Title: Prsentation PowerPoint
1Conclusions et Perspectives du 37 ème colloque
International dAstrophysique de Liège
V. Borkowski, P. Léna, O. Absil, E.
Herwats, D. Mawet, S. Quanz et P. Riaud
2Le But
Identifier les besoins scientifiques dans
différents domaines de lastronomie et proposer
le type dinterféromètre le mieux adapté à chaque
cas.
Rassembler toutes les spécificités requises et
proposer un interféromètre au sol capable de
répondre au mieux aux attentes des scientifiques.
? Définition de priorités scientifiques
3Plan
- Les besoins astronomiques et les spécifications
nécessaires pour les futurs interféromètres dans
les domaines suivants - Paramètres stellaires
- Systèmes binaires et multiples
- Activité stellaire et astérosismologie
- Imagerie stellaire
- Environnements circumstellaires
- Planètes extrasolaires
- Astrophysique extragalactique
- Conclusions du colloque
4Paramètres stellaires I
- Masse, Luminosité et Rayon sont des paramètres
fondamentaux des étoiles - Composition chimique, âge, température effective
Teff, gravité de surface, densité - Si on se restreint à des étoiles arrivées à un
certain stade dévolution moment angulaire,
champ magnétique, période de pulsation P, taux de
perte de masse, environnement circumstellaire
Mesures précises de tous les paramètres
stellaires fondamentaux des étoiles à tous les
stades dévolution du diagramme H-R afin de
contraindre les modèles dévolution stellaire
5Paramètres stellaires II
Spécifications pour les futurs interféromètres
But
Valeurs
Étoiles de faible masse à 10 pc Calibration
simultanée, mesures détoiles 3-5 éléments de
résolution 3-10 stations le long de la direction
radiale 3 stations avec rotation terrestre
pour la couverture azimuthale Comparaison des
modèles atmosphériques couverture des lignes
spectrales Pour contraindre la gravité de
surface, métallicité etc. Afin de prendre en
compte le matériel circumstellaire
- mV 19
- mK 11
- Multi champ
- 6 10 km
- 9 30
- 0.4 10 ?mètres
- gt 100.000
- gt 1 arcsec
Sensibilité Mode dobservation Base Nombre de
télescopes Longueur donde Résolution
spectrale FOV
6Systèmes binaires et multiples I
- Questions que lon se pose
- Formation des systèmes binaires ou multiples
- Distribution de masse initiale?
- Périodes orbitales?
- Quelles sont les différences entre lévolution
des systèmes binaires/multiples et les étoiles? - Quest-ce qui est relié aux paramètres
fondamentaux? - Comment les systèmes binaires/multiples
participent à lenrichissement du MIS? - Analyse détaillée des étoiles compactes et des
systèmes individuels (binaires X, étoiles à
neutron, ...)
7Systèmes binaires et multiples II
Spécifications pour les futurs interféromètres
8Activité stellaire et astérosismologie I
- ? Structure interne des étoiles pas très bien
connue. - 2 types de mécanisme dexcitation
- interaction avec la convection ?grand nombre de
modes, amplitudes limitées (ex le ) - instabilités ? peu de modes, grande amplitude
- Astérosismologie permet
- ? de mesurer des paramètres fondamentaux tels
que âge, composition chimique initiale,
distance, - détudier des phénomènes tels que lévolution du
moment angulaire, convection, diffusion, champ
magnétique, - la haute résolution angulaire permet datteindre
les modes inaccessibles par les méthodes
classiques
9Activité stellaire et astérosismologie II
Observations depuis la Terre sont compliquées à
cause de lalternance jour/nuit ?apparition de
modes qui nexistent pas! ? Besoin de mesures
continues dans le temps. Lespace est une
solution et le Dôme C en Antarctique en est une
autre.
- Les spécifications pour les futurs
interféromètres - Pour des ? de type solaire un instrument
entièrement dédié à lastérosismologie - ? B gt 1km,
? ? 0.5 ?m,
? Mv 15, ? résolution spectrale ? 120
000,
? télescopes de
petit diamètre,
? 3 télescopes au moins alignés sur une
base,
? configuration redondante.
10Imagerie stellaire I
Les hypertélescopes permettent de faire de
limagerie directe. Le cophasage reste un
problème pour des ouvertures diluées mais des
solutions sont à létude.
- Imager des étoiles permettrait entre autre de
- Visualiser les effets de rotation
- Observer la convection
- Observer lactivité magnétique stellaire
?distinguer lactivité magnétique dautres
processus comme leffet Zeeman
11Imagerie stellaire II
- Les spécificités nécessaires pour faire de
limagerie stellaire - Des ?brillantes (mv lt 12)
- Bases interférométriques de 1 km à 1.5 ?m pour
les grandes structures et gt 10 km pour létude
des processus de convection - Résolution spectrale gt 60 000
- Sensibilité des mesures 10-2 à 10-3 pour les
régions actives et 10-3 à 10-4 pour la convection
12Environnements circumstellaires I
Les observations ?validation du scénario de la
croissance des grains
de poussière dans les disques circumstellaires
?
rayons des disques étudiés varient entre 100 et
quelques centaines de AU. ?
résolution spatiale doit être augmentée ?
