Title: UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE CONSEQUENCES
1T2A UNE REVOLUTION CULTURELLE A L'HOPITAL
QUI RAPPROCHE ACTIVITE - RECETTES - DEPENSES
- UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE LOURDE DE
CONSEQUENCES - UN SYSTEME DINFORMATION A REORGANISER
- UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN UVRE
- UNE APPROCHE STRUCTURES ET UN DECOUPAGE A
REPENSER - UNE DIMENSION ANALYTIQUE EN COROLLAIRE
LAPPROCHE DES COUTS - UN NECESSAIRE CONTROLE DE GESTION A ORGANISER
- COMMENT PASSER DU PILOTAGE A VUE AU PILOTAGE
ORGANISE DES E.P.S. LAPPROCHE MANAGERIALE
INDISPENSABLE DE LA REFORME
2I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- UNE REFORME DU MODE D'ALLOCATION BUDGETAIRE
"l'ARBRE qui CACHE la forêt" - Le passage d'une logique budgétaire de dépenses à
un pilotage financier fondé sur des recettes
déterminées à partir de l'activité. - Un parallèle à faire avec le financement de
lentreprise et le cycle - production/ressources/emplois
- Les risques de la réforme et de la T2A.
- UNE REFONTE DU CADRE BUDGETAIRE L EPRD
- L'activité déterminant de la ressource auquel
doit s'adapter le niveau de la dépense - Le passage d'une vision annuelle à une logique
financière pluriannuelle -
- AU-DELA DU BUDGET UNE ANALYSE FINANCIERE
INDISPENSABLE - Le passage d une vision administrative à une
gestion économique et financière - L approche du bilan l antichambre de la
gestion de l entreprise privée - La mise en place des TBFEPS en 2003
3I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- - Schéma des différents niveaux -
4I - LA REFONTE DU CADRE BUDGETAIRE LEPRD
- Un nouveau cadre budgétaire pour les EHPAD qui
nest pas lEPRD Application du décret du
22.10.2003 lié au conventionnement tripartite -
- Le passage dun système de financement autorisé
et fondé sur une dotation à une tarification à
lactivité implique nécessairement un changement
de logique budgétaire. En effet, dès lors que les
ressources des EPS ne sont plus prédéterminées
mais dépendent directement du volume dactivité
produite, il n est plus possible de présenter un
budget primitif retraçant des dépenses autorisées
et des recettes prévues dans les conditions
équivalentes à celles daujourdhui. Tel est
lobjet de la réforme budgétaire et comptable,
conséquence de la T2A mise en uvre à partir de
2005. - LEPRD MODE DEMPLOI DES EPS
- Au-delà du rapport liminaire qui sera présenté
avant le 31 octobre de lannée n-1, la loi du 18
décembre 2003 et la circulaire du 1er septembre
2004 précisent - Le nouveau cadre budgétaire des EPS prendra la
forme dun état prévisionnel des recettes et
des dépenses (EPRD) , déjà appliqué aux
établissements publics nationaux à caractère
industriel et commercial et constitué dun compte
de résultat et dun tableau de financement
prévisionnels, ces deux sections étant reliées
par la capacité d autofinancement (CAF). Ainsi,
les notions classiques de section dexploitation
et de section dinvestissement disparaissent. - Le principe fondamental qui gouverne le futur
budget hospitalier est celui du caractère
évaluatif des crédits. - Lautorisation budgétaire qui est donnée porte
sur une enveloppe globale représentative de la
totalité des crédits ouverts à l ERPD, cette
enveloppe devant servir à lengagement et au
mandatement de lensemble des dépenses de lEPS.
Lordonnateur peut engager, liquider et mandater
une dépense sur un compte éventuellement non doté
ou insuffisamment doté à lEPRD, sauf si une
telle dépense devait bouleverser léconomie
générale de lEPRD (dans ce cas, une décision
modificative devra être votée par le conseil
dadministration). - Le comptable nassure plus dans ces conditions le
contrôle strict de la disponibilité des crédits
et peut donc payer en dépassement de crédits,
quel quen soit le niveau. Ce principe est
toutefois fortement nuancé par le maintien du
caractère limitatif de certains crédits. En
effet, les crédits relatifs aux dépenses de
personnel permanent (qui représentent en moyenne
70 des dépenses des hôpitaux) et les crédits de
lensemble des dépenses dexploitation des
budgets annexes sociaux et médico-sociaux
(lettres B, E, J, K, N et P) dont les modalités
de financement sont inchangées, continueront de
faire lobjet d un contrôle de la disponibilité
des crédits par le comptable. - Au-delà de la notification par lARH au plus tard
le 15 février des enveloppes et crédits issus de
l ONDAM et de la répartition nationale - vote de l EPRDavant le 15 mars de l année N
- lARH dispose dun mois pour refuser lEPRD
- dans ce dernier cas, lEPS doit revoir sa copie
sous 15 jours - Attribue à lARH des prérogatives exorbitantes
(mise en demeure, substitution). - Confirme la disparition de la procédure
contradictoire. - Met en place un dispositif dapprobations tacite
fortement contraint. - Prévoit une plus grande liberté de gestion
traduite par la possibilité dinscrire à lEPRD
un déficit prévisionnel et la constitution dune
réserve alimentée par une fraction des excédents. - Conforte une vision pluriannuelle du budget et du
financement des EPS.
