Title: Prsentation PowerPoint
1Nouveaux usages de drogues et prévention du
risque psychiatrique
2USAGES EN ÉVOLUTION
90s opiacés et cannabis
90s
psychositmulants, cannabis et opiacés
3des risques qui changent
- opiacés - risques de dépendance
- - risques dOD
- - risques liés au mode de
consommation, IV - nouveaux produits - risques dOD
- - risques liés aux effets
psychiques aigus/chroniques des
substances
4De la réduction des risques somatiques-infectieux
À la réduction des risques psychologiques-psychia
triques
5 Le bad trip Le trouble persistant des
perceptions liés aux hallucinogènes La bouffée
délirante aigue
6 Lauthentique bad trip, cest vraiment quand
tout fait sens dans un mauvais sens quoi.
Cest que globalement, tout est mauvais et
que tout est parfaitement cohérent. Ya
pas Oh, je comprends pas ! . Cest au
contraire Oh, mais je comprends tout! et ça
cest pas bon, cest pas bon.
Lauthentique bad trip, cest vraiment quand
tout fait sens dans un mauvais sens quoi. Cest
que globalement, tout est mauvais et que tout est
parfaitement cohérent. Ya pas Oh, je
comprends pas ! . Cest au contraire Oh,
mais je comprends tout! et ça cest pas bon,
cest pas bon.
7 Jai fait de nombreux bads trips qui ont été
très instructifs, constructifs dans ma vie, même
si a plusieurs reprises jai cru atteindre le
point de non retour, ce qui est un peu la
définition du bad trip puisquon a limpression
que notre perception est définitivement changée
et quon ne va plus jamais voir les choses
normalement, soit un trop de clairvoyance, soit
une paranoia délirante, mais cest un peu la même
chose en fait.
Jai fait de nombreux bad trips qui ont été
très instructifs, constructifs dans ma vie, même
si a plusieurs reprises jai cru atteindre le
point de non retour, ce qui est un peu la
définition du bad trip puisquon a limpression
que notre perception est définitivement changée
et quon ne va plus jamais voir les choses
normalement, soit un trop de clairvoyance, soit
une paranoia délirante, mais cest un peu la même
chose en fait.
8Bon, ce drenier bad trip a été très progressif,
très initiatique, mais très très fort, et surtout
le retour a été rapide aussi. Cest à dire,
quau matin, quand le soleil sest levé, jai
pleuré de joie parce que je retrouvais ma faculté
de penser et je retrouvais le luxe dutiliser
tout ça en disant Bon, Okje suis redescendu
et tout
Bon, ce dernier bad trip a été très progressif,
très initiatique, mais très très fort, et surtout
le retour a été rapide aussi. C est à dire,
quau matin, quand le soleil sest levé, jai
pleuré de joie parce que je retrouvais ma faculté
de penser et je retrouvais le luxe dutiliser
tout ça en disant Bon, Okje suis redescendu
et tout
9Bad trip1- Il sagit dun accident aigu
psychique2- Il peut être isolé ou répété3- Il
saccompagne dun sentiment de perte de contrôle
de soi- même4- Il est vécu de manière
traumatique par lusager et laisse un souvenir
marquant pouvant aller jusquà la reviviscence
5- Il nest pas lié spécifiquement à un produit
même si chaque produit peut générer des bad trips
spécifiques.6- Il nest pas nécessairement
identifié par lentourage. 7- Seul lusager est
finalement à même de situer la limite entre
expérience désagréable et bad trips
10Quelle est la durée dun Bad trip ? Lsd Durée
de 4h à 24 h Ecstasy de 4h à 8h Champignons
Durée de 2 à 12h Speed Durée de 12 h
11Des évènements externes peuvent-ils favoriser le
déclenchement dun bad trip ? -Les tensions
relationnelles vis à vis dun des membres du
groupe de consommateurs. -Lempathie,
ladhésivité incontrôlées à lautre entrer
dans le délire de lautre. -Les sentiments de
culpabilité tournés vers la famille, les
parents. -Les tentatives dopposition, de
résistance par rapport aux effets du produit .
12Il y a-t-il plus de risque de faire un bad trip
lors de la première prise de drogue ? 5 bad
trips à loccasion dun premier usage 18 bad
trips à loccasion dune reprise de produit 19
bt chez usagers réguliers 4 bt chez usagers
occasionnels
13Chaque substance génère un type de bad trip qui
lui est spécifique. les accidents sous ecstasy
sont à rapprocher de lexpérience dun trouble
anxio-dépressif aigu les accidents sous LSD
renvoient au vécu dune bouffée délirante
paranoïde Les accidents sous champignon semblent
proches dune confusion oniroïde Les accidents
sous speed évoquent la paranoïa classique.
