Title: Prйsentation Pays Algйrie
1Présentation Pays Algérie
- UNDP High-level Workshop on Leadership for an
Expanded Response to HIV/AIDS - 29 September 1 October, 2002
- Sanaa, Yemen
-
2Contexte Général
- L'Afrique du Nord reste une zone peu touchée par
l'épidémie, avec une progression apparemment plus
réduite et plus lente. - En Afrique du Nord et au Moyen Orient, les taux
d'infection à VIH sont moins bien connus que dans
les autres parties du monde les attitudes
généralement conservatrices de ces pays au niveau
social et politique, empêchent souvent les
pouvoirs publics de s'attaquer de façon directe à
la question des comportements à risque. - Dans ces pays l'estimation du nombre de personnes
vivant avec le VIH serait de 210 000 soit moins
de 1 du total mondial. Cependant, la régression
de certains indicateurs socio sanitaires et
économiques mérite une attention particulière des
responsables concernés, compte tenu de leur
possible impact sur l'évolution du VIH/SIDA. - L'Algérie, partie centrale de l'Afrique du Nord,
d'une superficie de 2 381 741 km2 compte sept
frontières dont l'immense étendue constitue une
contrainte majeure dans la surveillance des
mouvements de population, - L'Algérie est un pays soumis au risque
d'introduction du VIH du fait qu'il est un
carrefour de deux régions très touchées, l'Europe
et l'Afrique Subsaharienne.
3Situation épidémiologique algérienne
- LAlgérie est un pays africain à faible
prévalence par linfection à VIH/SIDA(527 cas de
SIDA et 1183 cas de séropositifs cumulés depuis
le début de lépidémie sont déclarés au 31
décembre 2001. - Ces données ont été appuyées par différentes
enquêtes chez des sujets atteints de tuberculose,
chez des femmes enceintes et des donneurs de
sang - - une enquête menée au
Laboratoire National de Référence (LNR) en 1996
na retrouvé aucune séropositive sur 8.000 femmes
enceintes dépistées - - une enquête nationale menée sur
1460 tuberculeux en 1997 na également pas
retrouvé de séropositif. - - De 1992 à 1996, dans le CTS de
Béni-Messous, 5 cas sur 45.947 dons de sang ont
été confirmés positifs (séroprévalence de 0.01
). - - Pour le Centre de Transfusion
Sanguine (CTS) de Mustapha, de 1994 à 1996, la
séroprévalence est de 0.06 (3 cas sur 47.800
dons).
4Situation épidémiologique algérienne (suite)
- Une enquête par réseau sentinelle portant sur
1513 patients ayant consulté dans le privé pour
IST de 1995 à 1997 ne retrouve aucun cas de
séropositivité. - Cependant, de par sa situation géographique (au
confluent des zones les plus touchées par la
pandémie du VIH/SIDA) et compte tenu de certains
indices épidémiologiques (résultats des enquêtes
de séro-surveillance sentinelle et analyse de la
notification des cas de SIDA et des
séropositifs), la vigilance est de rigueur. - Par ailleurs, les infections sexuellement
transmissibles (IST) représentent un problème de
santé publique en Algérie. Elles constituent un
indicateur de lévolution de la situation
épidémiologique compte tenu de leur rôle de
co-facteur de linfection à VIH.
5Répartition des cas cumulés de sida selon lâge
et le sexe au 31 décembre 2001
Source
L.N.R - IPA - Sidi Fredj
6 Répartition des cas cumulés de SIDA 1985-2001
selon le mode de contamination
7 Répartition des
voies de transmission des cas de SIDA selon le
lieu dinfection
8Graphique 3 Evolution des cas de SIDA par année
de 1985 au 31 décembre 2001 Source
LNR IPA Sidi Fredj.