5- La mise place dun suivi d exécution
budgétaire infra-annuel - La souplesse de gestion que procure l EPRD
nécessitera un suivi très particulier de
l exécution budgétaire notamment de la part des
ARH, autorités de contrôle et de tutelle. - Un dispositif de suivi infra-annuel sera alors
mis en place afin de déceler d éventuels
dérapages budgétaires pouvant mettre en péril
léquilibre financier de létablissement. Ce
dispositif donnera lieu à une intervention de
lARH dans la gestion de l établissement sous la
forme dobservations ou dinjonctions (plan de
redressement) selon lampleur des difficultés. Il
s appuiera notamment sur loffre d une
procédure de reporting basé sur les données
comptables centralisées par la DGCP à travers
lINFOCENTRE. La production et la mise à
disposition de ces données seront entièrement
automatisées. Les outils actuels que sont le
tableau de bord financier des EPS (TBFEPS) et le
logiciel IDAHO constitueront des éléments
danalyse complémentaires dans le cadre de ce
dispositif. -
6TABLEAU NORMALISE DE LEPRD HOSPITALIER
- Létat ci-dessous n est pas exhaustif il a
simplement pour objet dillustrer le passage
entre le compte de résultat prévisionnel et le
tableau de financement prévisionnel.
7LE NOUVEAU CALENDRIER BUDGETAIRE
8CIRCUIT DES INFORMATIONS ET DES PAIEMENTS EN 2006
- Circuit des informations et des paiements en 2005
Hôpital
Caisse pivot
Facturation
Paiements
Douzièmes de trésorerie
compensation
ARH
- Arrêté annuel
- D.A.C.
- Forfaits annuels
- MIGAC
9- Au niveau des modalités pratiques, la T2A se
concrétise par une facturation individuelle à la
sortie de chaque patient. - Pour lexercice 2005, il est prévu un système
transitoire consistant en un versement globalisé
qui nemportera pas émission de titres de
recettes individuels par séjour à lencontre de
l assurance maladie. - Lexercice 2006 est donc le premier exercice de
mise en uvre de la facturation individuelle.
Cette logique de facturation va impliquer un
changement des méthodes de travail existantes
en amont, chez lordonnateur, une rigueur accrue
dans la collecte des informations et un service
de facturation performant et en aval, chez le
comptable, une augmentation du nombre de titres
de recettes et la nécessité d une optimisation
de la chaîne de recouvrement. Sur ce dernier
point, la T2A valorise la place du comptable dans
cette mission jusque-là limitée aux seules
recettes hors DGF. A cette occasion, il convient
de rappeler à nouveau l importance de la mise en
place de la norme B2/NOEMIE dans les liaisons
EPS/TRESORERIE/CPAM. - La T2A bouleverse également la gestion de
trésorerie des EPS, jusque-là caractérisée par la
régularité de la DGF. Lappui du comptable est
sur ce plan déterminant. Un mécanisme d avance
de trésorerie de lassurance maladie, non
finalisé, devrait être mis en place au moins dans
les premiers temps d application de la réforme.
10- LANALYSE FINANCIERE -
- En 2006, la facturation directe de l'activité à
l'assurance maladie - obligera à
- l'alimentation de la chaîne de facturation par
les données médicalisées issues du PMSI
(activités, médicaments onéreux, ) - planifier les besoins en trésorerie (lien entre
les décaissements et les recettes de la T2A) - principe de facturation au fil de l eau
-
- une approche plus financière que budgétaire
11OBJECTIF 2006 VERS UNE FACTURATION DIRECTE A
LAM
- CONTEXTE
- Les flux de facturation entre les établissements
sous DG et lAssurance Maladie (AM) sont
actuellement limités à toutes les recettes hors
DG (médicaments rétrocédés, actes externes et
hospitalisation pour les bénéficiaires migrants,
les bénéficiaires de lAME et de la CMU
complémentaire). - Des statistiques (informations de séjour) sont
par ailleurs transmises à la caisse-pivot
principalement afin de permettre à celle-ci de
répartir les flux financiers entre les différents
régimes. - 1er scénario envoi par létablissement de
factures globales sans données individualisées
par patient - Des inconvénients majeurs
- dune part, il ne permettrait pas à l AM
d exercer les contrôles liés à l ouverture des
droits et à la vérification des éléments de
facturation, - d autre part, il empêcherait d assurer un suivi
individualisé des assurés en vue de la
répartition des flux financiers entre les
régimes. - Ce scénario de globalisation n apparaît en
conséquence praticable que pendant une phase
transitoire, comme prévu en 2005. - 2ème scénario un envoi par voie électronique de
factures individuelles par patient comportant la
nature de la prestation et les données relatives
aux assurés à une caisse pivot (via la norme
Noémie B2) serait opérée par chaque hôpital vers
un point dentrée unique ce qui permettrait à la
caisse pivot de létablissement de procéder au
contrôle des informations, à la liquidation de la
facture, au paiement total du séjour ou de la
consultation et à la transmission de limage de
la facture à la caisse gestionnaire de chaque
assuré social. - Accueil centralisé des flux hospitaliers
12I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- Les risques de la réforme -
- liés à la période de transition
- une entrée progressive dans la tarification à
lactivité justifiée par la nécessité de disposer
dune période de montée en charge pour permettre
aux établissements publics de sadapter, la
contrepartie est un retour partiel de leffet
activité pour les établissements publics les plus
dynamiques (ce qui nest pas le cas des
établissements privés), - le caractère relatif de l harmonisation et de la
convergence des modes de financement
public/privé, - les conséquences sur la trésorerie de la
substitution de la T2A à une part croissante de
la dotation globale (négociation dune avance de
trésorerie ou augmenter le recours coûteux à la
ligne de trésorerie).
- liés aux inconnues financières affectant la mise
en uvre pratique de la réforme - la fixation des tarifs nationaux de lannée n et
des années suivantes (régulation de type
prix/volume) qui amène un risque dinstabilité du
dispositif - létendue des médicaments et des dispositifs
médicaux implantables relevant de la Liste , - la doctrine précise associée au financement de
l enveloppe MIGAC (contenu, plafonnement, risque
de financement des activités IG avec lenveloppe
AC, contenu même de lAC)
13- liés aux effets de champ
- la coexistence dun financement T2A et dun
financement dotation globale (psychiatrie, SSR,
soins pour les personnes âgées ?), - la disparition de la sanctuarisation des crédits
damortissement et de frais financier (les tarifs
sont complets), - labsence de mise à plat des budgets historiques
(le rebasement) et une résorption partielle des
reports de charges qui ne sattache pas aux
causes structurelles de ceux-ci.
