de dépenses
possibles - Le budget ne limite plus lactivité de
létablissement qui peut ainsi sajuster en
fonction de la demande, mais - les recettes ne sont plus garanties
- . et restent encadrées au plan macro-économique
(O.N.D.A.M.)
23Les principaux tableaux de létat des prévisions
de recettes et de dépenses
24Les principaux tableaux de létat des prévisions
de recettes et de dépenses
25Le sens de la réforme, entrée en vigueur en 2006,
de létat des prévisions de recettes et de
dépenses
- Décloisonnement exploitation / investissement
- Equilibre de lEPRD par la variation du Fonds de
roulement - Impact affiché de lexploitation et de
linvestissement sur la trésorerie - Institutionnalisation dun suivi périodique
26Le calendrier budgétaire
27Le déroulement de la procédure budgétaire
lexemple de lexercice 2009
- Loi de financement de la Sécurité sociale pour
2009 du 17 décembre 2008 (Journal Officiel du 18
décembre 2008) - Arrêtés tarifaires des 26 et 27 février 2009
fixant les enveloppes nationales (ODMCO, MIGAC,
OQN) et les tarifs applicables au 1er mars 2009
(Journal Officiel du 28 février 2009) - Arrêté du 17 mars 2009 fixant les dotations (DAF,
MIGAC) régionales (Journal Officiel du 4 avril
2009) - Arrêté de lAgence Régionale de lHospitalisation
du 8 avril 2009 fixant les dotations des
établissements de la région (DAF, MIGAC, forfait
annuel urgences) (notification officielle le 17
avril 2009)
28La répartition des financements des
établissements de santé
29LEPRD ce qui change avec la loi Hôpital,
Patients, Santé et Territoires
- le conseil dadministration devient un conseil
de surveillance , dont les missions sont
centrées sur les orientations stratégiques de
létablissement et des fonctions de contrôle - le directeur fixe létat des prévisions de
recettes et de dépenses et le présente au conseil
de surveillance, qui en assure simplement le
suivi il ny a plus de vote sur lEPRD comme
jusqualors
30Les contrats de retour à léquilibre financier
pourquoi et comment ?
- Lobjectif de retour à léquilibre financier pour
2012 - Les indicateurs dun établissement en difficulté
financière - un résultat dexploitation (recettes - dépenses)
déficitaire de plus de 3 des recettes (2 pour
les plus gros établissements, dont les CHU) - une capacité dautofinancement insuffisante à
couvrir le remboursement en capital des emprunts
- un fonds de roulement en voie dassèchement
- Les sources de difficultés financières
(diagnostic) - un excès de dépenses faible productivité du
personnel (médical, soignant, autre), recours
élevé à lintérim, surconsommation de certains
produits, défaut dorganisation (pouvant se
traduire par exemple par une durée moyenne de
séjour supérieure à la moyenne, par un
fonctionnement coûteux du bloc opératoire, par un
faible taux de chirurgie ambulatoire), politique
dinvestissements surdimensionnée, - une insuffisance de recettes positionnement
fragile de létablissement dans son territoire de
santé (bassin de population limité, taux de fuite
élevé, concurrence forte dune clinique privée ou
dun hôpital voisin, poids moyen du cas traité
non conforme au rôle dhôpital de recours ou de
référence incombant à létablissement),
difficulté de recrutement médical, démarche
qualité lacunaire nuisant à lattractivité, sous
développement des relations avec la médecine de
ville (adressage), faible taux de recouvrement
des recettes, défaut de codage de lactivité
(comorbidités diabète, démence, obésité,
hypertension,),
31La tarification à lactivité les critiques
opposées à ce mode de financement
- Les critiques de la T2A dans son principe
- la marchandisation de la santé , qui nest pas
un bien comme les autres - la conception néolibérale dhôpital entreprise
(notions de parts de marché, de rentabilité, au
nom de laquelle une sélection des patients est
crainte) - la contribution à la dégradation de la qualité du
service rendu au malade, car il faut accélérer la
prise en charge, quitte à la saucissonner en
faisant sortir le patient rapidement pour le
faire ensuite revenir si besoin - La course à lactivité inhérente à la
régulation prix volume - Les critiques de la T2A dans ses modalités
pratiques extraits du rapport de la Cour des
comptes de septembre 2009 sur la Sécurité sociale
- la T2A est devenue un dispositif opaque pour
les gestionnaires - larticulation entre coûts et tarifs demeure
très incertaine - la définition et le suivi des recettes des
établissements sont insuffisants - les ajustements incessants privent les
établissements de toute visibilité - la démarche de redéploiements incessants
néglige leur soutenabilité par les
établissements, qui subissent des variations de
revenu importantes, non anticipées et en fait peu
connues de ladministration - lévolution quantitative et qualitative de la
dotation nationale des MIGAC paraît avoir
contrevenu aux deux principes directeurs de la
réforme T2A, à savoir la dynamisation des
établissements publics et lélimination
progressive des disparités historiques de
financement des établissements en faisant
converger leurs tarifs
32Comment sont calculés les tarifs ?