9Evolution des cas de séropositivité de 1985 à
2001
10Evolution du sex-ratio des séropositifs par année
de 1987 à 2000
11Situation épidémiologique algérienne (suite)
- La séro-surveillance réalisée en 1998 a permis de
tester les procédures opérationnelles et la
méthodologie de ces enquêtes. Cependant, 1 cas de
séropositivité avait déjà été constaté parmi 115
patients atteints dIST dans la wilaya de
Tamanrasset. - En 2000, 2916 sujets ont été dépistés dont 1984
femmes enceintes, 793 IST et 139 travailleuses du
sexe
12Activités VIH/SIDA (PNLS)
- En 1988
- Lélaboration du 1er programme à court terme
en collaboration avec lOMS comprenant des
mesures durgence dans les domaines de la
formation, la sécurité transfusionnelle et la
surveillance épidémiologique. - En 1989
- La mise en place du Laboratoire National de
Référence (LNR) et création dun comité de lutte
contre les MST /SIDA. - En 1990
- Lélaboration dun plan à moyen terme de lutte
contre les MST/ SIDA PMT1 en collaboration
avec lOMS. - 2001
- Démarrage du Processus Planification Stratégique
élaboration
- En 1991
- Le contrôle du sang et des dons dorganes a
été instauré. - En 1994
- Mise en place dun programme à moyen terme 2
suite à un atelier national de consensus (PMT2)
a couvert la période 1995/1999 et sest vu
prolonger jusquau 31 décembre 2001. - En janvier 2000
- Pour une meilleure maîtrise de la prochaine
planification et tirer les leçons des actions
menées par les différents acteurs, les Autorités
nationales, de concert avec le groupe thématique
ONUSIDA ont décidé une évaluation finale du
PMT2. - 2002
- - Finalisation et adoption du PPS
- Préparation de la proposition algérienne pour le
GFATM
13Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) - Statutairement les programmes de
coopération du SNU se fondent sur le Plan
National de développement du Gouvernement et les
stratégies sectorielles et sous sectorielles
subséquentes. A ce titre, ses appuies
sarticulent autour du Plan Stratégique National
pour la lutte contre les IST/VIH/SIDA (PPS), du
Plan dAction du Gouvernement, du Plan National
de la santé et du Programme National de lutte
contre la Pauvreté etc. - Le Programme de la Coordination résidente
développe des activités qui - - assurent et renforcent la cohérence
des activités opérationnelles du SNU en réponse
aux besoins nationaux exprimés, - - appuient les conditions de mise en œuvre
du Plan cadre des Nations Unies pour le
Développement (UNDAF) pour la période 200-2005
approuvé par les autorités nationales. Cet appui
reçoit des contributions multiformes spécialisées
des agences du Système des Nations Unies selon
leurs domaines de compétence prioritaires, - Il appuie la mobilisation de ressources pour
les programmes de lutte contre le VIH/SIDA et le
développement de partenariats ex Réunion de
concertattion de Tamanrasset en mai 2002,
mobilisation de fonds bilatéraux pour des
ONGs.etc. -
14Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Programme des Nations Unies pour le
Développement (PNUD) - Dans le cadre de son Programme Régional Afrique
du Nord et Moyen Orient et de ses priorités, le
PNUD soutient des activités pour - - la formulation de stratégies de
développement sectorielles et sous sectorielles
intégrant la problématique du VIH- SIDA - - le renforcement des capacités
institutionnelles - - le développement de partenariats
institutionnels ex secteur public, privé et
ONGS, de partenariats régionaux ex Initiative
de Tamanrasset.etc. -
15Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Bureau International du Travail (BIT)
- Il intervient dans
- la prévention et la réduction de limpact du
VIH/SIDA dans le monde du travail - lassistance au gouvernement et aux associations
professionnels (employeurs et travailleurs) pour
limiter la propagation du VIH/SIDA - lappui aux travailleurs contaminés et la lappui
à la lutte contre les stigmatisation des
travailleurs infectés en milieu professionnel - l évaluation de limpact économique et social du
VIH/SIDA dans le monde du travail -
-
-
16Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Fonds des Nations Unies pour la Population
(FNUAP) -
- Il appuie la mise en œuvre de la Stratégie
Nationale en matière de lutte contre les
IST/VIH/SIDA à travers des actions pour des
populations ciblées (femmes en age de procréer,
jeunes adolescents et populations rurales). -
- Il intervient dans
- la formulation, préparation et mise en place
doutils de prévention et déducation ainsi que
doutils de suivi et de monitoring - le renforcement du système de surveillance
épidémiologique - la conception de matériel de communication
- la formation dans le domaine de la prévention.
-
17Activités VIH/SIDA/(suite)
- Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
-
- Au titre de son programme de coopération, lOMS
intervient dans -
- lappui à la mise en oeuvre et au renforcement
des programmes daction de prévention ciblant de
façon prioritaire la santé de la femme, des
jeunes et des catégories démunis - la formation des personnels de santé
- la mise au point de stratégies pour améliorer la
santé des populations défavorisées - la sécurité sanguine et technologie clinique.
18Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Programme des Nations Unies Pour la lutte contre
le VIH/SIDA (ONUSIDA) - Au niveau international ONUSIDA appuie lAlgérie
depuis 1996 à travers lallocation de fonds
catalytiques pour initier des activités
novatrices de prévention pour lutter efficacement
contre lépidémie. Cet appui est de lordre de
80 000 Dollars pour deux ans. Cependant, il faut
noter que ONUSIDA nest pas un programme de
financement mais dappui technique. - Au niveau du pays, ONUSIDA achemine son appui à
travers des activités du Groupe Thématique
ONUSIDA (GTO) qui, en Algérie, a été installé dés
1996 et qui regroupe actuellement 5 agences des
Nations Unies (UNICEF, OMS, PNUD,FNUAP,BIT).
Chaque agence assure la présidence du GTO en
appliquant un système de rotation annuelle. -
- ONUSIDA intervient également depuis 2000 à
travers léquipe inter pays ONUSIDA pour
lAfrique du Nord et le Moyen Orient dans toutes
les activités de lutte contre les IST/VIH/SIDA de
lAlgérie nécessitant un appui technique ou
financier. -
19Activités VIH/SIDA/ (suite)
- Fonds des Nations Unies pour lEnfance (UNICEF)
-
- A travers son Programme de Pays 2002-2005,
lUNICEF appuie -
- le développement dinstruments de suivi (enquêtes
CAP) - la mise en place de processus et doutils pour
le renforcement de la prévention du VIH/SIDA en
milieu de jeunes - la lutte contre la transmission mère/enfant.
20Contributions moyennes du SNU Algérie dans la
lutte contre le VIH/SIDA
21Rôle de la société civile algérienne dans la
lutte contre le VIH/SIDA
- Le mouvement associatif a intégré le Programme
National de Lutte contre le SIDA dans le cadre du
PMT2 en 1994. - Trois ONG ont participé à latelier de consensus
et chacune avait présenté un programme à
réaliser, il sagissait dune association des
hémophiles, une association de jeunesse et du
Croissant Rouge Algérien. -
- Des actions spécifiques ont été réalisées lors de
cette période, en particulier autour de la
célébration de la journée mondiale. -
- On note une évolution importante du mouvement
associatif ces dernières années, outre la
création dONG thématiques, une ONG daide et
dassistance aux PVVIH a été créée ainsi quune
ONG de personnes vivant avec le VIH SIDA. -
- Malgré lintensification des activités des ONG en
matière de lutte contre le SIDA, on ne dispose
pas dévaluation ou dimpact. Des contraintes
dordre institutionnel et programmatique
entravent le bon fonctionnement du mouvement
associatif doù la nécessité de renforcer ses
capacités. -
-
-
22Rôle de la société civile algérienne dans la
lutte contre le VIH/SIDA (suite)
- Les jeunes et les drogues
- Plusieurs ONG soccupent du problème du
VIH/SIDA - Réalisation de supports didactiques
- Campagnes de prévention
- écoute et soutien aux personnes atteintes du
SIDA - Activités spécial été appelées cap
Prévention - Manifestations scientifiques
- Formation
-
-
23Engagement Politique
- La prise de conscience sest traduite par un
engagement politique au plus haut niveau - - 1994 Adoption par le gouvernement du PMT2
1996Création de 4centres de référence et de
prise en charge de linfection VIH SIDA- 28
novembre 1999 Communication du Ministre de la
Santé au Conseil du Gouvernement relative à
ladoption multisectorielle du Programme
National de Lutte contre les IST/SIDA. - En avril 2001 Participation du Président de la
République au Sommet de lOUA sur le VIH/SIDA,
Tuberculose et les maladies émergentes à Abuja
(Nigeria) et Adhésion de lAlgérie à la
Déclaration Finale qui met en exergue la
nécessité de lever toutes les contraintes pour
laccès au financement de la lutte contre le
SIDA. -
- - En 2000 Evaluation externe du processus du
deuxième Plan à moyen Terme (PMT2), relève que le
programme gouvernemental prend en charge
l'épidémie avec quelques insuffisances dans la
conception, la mobilisation des ressources et
dans la coordination. - - Mars 2001 le Ministère de la Santé et le
Comité national de lutte contre les IST/SIDA en
collaboration avec l'ONUSIDA initie le Processus
de Planification Stratégique. - - Décembre 2001Création de 2 nouveaux
centres de référence et élargissement du champ
dintervention des 4centres de référence
existants avec affectation de fonds spécifiques-
En 2002 Collaboration forte avec le SNU
Initiative Tamanrasset, Proposition pour le Fonds
mondial, Adhésion aux objectifs du Programme
régional du PNUD, etc..