- liés aux questions dordre technique
- la disponibilité et la qualité de la nouvelle
classification des GHS (diminution de
lhétérogénéité des durées de séjour et des coûts
rendue possible par laugmentation des effectifs
de la base), - limmaturité des réformes, du système
dinformation et des outils, - la transmission régulière et permanente des
données dactivités et de consommation.
- liés au mode d organisation interne des
établissements - répercussions sur la gestion de proximité dont
les effets sont mal anticipés, - évolution du chantier national sur la gouvernance
?, - capacité à sinterroger sur le positionnement
stratégique de létablissement versus les choix
de loffre de soins concurrente et
limpossibilité liée pour les EPS, à la notion de
service public, de supprimer des activités non
rentables.
14I - AU-DELA DU BUDGET UNE ANALYSE FINANCIERE
- La mise en place du TBFEPS -
- La mise en uvre du suivi de la T2A et de l EPRD
se fond sur un ensemble d indicateurs et de
ratios significatifs calculés de manière
infra-annuelle par le Trésorier de l hôpital,
présenté à l EPS, transmis à l ARH par le TPG
du département et qui comporte -
- des indicateurs globaux tels que le résultat
d exploitation, la capacité d autofinancement
et le taux de marge brute - des taux détaillés de réalisation par rapport aux
prévisions concernant les produits de la T2A, les
produits des dotations et subventions, les
produits des activités subsidiaires, les charges
de personnel, les charges à caractère médical et
pharmaceutique, les charges à caractère hôtelier
et général et les dépenses d investissement et
assimilées - l analyse du besoin en fonds de roulement, la
situation de trésorerie et le taux
d encaissement des recettes - enfin des ratios de structure seront également
utilisés par référence à l exercice précédent
mais sur une base annuelle durée apparente de
la dette, taux d indépendance financière, taux
d autofinancement et taux de charges fixes. -
- Présentation du TBFEPS
-
- un logiciel danalyse financière rétrospective
IDAHO, - un nouvel outil synthétique d analyse financière
permettant de détecter les difficultés
éventuelles, - un instrument simple et partagé danalyse,
- le partage d informations EPS/TRESORERIE/ARH
- trois volets
- volet 1 - 30 indicateurs issus du bilan
fonctionnel et de S/g - volet 2 - 12 indicateurs principaux avec un
positionnement comparatif de l EPS - volet 3 - un rapport explicatif et d analyse du
trésorier -
15TABLEAU DE BORD DES INDICATEURS FINANCIERSDES
HOPITAUX PUBLICS
16I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- Les TBFEPS -
Axe orienté du maximum vers le minimum
R20 Durée apparente de la dette (CHgt600)
17,0
7,5
4,3
2,6
2,0
0,49
0,21
0,1
maxi
mini
d9
d8
M
d1
N-1
N-2
17- La trésorerie nette -
Ratio n 15
- elle traduit la différence entre dune part les
ressources longues et dexploitation et dautre
part les emplois et actifs immobilisés et les
valeurs dexploitation - elle se décline entre les liquidités et les
financements à court terme
18I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- DUNE LOGIQUE ADMINISTRATIVE le budget
- à une logique ECONOMIQUE la finance
- LA LOGIQUE BUDGETAIRE de la DOTATION GLOBALE
- DEPENSES évaluées préalablement
- RECETTES assurées aux EPS à l euro près
- lACTIVITES est directement assujettis aux
dépenses
- Corollaires
- cette logique impose de tenir lactivité
(loffre) - le bon gestionnaire est celui qui fixe des
quotas - ces limites sont déconnectées du besoin (la
demande)
19- LA LOGIQUE FINANCIERE DE LA T2A
- ACTIVITE déclarée
- RECETTES liées à lapplication de tarifs
nationaux - DEPENSES gagées par les recettes
- MOYENS délégués aux services des établissements
- Corollaires
- le budget nest plus limitatif
- il peut être revu en cours dannée à la hausse ou
à la baisse - le bon gestionnaire est celui qui
- développe lactivité à bon escient,
- réagit rapidement,
- adapte sa politique et ses stratégies
- l offre correspond mieux à la demande
20CONSEQUENCES DIRECTES pour les SERVICES
- Limplication des Médecins et Cadres de Santé
dans lanalyse des résultats est inéluctable - ils doivent décrire et justifier lactivité
- ils doivent sintéresser à lorganisation
interne - ils doivent décloisonner lorganisation pour
favoriser le parcours des patients
- La T2A sanctionnera les services qui n auront
pas atteint une taille critique -
- Les résultats financiers peuvent être influencés
par - labsence de médecins
- une activité centrée autour de quelques GHS
dont les tarifs peuvent changer -
21CONSEQUENCE une MODIFICATION des COMPORTEMENTS ?
- A côté de la compréhension des enjeux, laction
des responsables requiert 3 conditions
essentielles
- système dinformation
- accès en temps réel
- information partagée
- tableau de bord
INFORMATION
COMPETENCES
POUVOIR
- délégués nationaux structures
- droit dinitiative du délégataire
- relation de confiance Direction/Délégatoire
- formation (financière, médicale)
- connaissance du terrain
- temps consacré à la gestion
- compétences partagées et ou
- lidée de gestion partagée
22I - UNE NOUVELLE APPROCHE FINANCIERE
- Analyse financière lapproche par le bilan
CAPITAUX PERMANENTS Capitaux
propres Emprunts
IMMOBILISATION
Stocks créances d exploitation
Dettes dexploit
TRESORERIE
23- Le budget et les mécanismes budgétaires sont
relatifs aux dépenses donc aux moyens que
l établissement est autorisé à engager pour
réaliser son activité gestion budgétaire.