- Le point de départ létude nationale des coûts
(ENC) par groupe homogène de malades (GHM), dont
léchantillon comprend une quarantaine
détablissements - Dimension technique transformation des coûts
complets en coûts modèle T2A en déduisant
toutes les dépenses rémunérées autrement que par
les tarifs des séjours (MIGAC, actes externes,
molécules onéreuses, dispositifs médicaux
implantables,), puis prise en compte du poids de
chaque GHM dans la masse totale des coûts - Dimension politique utilisation des tarifs
comme vecteurs des plans de santé publique
(exemple cancérologie) ou comme moyens de
favoriser tel type de prise en charge (exemple
incitation au développement de lambulatoire,
limitation de la pratique des césariennes) - Dimension financière estimation de leffet
volume (évolution de lactivité dhospitalisation
et amélioration du codage par rapport à lannée
précédente) pour en déduire le calcul des tarifs
(effet prix), dans le respect de la masse
tarifaire prévue au sein de lenveloppe de
lONDAM - Différence de tarifs public privé convergence
vers les tarifs des cliniques privées reportée à
2018 (lécart tarifaire, de lordre de 30 ,
résulte notamment de lexclusion dans les tarifs
du privé des honoraires des médecins libéraux et
des actes de laboratoire et dimagerie, sachant
par ailleurs quun profil dactivité moins
diversifié et moins connecté aux urgences tend à
des coûts de production moindres) - Lapplication de coefficients géographiques de
majoration des tarifs pour certaines régions,
dont la Cour des comptes juge la fixation
particulièrement approximative ( 5 en
Corse, 7 en région parisienne, 25 en
Guadeloupe, Martinique et Guyane, 30 à lÎle
de la Réunion)
33Un exemple de coût décomposé dune prise en charge
34Quelques exemples parmi les 2 300 tarifs de
séjours (évolution 2008 / 2009)
35Un exemple détaillé les interventions sur la
jambe chez des patients âgés de plus de 18 ans
36Les cas particuliers de prise en charge les
suppléments journaliers
- Le supplément journalier de réanimation
pédiatrique 922,98 - Le supplément journalier de réanimation 814,32
- Le supplément journalier de soins intensifs
407,65 - Le supplément journalier de surveillance continue
326,12 - Le supplément journalier de néonatalogie 307,66
- Le supplément journalier de néonatalogie avec
soins intensifs 461,49 - Le supplément journalier de réanimation néonatale
922,98
37Les autres modalités de financement la dotation
de financement des missions dintérêt général et
daide à la contractualisation (MIGAC) et de
recherche (MERRI)
- Les activités financées comme missions dintérêt
général (MIG) - Originellement les équipes mobiles de
gériatrie, les équipes mobiles de soins
palliatifs, les équipes de liaison en
addictologie, les permanences daccès aux soins
de santé, les centres de dépistage anonyme et
gratuit, les actions déducation thérapeutique,
les consultations mémoire, les structures de
prise en charge de la douleur, les dispositifs
dannonce du cancer, lemploi de psychologues au
titre des plans de santé publique, les SMUR, les
unités de consultations et de soins
ambulatoires, (liste limitative fixée par les
textes) - Nouvellement la précarité, la permanence des
soins hospitalière (gardes et astreintes) - Les financements au titre de laide à la
contractualisation (AC) - crédits de soutien aux opérations
dinvestissement (plan Hôpital 2012) - crédits daccompagnement aux contrats de retour à
léquilibre financier (CREF) - Les Missions denseignement, de recherche, de
référence et dinnovation (MERRI) les centres
dinvestigation clinique, les programmes
hospitaliers de recherche clinique, les actions
de téléenseignement, les centres de ressources et
de référence,
38Les autres modalités de financement la dotation
annuelle de financement (DAF)
- Deux types dactivité concernées par cette
dotation spécifique la psychiatrie et les soins
de suite et de réadaptation - Mais vouées à être financées à lactivité dans
les années à venir (2012 ? 2013 ?...), une fois
que le modèle T2A leur aura été adapté - Sachant que des évolutions ont été déjà été
apportées via la valorisation de lactivité en
psychiatrie (VAP) dune part et la prise en
compte dindices de valorisation de lactivité
(IVA) en soins de suite et de réadaptation
dautre part (ce modèle intermédiaire vise à
moduler lallocation de ressources selon des
variables de coûts telles que la morbidité
dominante, lâge, les actes de rééducation, la
dépendance physique, la dépendance cognitive, les
comorbidités associées et le type de prise en
charge)
39Le financement spécifique des urgences le
forfait annuel