Interférométrie longue base peut permettre
datteindre la résolution requise
- Létude de la région interne des disques
permettrait dapporter des éléments de réponse
dans le domaine de la formation des planètes
comme
évolution de la
phase poussière (taille, chimie)
évolution de la distribution de gaz et de
poussière dans les directions radiale et
verticale
signes de la
formation des planètes (concentration de
poussière, taille des
grains,..)
interactions des
disques dans les systèmes stellaires multiples
- Interaction entre ?et disques permettrait de
répondre à des questions comme linfluence des
champs magnétiques, lorigine et la formation des
jets, lévolution de laccrétion sur l
?centrale,
13Environnements circumstellaires II
Les spécifications pour les futurs
interféromètres
- Base km
- Intervalle de ? proche- IR to moyen-IR (13 ?m)
? lumière dispersée et ré-émission de poussière - Résolution spectrale entre 1000 et 10 000 ?
absorption émission de poussière - Résolution spatiale 0.1 à 1 mas ?formation de
planètes dans les régions centrales - FOV 10-100 mas ?intérieur du disque
circumstellaire - Sensibilité 1mJy au moins
- Contraste 10-1 et 10-4 dans le proche-IR
- Résolution temporelle 1 jour ? au Dôme C cela
pourra aller jusquà qq semaines - Imagerie ?pour les jets, les petites structures
dans la région externe du disque, - Polarisation ? contrainte sur les propriétés des
grains de poussière
14Planètes extrasolaires I
- Les Objectifs
- Détecter des photons planétaires
- en provenance des Jupiters chauds jusquà des
planètes de quelques masses terrestres (étoiles
proches) - Tester et valider les modèles atmosphériques
- Caractériser la structure interne
- Contraindre le processus de formation (accrétion
vs. Instabilité du disque) - Recensement des systèmes planétaires dans notre
galaxie - Paramètres physiques et orbitaux
- Présence danneaux, de satellites,
- Recherche de la vie pour un petit échantillon ?
15Planètes extrasolaires II
- Techniques de détection
- Détection directe nulling, phase différentielle,
coronographie, - Astrométrie
- Besoins
16Astrophysique extragalactique I
?Lanalyse des caractéristiques des galaxies
(formes, poussière, gaz,) requiert une trop
grande sensibilité et un trop grand champ pour
pouvoir être étudiée avec des interféromètres.
?les interféromètres peuvent être utiles pour
- Résoudre de petits groupes détoiles (100 mas,
15-22 mag) ?renseignements sur lIMF - Observations damas globulaires, céphéides,
supernovae,. - Étude des centres galactiques proches de façon
détaillée, AGN éloignés donc vieux ?réponses
possibles concernant lexistence et les
caractéristiques des trous noirs super massifs
17Astrophysique extragalactique II
18Conclusions I
- Quest-ce que linterférométrie au sol peut
encore apporter? - Apporter des contraintes supplémentaires aux
modèles d évolution stellaire. - Imager les surfaces stellaires des étoiles,
des exoplanètes - Étudier la morphologie des galaxies,...
- De quoi a-t-on besoin? ? bases kilométriques,
longueurs donde de 1 à 12 ?m au moins,
résolution de 0.1 mas à 1 ?as (contre 1 mas
actuellement) - Besoin doptique adaptative, détoile de
référence brillante (mk lt 13-14) - études de solutions alternatives à lemploi de
ligne à retard coûteuses pour des bases
kilométriques ?télescopes mobiles, recombinaison
de type Carlina,
- La taille des télescopes reste un point critique
et dépend du programme scientifique - 2 m suffisent pour les étoiles brillantes,
- 8 à 10 m sont nécessaires pour les exoplanètes,
les galaxies, les AGN, les étoiles faibles,
? Le nombre de télescopes na pas été arrêté
19Conclusions II
?La communauté interférométrique doit afficher
clairement ses plans pour les 10-15 ans à venir,
aussi bien dans le cadre dun projet sol que
spatial compte tenu du développement actuel du
VLTI. Le workshop de Liège sest intéressé à la
partie sol. Notre volonté était de produire un
document qui servira de base de discussion pour
la construction d1 interféromètre nouvelle
génération. ? Tout projet sérieux sera coûteux
et il faut joindre nos efforts à ceux de lESO et
de lESA ? On ne doit pas entrer en compétition
avec OWL mais plutôt tirer partie de la RD ?
Plusieurs options sont envisageables ? booster
le développement du VLTI en étudiant la
possibilité dajouter des télescopes (différents
des AT actuels) avec des bases kilométriques ?
construire un interféromètre nouvelle génération
en complément des ELTs site à déterminer
mais qui ne se fera pas sans laide de lESO,
lESA, ? le dôme C en Antarctique les
caractéristiques du site apparaissent comme
excellentes en termes de seeing, vent,
possibilité de faire des observations sur le
long terme. ? Des collaborations internationales
existent déjà
20Remerciements
O. Absil, E. Herwats, D. Mawet, S.
Quanzt et J. Surdej