- Mais, comme pour toute entreprise publique ou
privée, l exercice budgétaire se traduit par des
implications financières qui doivent être connues
et analysées pour être maîtrisées gestion
financière.
24LANALYSE FINANCIERE PLAN
- Les équilibres financiers
- Du bilan comptable au bilan fonctionnel
- D un bilan à lautre
- Une approche complémentaire les ratios
- Le diagnostic et les remèdes
- La gestion financière
25Une démarche à partir du systèmed information
comptable et budgétaire
- Le compte administratif
- section dexploitation
- section dinvestissement
- Le compte de gestion
- le bilan
- le compte de résultat consolidé
- la balance des comptes du grand livre
26Mécanismes financiers
- Les échanges de lEPS avec les autres agents
économiques se traduisent dans le niveau et le
montant des éléments de son patrimoine
- Le patrimoine de lEPS, retracé dans le bilan
évolue au cours de sa vie économique
27Mécanismes financiers
- 3 types dopérations
- opérations d exploitation
- opérations d investissement
- opérations de financement
- Générant des flux physiques, économiques et
monétaires
- Selon 2 rythmes financiers différents et liés
- le cycle d exploitation et le besoin de
financement - le cycle d investissement et de financement
28Mécanismes financiers
Sortie du malade
Entrée du malade
- Achat de fournitures
- et services
Délais de paiement
Délais de règlement
BESOIN DE FINANCEMENT
Paiement des fournisseurs
Paiement du personnel
Encaissement des produits
29Léquilibre financier
- Les ressources stables doivent être suffisantes
pour - couvrir les emplois stables (financement du cycle
d investissement) et - financer la partie stable du besoin de
financement généré par le cycle dexploitation
le Besoin en Fonds de Roulement (B.F.R.)
- Ce surplus des ressources stables sur les emplois
stables est le Fonds de Roulement (FR)
30Du bilan comptable au bilan fonctionnel
- Il convient de procéder à des
- retraitements
- reclassements
- regroupements
31DUN BILAN A LAUTRE
32- Plusieurs étapes
- retraitement financier comptable de
l établissement bilan financier ou bilan
fonctionnel - analyse statique de la structure financière de
l établissement à partir des équilibres
bilantiels issus du bilan financier - analyse de l évolution de la structure par
comparaison de plusieurs bilans financiers - recherche des causes de cette évolution
33Une approche complémentaire les ratios
- Un
- clignotant
- sur un
- tableau de bord
34Quest-ce quun ratio ?
- Un rapport significatif entre deux grandeurs,
exprimé - en pourcentage
- en jours
- en journées dexploitation
- Valeur relative du ratio
- comparaison dans le temps (évolution sur
plusieurs années) - comparaison dans l espace (références
sectorielles et normes)
- Ce qui suppose
- le respect du principe de permanence des méthodes
- le caractère significatif des moyennes
sectorielles (écart-type, coef. de variation)
35LA GESTION FINANCIERE
PREVISIONS
DIAGNOSTIC
36Les objectifs de la gestion financière
- Déterminer et évaluer les besoins à financer
- investissements
- besoin de financement du cycle dexploitation
- Rechercher les sources de financement
- à court terme
- à long terme
- Prévoir et planifier sur plusieurs années
- les emplois et les ressources à mettre en uvre
pour atteindre les objectifs de létablissement - les incidences budgétaires en découlant
- les encaissements et les décaissements
correspondants
37La gestion financière au service de la
politiquede létablissement
38II - UN SYSTEME DINFORMATION AU CENTRE DU
DISPOSITIF
- Introduction
- la T2A donne au SIH une importance stratégique
majeure, - un effet trompe loeil où la T2A ne rémunère pas
des pathologies mais des activités et séjours, - lenjeu immédiat réside dans la production des
données dactivités et la cotation des actes et
diagnostics en temps réel.
- Le succès de la REFORME et de sa MISE EN UVRE
dans les ETABLISSEMENTS repose largement sur
l'ADAPTATION du Système d'Information Hospitalier
(S.I.H.). - La maîtrise des DONNEES d'ACTIVITE via le
logiciel de Gestion Administrative du Patient et
de l'INFORMATION MEDICALISEE via le PMSI est un
enjeu majeur car déterminant de l'allocation des
ressources. - Les différents volets de la réforme justifient de
la production régulière en interne de TABLEAUX DE
BORD de DONNEES et d'un CONTROLE DE GESTION qui
seul un OUTIL INFORMATIQUE performant autorise - logiciel
- info centre / outil de requête
-
39II - UN SYSTEME DINFORMATION A REORGANISER
- pour ladapter à la T2A architecture et
indicateurs -
- Des fonctionnalités indispensables
- il doit permettre de suivre le processus de prise
en charge des patients - il doit permettre d affecter à chaque structure
(pôle, service, unité) non seulement ses dépenses
(directes et indirectes) mais aussi ses recettes
(valorisation des séjours)
- Il doit faciliter la saisie des activités à la
source, au plus près du patient. - Il doit s articuler autour d un dossier médical
commun, informatisé et partagé.
40Le système dinformation
Applicatifs médico-techniques
Applicatifs administratifs
DOSSIER MEDICAL
Dossiersde spécialités
Applicatifs logistiques
Infocentre
Statistiques
D.I.M.
Tableauxde bord
Outils daideà lanalyse
D.A.F.