- Le versement dun forfait annuel, comme pour les
activités de prélèvements dorganes et de greffes
- Un montant forfaitaire (dit forfait annuel
daccueil et de traitement des urgences) variable
selon le nombre de passages non suivis
dhospitalisation et rémunéré selon la tranche de
2 500 passages dans laquelle létablissement se
trouve (exemple 1 465 398 entre 17 500 et 20
000 passages, 1 636 776 entre 20 000 et 22 500
passages) - Les passages non suivis dhospitalisation donnent
lieu au versement de ce forfait annuel, au
versement par passage de 25,28 (passage
daccueil et de traitement des urgences) et au
versement des actes effectués (notamment les
consultations, actes médicaux infirmiers et
examens dimagerie et de laboratoire), majorés le
cas échéant si la prise en charge a été assurée
la nuit ou un jour férié - Quid des passages suivis dhospitalisation (en
service classique ou en lit-porte) ? Ils sont
financés dans le tarif du séjour du patient
(groupe homogène de séjour) au regard de la part
de coût des urgences calculé par pathologie dans
létude nationale des coûts, doù lintérêt de
développer le travail en réseau avec les médecins
libéraux en vue dadmissions directes dans les
services de soins, afin de ne pas surcharger les
urgences dun travail qui consomme des ressources
sans pour autant générer de recettes supérieures
à ce quelles auraient été si le patient avait
été hospitalisé sans passer par les urgences - Pour rappel, le SMUR et la PASS sont financés au
titre des missions dintérêt général
40- Des financements directement liés à lactivité
Paiements en sus Médicaments coûteux et
Dispositifs Médicaux Implantables (DMI)
Tarifs par prestations Actes externes, Urgences
(Forfait au passage)
Tarifs par Séjour (GHS) avec HAD Cas
particuliers Réanimation, IVG, Prélèvement
dorganes, Soins Palliatifs, Dialyse
Autres financements assurance maladie
Dotation annuelle de financement (SSR, psy)
Missions dIntérêt Général et daide à la
Contractualisation (MIGAC) Missions
denseignement, de recherche, de référence,
dinnovation (MERRI)
Forfaits annuels Urgences Prélèvements dorganes
(CPO) Greffes (FAG)
41Les bénéfices attendus
- une plus grande médicalisation du financement
(mesures incitatives) - le développement des outils de pilotage
médico-économiques (contrôle de gestion et
comptabilité analytique) - une équité de traitement entre les 2 secteurs
public/privé favorisant les coopérations
42Les budgets annexes
- Des budgets séparés du budget principal, avec
toutefois des opérations entre eux à travers le
remboursement par les budgets annexes des
charges communes utilisation des
prestations support de lhôpital (administration,
services techniques, service informatique,
restauration, chambre mortuaire, chauffage,) - Les écoles paramédicales (IFAS, IFSI, IFCS,)
un financement principalement par le Conseil
régional à travers le versement dune subvention
de fonctionnement et déquipement (mais quid du
financement des investissements immobiliers ?) - Les EHPAD (établissements dhébergement pour
personnes âgées dépendantes) et USLD (unités de
soins de longue durée) un financement
tripartite par section tarifaire - Section soins financement Assurance Maladie
(dépenses de médecin, dIDE, de kiné, de
préparateur en pharmacie, dAS-AMP à raison de 70
, dépenses de médicaments, charges
damortissement de matériel médical) la charge
en soins est mesurée par la grille PATHOS - Section dépendance financement Conseil Général
à travers lallocation personnalisée dautonomie
(dépenses des personnels AS-AMP et ASH à raison
de 30 , de psychologue, dépenses de couches et
alèses) la charge en dépendance est mesurée par
la grille AGGIR (Autonomie Gérontologie
Groupes Iso Ressources seuls les groupes 1 à 4,
à lexclusion des groupes 5 et 6, ouvrent droit
au versement de lAPA) - Section hébergement financement Conseil Général
à travers laide sociale (dépenses des personnels
de ladministration, de la cuisine, des services
généraux, des ASH à raison de 70 , dépenses de
réparation, dassurances, dalimentation,)
43La définition de la comptabilité analytique
- Comptabilité GENERALE
- Recensement des flux
- Selon une nomenclature de comptes, nationale, à
caractère juridique - Charges et produits
- par nature
- Exemples
- Produits sanguins
- Charges sociales
- Frais postaux
-
Comptabilité ANALYTIQUE Recensement des flux
Selon une nomenclature de comptes propre à
létablissement Charges et produits par
destination Exemples UF, UM Pôles, CR,
services Séjour, patient
44La comptabilité analytique le compte de
résultat analytique (CREA)
- Définition le compte de résultat analytique