14Evolutions
- Reprise du même produit dans laprès-coup du BT
- Abstinence dans les suites du BT
- Trouble persistant des perceptions
- Troubles de la pensée, troubles de lhumeur,
troubles anxieux
1573 des usagers ont repris le produit à
lorigine de leur bad trip 44 des usagers
ont interrompu à moyen terme lusage du produit
.( Jai eu limpression daller au bout de
quelque chose est un propos caractéristique de
ces témoignages.)
16Le LSD semble présenter néanmoins plus de risques
que les autres substances. Limportance des
troubles cognitifs font conseiller déviter de
forcer la communication verbale avec lusager en
bad trip.
1742 des usagers relatent des troubles
psychologiques à court et moyen terme 36 des
usagers décrivent la persistance dune vécu
hostile ou persécutif 21 ont ressenti des
troubles anxieux généralisés 16 rapportent
une période marquée par des éléments dépressifs.
18Quelle est la fréquence de survenue de troubles
persistants des perceptions (flash-back) et pour
quelle substance ? 31 des usagers font part
de phénomènes de troubles persistants des
perceptions. 85 dans les suites dun bad trip
sous LSD .
19Une reprise du produit responsable du bad trip
est fréquente, sans quil soit possible de
déterminer lincidence de celle-ci sur
lapparition de troubles ultérieurs. Les
manifestations pathologiques à moyen terme ne
sont pas rares quil sagisse de trouble
persistant des perceptions ou de troubles
psychologiques (troubles de la pensée, troubles
anxieux ou troubles de lhumeur). Les troubles
psychologiques survenus au décours dun bad trip
sont dans limmense majorité des cas résolutifs.
20-
Le bad trip est un accident psychique sévère
différent dun simple mauvais vécu dune
substance. Les manifestations renvoient à une
symptomatologie traumatique. - !!!
débriefing par une évocation libre sur le
mode proposé aux victimes de traumatismes
psychiques - un bad trip engage dans laprès
coup une réflexion du fait de lexpérience
éprouvée, sur soi même, sur les limites
approchées (angoisse, déréalisation, contenu
inconscient etc.) et sur les consommations
21Bouffée délirante
22Emilie 23 ans Conso modérée régulière
cannabis 4 prises dXTA Accident à la 4e prise
début bad trip phase de redescente Interprétati
on - bruit sexuel lendemain idées
suicidaires Doutes délirants pute,
déchet Idées de référence
23- Caractéristiques spécifiques
- épisode transitoire
- pas dexpression spontanée des symptômes
- (culpa bilité, confusion effets
produits/symptômes, - Peur de la psychiatrisation)
- besoin de critique des phénomènes délirants
- - conflits, tension précédant lusage
24Sébastien 20ans Conso massives cannabis,
psychostimulants, Lsd Début troubles 3 mois
après usage - je vois des points blancs
partout - bandes de lumières - mouvements
des éléments fixes - vois rouge - ça me
dégoute davoir des halllucinations - je vois
trop les détails, ils mabsorbent Troubles
majorés sous cannabis bien 5 et
remontée Auto-induits jy pense, ils se
développent
25- Troubles de la pensée
-
- -impression de penser pour les autres
- impression de savoir ce quils ont dans la
tête - les gens me perçoivent
- deux choses qui marchent séparément
- dans mon cerveau
- - je pars en réverie
26Troubles persistants des perceptions dû aux
hallucinogènes 1 - Après avoir cessé
lutilisation d un hallucinogène 2 - Au moins 1
symptôme perceptif éprouvé hallucination
géométrique fausses perceptions de
mouvement flash de couleurs trainées dimages
des objets en mouvement persistance dimages
après la disparition de lobjet macropsie,
micropsie halos autour des objets 3-
Auto-induits Déclenchés par drogues, anxiété,
stress
27- Conclusions
- Avant la dépendance, prévenir les accidents
psychiatriques - Rechercher et dépister systématiquement la
souffrance psychiatrique - chez lusager de psychostimulants (Bad Trip,
Tpph, bouffée délirante) - Existe-t-il un usage à moindre risque psy ?
- Rôle des associations dusagers.
- -Dialoguer avec les institutions psychiatriques