Indicateurs
41 Les RACCOURCIS pour adapter son système
d information
- Un dossier médical informatisé
- La connaissance du mouvement des patients en
temps réel - La prescription informatisée
- La comptabilité analytique
- Un fichier commun de structures unique et partagé
- Le PMSI au plus près du dossier médical
- Un retour d information rapide aux responsables
des structures - La saisie décentralisée des données d activité
pour favoriser lexhaustivité et la réactivité
42III - UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN OEUVRE
- LA NOUVELLE GOUVERNANCE A LHOPITAL JUSTIFIE
D ADAPTATIONS DANS LA GESTION ET LORGANISATION. - LA CREATION DE POLES DACTIVITES NECESSITE
AU-DELA DES EVOLUTIONS REGLEMENTAIRES ET
STATUTAIRES DE NOUVELLES APPROCHES DANS LA
GESTION. - LA MISE EN PLACE DES CENTRES DE RESPONSABILITES
AVEC POUR COROLLAIRES DELEGATION ET CONTRÔLE DE
LA GESTION -
43III UNE GESTION DECONCENTREEA METTRE EN OEUVRE
- ORGANISER LES HOPITAUX PAR POLES
- Une révolution culturelle
- Une articulation à trouver avec le projet
détablissement - Une balkanisation à éviter
- CONTRACTUALISER EN INTERNE
- LA DELEGATION DE GESTION
- Du Directeur au responsable de pôle
- Délégation de compétences ?
- Délégation de signatures ?
- LA CONTREPARTIE LE CONTRÔLE DE GESTION
- Rendre des comptes
- Analyser ensemble
- Sanction et/ou intéressement
44III - UNE GESTION DECONCENTREE A METTRE EN OEUVRE
- - La nouvelle gouvernance -
Contractualisation interne et T2A
45Une contractualisation encore peu exploitée
- Une minorité détablissements sest lancée dans
la contractualisation - des établissements en situation financière
difficile ou se sentant menacés, - une impulsion des ARH qui la prévoit dans les
COM, - une volonté forte à la fois du directeur et du
président de CME
46Le bilan pouvant être fait
- De nombreux obstacles techniques ont été
rencontrés - difficultés dadaptation des systèmes
dinformation, - absence de comptabilité analytique et de règles
dimputation, - fiabilité insuffisante de linformation dans les
tableaux de bord
47- La difficulté à changer les habitudes et à faire
cohabiter la réglementation et les règles de
souplesse nécessaires à la contractualisation
(marché publics, délais dapprovisionnement,
limitation de certains crédits, règles de
sécurité)
48Lapport de la T2A
- Mise en place de contractualisation interne avec
les pôles dactivité. - Contrat négocié puis cosigné avec le directeur et
le président de la CME dune part, et chaque
responsable de pôle dactivité dautre part.
49Le contrat définit
- Les objectifs dactivité, de qualité et
financiers. - Les moyens et les indicateurs de suivi des pôles
dactivité. - Les modalités de leur intéressement aux résultats
de leur gestion. - Les conséquences en cas dinexécution du contrat.
50Rôle de la contractualisation
- Déterminer les mesures à prendre pour faire
coïncider le budget théorique et le nouveau
budget réel. - Effectuer des choix dans les activités du centre
de responsabilité.
51Conséquences de la mise en place de la T2A
52Enjeux et retombéesdune activité tarifiante
- Coûts de production élevés ? déficit
- Dans le cas contraire bénéfices ou excédent ?
marge de manuvre pour investir ou apporter un
intéressement aux équipes qui auront contribué à
ce résultat positif.
53Au plan financier
- Une vision inversée de recettes avant des
dépenses. - Implique une responsabilité sur ces recettes
- Un changement probable dans les rapports corps
médical/direction - Le point essentiel une prévision fine (objectif
?) sur lactivité, établissement de lEPRD
évolution en tendance, évolution du CASEMIX etc
54Perspectives
55La T2A peut faciliter
- Une meilleure adéquation des ressources aux
dépenses. - Le développement des activités.
- Une responsabilité des acteurs.
- La mise en regard des moyens et de la production
de soins.
56 Mais aussi générer des effets pervers
- Distinction entre les services hospitaliers
rentables et les services coûteux (et
spécialisés). - Ecrèmage selon les pathologies et les
disciplines. - Maintien dune offre de soins pour les bassins de
population limitée ?
57IV UNE APPROCHE ET UN NOUVEAU DECOUPAGEDU
FICHIER STRUCTURES
- PRINCIPES ET MODALITES DU DECOUPAGE INHERENTS A
LELABORATION DU FICHIERS STRUCTURES - LACTIVITE ET LA GESTION DECONCENTREE AU CUR DE
LADAPTATION DU FICHIER STRUCTURES ET DU
DECOUPAGE. - DERRIERE LE DECOUPAGE LAFFERMISSEMENT DES REGLES
DIMPUTATION ET LAFFECTATION DES COUTS, AINSI
QUE LA MISE EN UVRE DUN CONTRÔLE DE GESTION
SONT INDISPENSABLES. -
58IV LE DECOUPAGE DU FICHIER STRUCTURES
- Trois approches pour le découpage de la structure
de lEtablissement, autour dun fichier unique et
commun. - FONCTIONNELLE (ACTIVITE et BUDGET)
- Entité juridique (EPS)
- Centre de responsabilité (CR)
- Service UF
- GEOGRAPHIQUE
- Entité juridique (EPS)
- Etablissement
- US/Consultation
59Schéma des hiérarchies
- Les liens entre les différents composants de la
structure sont représentés par le schéma suivant
Centrehospitalier
Unité de soins-US-
CR
Etablissement
chambre
Consultation
Service
lit
UnitéfonctionnelleU.F.
Unitémédicale
Les flèches sont dirigées vers lentité
hiérarchiquement inférieur. Sur le schéma,
lUnité Médicale représente un regroupement
dUnités de Soins mais le regroupement dUnités
Fonctionnelles est une autre option.
60Définition des entités de la Structure
- US lUnité de Soins
- Cest une entité géographique,
- qui détermine une équipe soignante,
- destinée au routage des résultats, aux
informations pour laccueil, au standard, etc - où lon définit les chambres et les lits
identifiés, - à laquelle on associe une ou plusieurs UF(s).
- UF lUnité Fonctionnelle
- Cest une entité la plus fine de la hiérarchie
fonctionnelle, - identifiant
- le Type dActivité (hospit. Complète, hospit à
temps partiel, etc) - le type de fonctionnement (HDJ, CS, LS,, NN,
URG), - le tarif
- la DMT (Discipline Médico-Tarifaire),
- la DE (Discipline dEquipement),
- appartenant à un service,
- à qui lon attribue une capacité statistique
(lits organisés).