permet de comparer le coût complet (charges
directes consommations dactivités supports
coût de gestion et de structure) dun pôle ou
dun service avec les recettes générées par ce
pôle ou service. -
- Exemples dutilisation
- Identifier la contribution de chaque pôle à
léquilibre financier de létablissement - Simuler limpact dun changement dactivité ou
dun mode de financement sur léquilibre du pôle
étudié - Fournir un outil de pilotage aux responsables de
pôle et à la direction
45Exemple de compte de résultat analytique
46La comptabilité analytique le tableau coût case
mix (TCCM)
- Définition Le tableau coût case mix consiste à
construire le budget dun hôpital / pôle /
service fictif à partir de lactivité dun
établissement réel (le case-mix de
létablissement / du pôle / du service) et les
coûts par séjour issus de lÉtude Nationale des
Coûts (ENC). - Le TCCM permet ainsi de mesurer ce que devrait
dépenser en moyenne cet établissement / pôle
/ service au vu de son activité réelle et de
comparer avec son budget effectivement utilisé
(pour les séjours et le champ MCO uniquement). - Exemples dutilisation
- Associer les dépenses de létablissement avec les
activités cliniques et leurs consommations en
logistique médicale, plateau technique,
restauration - Se situer par rapport à la moyenne nationale
- Identifier les organisations économiquement
vertueuses ou les sources déconomie - Contractualiser avec les pôles et faire
contractualiser des pôles entre eux (prestations
inter pôles) - Fournir un outil de gestion aux responsables de
pôle - Orienter des décisions stratégiques
47La comptabilité analytique un exemple de
tableau coût case mix (TCCM)
48La comptabilité analytique suite du tableau
coût case mix (TCCM)
49LA COMPTABILITE ANALYTIQUE LA BASE DE DONNEES
DES COÛTS PAR ACTIVITE (HORS SOINS) DITE BASE
DANGERS
- Ce quelle est
- Un indicateur de comparaison inter établissements
du coût de prestations administratives,
logistiques, techniques et médico-techniques la
base dAngers permet de comparer par rubrique
(dépenses de personnel, de consommables, de
location, de maintenance, dentretien
réparation,) les coûts unitaires dun
établissement à ceux moyens dun échantillon
représentatif de divers établissements (CHU, CHG,
CHS, PSPH) - Une base gérée par le CHU dAngers, à laquelle la
participation des établissements est volontaire
(moyennant le respect des règles du guide de la
comptabilité analytique hospitalière) et relative
à tout ou partie des activités concernées
(direction générale, finances, gestion
économique, gestion du personnel, accueil et
gestion des malades, informatique, DIM, entretien
et maintenance, entretien des jardins,
transports, restauration, blanchisserie,
biomédical, accueil et traitement des urgences,
SMUR, dialyse, laboratoires, blocs opératoires,
anesthésie, imagerie, pharmacie, stérilisation)
- Ce quelle nest pas
- un indicateur de la qualité des prestations la
base dAngers nindique pas si les repas servis
sont bons, si laccueil au bureau des entrées est
satisfaisant, si les espaces verts sont
correctement entretenus ou encore si les délais
dinterprétation des images de radiologie sont
performants
50Un exemple de fiche de la base dAngers la
stérilisation
51Articulation entre les outils de gestion
Compte de résultat du pôle Charges / Produits
Insuffisance de Recettes ?
Ressources humaines utilisées ?
Tableau de bord PMSI Indicateurs sur le
volume de P la qualité du codage
lexhaustivité du codage
TCCM, Base dAngers Comparaison des charges /
moyenne des autres CH pour produire la même
activité
Indicateurs DRH et Tableau des Emplois
médicaux et non médicaux
Indicateurs DRH et Tableau des Emplois
médicaux et non médicaux
52Conclusion
- Les finances dun établissement sont au cœur dun
triptyque constitué - de la stratégie la tarification à lactivité
invite à se pencher sur le positionnement et
lattractivité de létablissement (développement
de telle activité, mise en place de consultations
avancées, recrutement dun praticien exerçant
telle spécialité,) - de la qualité de la prise en charge et de
lorganisation du parcours du patient
létablissement répond-t-il aux attentes des
patients ainsi que des médecins libéraux et
médecins hospitaliers partenaires ? - du contrôle de gestion lutilisation des moyens
est à analyser, par la voie notamment du
parangonnage (ou benchmarking , en vue de
limiter les surcoûts au total, le plus
souvent, le problème des hôpitaux est moins la
quantité de leurs moyens que leur utilisation au
bon endroit et au bon moment (extrait du
rapport de la Cour des comptes de septembre 2009
sur la Sécurité sociale)