61- Consultation
- Cest une entité décrivant un lieu géographique
de consultation externe, - à qui on associe une ou plusieurs UF(s).
- UM lUnité Médicale
- Cest une entité regroupant des UF ou des US
selon le choix de létablissement - Induisant le découpage en RUM (Résumé dUnité
Médicale).
62Les mouvements sur les hospitalisés
- Sur tout mouvement dun hospitalisé on saisit la
combinaison des trois éléments suivants - US
- UF
- Médecin responsable
- Cette combinaison reste affectée au patient
(éventuellement modifiée par des mutations). - Il nest donc pas nécessaire de ressaisir ces
entités pour les transactions quotidiennes (par
exemple demandes de prestation, saisie des
actes). - Les RUM sont générés automatiquement à partir des
mouvements.
63IV UNE APPROCHE STRUCTURESET UN REDECOUPAGE A
REPENSER
- Le suivi des patients
- Laffectation des charges
- La validation des objectifs de comptabilité
analytique et de contrôle de gestion - Les évolutions du fichier commun
64Suivi des patients
- Le suivi du parcours du patient sur laxe unité
de soins (hébergement réel) est assuré par
laffectation en US (logique soignants) ?
utilisation du champ UF du dossier patient
dans la GAP. - Le suivi de la prise en charge des patients par
discipline médicale est assuré par le champ UM
du PMSI dans la GAP.
Affectation des charges
- Laffectation de charges directes doit être
privilégiée lorsquelle est possible. - La ventilation des charges semi-directes et
indirectes doit être effectuée par la fonction
contrôle de gestion en déconnexion des purs
process de production qui ne doivent pas être
alourdis ou ralentis par ce type de question.
65Validation des objectifs de comptabilité
analytique et de contrôle de gestion
- Il convient de sassurer que toute activité
au sens large de lhôpital appartient à une UF. - Les UFs regroupent des activités homogènes (mais
avec un niveau de finesse pertinent)
caractérisées par une même unité duvre. - Les UFs sont cohérentes avec un découpage en
termes de responsabilités. - Lon peut calculer, par le biais de coûts
dunités duvres, un Coût du séjour comprenant - un coût dhébergement de lUS,
- un coût de suivi par la discipline médicale de
traitement, - un coût dactes médico-techniques,
- un coût de médicaments, prothèses, produits
sanguins, - un coût logistique autre,
- et un coût de structure.
- Le découpage avec le niveau de finesse de
linformation est pertinent
66V LAPPROCHE ANALYTIQUE DES COUTS
Trois Niveaux Deux Finalités
- LA FEUILLE DIMPUTATION ET DE REPARTITION DES
CHARGES - Un 1er niveau sommaire de comptabilité analytique
qui préside à la détermination des prix de
journées à priori. - LE RETRAITEMENT COMPTABLE UNE IMPUTATION PLUS
FINE DES COUTS DIRECTS ET RATTACHES A POSTERIORI,
QUI PREVAUT DESORMAIS DANS LANALYSE DES COUTS ET
LAFFECTATION DES RESSOURCES. - LA COMPTABILITE ANALYTIQUE, UN OUTIL EN DEVENIR
POUR LANALYSE DES COUTS ET LA GESTION, MAIS
AUSSI DE COMPARAISON ENTRE ETABLIS-SEMENTS. - LA PERSPECTIVE DUN CALCUL DU COUT PAR SEJOUR
- Renforcer les modalités et processus de reporting
et danalyse comptable - Identifier les coûts
- Analyser les différents coûts
- LAPPROCHE COMPARATIVE DES COUTS GRACE A DES
OUTILS DE BENCH-MARKING - La base de données par activité gérée par le CHU
dANGERS comparaison mesure et analyse des
écarts - La mise en commun et le partage dinformation
la BDHF - Lexpérimentation de lEchelle Nationale des
coûts ENC -
67V UNE DIMENSION ANALYTIQUE EN CORROLLAIRE
LAPPROCHE DES COUTS
- LA COMPTABILITE ANALYTIQUE Mode demploi
Le principe
- Cest léclatement des charges et des produits
enregistrés et classés (D et R) dans la
comptabilité générale, en charges et produits par
destination sur les sections danalyse.
Lobjectif
- est dobtenir pour le traitement daffectation de
charges, le calcul des coûts par fonctions et par
activités majeures, ainsi que les éditions
détats de synthèse (par activité et unité
duvre ou par section danalyse).
Le GRALL
- serait de pouvoir obtenir le calcul des coûts par
séjour ce que prévoit la méthode.
68La méthode
- sappuie sur le GUIDE METHODOLOGIQUE DE
COMPTABILITE ANALYTIQUE HOSPITALIERE en 3 tomes
édité par le Ministère -B.O9. n 97/2 bis pour
les tomes 1 2 et 3.
- Le premier qualifié de tronc commun permet de
mettre en place les principes de bases dune
comptabilité analytique dépenses et de sattacher
à un premier niveau danalyse (calcul de coût
complet, comparaison de la structure analytique
des coûts avec les coûts nationaux de référence). - Le second permet le calcul des coûts par
activités de certains secteurs logistiques et
médico-techniques. - Le troisième permet le calcul des coûts par
séjour mais il nest pas opérationnel sur la
base de 3 grandes composantes - un coût médical (consommation, personnel,
amortissement et maintenance des équipements,
actes médico-techniques) - un coût de gestion générale (administration,
logistique, finance, formation) - un coût de structure
69- Lapplication du modèle de coûts par séjour peut
être résumé en 6 points - Le découpage de létablissement en section
danalyse et laffectation des charges aux
différentes S.A. - La déduction des produits de prestations prévues
par la loi. - La réaffectation aux malades des consommations
médicales et coûts directs. - Le déversement des dépenses de logistique et
médico-techniques ventilées selon des clés de
répartitions (coûts indirects sur les séjours). - La ventilation des charges de gestion générale au
prorata des charges déjà affectées sur les
différentes activités. - La ventilation de la structure au prorata des
charges de la même manière.
70Une démarche en trois étapes
- ETAPE 1
- La mise en place de la structure analytique dans
le fichier commun de structures. - Lassociation des comptes et UF aux sections
danalyse. - La création de clé de répartitions des comptes de
reclassement 91. - La création des activités du tableau de synthèse.
- ETAPE 2
- Laffectation des charges et produits de la
comptabilité générale sur les sections danalyse
en directe ou en passant par les comptes de
reclassement. - La saisie des charges indirectes.
- La saisie des charges supplétives.
- ETAPE 3
- Les éditions de contrôle entre les tableaux de la
comptabilité générale et la comptabilité
analytique. - Lédition des tableaux de synthèse de coûts par
S.A., par fonction, par activité et unité duvre
ainsi quà terme par séjour
N.B. lédition du guide na pas été actualisé
depuis 1997 et justifie dun toilettage comme
dadaptation aux nouvelles réglementations et
évolutions du plan comptable et de la T2A.
71V LECHELLE NATIONALE DE COUTS E.N.C.
- A partir des données médicales et comptables dun
échantillon dEtablissements et lattribution à
chaque GHM dun nombre de points I.S.A. (Indice
Synthétique dActivité).
Elle a vocation
- A déterminer léchelle de tarifs.
- A affecter un poids économique relatif à chaque
GHM. - A faire évoluer la classification des GHS.
- A améliorer
- le principe daffectation des charges (not. de
personnels soignants ? lissage actuel trop
important), - Les règles de découpage,
- La représentativité de léchantillon,
- Les modalités de contrôle.
- A utiliser les données de comptabilité en matière
de pilotage interne.
72VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
- LE CONTRÔLE DE GESTION COROLLAIRE A LA MISE EN
UVRE DE LA T2A, A LA NOUVELLE GOUVERNANCE ET A
LA REDEFINITION INTERNE DE LORGANISATION DES
E.P.S. - SUIVI ET ANALYSE DETERMINANTS DU CONTRÔLE DE
GESTION MEDICALISEE LA MISE EN PLACE DES TABLEAUX
DE BORD DE GESTION. - OUTILS DE PILOTAGE UNE NOUVELLE APPROCHE
MANAGERIALE DE LA GESTION DES ETABLISSEMENTS. -
73- LA COMPTABILITE ANALYTIQUE NE REPRESENTE QUE LE
PREMIER PAS DE REFLEXION CONTRÔLE DE GESTION - Par le biais de ses résultats (résultats
analytiques par services, par activités, mesure
des charges fixes/variables, des points morts)
elle doit contribuer à lidentification des
objectifs damélioration, defficience, de
qualité. - Les résultats conduisent à une analyse des causes
et une mise en uvre de plans daction et donc
dindicateurs de mesure des résultats. - LE CONTRÔLE DE GESTION COROLLAIRE A LA MISE EN
UVRE DE LA T2A - Nécessité dune organisation dédiée
- Nécessité dautomatiser la production des
informations de gestion. - EN FONCTION DES OBJECTIFS DE GESTION, MISE EN
PLACE ADAPTEE DINDICATEURS VIA DES TABLEAUX DE
BORD - DEMARCHE DE PILOTAGE MISE EN PLACE DOUTILS
-
74(No Transcript)
75VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
- De la production dinformations à lanalyse et au
contrôle de gestion médicalisée. -
76Les informations administratives
- Structure en personnel.
- Structure financières.
- Structure des dépenses.
- Budget, COM
77Les informations médicales
- Caractéristiques de chaque patient.
- Caractéristiques du secteur sanitaire et bientôt
du bassin de santé (attractivité). - Caractéristiques de la performance de chaque
SAC. - Projet détablissement
78Les informations extérieures
- Planification (indicateurs de volume et de niveau
dactivité, accès aux soins et permanence des
soins). - SROS.
- ENC, tarifs des GHS et des forfaits.
- Complémentarité, réseaux (PIE).
- ORS.
79Les outils de pilotage
- Qualitatifs incitation à laccréditation,
analyse des case-mix. - Médico-économiques contrôle de gestion et
comptabilité analytique. - Etat prévisionnel des recettes et des dépenses.
- Techniques version 9 de la classification
des GHM et la CCAM.
80Les informations
- Les données sont dispersées
- facturation, pharmacie, DIM,
- Le langage est différent
- entre professionnels de santé,
- entre médecins et administratifs.
81Les informations
- Les données doivent être exhaustives, fiables,
disponibles. - DIM
- DMS (séjours extrêmes),
- valorisation des journées de réanimation (IGS,
actes marqueurs de 1 à 3 occurrences), - CMA et CMAS
82Quels outils pour quelles réponses
- La production des données médicales.
- Une gestion financière et un contrôle de gestion.
- Un nouveau management.
- Des stratégies à formuler.
83La production des données médicales
- La production des données dactivité devient
essentielle. - Il faut adapter au mieux le SIH.
- Responsabiliser et mobiliser les équipes
soignantes (et les informaticiens).
84La production des données médicales
- Il faut sadapter à lutilisation de nouveaux
outils (V9, CCAM, retraitement comptable). - Produire mieux et plus vite les données
dinformation médicale et les compléter. - Pour respecter les délais de production
(semestre, trimestre, fil de leau). - En insistant sur limportance de lexhaustivité
et de la qualité du recueil et de son codage.
85La production des données médicales
- Et les autres informations que les RUM ?
- Passages aux urgences (suivis ou non de GHS)
- Dialyse (11 tarifs) IVG HAD
- Médicaments et DMI
- Consultations et actes externes
86La production des données médicales
- Quelles réponses ?
- Indicateur de pilotage de létablissement
- Chaque trimestre la valorisation budgétaire
T2A(e-PMSI) - Calculée et réajustée au rythme de lenvoi des
données dactivité
87La production des données médicales
- Adapter le système dinformation pour faciliter
les liens entre les différentes sources de
données (médicales, budgétaires, financières et
de gestion). - Découpage en section danalyse, dissociation du
budget H et annexe, et dans le H le MCO. - Rapidité .
- Simplicité orienter dabord sur les besoins.
88La production des données médicales
- Mobiliser, responsabiliser les producteurs de
soins. - Inventer de nouveaux tableaux de bord orientés
vers les services - tableau de valorisation de lactivité produite
par service (au rythme de lenvoi des données), - grands postes de dépenses,
- comparaison à léchelle nationale des coûts
(tarifs).
89Une gestion financière et un contrôle de gestion
médicalisé
- Si possible, comptabilité analytique médi-calisée
- Sinon, possibilité dutiliser dautres outils
- Avec des données disponibles, dont lusage
stratégique est parfois perdu de vue - DMS (séjours extrêmes, case-mix, alternative à
lhospitalisation) - actes consommés, médicaments
90Un nouveau management
- Plus participatif.
- Tous les acteurs sont concernés
- la responsabilité du directeur est accrue,
- mais les médecins sont plus impliqués (circuits
patient, organisation médicale, référentiels de
prise en charge, guide de bonne pratique), - chaque acteur a sa place dans le dispositif.
91Un nouveau management
- Des objectifs partagés.
- Rechercher un équilibre budgétaire global.
- Ne pas céder à la culture du je suis rentable,
jai des droits . - Rôle du Président de CME.
- Elaboration de la capacité dautofinancement des
activités.
92VI LAPPROCHE CONTRÔLE DE GESTION
LE PILOTAGE MEDICO-ECONOMIQUE
- OBJECTIFS
- FOURNIR LES OUTILS DE COMPREHENSION DE LA REFORME
- La T2A sinscrit dans une logique de maintien des
dépenses. - Les tarifs GHS ont vocation à financer lensemble
des charges et pas seulement celles relatives à
lactivité propre du service ou du pôle. - Mutualisation et choix stratégiques liés à la
rentabilité ou non dactivité. - Intéressement.
- Régulation prix/volume
- Le paiement en sus des médicaments onéreux et des
dispositifs médicaux ne constitue pas un droit de
tirage. -
- DONNER AUX POLES LES MOYENS DE MIEUX CONNAÎTRE ET
DE PILOTER LEUR ACTIVITE. -
93- ACTIONS
- SENSIBILISATION AUX ENJEUX DE LA REFORME ET A SES
MECANISMES - MISE EN PLACE DE TABLEAUX DE BORD
- Intégrer la dimension structurelle,
médico-économique et organisationnelle. - Partager service/DIM/DAF.
- Orienté activité ? déterminant ressources ?
emplois - Analyse des résultats des tableaux de bord avec
les acteurs concernés. -
- LA POLITIQUE DINTERESSEMENT
- DEFINITION DUNE REGLE DU JEU CLAIRE POUR LA
REPARTITION DES RECETTES GENEREES - Modalités
- Non redistribution intégrale des gains de
productivité . - Part non redistribuée
- Prise en compte des activités non rentables.
- DETERMINATION DE LA PART DES RECETTES
SANCTUARISEES NON REDISTRIBUEES -
94VII PASSER DUN PILOTAGE A VUE A UNE
APPROCHEMANAGERIALE DE LA GESTION DES E.P.S.
- UN SYSTEME CONTRAINT
- OUVRIR LA BOITE NOIRE
- UNE REFORME DINSPIRATION LIBERALE
- EN TOILE DE FONDS LA REFORME DU SYSTEME DE SANTE
- UNE DIMENSION MANAGERIALE NECESSAIRE
- UNE CONVERGENCE DAF / DIM INDISPENSABLE
95VII PASSER DUN PILOTAGE A VUE A UNE
APPROCHEMANAGERIALE DE LA GESTION DES E.P.S.
- UN SYSTEME CONTRAINT AU NIVEAU DEMOGRAPIQUE ET
FINANCIER NOTAMMENT, QUI OBLIGE LHOPITAL A
EVOLUER ET A SADAPTER - UNE VOLONTE DES POUVOIRS PUBLICS DOUVRIR LA
BOITE NOIRE HOPITAL ET DE SASSURER DE LA BONNE
FIN DES MOYENS CONSACRES A LA SANTE - UNE REFORME DONT LA DIMENSION LIBERALE EST
INDENIABLE AVEC POUR COROLLAIRES - Un enjeu économique et financier majeur
- Une corrélation activité / ressource / dépense
- Une approche médicalisée de la gestion à tout ses
niveaux - Une régulation financière
- enveloppe fermée
- mise en concurrence des EPS
- Une réorganisation indispensable interne des
établissements - Une responsabilisation plus grande des acteurs de
santé - Lintéressement ?
- Une remise en cause des statuts ?
- établissements
- personnels
96- AVEC EN TOILE DE FOND, LA RESTRUCTURATION DU
SYSTEME DE SANTE, TOUT A LA FOIS AU PLAN - National
- sécurité sociale et financement
- Régional
- décentralisation et aménagement du territoire,
- transferts de compétences
- Local
- nouvelle gouvernance,
- complémentarité et adaptation de loffre de soins
des territoires - UNE DIMENSION MANAGERIALE INDISPENSABLE AU SUCCES
DE LA REFORME ET DANS LA MISE EN PLACE DES
DISPOSITIFS NECESSAIRES - UNE INDISPENSABLE CONVERGENCE DAF/DIM TOUT A LA
FOIS POUR PRODUIRE LINFORMATION, SON ANALYSE ET
LA MISE EN UVRE DUN CONTRÔLE DE GESTION